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 DU BREVET AU BAC :: SUJETS EAF, PHILOSOPHIE A L'ETRANGER, 2015 :: Bac de philo, Pondichéry séries technologiques

Bac de philo, Pondichéry séries technologiques

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prepabac,philo 2018
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MessageSujet: Bac de philo, Pondichéry séries technologiques  Posté leDim Mar 22, 2015 9:08 pm Répondre en citant







Les sujets tombés au baccalauréat de philosophie : Pondichéry, bac 2015


Sujets des séries technologiques sauf TMD




Terminales technologiques :





BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE

SESSION 2015
PHILOSOPHIE


Toutes séries sauf TMD

Durée de l’épreuve : 4 heures
- coefficient : 2

L’USAGE DE LA CALCULATRICE EST STRICTEMENT INTERDIT



Le candidat traitera l’un des sujets suivants au choix.

Sujet 1 :
L’erreur nous éloigne-t-elle nécessairement de la vérité ?

Sujet 2 : La maîtrise technique suffit-elle à définir l’artiste ?

Sujet 3 :


L’homme qui n’est soumis à aucune entrave est libre, lui qui a toutes choses sous la main, à son gré. Mais celui que l’on peut entraver ou contraindre, à qui l’on peut faire obstacle, celui que l’on peut, malgré lui, jeter dans quelque difficulté, celui-là est esclave. Et quel est l’homme qui est affranchi de toute entrave ? Celui qui ne désire rien de ce qui lui est étranger. Et quelles choses nous sont étrangères ? Celles qu’il ne dépend de nous ni d’avoir, ni de n’avoir pas, ni d’avoir avec telles ou telles qualités, ou en telles conditions. Donc le corps nous est étranger, ses membres nous 1 sont étrangers, la fortune nous est étrangère. Si, par conséquent, tu t’attaches à quelqu’une de ces choses comme à un objet personnel, tu recevras le châtiment que mérite celui qui désire ce qui lui est étranger. Telle est la route qui conduit à la liberté ; la seule qui délivre de l’esclavage.

ÉPICTÈTE,Entretiens(vers 130 après J.C.)


1 Désigne le destin et ses effets sur nous.


Pour expliquer ce texte, vous répondrez aux questions suivantes, qui sont destinées principalement à guider votre rédaction. Elles ne sont pas indépendantes les unes des autres et demandent que le texte soit d’abord étudié dans son ensemble.

1.Dégagez la thèse du texte et montrez comment elle est établie.
2. a)Expliquer ce que signifie, dans ce texte, le terme « esclave ».
b)Pourquoi celui qui ne désire rien de ce qui lui est étranger est-il « affranchi de toute entrave » ?
c)Qu’est-ce qui justifie la proposition : « le corps nous est étranger, ses membres nous sont étrangers, la fortune nous est étrangère » ?
3.Être libre, est-ce ne désirer que ce qui dépend de nous ?
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MessageSujet: Corrigé commentaire Epictète, techno 2015 Pondichéry  Posté leLun Avr 13, 2015 10:20 pm Répondre en citant



Commentaire du texte d'Epictète, Entretiens

Bac de philosophie, série technologique

Pondichéry 2015





Lecture du texte




L’homme qui n’est sujet à aucune entrave est libre, lui qui a toutes

choses sous la main, à son gré. Mais celui que l’on peut entraver ou

contraindre, à qui l’on peut faire obstacle, celui que l’on peut malgré lui jeter

dans quelque difficulté, celui-là est esclave. Et quel est l’homme qui est

affranchi de toute entrave ? Celui qui ne désire rien de ce qui lui est

étranger. Et quelles choses sont étrangères ? Celles qu’il ne dépend pas de

nous ni d’avoir, ni de n’avoir pas, ni d’avoir avec telles ou telles qualités, ou

en telles conditions. Donc le corps nous est étranger, ses membres nous

sont étrangers, la fortune nous est étrangère. Si, par conséquent, tu

t’attaches à quelqu’une de ces choses comme à un objet personnel, tu

recevras le châtiment que mérite celui qui désire ce qui lui est étranger.

