DU BREVET AU BAC
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 DU BREVET AU BAC :: AIDE EN LIGNE :: Bergson philo

Bergson philo

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Marie_96





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MessageSujet: Bergson philo  Posté leSam Oct 12, 2013 2:29 pm Répondre en citant

Bonjour,
Donc voilà , je suis en classe de terminal et cette année j'apprends a découvrir une nouvelle matière : la philo . J'ai encore du mal à cerner cette matière . Cependant il faut que je m'y mette au plus vite. En effet notre prof nous a donner un commentaire de texte à faire pour mercredi .. C'est un texte de Bergson que je vais devoir expliquer: ( Bergson

« En ce moment je cause avec vous, je prononce le mot "causerie". Il est clair que ma conscience se représente ce mot tout d'un coup ; sinon, elle n'y verrait pas un mot unique, elle ne lui attribuerait pas un sens. Pourtant, lorsque j'articule la dernière syllabe du mot, les deux premières ont été articulées déjà ; elles sont du passé par rapport à celle-là, qui devrait alors s'appeler du présent. Mais cette dernière syllabe "rie", je ne l'ai pas prononcée instantanément ; le temps, si court soit-il, pendant lequel je l'ai émise, est décomposable en parties et ces parties sont du passé par rapport à la dernière d'entre elles, qui arrêts, elle, du présent définitif si elle n'était décomposable à son tour : de sorte que vous aurez beau faire, vous ne pourrez tracer une ligne de démarcation entre le passé et le présent, ni par conséquent entre la mémoire et la conscience. À vrai dire, quand j'articule le mot "causerie", j'ai présents à l'esprit non seulement le commencement, le milieu et la fin du mot, mais encore les mots qui ont précédé, mais encore tout ce que j'ai déjà prononcé de la phrase ; sinon, j'aurais perdu le fil de mon discours. Maintenant, si la ponctuation du discours eût été différente, la phrase eût pu commencer plutôt ; elle eût englobé, par exemple, la phrase précédente, et mon "présent" se fut dilater encore davantage dans le passé. Poussons ce raisonnement jusqu'au bout : supposons que mon discours dure depuis des années, depuis le premier éveil de ma conscience, qu'il se poursuive en une phrase unique, et que ma conscience soit assez détachée de l'avenir, assez désintéressée de l'action, pour s'employer exclusivement à embrasser le sens > de la phrase : je ne chercherais pas plus d'explications, alors, à la conservation intégrale de cette phrase que je n'en cherche à la survivance des deux premières syllabes du mot "causerie" quand je prononce la dernière. Or, je crois bien que notre vie intérieure tout entière est quelque chose comme une phrase unique entamée dès le premier éveil de la conscience, phrase semée de virgules, mais nulle part coupé par des points.»)



Je ne sais pas par ou commencer .. Je sais déjà que ce texte traite deux noyions : la conscience et le temps , mais c'est tout.

J'ai conscience que la philo est une matière ou chacun interprète le texte selon cas propre perception . Mais j'ai peur de tomber dans le hors sujet ..

Merci d'avance pour votre aide

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bacfrancais, 2014




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MessageSujet: Bergson philo  Posté leSam Oct 12, 2013 2:34 pm Répondre en citant

attention, si tu ne fais pas un brouillon tu n'auras pas d'aide.

Il faut que tu dégages les notions, tu les définis et les explique. Tu as un travail personnel à faire. En collant bien au texte tu ne peux pas faire de hors sujet

Fais une étude linéaire d'abord, ligne par ligne pour la compréhension du texte ensuite et en dernier, un dépassement du texte

1 tu expliques
2 tu dégages l'intéret du texte

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bacfrancais, 2014




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MessageSujet: Bergson philo  Posté leSam Oct 12, 2013 2:37 pm Répondre en citant

Commençons avec un peu d’étymologie. Le mot français conscience vient du latin conscientia qui est formé de cum qui signifie « avec », et de scientia pour « science ». Être conscient lorsque nous agissons, éprouvons quelque chose, réfléchissons, etc. c’est ainsi posséder simultanément une connaissance de ces actes, sensations, réflexions. Cette connaissance peut avoir tous les degrés de clarté, depuis le sentiment le plus vague jusqu’au savoir le plus évident. La conscience est donc comme un redoublement à l’intérieur de nous-mêmes de ce que nous faisons ou pensons. Il devient ainsi clair que la distinction que nous faisons communément entre une conscience du monde, comme attention ou sensibilité à ce qui se passe en dehors de nous, et une conscience de soi ou conscience réflexive, comme état intérieur ou sentiment de notre existence, n’est pas réellement pertinente car la philosophie nous apprend que la conscience que nous avons de nous-mêmes est toujours conscience de nos rapports au monde, de nos relations avec les autres êtres, les autres personnes, etc. Cela ne signifie cependant pas que la conscience soit un concept univoque qui aurait eu un noyau de signification partagée par tous les philosophes. Tout au contraire, il y a une distinction très nette (que l’on retrouve dans notre langage ordinaire) dans l’histoire de la philosophie entre la conscience conçue comme « conscience morale », permettant de distinguer le bien du mal et ayant un but principalement pratique, et la conscience comme source de connaissance de soi et du monde et ayant un but principalement théorique.

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bacfrancais, 2014




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MessageSujet: Bergson philo  Posté leSam Oct 12, 2013 2:39 pm Répondre en citant

Description de la conscience




«Qu'est-ce que la conscience ?» demandait Bergson. Et il répondait: «Vous pensez bien que je ne vais pas vous définir une chose aussi concrète, aussi constamment présente à l'expérience de chacun de nous» (l'Énergie spirituelle). La conscience semble en effet à ce point une donnée immédiate qu'il semble impossible de la résoudre en éléments plus simples et donc de la définir sans pétition de principe. On ne saurait assimiler des formules comme «la conscience est la connaissance ou l'intuition qu'a l'esprit de ses états et de ses actes» à des définitions puisque cette «connaissance» ou cette propriété réflexive (ses actes) supposent la conscience plus qu'ils ne l'expliquent. Mais, à défaut de la définir, on peut au moins la décrire. Celui qui perd conscience perd ainsi deux choses: la connaissance de ce qui lui est extérieur, le monde, et de ce qu'il est lui-même. Corollairement, avoir conscience, c'est avoir à la fois conscience du monde et de soi, c'est-à-dire tout uniment de la présence du monde à soi et de sa propre présence au monde; la prise de conscience enfin (qu'elle soit celle d'un individu, d'une classe sociale ou d'un peuple), c'est encore la reconnaissance de l'identité de sa place dans une situation objective donnée. La conscience ne s'épuise donc ni dans la conscience réflexive de soi, ni dans la conscience «transitive»d'autre chose, puisqu'elle est la relation indissoluble qui les lie. Telle est la donnée immédiate telle qu'elle s'offre à l'évidence.

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bacfrancais, 2014




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MessageSujet: Bergson philo  Posté leSam Oct 12, 2013 2:39 pm Répondre en citant

A toi d'éplucher ces premières données et d'articuler ton plan pour la première partie de ton étude Lol

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Elisabeth terminaleSTG




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MessageSujet: Bergson philo  Posté leSam Oct 12, 2013 2:42 pm Répondre en citant

Merci à toi, tes notes pour un début de commentaire sont intéressantes en plus en ce moment au lycée on fait la conscience donc je vais suivre cette aide en ligne

On sait tous que tu es doué mais tu m'épates toujours l'ami. Merci en tout cas pour ton orientation d'étude. ça va m'aider.

