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 DU BREVET AU BAC :: BIOGRAPHIES :: Jean Pierre Claris de Florian, fabuliste du 18ème

Jean Pierre Claris de Florian, fabuliste du 18ème

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MessageSujet: Jean Pierre Claris de Florian, fabuliste du 18ème  Posté leVen Mar 04, 2011 7:56 pm Répondre en citant







Biographie de Florian


Jean-Pierre Claris de Florian

Issu d'une famille noble et vouée à la carrière des armes, il naît au château de Florian, sur la commune de Logrian, près de Sauve dans le Gard, au pied des Basses-Cévennes. Sa mère, d'origine espagnole[1] meurt lorsqu'il est enfant et il est élevé au château de Florian. Son oncle ayant épousé la nièce de Voltaire, c'est à dix ans, en juillet 1765 lors d'un séjour à Ferney, qu'il est présenté au célèbre écrivain, son grand-oncle par alliance, qui le surnomme Florianet.

A treize ans, il devient page au service du duc de Penthièvre[2] puis entre quelques années plus tard à l'école royale d'artillerie de Bapaume. À sa sortie, il sert quelque temps comme officier dans le régiment des dragons de Penthièvre. La vie de garnison ne lui convenant pas, il sollicite et obtient une réforme qui lui conserve son grade[3] dans l'armée mais lui permet de suivre le duc de Penthièvre à Anet et Paris (un petit appartement lui était réservé à l’Hôtel de Toulouse) et de s'adonner entièrement à la poésie. Le duc de Penthièvre, qui lui avait donné à sa cour le titre de gentilhomme ordinaire, resta sa vie durant son ami et son protecteur.


Il est élu membre de l'Académie française en 1788 après avoir vu deux de ses œuvres[4] couronnées par cette institution. Contraint, en tant que noble, de quitter Paris lors de la Révolution française, il se réfugie à Sceaux. Malgré l'appui de son ami François-Antoine de Boissy d'Anglas, il est arrêté en 1794, l'épître dédicatoire de Numa Pompilius qu'il avait écrite à la reine huit ans plus tôt, le desservant devant le Comité de sûreté générale. Remis en liberté le 27 juillet grâce à Boissy d'Anglas, il meurt subitement le 13 septembre[5], à l'âge de trente-neuf ans, probablement des suites de sa détention.

Il est enterré à Sceaux où sa tombe a été érigée en sanctuaire des Félibres, association culturelle et littéraire créée par Frédéric Mistral au milieu du XIXe siècle. Elle se trouve dans le Jardin des Félibriges, entourée de bustes des membres célèbres de l'association. Chaque année, à la fin du printemps s'y déroule une manifestation commémorative : les Fêtes Félibréennes de Sceaux[6].

Œuvre

Jean-Pierre Claris de Florian est particulièrement connu en tant que fabuliste, ses fables étant unanimement considérées comme les meilleures après celles de Jean de la Fontaine. Le critique Dussault (1769-1824) écrit dans ses Annales littéraires : « Tous ceux qui ont fait des fables depuis La Fontaine ont l’air d’avoir bâti de petites huttes sur le modèle et au pied d’un édifice qui s’élève jusqu’aux cieux ; la hutte de Florian est construite avec plus d’élégance et de solidité que les autres et les domine de plusieurs degrés ».

Cent douze fables de Florian ont été publiées de son vivant et douze de manière posthume. Les morales de certains de ses apologues sont encore citées couramment, comme « Pour vivre heureux, vivons cachés » (Le Grillon), « Chacun son métier, les vaches seront bien gardées » (Le Vacher et le Garde-chasse) ou « L'asile le plus sûr est le sein d'une mère » (La Mère, l'Enfant et les Sarigues). Quant aux expressions « éclairer sa lanterne » ou « rira bien qui rira le dernier », elles sont tirées respectivement des fables Le Singe qui montre la lanterne magique et Les deux Paysans et le Nuage.

Toutefois, il a aussi écrit des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles, des contes en prose ou en vers, une traduction très libre du Don Quichotte de Cervantès et de nombreux poèmes dont la plupart ont été mis en musique (plus de 200 partitions). La romance la plus connue est Plaisir d’amour, qui figure dans la nouvelle Célestine, mise en musique par Jean Paul Égide Martini.

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1.↑ Plus précisément castillane, selon Henri de Suckau dans la notice qui introduit les Fables de Florian publiées par Bernardin-Béchet en 1870, page 20. [1] [archive]
2.↑ Ce dernier le surnomme, lui, Puccinella, indique H. de Suckau en citant Sainte Beuve : « Florianet, petit Polichinelle, toujours des sobriquets et des diminutifs , pour exprimer la grâce, la gaieté et la gentillesse », Fables de Florian, Notice, page 12.
3.↑ lieutenant-colonel
4.↑ Ruth et Le Serf du Jura
5.↑ Son acte de décès, en date du 27 fructidor an II, est consultable aux Archives municipales de Sceaux [archive]
6.↑ Site La Coupo Santo de Paris [archive]

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Ouvrages :

Fables (1792)
Les enfants et les perdreaux
L'Âne et la Flûte
L'Aveugle et le Paralytique
La Carpe et les Carpillons
La Fable et la Vérité
La Jeune Poule et le Vieux Renard
La Chenille
Le Singe et le Léopard
Le Calife
Le Château de cartes
Le Crocodile et l'Esturgeon
L'Education du Lion
L'Enfant et le Miroir
Le Grillon
Le Lapin et la Sarcelle
Le Philosophe et le Chat-huant
La Guenon, le Singe et la Noix
Le Vacher et le Garde-chasse
Le Vieil Arbre et le Jardinier
Le Rossignol et le Prince
Les Deux Voyageurs
Les Deux Jardiniers
Le Phénix
L'inondation
Le danseur de corde et le balancier
L'avare et son fils

Théâtre
Les Deux Billets (1779)
Jeannot et Colin (1780)
Les Jumeaux de Bergame, Le Bon ménage (1782)

Nouvelles
Bliombéris, Pierre, Célestine, Sophronime, Sanche, Bathmendi (1784)
Selmours, Sélico, Claudine, Zulbar, Camiré, Valérie (1793)

Pastorales
Galatée (imité de la Galatée de Cervantès, 1783)
Numa Pompilius, (roman imité de Télémaque, 1786)
Estelle et Némorin (1788)
Gonzalve de Cordoue (1791) précédé d’une étude Précis historique sur les Maures

Églogues
Ruth (1784) couronnée par l'Académie française
Tobie (1788)

Contes
Les muses
Le vizir
Inès de Castro

Articles cités, wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Pierre_Claris_de_Florian
Paternité - Partage des Conditions Initiales à l'Identique 3.0 Unported (CC BY-SA 3.0)
http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr
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