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Brevet blanc en ligne sur skype, Kessel, Hollywood

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MessageSujet: Brevet blanc en ligne sur skype, Kessel, Hollywood  Posté leDim Nov 23, 2014 9:04 am Répondre en citant

Joseph Kessel

Hollywood ville mirage

1937


Hollywood est une ville américaine entièrement consacrée à la réalisation et à la production de films. Après un séjour aux États-Unis, Joseph Kessel livre son point de vue sur cette ville.

Hollywood est une cité ouvrière.

Sous ses apparences de calme, de loisir, sous sa carapace de luxe, elle est pareille aux villes minières1, aux agglomérations de hauts-fourneaux2 qui se vident de l’aube au crépuscule pour envoyer leur population aux galeries ou à la chaîne. Hollywood fabrique des images parlantes comme Ford sort des automobiles.

Ce qu’il y a de vivant, de réel, de vrai à Hollywood, ce n’est ni la rue, ni la demeure, ni le marché. Ce sont les studios ou mieux les usines à films qu’on persiste à désigner d’un nom qui ne convient plus à leurs dimensions ni à leur rôle.

Car elles représentent une source de richesse colossale, un mouvement d’argent qui se chiffre par milliards. Elles emploient un peuple de travailleurs et font vivre tout un pays.

J’avoue ne pas savoir le nombre exact de studios à Hollywood. Chaque compagnie, même la plus petite, a le sien. Il en est qui sont spécialisés dans les films de cow-boys, d’autres dans les films policiers, d’autres dans les histoires pour enfants, d’autres « font » dans la grossièreté et d’autres dans le sentiment. Cette différenciation porte à elle seule la marque d’une grande cité industrielle.

Mais si l’on veut avoir une idée d’ensemble, une vision surprenante de ce que signifie, à l’heure actuelle, le cinéma en Amérique, c’est, naturellement, dans les studios de l’une des quatre ou cinq principales sociétés qu’il faut se rendre. Qu’on visite la Fox Twentieth Century, la Metro-­Goldwyn-Mayer, la Paramount, l’Universal3, l’impression ne varie guère : on sort de là écrasé, ébloui et doutant presque de sa propre existence.

Chacun de ces studios forme une ville dans la ville. Leur accès est défendu par des murs infranchissables, par des gardiens qui ne se laissent fléchir qu’à la vue d’un laissez-passer minutieusement signé, timbré, estampillé. […]

Tous les écrivains, tous les compositeurs, même s’ils sont illustres, même s’ils sont payés de 20 à 50 000 francs par semaine, doivent produire dans leurs bureaux numérotés. Leur présence est exigée depuis neuf heures du matin aussi strictement que par un pointage. Leurs outils les attendent là : machine à écrire, bibliothèque, piano, orgue ou violon. Ils sont assimilés aux opérateurs, aux stars, aux figurants, aux monteurs, aux ingénieurs du son, aux docteurs, aux infirmiers et infirmières (car ces villes ont leurs propres hôpitaux), aux secrétaires, aux balayeurs, bref à l’humanité en réduction qui s’agite au bénéfice et à la gloire de l’espèce de temple dressé au milieu du studio.

Il est splendeur et silence. Mais de lui dépend la fantastique usine. C’est là que se réunissent les dieux de l’Olympe : les executives4 et les vrais maîtres du lieu : les producers5.

1. Villes minières : villes dans lesquelles l’industrie principale est l’exploitation de mines.

2. Hauts-fourneaux : ce sont des fours surmontés de cheminées gigantesques, destinés à l’industrie.

3. Twentieth Century, Metro-Goldwyn-Mayer, Paramount et Universal sont d’importantes sociétés américaines qui financent la réalisation de films et organisent leur production.

4. Executives (terme américain) : administrateurs, ils remplissent le rôle de gestionnaires, ils gèrent le budget d’un film.

5. Producers (terme américain) : producteurs, ils choisissent les projets de film et accordent, ou non, l’argent nécessaire à la réalisation d’un film.