Je vais essayer de le faire aussi ce commentaire Very Happy
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Elisabeth terminaleSTG




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MessageSujet: Bergson philo  Posté leSam Oct 12, 2013 2:51 pm Répondre en citant

Je pense que ça c'est un bon début





Dans le texte dont nous nous proposons l’étude, l’auteur développe la thèse selon laquelle notre conscience associée à la mémoire, est capable de faire le lien entre les moments passés et « présents ». Notre vécut interne éprouve le temps dans une certaine continuité, qui serait l’assemblage d’instants ponctuels. Pour soutenir sa thèse, Bergson part d’une analyse de la phrase et de sa structure linéaire pour figurer la vie intérieure et pour montrer que la conscience est mémoire. Le point de départ est circonstanciel et n'est pour Bergson que l'occasion d'analyser un mot parmi d'autres et de montrer que les éléments successifs de ce mot sont saisis intégralement par la conscience. Un mot est en effet l'association d'un son et d'un sens. Or, si le sens est donné globalement, le son est composé d'unités successives (les syllabes du mot, elles-mêmes décomposables en lettres) qui, une fois énoncées, appartiennent au passé. Pour rendre compte de la saisie du sens, Bergson doit donc faire intervenir la mémoire, qui permet de garder à l’esprit les moments antérieurs au moment où la conscience se saisit du dernier d'entre eux : le paradoxe de la conscience est qu'elle est constamment présente alors qu'elle s'exerce sur des éléments passés. Peut-on pour autant assigner des frontières au présent ? Dans ce texte, Bergson montre que la « prise de conscience » renvoie à tout ce qui est en réserve dans la mémoire. Il devient dès lors très difficile de distinguer la conscience de la mémoire. Cette dernière néanmoins, n’est pas infaillible. La mémoire connaît elle aussi, les effets du temps et du déni perpétuel dans lequel l’homme se dissimule.

Bergson part d’un constat simple : « lorsque je prononce le mot «causerie», il est clair que ma conscience se le représente tout d’un coup.
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Elisabeth terminaleSTG




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MessageSujet: Bergson philo  Posté leSam Oct 12, 2013 2:51 pm Répondre en citant

Où est ton travail?
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Marie_96





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MessageSujet: Bergson philo  Posté leSam Oct 12, 2013 2:58 pm Répondre en citant

Merci de vos réponses . Je vais essayé de m'y mettre sérieusement et je vous posterai l'avancement de mon travail. Wink

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Elisabeth terminaleSTG




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MessageSujet: Bergson philo  Posté leSam Oct 12, 2013 3:02 pm Répondre en citant

Là tu as matière à travailler, moi j'ai déjà trouvé mon fil conducteur et les notions à développer donc on comparera notre travail. Je m'entraine pour acquérir une petite méthode en philo

Bonnes réflexions à toi Lol
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Marie_96





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MessageSujet: Bergson philo  Posté leSam Oct 12, 2013 5:23 pm Répondre en citant

J'ai vraiment un blocage avec le texte. Je suis en train d'essayer de faire ce devoir depuis le début de l'après midi et ma feuille est encore vierge. J'ai lu à nombreuses reprises le texte
J'ai réussi à trouver la thèse
Qui est:
C'est la conscience qui permet la démarcation entre le passé et le présent .

Quand je lis le texte pleins de choses me viennent a l'esprit mais j'ai du mal à exprimer mon ressenti sur le texte d'expliquer de quoi il est question ..

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Elisabeth terminaleSTG




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MessageSujet: Bergson philo  Posté leSam Oct 12, 2013 5:36 pm Répondre en citant

j'ai trouvé la même thèse que toi. J'ai beaucoup de mal aussi


Attention, ce n'est pas notre texte et on retrouve pas mal d'idées et un peu de la structure dans l'explication : LIS CA




Qu'est-ce que la conscience? texte de BERGSON




Expliquer le texte suivant



« Qui dit esprit dit, avant tout, conscience. Mais, qu'est ce que la conscience ? Vous pensez bien que je ne vais pas définir une chose aussi concrète, aussi constamment présente à l'expérience de chacun de nous. Mais sans donner de la conscience une définition qui serait moins claire qu'elle, je puis la caractériser par son trait le plus apparent: conscience signifie d'abord mémoire. La mémoire peut manquer d'ampleur: elle peut n'embrasser qu'une faible partie du passé; elle peut ne tenir que ce qui vient d'arriver; mais la mémoire est là, ou bien alors la conscience n'y est pas. Une conscience qui ne conserverait rien de son passé, qui s'oublierait sans cesse elle-même, périrait et renaîtrait à chaque instant : comment définir autrement l'inconscience? Quand Leibniz disait de la matière que c'est "un esprit instantané", ne le déclarait-il pas, bon gré, mal gré insensible? Toute conscience est donc mémoire, - conservation et accumulation du passé dans le présent. Mais toute conscience est anticipation de l'avenir. Considérez la direction de votre esprit à n'importe quel moment: vous trouverez qu'il s'occupe de ce qui est, mais en vue surtout de ce qui va être. L'attention est une attente , et il n'y a pas de conscience sans une certaine attention à la vie. L'avenir est la; il nous appelle, ou plutôt il nous tire à lui: cette traction ininterrompue , qui nous fait avancer sur la route du temps, est cause aussi que nous agissons continuellement. Toute action est un empiétement sur l'avenir. Retenir ce qui n'est déjà plus, anticiper sur ce qui n'est pas encore, voilà donc la première fonction de la conscience. Il n'y aurait pas pour elle de présent, si le présent se réduisait à l'instant mathématique. Cet instant n'est que la limite , purement théorique, qui sépare le passé de l'avenir; il peut être à la rigueur conçu , il n'est jamais perçu; quand nous croyons le surprendre, il est déjà loin de nous. Ce que nous percevons en fait, c'est une certaine épaisseur de durée qui se compose de deux parties : notre passé immédiat et notre avenir imminent. Sur ce passé nous sommes appuyés, sur notre avenir nous sommes penchés: s'appuyer et se pencher ainsi est le propre d'un être conscient. Disons donc, si vous voulez, que la conscience est un trait d'union entre ce qui a été et ce qui sera, un pont jeté entre le passé et l'avenir













Correction du texte de H.BERGSON extrait de « La conscience et la vie » 1911 (de l'énergie spirituelle)





Dans ce passage , BERGSON veut nous montrer que la conscience (thème) loin d’être un concept que l’on pourrait définir , une chose dont on pourrait dégager l’essence est d’abord l’objet d’une expérience « constante » , subjective, mais néanmoins universellement partagée . C’est pourquoi la question que se pose BERGSON n’est pas vraiment « qu’est-ce que la conscience ? » qui renvoie à la question de l’essence mais plutôt : « comment nous apparaît-elle ? ».

