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 DU BREVET AU BAC :: AIDE EN LIGNE :: Candide, ch. 16 étude pour l'oral de français

Candide, ch. 16 étude pour l'oral de français

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Eleve1ere




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MessageSujet: Candide, ch. 16 étude pour l'oral de français  Posté leLun Avr 16, 2012 5:42 pm Répondre en citant

Bonjour,
je suis élevé de 1èreS et je prépare actuellement mes fiches
Néanmoins, j'ai un problème pour l'une d'entre elles
- passage de Candide

"À leur réveil, ils sentirent qu'ils ne pouvaient remuer ; la raison en était que pendant la nuit les Oreillons, habitants du pays, à qui les deux dames les avaient dénoncés, les avaient garrottés avec des cordes d'écorce d'arbre. Ils étaient entourés d'une cinquantaine d'Oreillons tout nus, armés de flèches, de massues et de haches de caillou : les uns faisaient bouillir une grande chaudière ; les autres préparaient des broches, et tous criaient : « C'est un jésuite, c'est un jésuite ! nous serons vengés, et nous ferons bonne chère ; mangeons du jésuite, mangeons du jésuite ! »
« Je vous l'avais bien dit, mon cher maître, s'écria tristement Cacambo, que ces deux filles nous joueraient d'un mauvais tour. » Candide, apercevant la chaudière et les broches, s'écria : « Nous allons certainement être rôtis ou bouillis. Ah ! que dirait maître Pangloss, s'il voyait comme la pure nature est faite ? Tout est bien ; soit, mais j'avoue qu'il est bien cruel d'avoir perdu Mlle Cunégonde et d'être mis à la broche par des Oreillons. » Cacambo ne perdait jamais la tête. « Ne désespérez de rien, dit-il au désolé Candide ; j'entends un peu le jargon de ces peuples, je vais leur parler. -Ne manquez pas, dit Candide, de leur représenter quelle est l'inhumanité affreuse de faire cuire des hommes, et combien cela est peu chrétien. »
« Messieurs, dit Cacambo, vous comptez donc manger aujourd'hui un jésuite : c'est très bien fait ; rien n'est plus juste que de traiter ainsi ses ennemis. En effet le droit naturel nous enseigne à tuer notre prochain, et c'est ainsi qu'on en agit dans toute la terre. Si nous n'usons pas du droit de le manger, c'est que nous avons d'ailleurs de quoi faire bonne chère ; mais vous n'avez pas les mêmes ressources que nous ; certainement il vaut mieux manger ses ennemis que d'abandonner aux corbeaux et aux corneilles le fruit de sa victoire. Mais, messieurs, vous ne voudriez pas manger vos amis. Vous croyez aller mettre un jésuite en broche, et c'est votre défenseur, c'est l'ennemi de vos ennemis que vous allez rôtir. Pour moi, je suis né dans votre pays ; monsieur que vous voyez est mon maître, et, bien loin d'être jésuite, il vient de tuer un jésuite, il en porte les dépouilles : voilà le sujet de votre méprise. Pour vérifier ce que je vous dis, prenez sa robe, portez-la à la première barrière du royaume de Los Padres ; informez-vous si mon maître n'a pas tué un officier jésuite. Il vous faudra peu de temps ; vous pourrez toujours nous manger si vous trouvez que je vous ai menti. Mais, si je vous ai dit la vérité, vous connaissez trop les principes du droit public, les mœurs et les lois, pour ne nous pas faire grâce. »
Les Oreillons trouvèrent ce discours très raisonnable ; ils députèrent deux notables pour aller en diligence s'informer de la vérité ; les deux députés s'acquittèrent de leur commission en gens d'esprit, et revinrent bientôt apporter de bonnes nouvelles. Les Oreillons délièrent leurs deux prisonniers, leur firent toutes sortes de civilités, leur offrirent des filles, leur donnèrent des rafraîchissements, et les reconduisirent jusqu'aux confins de leurs États, en criant avec allégresse : « Il n'est point jésuite, il n'est point jésuite ! »
Candide ne se lassait point d'admirer le sujet de sa délivrance. « Quel peuple ! disait-il, quels hommes ! quelles mœurs ! Si je n'avais pas eu le bonheur de donner un grand coup d'épée au travers du corps du frère de Mlle Cunégonde, j'étais mangé sans rémission. Mais, après tout, la pure nature est bonne, puisque ces gens-ci, au lieu de me manger, m'ont fait mille honnêtetés dès qu'ils ont su que je n'étais pas jésuite. »

Le plan donné est I/ les oreillons ou comment constate-t-on qu'il n'y a pas d'humains sauvages ?
II/ Cacambo ou comment doit on considérer l'autre ?
III/ candide et la relativité des mœurs

Pour ce dernier axe j'ai du mal à trouver des idées
Merci

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Bacfrançais, prof 1ère
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MessageSujet: Candide, ch. 16 étude pour l'oral de français  Posté leLun Avr 16, 2012 5:46 pm Répondre en citant

Bonjour


C'est pour ta préparation orale???