Questions (15 points)

►> 1. Relevez le champ lexical du monde industriel dans les lignes 1 à 10. (1 point)

►> 2. « Hollywood fabrique des images parlantes comme Ford sort des automobiles. » (lignes 5-6)

a) Que désigne l’expression « images parlantes » ? (0,5 point)

b) Quelle figure de style est employée dans cette phrase ? Expliquez-la. (1 point)

►> 3. Dans les lignes 30 à 39, quels sont les différents éléments qui permettent de comparer les employés des studios de cinéma à des ouvriers d’usine ? (1 point)

►> 4. « J’avoue ne pas savoir le nombre exact de studios à Hollywood. » (ligne 14).

a) Donnez le temps et la valeur du verbe conjugué. (0,5 point)

b) Donnez la nature et la fonction de « J’ ». (0,5 point)

c) Pourquoi l’auteur intervient-il ici ? (0,5 point)

►> 5. De « Ils sont assimilés… » à « … au milieu du studio » (lignes 34 à 39).

a) Quelle figure de style est utilisée dans cette phrase ? (0,5 point)

b) Expliquez l’expression « l’humanité en réduction » (ligne 3Cool. (1 point)

►> 6. En vous aidant des réponses aux questions précédentes, montrez en quoi cette vision d’Hollywood est surprenante pour l’auteur.

Développez une réponse argumentée. (1,5 point)

►> 7. « Elles emploient un peuple de travailleurs et font vivre tout un pays. » (lignes 12-13)

a) Comment sont reliées les deux propositions de cette phrase ? (0,5 point)

b) Réécrivez cette phrase en mettant en évidence par la subordination le rapport logique qui unit les deux propositions. Vous préciserez quel est ce rapport logique (1 point)

☐ cause

☐ conséquence

☐ opposition.

►> 8. « Car elles représentent une source de richesse colossale, un mouvement d’argent qui se chiffre par milliards ». (lignes 11-12)

a) Que reprend le mot « elles » ? (0,5 point)

b) Quelles sont la classe grammaticale (ou la nature) et la fonction des trois expressions soulignées ? (1,5 point)

c) Dans cette phrase, sur quel aspect d’Hollywood l’auteur insiste-t-il ? (1 point)

►> 9. « l’espèce de temple » (lignes 38-39), « dieux de l’Olympe » (ligne 41).

a) À quel champ lexical appartiennent ces expressions ? (0,5 point)

b) Pourquoi l’auteur les emploie-t-il ici ? (0,5 point)

►> 10. En tenant compte de l’ensemble de vos réponses, comment comprenez-vous le titre que Joseph Kessel a donné à son ouvrage : ­Hollywood ville mirage ?

Rédigez une réponse argumentée. (1,5 point)



Réécriture (4 points)Réécrivez ce passage du texte (lignes 1 à 5) en remplaçant « Hollywood » par « Hollywood et Cinecittà »1.

« Hollywood est une cité ouvrière. Sous ses apparences de calme, de loisir, sous sa carapace de luxe, elle est pareille aux villes minières, aux agglomérations de hauts-fourneaux qui se vident de l’aube au crépuscule pour envoyer leur population aux galeries ou à la chaîne. »

1. Cinecittà : ensemble de studios de cinéma italiens formant une ville à l’intérieur de Rome.

Dictée (6 points)Louis-Ferdinand Céline

Voyage au bout de la nuit, 1932

Pour une surprise, c’en fut une. À travers la brume, c’était tellement étonnant ce qu’on découvrait soudain que nous nous refusâmes d’abord à y croire et puis tout de même quand nous fûmes en plein devant les choses, tout galérien qu’on était on s’est mis à bien rigoler, en voyant ça, droit devant nous…

Figurez-vous qu’elle était debout leur ville, absolument droite. New York c’est une ville debout. On en avait déjà vu nous des villes bien sûr, et des belles encore, et des ports et des fameux même. Mais chez nous, n’est-ce pas, elles sont couchées les villes, au bord de la mer ou sur les fleuves, elles s’allongent sur le paysage, elles attendent le voyageur, tandis que celle-là, l’Américaine, elle ne se pâmait pas, non, elle se tenait bien raide, là, raide à faire peur.