Sa réponse consiste non pas en une définition abstraite mais une description concrète dans laquelle le temps joue un rôle majeur . Aucune expérience ne s’effectue hors du temps mais BERGSON ne fait pas du temps un simple attribut ou caractère de la conscience , il en fait l’essence même ou l’étoffe . Dire que la conscience perçoit « une certaine épaisseur de durée » ( thèse), c’est dire qu’elle synthétise , fait fusionner les parties du temps (passé, futur), que notre intelligence a séparées et mathématiquement « dé-finies ». L’ incapacité de la conscience à percevoir l’instant présent ne serait pas un défaut de la conscience mais au contraire révèlerait que seule la conscience et non les instruments de mesure issus de l’intelligence analytique seraient capables de se représenter le temps comme flux continu . Il y aurait donc un temps présent conçu comme une succession d’instants séparés et un temps présent perçu comme une quantité indivisible : seul celui-ci serait le temps perçu la conscience et le temps véritable .

Le problème posé par le texte est donc celui-ci : comment définir ce qui échappe à toute définition ? comment penser la conscience , le temps , la vie elle –même sans en faire des choses abstraites et fausses ? Les arts, la littérature , la musique ne sont-ils pas plus appropriés que la philosophie ou de façon générale la pensée diviseuse, pour dire toutes ces choses ?



Ce texte présente trois parties distinctes : La première partie de « qu’est-ce que la conscience ? à… trait le plus apparent », BERGSON énonce son projet et sa méthode .Dans la deuxième partie , BERGSON décrit successivement et au fond contradictoirement les traits de « cette chose présente » qu’est la conscience : conscience signifie mémoire et anticipation .A ce stade , il s’agit surtout d’une description quasi psychologique .

Dans la dernière partie : « Retenir ce qui n’est pas encore(… ) , jusqu’à la fin du texte BERGSON dégage la raison de son choix méthodologique initial : la conscience ne peut être définie, elle a une fonction celle de percevoir une durée , c’est- à-dire d’un temps qui n’est pas divisible en instants successifs et qui explique que nous soyons capables de souvenir et d’attention .









L’explication

1ére partie :

BERGSON commence par une question traditionnelle qui porte sur l’essence de la conscience . La question de l’être d’une chose est véritablement philosophique car il s’agit en posant cette question à la fois de dépasser la multiplicité pour dégager un concept mais à la limite aussi de dégager l’être derrière les apparences confuses . L’exigence de définition est donc essentielle .Pourtant , BERGSON élude cette question en faisant appel à l’expérience de chacun . Il ne va pas définir la conscience car la définition impose un passage à l’abstraction incompatible avec sa dimension prétendue concrète . Définir impose une démarche analytique qui consiste à ramener le complexe au simple . Or la conscience serait une « chose » c’est-à-dire pas une idée ou un concept et elle serait concrète c’est-à-dire d’une certaine manière accessible à tous mais d’un autre côté ce serait une chose complexe , composée de divers éléments que l’on ne peut séparer .Etymologiquement , le concret désigne ce qui est formé par agglomération et qui se trouve donc à l’opposé de simple ; La conscience est donc effectivement une chose concrète , complexe mais certainement pas une chose matérielle ni une chose décomposable en éléments simples .Une définition ne serait donc pas une méthode adéquate pour approcher la conscience . Comment alors approcher cette « chose » si fragile que la définition détruit et dénature en séparant les éléments qui la compose ? Il faut donc maintenir cette diversité et cette complexité dans une approche moins dissolvante : la description de ce qui apparaît peut sembler appropriée à cet « objet » car la description s’attache justement aux apparences et ne cherche pas à ramener à l’unité d’une idée ce qui par nature est complexe . La méthode étant choisie , BERGSON va donc décrire ou « caractériser « cette chose » dans toute sa diversité et complexité .



C’est l’objet de la deuxième partie :

« Conscience signifie mémoire » , cette formule veut dire que la mémoire est l’autre face de la conscience , comme le signe est indissociable de son sens . La mémoire est une faculté de l’esprit humain qui peut varier d’un individu à l’autre mais elle ne peut être totalement absente sans que la conscience ne disparaisse .En quoi la mémoire nous permet-elle de mieux approcher cette « chose concrète » qu’est la conscience ? En quoi la conscience renvoie-t-elle à la mémoire ? La conscience doit conserver son passé et ne pas se fondre dans la fuite du temps sans mourir comme conscience . Les historiens le savent bien :un peuple qui n’aurait pas la conservation de son passé dans l’histoire ne saurait pas qui il est ni d’ailleurs où il va. Et ce qui est vrai des peuples l’est aussi des individus . Même s’il ne s’agit que d’un très bref moment, comme le suggère l’auteur : si en lisant une phrase j’oublie la phrase précédente, je perds le sens . Si, en lisant un mot j’oublie la syllabe précédente , je ne sais plus ce que je lis car le sens implique une liaison entre les syllabes pour faire un mot , entre les phrases pour faire un roman entre les époques pour faire une histoire qui ait du sens et qui nous relie au passé . Si je ne fais pas ce lien avec ce passé, même le plus proche , je ne sais pas ce que je lis voire qui je suis . Un enfant qui annône, c’est-à- dire qui décompose le sens d’un mot ou d’une phrase dans ses éléments purement matériels ( phoniques) est incapable de dire ce qu’il a lu ! Mais qu’est-ce qui fonde ces vérités psychologiques ? C’est parce que la mémoire elle-même ne peut se comprendre sans la conscience . BERGSON à ce stade du texte ne le dit pas et ne le précise pas mais l’histoire ce n’est pas plus une succession d’évènements , qu’une phrase n’est une succession de mots et un mot une succession de phonèmes bien qu’il n’y ait pas d’histoire sans événement , de phrase sans mot etc ce ne sont pas les choses qui sont liées , c’est la conscience qui les relie.Autrement dit , si la conscience est mémoire c’est parce que la mémoire elle-même est conscience ; une mémoire sans conscience serait une mémoire qui confondrait le passé et le présent un peu comme une cicatrice qui est présente sur le corps et n’existe qu’au présent alors qu’elle renvoie à un événement passé .Pour qu’il y ait passé , il faut qu’une conscience se le re-présente et qu’elle-même si situe clairement au présent .



Mais la conscience est aussi tournée vers l’avenir, n’oublions pas que BERGSON cherche à caractériser l’intuition que nous avons de nous- mêmes or nous ne pouvons être conscients sans que nous soyons tournés vers l’avenir . Cette ouverture au futur pourrait presque définir la conscience et même plus que la mémoire puisqu’elle est le propre de l’intelligence : L’attention est une attitude volontaire qui implique une tension de l’esprit qui cherche à deviner la vérité en même temps que le celui qui l’énonce .L ‘élève attentif n’est-il pas celui qui parfois finit les phrases du maître ? De surcroît , c’est parce que l’homme se représente l’avenir qu’il peut agir : l’animal n’agit pas , il réagit parce qu’il est incapable de se projeter vers le futur .Comment un animal pourrait –il se représenter une chose qui n’existe pas encore (donc un néant !) ce qui est pourtant la définition même de l’avenir ? L’action implique que l’on soit capable de penser logiquement la fin avant les moyens . La conscience a donc une certaine maîtrise du temps car l’action implique évidemment l’intervention de la liberté .

Pourtant , à ce stade, BERGSON ne fait que caractériser successivement, analytiquement, et somme toute statiquement ce que la conscience perçoit comme un tout .C’est de cette continuité même du temps qu’il est question dans le dernier paragraphe qui contient la véritable expression de la thèse de BERGSON :

La 3 ème partie :

La vérité de la conscience c’est précisément cette saisie dynamique de ce qui n’est plus et de ce qui n’est pas encore . Cela veut dire d’abord que le passé et l’avenir qui était analysés comme séparés sont en fait perçus en MEME temps . Autrement dit , si on ne pouvait définir la conscience , c’était parce que la conscience ne saisit (perçoit) pas le temps comme une succession mais comme une durée, c’est-à-dire comme une mélodie où les moments du temps s’interpénètrent . C’est à cette condition que nous pouvons percevoir, en effet, une mélodie : si nous ne percevions que le son au moment où il est joué , assurément nous n’aurions guère l’idée de la musique et pourtant , objectivement, chaque note est jouée l’une APRES l’autre .