Peux-tu mettre ton commentaire entier et on avisera car là, on a du mal à voir ce qui te manque et ce que tu as. Tu n'as rien mis.

Quelle est ta démarche?
Avec ton commentaire comptes-tu passer commande d'un entretien?
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Elisabeth terminaleSTG




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MessageSujet: Candide, ch. 16 étude pour l'oral de français  Posté leLun Avr 16, 2012 5:58 pm Répondre en citant

Où es-tu?

Comment veux-tu que l'on voye s'il te manque des arguments si tu ne mets pas dans ton message ceux que tu as déjà?

Tu dois mettre l'étude avant ensuite on pourra améliorer l'étude.

A toi de soumettre ton travail Lol
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Eleve1ere




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MessageSujet: Candide, ch. 16 étude pour l'oral de français  Posté leLun Avr 16, 2012 6:00 pm Répondre en citant

Bonjour,
Oui c'est bien pour ma préparation oral
Voici le début de la préparation :
I/ Les Oreillons, ou comment constate t on qu'il n'y a pas d'humains sauvage?

- Les Oreillons sont caricaturés : tous nu, armés de flèches(indiens) et de massues(hommes préhistoriques), grosse chaudière et broches
"C'est des Jésuites" --> comique de répétition comme un mécanisme.
Ils parlent tous ensemble et crient
Ils parlent tranquillement malgré la situation : badinage
- ils sont cannibales, vivent de manière rudimentaire mais vivent en société et ont un ennemi : les jésuites
- opposition av Rousseau : pour Rousseau les hommes sont bons, la société les rend mauvais
Pour Diderot l'homme hors de la société n'a pas d'éducation
- ils possedent leur propres moeurs : zoophilie, anthropophagie
---> notion du bien et du mal

II/ Cacambo ou comment doit on considérer l'autre ?

- rappel personnage de Figaro
- "Cacambo perdait la tête" --> il est très peu réaliste
- "Je parle un peu" ---> remplacé Pangloss
- Voltaire n'est pas contre l'anthropophagie "C'est fort bien fait..."
---> Ironie. Cacambo = point de vue de Voltaire
- l'argument principale : Les ennemis de nos ennemis sont nos amis


Voilà ça m'a l'air un peu confus
Merci de votre aide

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Prépabac, examen2017
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MessageSujet: Candide, ch. 16 étude pour l'oral de français  Posté leLun Avr 16, 2012 6:13 pm Répondre en citant

C'est très insuffisant


On sait que ce passage se situe au chapitre 16 de Candide et qu'il se réfère à plusieurs traditions littéraires importantes comme par exemple, le mythe du bon sauvage, l'état de nature dans son opposition à l'état de société donc nature et culture, il y va aussi de la question pour un sauvage de savoir s'il appartient à la nature humaine.

A ce niveau on peut citer les cannibales de Montaigne, (excellent pour l'ouverture par exemple) sans oublier La controverse de Valladolid.

Ici Voltaire s'attaque aux jésuites, le ton est burlesque.


Il te manque une partie qui opposerait les arguments du philosophe et des jésuites concernant les points suivants :



La défense du droit au cannibalisme
Un vrai philosophe doit toujours se remettre en question et non croire aveuglément
l'appel à la loi naturelle et universelle


Bon courage pour la suite



Lol Study
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Eleve1ere




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MessageSujet: Candide, ch. 16 étude pour l'oral de français  Posté leLun Avr 16, 2012 6:16 pm Répondre en citant

D'accord mais dois-je garder les 2 premières parties tels quel?

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Elisabeth terminaleSTG




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MessageSujet: Candide, ch. 16 étude pour l'oral de français  Posté leLun Avr 16, 2012 6:18 pm Répondre en citant

Oui ça va de soi il te faut trois parties mais c'est moyen quand même.

Il y a aussi l'idée d'une évangélisation forcée des américains par les jésuites que Voltaire dénonce.

IL critique aussi l'optimisme leibnizien comme tu dois le savoir.


Tu as encore du travail Hello
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