Écrire au tableau : New York.

Rédaction au choix (15 points)

Sujet 1

Vous avez rêvé de découvrir un lieu qui, dans la réalité, ne s’est pas révélé tel que vous l’aviez imaginé. Racontez cette expérience. Vous décrirez le lieu imaginé et le lieu réel en exprimant ce que vous avez ressenti.

Votre devoir fera au moins deux pages.

Sujet 2

Joseph Kessel semble déçu par la découverte de Hollywood, une « ville mirage » selon lui.

Lors de la visite d’un lieu, l’enthousiasme ou la déception éprouvés ne dépendent-ils que du décor ?

Vous développerez divers arguments et les organiserez de manière rigoureuse en vous appuyant sur des exemples tirés de votre expérience personnelle ou de vos lectures.

Votre devoir fera au moins deux pages.
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MessageSujet: Brevet blanc en ligne sur skype, Kessel, Hollywood  Posté leDim Nov 23, 2014 9:06 am Répondre en citant

Questions


►> 1. Des lignes 1 à 10, Joseph Kessel utilise le champ lexical du monde industriel : « cité ouvrière » (ligne 1), « hauts-fourneaux » (ligne 3), « à la chaîne » (ligne 5), « Ford sort des automobiles » (ligne 6), « usines » (ligne Cool.

►> 2. a) L’expression « images parlantes » (ligne 5) fait référence au cinéma puisque cette « ville américaine » est « entièrement consacrée à la réalisation et à la production de films » (paratexte).

b) La figure de style employée dans cette phrase est une comparaison, puisque l’auteur établit une relation entre « fabrique des images » et « Ford sort des automobiles » par l’intermédiaire de « comme ». L’auteur assimile donc la production de films à une usine où les voitures sont fabriquées à la chaîne. Il insiste ainsi sur la quantité de films sortant des studios d’Hollywood, sur la régularité du travail et sur le manque d’originalité de la création.

►> 3. Dans les lignes 30 à 39, plusieurs éléments permettent de comparer les employés des studios de cinéma à des ouvriers d’usine : « produire » (lignes 31-32), « Leur présence est exigée depuis neuf heures du matin aussi strictement que par un pointage. » (lignes 32-33), « outils » (ligne 33).

►> 4. a) Le verbe « avoue » (ligne 14) est au présent de l’indicatif. Il s’agit d’un présent d’énonciation qui montre que l’auteur s’implique personnellement dans sa description.

b) « J’ » est un pronom personnel, sujet du verbe « avoue ».

c) L’auteur intervient directement ici pour montrer que sa description est un témoignage fait à partir d’impressions ressenties lors de sa visite. Sa présence directe dans le récit insiste sur sa surprise et sa déception face au nombre de studios dans ce lieu qu’il assimile à une « cité ouvrière » (ligne 1).

►> 5. a) La figure de style utilisée est une énumération.

b) L’expression « l’humanité en réduction » (ligne 3Cool fait référence au personnel des studios qui est si nombreux, si varié, si représentatif de la société par la diversité des professions exercées dans ces lieux, qu’il semble être une sorte de microcosme à l’image de l’humanité tout entière.

►> 6. Joseph Kessel semble très surpris par ce qu’il voit. En arrivant à Hollywood, il pensait « loisir », « luxe », (ligne 2) mais surtout films, donc rêves, culture, plaisir. Il découvre en fait un monde de travail, qu’il compare à celui des usines par les horaires et la pointeuse imposés, par la foule de personnes qui s’y pressent, par la production nombreuse et quasi stéréotypée des films qui en sortent. Il parle d’« usines à films » (lignes 8-9), de « peuple de travailleurs » (lignes 12-13), de « grande cité industrielle » (ligne 19).