Mais cela veut dire aussi que le passé et le futur ne sont pas . Ils n’ont aucune existence : il ne faut pas confondre le temps qui passe et les choses qui sont dans le temps et qui sont toujours au présent : il n’y a de passé que représenté pour une conscience ; quant à l’avenir comme c’est un temps qui n’est pas encore il n’a pas plus de réalité encore moins même que le passé.

Ce dernier a au moins pour lui de ne pouvoir être modifié par l’homme ; l’avenir est effectivement le temps de la liberté . Si donc l’homme est dans le temps ,comme toute chose , il est aussi hors de lui dans la mesure où il se le représente .

Dès lors, ce que nous dit BERGSON c’est qu’il ne faut pas confondre le temps perçu par la conscience qui est le vrai sens du temps et le temps conçu par l’intelligence analytique . Le temps est un objet bien difficile à saisir puisque justement ce n’est pas une chose mais une dimension où sont les choses , y compris nous ; de même l’espace . Le temps objectif c’est le temps défini par une succession d’éléments indivisibles que l’on appelle des instants . L’instant serait un moment du temps ,le plus petit élément, mais qui ne serait pour la conscience qu’une fiction , une construction intellectuelle commode certes pour mesurer le temps mais finalement fausse parce que l’instant tel le point géométrique qui n’a pas de dimension , n’a aucune durée … « ce n’est que la limite purement théorique qui sépare le passé de l’avenir ». Pour mesurer le temps on mesure en effet en un espace parcouru par un mobile dont le mouvement est supposé uniforme , par exemple l’espace parcouru par le mouvement d’une aiguille .En fait on fait comme si le temps c’était de l’espace c’est-à-dire une quantité divisible à l’infini , une matière parfaitement homogène et définissable . Or le temps de la conscience est un temps qualitatif où les parties s’interpénètrent . BERGSON fait donc du temps vécu ou perçu comme l’on veut, (ce qui compte c’est que l’on ait compris qu’il est indivisible c’est-à-dire concret , complexe, ) l’ESSENCE même de la conscience ou mieux : « le propre d’un être conscient » , la conscience étant toujours incarnée dans un être particulier , dans un être sentant et vivant .





Ce texte pose le problème des limites de la pensée conceptuelle quand il est question d’approcher ce qui échappe à notre intelligence simplificatrice comme la conscience, le temps ou la vie même . En effet , l’intelligence consiste à identifier , à ramener le complexe au simple , l ‘esprit à la matière, le vivant à du mécanique . Ce à quoi nous invite ici BERGSON ce n’est pas à renoncer à la rationalité, à l’effort pour penser mais à renouveler nos méthodes quand nous voulons avoir l’intelligence de certains « objets » dont l’essence, le tout, ne se réduit pas à la somme des parties . On pourrait cependant penser que l’art , la littérature et, en effet, la musique sont plus aptes qu’une définition à les saisir , c’est-à-dire , à percevoir et surtout à communiquer cette dimension de la vie .
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Elisabeth terminaleSTG




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MessageSujet: Bergson philo  Posté leSam Oct 12, 2013 5:37 pm Répondre en citant

ATTENTION CE N'EST PAS L'ETUDE DU TEXTE MAIS LIS LE IL Y A PLEIN D'IDEES Lol
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Elisabeth terminaleSTG




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MessageSujet: Bergson philo  Posté leSam Oct 12, 2013 5:38 pm Répondre en citant

Marie_96 a écrit:
J'ai vraiment un blocage avec le texte. Je suis en train d'essayer de faire ce devoir depuis le début de l'après midi et ma feuille est encore vierge. J'ai lu à nombreuses reprises le texte
J'ai réussi à trouver la thèse
Qui est:
C'est la conscience qui permet la démarcation entre le passé et le présent .

Quand je lis le texte pleins de choses me viennent a l'esprit mais j'ai du mal à exprimer mon ressenti sur le texte d'expliquer de quoi il est question ..



Faudrait peut-être relire les notes qu'on t'a données Lol
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Elisabeth terminaleSTG




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MessageSujet: Bergson philo  Posté leSam Oct 12, 2013 5:47 pm Répondre en citant

Pour le sens de notre texte



En tant que vivant me développant dans la durée, je suis une phrase




Si je parviens à coïncider, comme m’y invitait déjà l’auteur de l’Essai sur les données immédiates de la conscience, avec ma vie intérieure, si, traversant le voile des mots figés et des images spatialisantes, je « sympathise » avec la durée qui me constitue, je découvrirai que ma vie tout entière est comme une immense phrase. Faut-il voir en cette affirmation, à laquelle Bergson aboutit dans L’énergie spirituelle, une métaphore de plus ? Ou sommes-nous bien au-delà de la simple transposition ?

« Je crois bien que notre vie intérieure tout entière est quelque chose comme une phrase unique entamée dès le premier éveil de la conscience, phrase semée de virgules, mais nulle part coupée par des points »

(L’énergie spirituelle, in Œuvres, Edition du Centenaire, op. cit. p.858)



En tant qu’il se déploie dans la durée, le monde entier est une phrase
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Elisabeth terminaleSTG




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MessageSujet: Bergson philo  Posté leSam Oct 12, 2013 5:48 pm Répondre en citant

j'ai trouvé ça et là c'est vraiment l'étude de notre texte. Maintenant j'ai tout compris



La phrase du monde




a) Caractère artificiel de la distinction des mots et des images




Mais peut-on maintenir jusqu’au bout la distinction des mots et des images sur laquelle nous nous sommes appuyés jusqu’à présent, même si nous avons nuancé cette opposition en dédoublant la nature de l’image ? Il semble que Bergson remette lui-même en cause cette distinction, particulièrement quand il réunit mots et images sous le terme de « représentation ». Ainsi on peut lire dans Les deux sources de la morale et de la religion :

« Notre cerveau n’est ni créateur no conservateur de notre représentation ; il la limite simplement, de manière à la rendre agissante. C’est l’organe de l’attention à la vie »

De toutes les thèses bergsoniennes, la conception que le philosophe se fait du cerveau est l’une des plus invariantes, depuis l’Essai sur les données immédiates de la conscience jusqu’aux écrits rassemblés dans La pensée et le mouvant. Instrument darwinien de sélection, de filtrage, le cerveau élimine à chaque instant les représentations inutiles aux impératifs de l’adaptation biologique. En-deçà du cerveau, c’est donc la vie elle-même qui est créatrice, ou si l’on préfère, c’est de l’élan vital que naissent toutes les représentations dont le cerveau ferra son miel pour diriger le comportement adaptatif de l’être vivant.