Telle est la route qui conduit à la liberté : la seule qui délivre de l’esclavage.



Épictète.







Eléments de correction :



Les notions du textes à aborder :






Qu’est-ce qu’un homme libre ? Quels sont les obstacles à la liberté ?

Comment faire pour atteindre la liberté ?





Pour le philosophe Épictète un homme devient libre lorsqu’il parvient à n’éprouver

aucun désir pour tout ce qui ne dépend pas de lui, tout ce sur quoi il n’a aucun pouvoir.

Cela amène Epictète à différencier l'homme libre de l'esclave



L'homme libre n'est soumis à aucune contrainte extérieure. L'esclave par opposition subit le monde extérieur.

Entendons par entrave : le fait de ne pas avoir envie de ce qui nous est «étranger ».

Epictète propose une définition peu commune de la liberté. L'envie, le désir deviennent les pires ennemis de la liberté.

Les choses extérieures sont les celles qui ne dépendent pas de nous, de notre volonté.

Nous n'en sommes pas maîtres. Seule la vie semble pouvoir choisir de ce qu'elle nous offre et elle peut les reprendre à tous moments. Nous ne décidons pas non plus de notre corps, il nous est donné et peut nous être repris. Nous n'en disposons pas vraiment. Rien ne nous appartient jamais et la vie semble s'apparenter à un jeu du destin.

En savoir plus sur

http://www.dubrevetaubac.fr/page/bibliotheques-scolaires/profs-en-direct-le-jour-du-bac/bac-2015-profs-en-direct/
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MessageSujet: Bac de philo, Pondichéry séries technologiques  Posté leLun Avr 13, 2015 11:27 pm Répondre en citant


Sujet 1 :



L'erreur nous éloigne t'-elle de la vérité?



Introduction




L'homme peut-il apprendre de ses erreurs ? Les hommes ont de tous temps fait des erreurs, il les fait et les refait. S'il suffisait de commettre des erreurs pour ne plus les refaire, on pourrait conclure que plus jamais l'homme ne se tromperait. Mais l'homme apprend t'-il de ses erreurs ? Quelle leçon en tire t'-il ? Nous pouvons supposer que l'homme n'est pas involutif mais évolutif et perfectible par conséquent, il devrait être capable de dépasser ses erreurs pour ne plus les refaire.

La question : l'erreur nous éloigne t'-elle de la vérité semble appeler une autre question : à quelle condition et dans quelle mesure l'erreur nous en éloigne t'-elle ?

Quel est notre rapport à la vérité ?



I – L'homme a l'expérience de l'erreur et l'erreur nous apprend à douter


Les hommes se trompent tous car l'erreur est humaine mais tous en tirent-ils les leçons nécessaires ? Ou seul celui qui veut progresser tire t'-il un enseignement de ses fautes ? Faire une erreur serait moins pénalisant que la refaire car dans le deuxième cas de figure, cela signifierait que l'auteur n'a rien appris de ses erreurs. Celui qui sait et qui veut apprendre de ses fautes et faiblesses à l'origine d'erreurs peut dépasser l'erreur pour ne plus la commettre de nouveau : l'erreur devient un ressort pour s'élever à une connaissance, un stimulant, une volonté de dépassement vers le vrai.



L'erreur nous plonge dans l'illusion du vrai, elle se fait passer pour une vérité, c'est un leurre dont on n'a pas conscience dans le moment où on se trompe par conséquent elle nous éloigne du vrai sans qu'on n'en ait aucune lucidité. L'erreur nous éloigne de la vérité en se faisant passer pour vraie, l'erreur nous trompe et nous détourne c'est pourquoi nous devons suivre l'enseignement cartésien et appliquer le doute jusqu'aux choses les plus ordinaires. Nous devons douter de tout ce qui n'est pas clair distinct. Nous devons avoir une connaissance certaine de toutes choses au risque de nous éloigner de plus en plus de la vérité. Notre doute doit devenir hyperbolique et s'appliquer systématiquement à tout. Doutons de tout et ne gardons pour seule certitude que l'indubitable, j'existe, je pense, je pense donc je suis car même pour se tromper il faut être. La vérité du cogito par le modèle de l'idée claire et distincte qu'il propose nous détourne de l'erreur, il n'y a plus de place pour le doute. La vérité s'oppose de manière à l'erreur. La vérité n'est donc plus une rectification de notre erreur.