►> 7. a) Les deux propositions sont coordonnées par la conjonction de coordination « et ».

b) Le rapport logique qui unit ces deux propositions est un rapport de conséquence.

Transformation : Elles emploient tout un peuple de travailleurs si bien qu’elles font vivre tout un pays.

►> 8. a) Le pronom personnel « elles » reprend « les usines à films » (lignes 8-9).

b) Classes et fonctions :

•« colossale » est un adjectif qualificatif épithète du nom « richesse » ;
•le groupe nominal « d’argent » est complément du nom « mouvement » ;
•la proposition subordonnée relative « qui se chiffre par milliards » est complément de son antécédent « un mouvement d’argent ».
c) Dans cette phrase, l’auteur insiste sur l’argent qui circule à Hollywood. Il parle de sommes « colossale[s] », de « milliards » (lignes 10-11).

►> 9. a) Ces groupes appartiennent au champ lexical du sacré : « temple », « dieux », plus précisément de la mythologie grecque : « Olympe ».

b) L’auteur emploie ces termes pour montrer à quel point l’argent compte dans la production cinématographique d’Hollywood. Ce « temple » est celui où se « réunissent » « les executives et les vrais maîtres du lieu : les producers » (lignes 41-42) que Kessel compare aux « dieux de l’Olympe » tant ils règnent sur la destinée des films et de tous les personnels qui contribuent à leur élaboration.

►> 10. Joseph Kessel a donné comme titre à son ouvrage : Hollywood ville mirage, c’est-à-dire ville de l’illusion, du mensonge. L’auteur veut montrer que les images de rêve, de loisir, de luxe, de culture liées au renom de la ville ne correspondent pas à la réalité. Selon lui, cet immense espace est en fait aussi sordide que les « villes minières » (ligne 3). Il ne parle pas de créateurs, réalisateurs ou scénaristes mais d’ouvriers régis par une pointeuse. Il insiste surtout sur le pouvoir, quasi divin, de l’argent. Kessel pense donc qu’Hollywood n’est pas la ville du rêve, mais une ville mensongère qui dissimule derrière sa « carapace de luxe » (ligne 2) une réalité bien moins idyllique.

Réécriture

Hollywood et Cinecittà sont des cités ouvrières.

Sous leurs apparences de calme, de loisir, sous leurs carapaces de luxe, elles sont pareilles aux villes minières, aux agglomérations de hauts-fourneaux qui se vident de l’aube au crépuscule pour envoyer leur population aux galeries ou à la chaîne.
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MessageSujet: Brevet blanc en ligne sur skype, Kessel, Hollywood  Posté leDim Nov 23, 2014 9:12 am Répondre en citant

Sujet 1 :


devoir entièrement rédigé



Je suis passionné de mythologie grecque depuis l’école primaire. La ­lecture de l’Odyssée d’Homère ou des Métamorphoses d’Ovide m’ont ravi. Une histoire, particulièrement, m’a toujours fasciné, celle du roi Minos, du Minotaure, de Thésée et de l’infortunée Ariane. Voilà pourquoi, quand notre professeur nous a proposé un voyage scolaire en Crète, j’étais très content.

J’imaginais le port dans lequel Thésée avait accosté et d’où il était reparti. Je voyais, dans mes rêves, les champs d’oliviers, je sentais l’odeur des orangers en fleurs, mais surtout, j’étais impatient d’entrer dans le palais de Knossos, et d’entrevoir le fameux labyrinthe. Je pensais aux fresques couvrant les murs, les couleurs encore vives des peintures, les colonnes, certes un peu endommagées mais tellement chargées d’Histoire. Je comptais m’approcher du trône royal.

Quand nous arrivâmes sur l’île, les dieux semblaient nous avoir abandonnés. Il tombait une pluie diluvienne, les collines descendaient en fleuves boueux dans le centre de la ville. Du port, nous ne vîmes que la brume qui l’enveloppait. La mer, grise, s’affalait en vagues terribles contre les falaises. Le vent sifflait.