Sans le savoir, Bergson rejoint ici Friedrich Nietzsche qui, dans l’un de ses tout premiers textes, Vérité et mensonge en un sens extra-moral, fut le premier philosophe à identifier vie et activité métaphorique. Vivre, ce n’est pas accueillir passivement les objets extérieurs, puisque nous savons depuis Kant que nous ne percevons que des phénomènes qui ne sont rien d’autre que nos propres constructions. Vivre, c’est transposer poétiquement et arbitrairement un « X » à tout jamais inconnu en image, puis transposer tout aussi arbitrairement cette image en son. Image et mot sont tous deux des « métaphores », des produits de l’activité métaphorique de la vie. « Transposer une excitation nerveuse en une image ! Première métaphore. L’image à son tour transformée en son ! Deuxième métaphore. Et chaque fois, saut complet d’une sphère à une autre, tout à fait différente et nouvelle ». Et quelques pages plus loin : « C’est seulement l’oubli de ce monde primitif des métaphores, c’est seulement le durcissement et la sclérose d’un flot d’images qui surgissait à l’origine comme un torrent bouillonnant de la capacité originelle de l’imagination […], c’est seulement le fait que l’homme oublie qu’il est un sujet agissant en créateur et en artiste qui lui permet de vivre en bénéficiant de quelque paix, de quelque sécurité et de quelque logique ».

Bergson dit-il autre chose quand il affirme dans L’énergie spirituelle :

« Bref la matière est inertie, géométrie, nécessité. Mais avec la vie apparaît le mouvement imprévisible et libre. L’être vivant choisit ou tend à choisir. Son rôle est de créer. Dans un monde où tout est déterminé, une zone d’indétermination l’environne […] C’est que la vie est précisément la liberté s’insérant dans la nécessité et la tournant à son profit »

(L’énergie spirituelle, in Œuvres, Edition du Centenaire, op. cit. p.824)

Et à ceux qui croiraient percevoir une opposition majeure entre Nietzsche et Bergson par l’usage répétitif que ce dernier fait du mot « liberté », il suffit de rappeler que les deux philosophes n’ont que mépris pour la notion de libre-arbitre. Ce que Nietzsche nomme « création », Bergson le qualifie de « liberté », les deux penseurs ayant en vue la dynamique que la vie introduit au cœur de la matière en se jouant des mécanismes de celle-ci.
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Marie_96





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MessageSujet: Bergson philo  Posté leMer Oct 16, 2013 3:36 pm Répondre en citant

Bonjour,
Après avoir laissé de coté mon explication de texte en philo , par manque de temps , je décide de m' y remettre aujourd'hui.
Alors voilà je n'ai pas fais grand chose mais voila ou j'en suis :

Thèses: La conscience nous permet d'avoir une représentation immédiate du réel ( thèse1) , AINSI la conscience permet de faire la distinction entre le passé et le présent ( thèse 2) DONC la conscience n'est que mémoire

Thèse principale : La conscience permet de faire la distinction entre le passé et le présent

Je compte bien vous faire parvenir l'avancement de mon travail pour avoir vos conseils et impressions sur celui-ci.
Pour le moment je n'ai pas fais grand chose mais j'aimerai savoir si je suis sur la bonne voie .

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Marie_96





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MessageSujet: Bergson philo  Posté leMer Oct 16, 2013 5:18 pm Répondre en citant

Voila ceux que j'ai fais pour le moment dites moi ceux que vous en pensez

Introduction:

Le texte que l'on se propose d'étudier aujourd'hui a été écrit par BERGSON , philosophe français du XIXe siècle. Dans celui-ci l'auteur remet en cause la notion du temps . Ainsi il développe la thèse selon laquelle la conscience nous permet de faire la distinction entre le passé et le présent. Selon la définition propre à chacun, le présent est perçu comme une action qui est en cours tandis que le passé est relatif à une époque , une période révolue. Pourtant certains philosophe comme Bergson ne s'arrêtent pas là et voient une distinction entre le présent et le passé beaucoup plus complexe que l'on ne le croit
Afin d'appuyer sa thèse Bergson prend part dans l'analyse de la phrase et de sa structure afin de montrer que la conscience n'est que mémoire. Pour cela dans un premier temps il prend l'exemple de la parole pour nous éclairer sur sa réflexion . Il prononce le mot «causerie» » , et met en avant , progressivement l'idée que la conscience permet en elle même de « tracer une ligne de démarcation entre le passé et le présent» . Il poursuit sa réflexion en élargissent ensuite son exemple de la parole à la phrase : « tout ce que j'ai déjà prononcé de la phrase » l.15 puis termine son raisonnement en donnant l'exemple de la vie en général : « Or je crois que notre vie intérieur ...» l.27
On se rend donc compte que la notion qui est principalement mise en jeu dans cette extrait est la notion de « conscience».Le mot français conscience vient du latin conscientia qui est formé de cum qui signifie « avec », et de scientia pour « science ».Être conscient lorsque nous agissons, éprouvons quelque chose, réfléchissons, etc. c’est ainsi posséder simultanément une connaissance de ces actes, sensations, réflexions. La définition de « la conscience » est en réalité abstraite et il est difficile de la définir réellement. En effet dans un texte célèbre de Bergson : l'Energie spirituelle Bergson demandait «Qu'est ce que la conscience ? » . Et il répondait «Vous pensez bien que je ne vais pas vous définir une chose aussi concrète, aussi constamment présente à l'expérience de chacun de nous»
La question à laquelle répond l'auteur est donc la suivante :


J'ai du mal à trouver la question à laquelle répond l'auteur bien que j'ai une petite idée mais j'ai du mal à la formuler.

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Sylviane,bacphilo, L




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MessageSujet: Bergson philo  Posté leMer Oct 16, 2013 5:20 pm Répondre en citant

voilà, cette fois tu es bien lancée. C'est bien


certains philosophe : il faudrait mettre un "s"

Very Happy

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Marie_96





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MessageSujet: Bergson philo  Posté leMer Oct 16, 2013 5:31 pm Répondre en citant

Voila la question et le problème auxquelles j'avais pensé.C'est juste selon vous ? Je sais que le problème est très mal formulé Pourriez vous m'aider à le formuler plus simplement ?


La question à laquelle répond l'auteur est donc la suivante : Est ce que c'est notre conscience qui permet de faire une distinction entre le passé et le présent?
Ainsi le problème posé est le suivant : Comment notre conscience arrive t-elle à faire la distinction entre des faits, actions , paroles , passés ou présentes alors que au moment même ou la parole est prononcée ou une action est réalisée .. Celle-ci est déjà du passé?

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Gyslaine, terminaletechno




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MessageSujet: Bergson philo  Posté leMer Oct 16, 2013 5:57 pm Répondre en citant

Tu vois tu n'as plus besoin de nous, tu as cerné le sens profond du texte Hello

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Sylviane,bacphilo, L




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MessageSujet: Bergson philo  Posté leMer Oct 16, 2013 6:11 pm Répondre en citant

En quoi et comment notre conscience permet-elle de faire la distinction entre le présent et le passé?

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Marie_96





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MessageSujet: Bergson philo  Posté leMer Oct 16, 2013 8:12 pm Répondre en citant

J'ai fais l'explication du texte et après mon prof nous a dit que il fallait remettre en cause un point de l'argumentation de l'auteur et posez un problème; C'est à dire je fais ça en fonction des raisonnementS d'autre philosophes sur le sujet ?