De nos erreurs apprenons que nous ne sommes pas parfaits, infaillibles et que le doute est parfois un intermédiaire nécessaire pour nous élever à une vérité indubitable. Ainsi l'erreur m'apprend que je peux me tromper et que je dois douter. L'expérience de la vérité n'est pas immédiate. Je me suis déjà trompé et je peux me tromper encore. L'erreur nous offre la possibilité de nous dépasser et de nous conduire en suivant le chemin de la démonstration à la vérité. Elle doit nous servir à saisir la seule vérité : il faut suspendre son jugement.



II. De l'erreur à la vérité




L'homme qui se rend compte de son erreur est tel le prisonnier de la caverne qui comprend qu'il n'a eu qu'une connaissance empirique des choses, il a pris le reflet des choses pour les choses elles-mêmes. Mais l'illusion une fois disparue, la conscience devient consciente de son erreur, le cheminement est socratique, on passe d'une conscience qui s'ignore à une conscience qui se sait dans l'illusion, dans l'erreur. Ignorer qu'on ignore, savoir qu'on ignore, la conscience évolue progressivement et se dépasse en s'arrachant à l'erreur, à l'illusion, lucide de son éloignement de la vérité. Mais mon expérience de l'erreur me pousse à douter mais pas dans le sens sceptique du terme au risque de sombrer dans le doute infini, dans la régression à l'infini. La peur de nous tromper ne doit pas nous faire renoncer à la vérité pour autant. Dans quel mesure douter ?



Ai-je bien compris l'expérience de l'erreur ?

Ne nous enseigne t'elle que la nécessité de douter de tout ?

L'erreur nous fait prendre le faux pour le vrai donc notre expérience ne devient positive que lorsque l'on prend conscience de notre erreur et dès cet instant, nous n'y croyons plus.

Il y a donc une vérité de l'erreur = lorsque cette dernière apparaît non plus comme une vérité mais comme une erreur.



Il semblerait donc que la vérité soit toujours d'une certaine façon une vérité de l'erreur. La vérité n'est alors que la lucidité de nos erreurs, de nos illusions dissipées. La vérité est ce qui reste une fois nos erreurs rectifiées. La vérité n'est cependant pas un point final car l'homme sera toute sa vie durant l'auteur de ses erreurs de sorte que la vérité soit un processus toujours en marche = derrière l'erreur se cache une vérité à découvrir, l'erreur nous donne la vérité.

Conclusion

L'erreur n'est donc pas le contraire de la vérité. Les termes ne sont pas si contraires mais se répondent et se complètent car la vérité est d'une certaine manière toujours la vérité de l'erreur.
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MessageSujet: Techno, dissertation de philosophie, Pondichéry 2015  Posté leMar Avr 14, 2015 12:54 pm Répondre en citant

La maîtrise technique suffit elle à définir l'artiste ?


*** Eléments de correction
Série technologique, Pondichéry 2015


I. un artiste est un artisan.


L'artiste se définit par son habileté. En matière d'art son habileté et sa dextérité lui autorise la belle imitation de la nature. Sa reproduction est fidèle et reflète la réalité avec tout ce que cela suppose. Tout dans les détails est conforme à l'original, les couleurs, la perspective....
Dans ce cas de figure, la technique est maîtrisée. Un artiste se définit donc d'abord comme un artisan. La technique précède l'art car pour faire de l'art, il faut de la technique.

II – L'artiste n'est pas qu'un artisan. L'art n'est pas la technique.