Nous décidâmes néanmoins de nous diriger vers les ruines du palais de Knossos. Sur la route, les champs d’oliviers devenaient une vague tache noire. Il était parfois difficile de voir à plus de dix mètres tant le brouillard devenait dense. Mais je restais néanmoins enthousiaste, j’allais mettre mes pas dans ceux de Thésée !

Hélas ! Un monsieur, bien intentionné sans doute, avait cru bon de reproduire, dans un vague béton de couleur, ce que devaient être les bâtiments principaux. Une splendide colonnade digne d’un parc d’attraction surplombait un socle à demi détruit. Le trône se voyait uniquement derrière une vitre. Et… il continuait à pleuvoir.

Étais-je déçu ? Oui et non. Nous prîmes surtout le parti d’en rire. Les éléments se liguaient contre nous, les horribles travaux de réfection gâchaient l’ensemble mais j’y étais ! Que m’importaient le climat, le manque d’esthétique et de respect du site. L’audacieuse Ariane s’était tenue là, attendant fébrilement le retour de Thésée, et, moi aussi, j’étais là…

Sujet 2 :

plan détaillé

Introduction
•Reprenez la première phrase du sujet qui établit un lien entre le devoir de réflexion et le texte de Kessel. Vous pourrez envisager des lieux célèbres et d’autres, plus personnels.
•Précisez ce que vous entendez par enthousiasme : plaisir, joie, adhésion, et par déception : tristesse, rejet.
•Présentez votre plan en deux parties : la première associera ces sentiments au charme du lieu ou à son manque d’esthétique ; la seconde montrera que ce que l’on ressent dépend parfois d’éléments extérieurs.
Première partie•La beauté d’un lieu (paysages somptueux, bâtiments intéressants d’un point de vue architectural ou historique, maisons familiales agréables) suscite souvent l’enthousiasme. On peut être surpris et ému par un tel spectacle. Le décor est parfois mis en valeur par une lumière particulière, le silence ou, au contraire, de la musique qui augmente le plaisir.
•Mais le décor peut aussi être détérioré momentanément : échafaudages lors de travaux de réfection, dépôts d’ordures malencontreux, manque de luminosité…
•Concluez sur l’importance de l’esthétique d’un lieu.

Deuxième partie


•Les sentiments éprouvés ne dépendent pas exclusivement du lieu en lui-même. On est parfois déçu par rapport à une attente trop forte, des rêves insensés. Dans ce cas, on ne retrouve pas dans la réalité ce que l’on avait imaginé.
•L’environnement humain influence aussi les sentiments éprouvés : visiter un endroit peu intéressant en compagnie d’amis peut rendre la sortie très agréable par la bonne humeur affichée ou, au contraire, une visite contrainte, avec des personnes ennuyeuses, influencera négativement les impressions, même devant le plus beau des spectacles. Il ne faut pas non plus minimiser l’importance des conditions climatiques qui embellissent un lieu, le rendent un peu fantastique dans la brume ou enlèvent tout plaisir.
•Enfin, la part d’investissement personnel intervient parfois. Des ruines peuvent émerveiller par ce qu’elles représentent dans l’esprit du visiteur qui recrée un monde disparu et se sent ému par l’Histoire que véhiculent ces pierres. La valeur sentimentale entre en ligne de compte : une maison familiale renvoie à un passé heureux ou douloureux, quelle que soit la beauté ou la banalité du lieu.
•Vous conclurez sur l’importance de ces éléments dans l’appréhension d’un endroit.

Conclusion
Il est évident que les sentiments éprouvés, enthousiasme ou déception, dépendent directement du lieu, mais il ne faut pas négliger les éléments extérieurs, humeur, climat, ambiance… qui augmentent ou restreignent l’impression première.


Source
http://www.annabacom/content/hollywood-ville-mirage
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MessageSujet: Brevet blanc en ligne sur skype, Kessel, Hollywood  Posté leDim Nov 23, 2014 9:14 am Répondre en citant

Bonnes révisions à tous Lol Study
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