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Gyslaine, terminaletechno




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MessageSujet: Bergson philo  Posté leMer Oct 16, 2013 8:28 pm Répondre en citant

Marie_96 a écrit:
J'ai fais l'explication du texte et après mon prof nous a dit que il fallait remettre en cause un point de l'argumentation de l'auteur et posez un problème; C'est à dire je fais ça en fonction des raisonnementS d'autre philosophes sur le sujet ?



oui ce serait logique et ton point de vue Lol

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Maryline, bac L





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MessageSujet: Bergson philo  Posté leMer Oct 16, 2013 8:29 pm Répondre en citant

absolument, tu peux nous le faire lire après si tu veux Lol
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Marie_96





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MessageSujet: Bergson philo  Posté leMer Oct 16, 2013 8:39 pm Répondre en citant

Alala moi qui croyais que j'avais bientôt fini bin non en faite .. Lol

J'vous fais lire ceux que j'ai fais pour le moment et si j'arrive à faire la suite je vous posterai tout ça ; par contre svp ne faites pas attention aux fautes je ne me suis pas relu Embarassed

Le texte que l'on se propose d'étudier aujourd'hui a été écrit par BERGSON , philosophe français du XIXe siècle. Dans celui-ci l'auteur remet en cause la notion du temps . Ainsi il développe la thèse selon laquelle la conscience nous permet de faire la distinction entre le passé et le présent. Selon la définition propre à chacun, le présent est perçu comme une action qui est en cours tandis que le passé est relatif à une époque , une période révolue. Pourtant certains philosophes comme Bergson ne s'arrêtent pas là et voient une distinction entre le présent et le passé beaucoup plus complexe que l'on ne le croit
Afin d'appuyer sa thèse Bergson prend part dans l'analyse de la phrase et de sa structure afin de montrer que la conscience n'est que mémoire. Pour cela dans un premier temps il prend l'exemple de la parole pour nous éclairer sur sa réflexion . Il prononce le mot «causerie» » , et met en avant , progressivement l'idée que la conscience permet en elle même de « tracer une ligne de démarcation entre le passé et le présent» . Il poursuit sa réflexion en élargissent ensuite son exemple de la parole à la phrase : « tout ce que j'ai déjà prononcé de la phrase » l.15 puis termine son raisonnement en donnant l'exemple de la vie en général : « Or je crois que notre vie intérieur ...» l.27
On se rend donc compte que la notion qui est principalement mise en jeu dans cette extrait est la notion de « conscience».Le mot français conscience vient du latin conscientia qui est formé de cum qui signifie « avec », et de scientia pour « science ».Être conscient lorsque nous agissons, éprouvons quelque chose, réfléchissons, etc. c’est ainsi posséder simultanément une connaissance de ces actes, sensations, réflexions. La définition de « la conscience » est en réalité abstraite et il est difficile de la définir réellement. En effet dans un texte célèbre de Bergson : l'Énergie spirituelle Bergson demandait «Qu'est ce que la conscience ? » . Et il répondait «Vous pensez bien que je ne vais pas vous définir une chose aussi concrète, aussi constamment présente à l'expérience de chacun de nous»
La question à laquelle répond l'auteur est donc la suivante : En quoi et comment notre conscience permet-elle de faire la distinction entre le présent et le passé?
Ainsi le problème posé est le suivant : Comment notre conscience arrive t-elle à faire la distinction entre des faits, actions , paroles , passés ou présentes alors que au moment même ou la parole est prononcée ou une action est réalisée .. Celle-ci est déjà du passé?

Dans un premier temps , l'auteur «engage une discussion » avec le lecteur : « Je cause avec vous » l.1. Ainsi il prend l'exemple de la parole , en prononçant le mot «causerie »l-1 pour mettre en avant l'idée que la conscience joue un rôle primordial dans la distinction entre le passé et le présent. En effet il essaye de montrer à travers cela que c'est grâce à notre conscience que ce mot a pris un sens et que sans elle celui-ci ne serait que l'addition de syllabes l'une derrière l'autre sans aucune réelle signification : « ma conscience se représente ce mot d'un coup». Cependant il utilise l'adverbe « pourtant » l,4  qui introduit une opposition à l’énoncé qui le précède. Il s'interroge et un problème se pose devant lui . Comment notre conscience arrive t-elle a se représenter ce mot d'un coup alors que lorsqu'il prononce le mot « causerie » le début de celui CI est déjà du passé ?
« J'articule la dernière syllabe du mot, les deux premières ont été articulées déjà; elles sont du passé par rapport à celle-là ». Mais alors que peut-on désigné comme présent ? Puisque une action présente devient immédiatement du passé ? Ainsi le phénomène se reproduit continuellement . A chaque syllabe d'un mot prononcé , la précédente devient du passé et ainsi de suite. L'auteur explique ce phénomène par un processus de décomposition . En effet on peut lire « le temps, si court soit-il, pendant lequel je l'ai émise ( syllabe) est décomposable en parties , et ces parties sont du passé par rapport à la dernière d'entre elles » l-7 à9 . Ce processus est sans fin , c'est à dire qu'il est valable à chaque instant , et que chaque choses présentes deviennent passé immédiatement :  « la dernière d'entre elles, qui serait , elle, du présent définitif si elle n'était décomposable à son tour » . Ainsi l'auteur en déduit qu'il est « impossible de tracer une ligne de démarcation entre le passé et le présent ». Et montre également qu'il est impossible de tracer une démarcation entre la mémoire et la conscience . Et donc que la mémoire et la conscience forme un tout qui ne peut être séparé.
Bergson poursuit sa réflexion en élargissent ensuite son exemple de la parole à la phrase : « tout ce que j'ai déjà prononcé de la phrase » l.15 .Ainsi il élargit son raisonnement , qui tente à dire que c'est notre conscience qui donne un sens à un mot . Celle-ci permet de nous mettre un mot à l'esprit dans sa totalité mais pas seulement. En effet notre conscience peut également se représenté une phrase ,voir plusieurs et les garder à l'esprit. Pourtant elles sont dans un passé plus lointain. En effet l'auteur à encore à l'esprit «  le commencement , le milieu et la fin du mot , mais encore les mots qui ont précédé , mais encore tout ceux que j'ai déjà prononcé de la phrase ».On a pourtant l'impression que tout cela est encore du présent puisque tout les mots et phrases prononcés nous sont encore à l'esprit. La conscience exprime normalement le présent pourtant on à l'esprit des actions passé . Cela semble paradoxal mais montre en réalité la vrai complexité qu'il y a à effectuer une distinction entre le passé et le présent étant donné que l'on ne saurait réellement définir ceux qui perçu comme présent ou au contraire comme passé. Le présent est alors « dilaté » dans le passé
Enfin l'auteur poursuit son idée jusqu'au bout en donnant à présent l'exemple de la vie .  « Supposons que ce discours dure depuis des années , depuis le premier éveil de ma conscience » l-19-20. A travers cette idée l'auteur essaye de nous montrer que finalement notre conscience garde à l'esprit de nombreux moments passé dans notre vie depuis le début de notre existence . Elle est donc associé à la mémoire qui a l'aptitude à conserver et à restituer des choses passées , c'est une représentation du passé sous une forme mentale. La conscience est donc mémoire; A savoir que si la conscience est mémoire c'est car la mémoire est elle aussi conscience. En effet sans conscience se serait une mémoire qui ne serait pas faire la différence entre passé et présent . Donc la mémoire et la conscience sont indissociable , l'un ne va pas sans l'autre. Entre autre il faut savoir Bergson nous fait comprendre que la conscience et la mémoire permettent de donné du sens à nos vies. En effet sans cela celles-ci nos vies n'auraient pas de sens puisqu'il n y aurait aucune cohérence étant donné qu'on ne pourrait faire la différence entre le présent et le passé
Il est finalement important d'avoir conscience de son passé pour savoir qui on est réellement. Imaginons que nous n'aurions pas ;

On peut cependant remettre en cause un point de l'argumentation de l'auteur. En effet Bergson

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Maryline, bac L





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MessageSujet: Bergson philo  Posté leJeu Oct 17, 2013 9:51 am Répondre en citant

merci pour la lecture. Tu t'en sors plutôt bien. Ton analyse est intéressante. Rolling Eyes Wink
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Sylviane,bacphilo, L




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MessageSujet: Bergson philo  Posté leJeu Oct 17, 2013 9:56 am Répondre en citant

L'ensemble est pas mal en effet. Pour la relecture oui, penses-y.