Si la maîtrise de la technique est indispensable pour définir l'artiste, nous ne pouvons pas réduire l'art à la technique pour autant. L'artiste n'est pas qu'un artisan et son art n'est pas qu'une technique acquise. Chaque artiste a sa manière de voir, elle est singulière, elle lui est propre et le définit en tant que créateur. Ainsi Klee affirme que l'artiste a pour seule préoccupation de «rendre visible, non rendre le visible ». Le génie s'affirme donc en imposant ses propres règles et ses créations ne sont pas de fidèles reproductions de la nature, des exercices purement techniques. L'art créé, recréé les choses offertes par la vie et ne se contente pas de les reproduire. La technique et sa maîtrise permet de créer mais l'art recréé les choses.

III – L'artiste n'est plus un artisan

L'artiste n'est plus référencé par rapport aux normes académiques. Les critères du beau ne se réduisent plus à des critères objectifs. Aujourd'hui la laid et le beau fascinent tout autant. L'art n'est donc plus nécessairement une reproduction du beau. Le concept de beau est réinventé = ex avec l'art moderne et contemporain
L'artiste n'est plus seulement habile, il doit à présent s'affirmer comme original, singulier, unique, avoir des idées peu communes, réinventer de nouvelles normes, d'autres règles, des formes et représentations inédites, révolutionner le monde artistique
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MessageSujet: Re: Techno, dissertation de philosophie, Pondichéry 2015  Posté leJeu Avr 16, 2015 9:18 am Répondre en citant

prepabac,philo 2015 a écrit:
La maîtrise technique suffit elle à définir l'artiste ?


*** Eléments de correction
Série technologique, Pondichéry 2015


I. un artiste est un artisan.


L'artiste se définit par son habileté. En matière d'art son habileté et sa dextérité lui autorise la belle imitation de la nature. Sa reproduction est fidèle et reflète la réalité avec tout ce que cela suppose. Tout dans les détails est conforme à l'original, les couleurs, la perspective....
Dans ce cas de figure, la technique est maîtrisée. Un artiste se définit donc d'abord comme un artisan. La technique précède l'art car pour faire de l'art, il faut de la technique.

II – L'artiste n'est pas qu'un artisan. L'art n'est pas la technique.

Si la maîtrise de la technique est indispensable pour définir l'artiste, nous ne pouvons pas réduire l'art à la technique pour autant. L'artiste n'est pas qu'un artisan et son art n'est pas qu'une technique acquise. Chaque artiste a sa manière de voir, elle est singulière, elle lui est propre et le définit en tant que créateur. Ainsi Klee affirme que l'artiste a pour seule préoccupation de «rendre visible, non rendre le visible ». Le génie s'affirme donc en imposant ses propres règles et ses créations ne sont pas de fidèles reproductions de la nature, des exercices purement techniques. L'art créé, recréé les choses offertes par la vie et ne se contente pas de les reproduire. La technique et sa maîtrise permet de créer mais l'art recréé les choses.

III – L'artiste n'est plus un artisan

L'artiste n'est plus référencé par rapport aux normes académiques. Les critères du beau ne se réduisent plus à des critères objectifs. Aujourd'hui la laid et le beau fascinent tout autant. L'art n'est donc plus nécessairement une reproduction du beau. Le concept de beau est réinventé = ex avec l'art moderne et contemporain
L'artiste n'est plus seulement habile, il doit à présent s'affirmer comme original, singulier, unique, avoir des idées peu communes, réinventer de nouvelles normes, d'autres règles, des formes et représentations inédites, révolutionner le monde artistique



Sujet intéressant. on peut choisir et sélectionner nos références en matière d'art selon notre culture. C'est un sujet pas mal, il me parle. Il y a beaucoup de choses à dire

pour la troisième partie j'illustrerai les idées avec les peintres modernes, Mondrian, Picasso, Kandinsky, les aquarelles Lol Lol Lol Lol
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MessageSujet: Bac de philo, Pondichéry séries technologiques  Posté leSam Avr 18, 2015 2:31 pm Répondre en citant

ça me fait peur de voir ces sujets. J'appréhende encore plus la philo, le bac en général
Moi j'aurais choisi le sujet sur l'erreur. Au moins j'aurais eu des choses à dire.
j'espère que les sujets seront plus faciles en métropole Afrraid Afrraid Afrraid Afrraid Afrraid Afrraid
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