Tu as creusé la réflexion, ça se sent. C'est bien. Bom Bom

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MessageSujet: Bergson philo  Posté leJeu Oct 17, 2013 6:06 pm Répondre en citant

Une sacré lecture, waouh Question Question Question
Que de questions Question Question Hello

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Maryline, bac L





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MessageSujet: Bergson philo  Posté leMar Oct 22, 2013 1:15 pm Répondre en citant

salut

Où en es-tu? As-tu fini? Rolling Eyes
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MessageSujet: Bergson philo  Posté leSam Oct 26, 2013 9:01 pm Répondre en citant

Bonsoir


As-tu les résultats de ton devoir? Il y a de très bonnes choses malgré quelques maladresses. Tu n 'as malheureusement pas posté la suite de ta réflexion :

Nous n'avons que la première phrase :

On peut cependant remettre en cause un point de l'argumentation de l'auteur. En effet Bergson

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Marie_96





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MessageSujet: Bergson philo  Posté leJeu Nov 21, 2013 2:08 pm Répondre en citant

Bonjour excusez moi du retard de ma réponse. Je n'ai pas eut l'occasion de me connecter avant :/

Alors voilà pour répondre à vos questions j'ai eu 11 .. C'est moyen mais je suis assez contente de moi puisque s'était la première fois que je faisais une explication de texte.
Alors en effet je ne vous ai pas posté la fin de mon devoir donc le voici:


Le texte que l'on se propose d'étudier aujourd'hui a été écrit par BERGSON , philosophe français du XIXe siècle. Dans celui-ci l'auteur remet en cause la notion du temps . Ainsi il développe la thèse selon laquelle la conscience nous permet de faire la distinction entre le passé et le présent. Selon la définition propre à chacun, le présent est perçu comme une action qui est en cours tandis que le passé est relatif à une époque , une période révolue. Pourtant certains philosophes comme Bergson ne s'arrêtent pas là et voient une distinction entre le présent et le passé beaucoup plus complexe que l'on ne le croit.
Afin d'appuyer sa thèse, Bergson prend part dans l'analyse de la phrase et de sa structure, afin de montrer que la conscience n'est que mémoire. Pour cela dans un premier temps, il prend l'exemple de la parole pour nous éclairer sur sa réflexion. Il prononce le mot «causerie», et met en avant progressivement l'idée que la conscience permet en elle même de: « tracer une ligne de démarcation entre le passé et le présent». Il poursuit sa réflexion en élargissent ensuite son exemple de la parole à la phrase : « tout ce que j'ai déjà prononcé de la phrase » l.15 puis termine son raisonnement en donnant l'exemple de la vie en général : « Or je crois que notre vie intérieur ...» l.27.
On se rend donc compte que la notion qui est principalement mise en jeu dans cette extrait est la notion de « conscience».Le mot français conscience vient du latin conscientia qui est formé de cum qui signifie « avec », et de scientia pour « science ». Être conscient lorsque nous agissons, éprouvons quelque chose, réfléchissons, etc... c’est ainsi posséder simultanément une connaissance de ces actes, sensations, réflexions. La définition de « la conscience » est en réalité abstraite et il est difficile de la définir réellement. En effet dans un texte célèbre de Bergson : l'Énergie spirituelle Bergson demandait «Qu'est ce que la conscience ? » . Et il répondait «Vous pensez bien que je ne vais pas vous définir une chose aussi concrète, aussi constamment présente à l'expérience de chacun de nous».
La question à laquelle répond l'auteur est donc la suivante : En quoi et comment notre conscience permet-elle de faire la distinction entre le présent et le passé?
Ainsi le problème posé est le suivant : Comment notre conscience arrive t-elle à faire la distinction entre des faits, actions , paroles , passés ou présentes alors que au moment même ou la parole est prononcée ou une action est réalisée .. Celle-ci est déjà du passé?

Dans un premier temps, l'auteur «engage une discussion » avec le lecteur : « Je cause avec vous » l.1. Ainsi, il prend l'exemple de la parole, en prononçant le mot «causerie » l-1 pour mettre en avant l'idée que la conscience joue un rôle primordial dans la distinction entre le passé et le présent. En effet, il essaye de montrer à travers cela que c'est grâce à notre conscience que ce mot a pris un sens et que sans elle celui-ci ne serait que l'addition de syllabes l'une derrière l'autre sans aucune réelle signification : « ma conscience se représente ce mot d'un coup». Cependant il utilise l'adverbe « pourtant » l,4  qui introduit une opposition à l’énoncé qui le précède. Il s'interroge et un problème se pose devant lui. Comment notre conscience arrive t-elle a se représenter ce mot d'un coup alors que lorsqu'il prononce le mot « causerie » le début de celui ci est déjà du passé ?
« J'articule la dernière syllabe du mot, les deux premières ont été articulées déjà; elles sont du passé par rapport à celle-là ». Mais alors que peut-on désigné comme présent ? Puisque une action présente devient immédiatement du passé ? Ainsi, le phénomène se reproduit continuellement . A chaque syllabe d'un mot prononcé , la précédente devient du passé et ainsi de suite. L'auteur explique ce phénomène par un processus de décomposition . En effet on peut lire « le temps, si court soit-il, pendant lequel je l'ai émise ( syllabe) est décomposable en parties , et ces parties sont du passé par rapport à la dernière d'entre elles » l-7 à9. Ce processus est sans fin , c'est à dire qu'il est valable à chaque instant, et que chaque choses présentes deviennent passé immédiatement :  « la dernière d'entre elles, qui serait , elle, du présent définitif si elle n'était décomposable à son tour ». Ainsi l'auteur en déduit qu'il est « impossible de tracer une ligne de démarcation entre le passé et le présent ». Et montre également qu'il est impossible de tracer une démarcation entre la mémoire et la conscience . Et donc que la mémoire et la conscience forme un tout qui ne peut être séparé.
Bergson poursuit sa réflexion en élargissent ensuite son exemple de la parole à la phrase : « tout ce que j'ai déjà prononcé de la phrase » l.15. Ainsi il élargit son raisonnement, qui tente à dire que c'est notre conscience qui donne un sens à un mot. Celle-ci permet de nous mettre un mot à l'esprit dans sa totalité mais pas seulement. En effet notre conscience peut également se représenté une phrase, voir plusieurs et les garder à l'esprit. Pourtant elles sont dans un passé plus lointain. En effet l'auteur à encore à l'esprit «  le commencement , le milieu et la fin du mot , mais encore les mots qui ont précédé , mais encore tout ceux que j'ai déjà prononcé de la phrase ».On a pourtant l'impression que tout cela est encore du présent puisque tout les mots et phrases prononcés nous sont encore à l'esprit. La conscience exprime normalement le présent pourtant on à l'esprit des actions passé . Cela semble paradoxal mais montre en réalité la vrai complexité qu'il y a à effectuer une distinction entre le passé et le présent étant donné que l'on ne saurait réellement définir ceux qui perçu comme présent ou au contraire comme passé. Le présent est alors « dilaté » dans le passé.
Enfin l'auteur poursuit son idée jusqu'au bout en donnant à présent l'exemple de la vie .  « Supposons que ce discours dure depuis des années, depuis le premier éveil de ma conscience » l-19-20. A travers cette idée l'auteur essaye de nous montrer que finalement notre conscience garde à l'esprit de nombreux moments passé dans notre vie depuis le début de notre existence . Elle est donc associée à la mémoire qui a l'aptitude à conserver et à restituer des choses passées, c'est une représentation du passé sous une forme mentale. La conscience est donc mémoire. A savoir que si la conscience est mémoire c'est car la mémoire est elle aussi conscience. En effet sans conscience se serait une mémoire qui ne serait pas faire la différence entre passé et présent . Donc la mémoire et la conscience sont indissociables , l'un ne va pas sans l'autre. Entre autre, il faut savoir que Bergson nous fait comprendre que la conscience et la mémoire permettent de donné du sens à nos vies. En effet sans cela celles-ci nos vies n'auraient pas de sens puisqu'il n y aurait aucune cohérence étant donné qu'on ne pourrait faire la différence entre le présent et le passé.
Il est finalement important d'avoir conscience de son passé pour savoir qui on est réellement.

On peut cependant remettre en cause un point de l'argumentation de l'auteur. Bergson distingue une mémoire qui comprend tous les souvenirs et qui peut en tant que telle être remémorée . En effet il fait la comparaison de la capacité de notre conscience de se remémorer une phrase ou discours récemment donné avec la « vie intérieur » . Il met les deux au même niveaux. Cette comparaison peut être considérée comme fausse. En effet il nous est plus facile de se souvenir d'une phrase ou d'un mot par exemple , que de tout les moments passés dans notre vie depuis le début de notre existence. Le philosophe Locke partage cette idée pour lui la mémoire ne peut pas être totale et personne ne pourrait se souvenir de tout les évènements qu'il y a pu avoir dans toute sa vie entière ; Il s'oppose donc à l'argument donné par Bergson. Qui dit mémoire, dit donc oubli . À savoir que lorsqu'on dit un discours il nous est impossible de nous souvenir de chaque phrases , chaque mots prononcés , une fois la phrase dites elle sera aussitôt oublié afin de se concentrer sur la prochaine phrase de notre discours. En effet certaines choses vont nous marquer et rester encrées dans notre mémoire alors que d'autres non. En outre, on ne peut pas se rappeler de tout notre passé mais celui ci est cependant construit sur des évènements qui ont marqués notre conscience. La comparaison que fait Bergson avec la « vie intérieur » est certes intéressante mais elle est en quelque sorte fausse selon moi.
De plus un autre point de l'argumentation de Bergson tente à être remis en cause. En effet pour celui, avoir une conscience nous est indispensable et sans elle notre vie n'aurait pas réellement de sens. C'est la conscience qui nous permet de nous rendre compte de notre existence. Pourtant Nietzsche n'est pas de cette avis et pour lui la conscience n'est qu'un caractère superficiel , ce n'est qu'une illusion. L'idée de conscience est imposé à l'Homme elle n'en est pas pour autant celui qui le fonde . En effet dans un de ces textes ( Le Gai savoir) Nietzsche nous dit : « la conscience ne sait développer que sous la pression du besoin de communiquer » elle nous est donc imposé.
Ainsi on peut se demander finalement c'est vraiment la conscience qui nous permet de faire la distinction entre le présent et le passé? Sans elle pourrions-nous vraiment faire cette distinction ? Nous est t-elle réellement indispensable dans notre ?
Ces questions sont pertinentes. Cependant pour Bergson c'est bien la conscience qui permet de créer ce décalage entre le passé et le présent.

Pour conclure on peut dire qu'il nous est impossible de faire la distinction entre le présent et le passé. En effet il est difficile de faire une différence entre les deux . Le présent ne semble jamais réellement existé. L'idée de présent est donné par notre conscience qui nous permet d'avoir à l'esprit un événement tout juste passé . On a donc une impression de présent qui est donné par notre conscience , mais en réalité on ne peut pas distinguer le présent du passé. L'enjeu de ce texte est donc de mettre en avant l'idée que le présent n'est « qu'illusion ». Cette illusion nous est donné par notre conscience qui tente de nous mettre à l'esprit un fait passé en le faisant passé pour présent. Bergson à travers son raisonnement tente à nous faire comprendre que finalement la conscience n'est que mémoire

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Anne-Jeanne,L





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MessageSujet: Bergson philo  Posté leJeu Nov 21, 2013 2:17 pm Répondre en citant

Lol

C'est bien c'est déjà une bonne note en philo

Merci pour le post intéressant Lol


A quand le prochain devoir?
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Elève Bac L
Je veux des points d'avance au bac

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MessageSujet: Bergson philo  Posté leJeu Nov 21, 2013 3:21 pm Répondre en citant

Bravo pour un premier commentaire c'est bien.

Lol Very Happy

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Marie_96





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MessageSujet: Bergson philo  Posté leJeu Nov 21, 2013 8:31 pm Répondre en citant

Anne-Jeanne,L a écrit:
Lol

C'est bien c'est déjà une bonne note en philo

Merci pour le post intéressant Lol


A quand le prochain devoir?


J'ai une dissertation pour mardi Smile Du coup je pense en profiter pour poster un post dans un aide en ligne, afin d'avoir vos conseils et avis

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Sylviane,bacphilo, L




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MessageSujet: Bergson philo  Posté leJeu Nov 21, 2013 8:41 pm Répondre en citant

Marie_96 a écrit:
Anne-Jeanne,L a écrit:
Lol

C'est bien c'est déjà une bonne note en philo

Merci pour le post intéressant Lol


A quand le prochain devoir?


J'ai une dissertation pour mardi Smile Du coup je pense en profiter pour poster un post dans un aide en ligne, afin d'avoir vos conseils et avis



Salut


ça m'intéresse quel est le sujet? Viens faire ton devoir avec nous, moi j'adore la philo Cheers Lol

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Marie_96





Inscrit le: 12 Oct 2013
Messages: 25

MessageSujet: Bergson philo  Posté leJeu Nov 21, 2013 8:45 pm Répondre en citant

Sylviane,bacphilo, L a écrit:
Marie_96 a écrit:
Anne-Jeanne,L a écrit:
Lol

C'est bien c'est déjà une bonne note en philo

Merci pour le post intéressant Lol


A quand le prochain devoir?


J'ai une dissertation pour mardi Smile Du coup je pense en profiter pour poster un post dans un aide en ligne, afin d'avoir vos conseils et avis



Salut


ça m'intéresse quel est le sujet? Viens faire ton devoir avec nous, moi j'adore la philo Cheers Lol



Je viens de faire un post dans aide en ligne le sujet est: Faut-il vouloir la vérité à tout prix ? Smile

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Bergson philo

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