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 DU BREVET AU BAC :: AIDE EN LIGNE :: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.

Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.

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Nathan91





Inscrit le: 11 Avr 2015
Messages: 17

MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leSam Avr 11, 2015 8:23 pm Répondre en citant

Bonsoir, je suis un élève de première S et j'ai un oral à préparer chez moi pour le présenter à ma classe. Ca fait quelques heures que je tente de trouver un plan sur le texte que j'étudie (Voir ci-dessous). J'ai déjà rédiger une introduction : "Emile Zola, est grand écrivain naturaliste de la deuxième moitié du XIXème siècle. L’assommoir est un roman paru en 1877, mais il Il paraît tout d’abord en feuilleton en 1876 et est publié L’assommoir en 1877 faisant parti de sa grande série Les Rougon-Macquart. L’Assommoir correspond au septième roman de la fresque. Cet extrait correspond à la suite l’incipit de l’œuvre."

Je ne suis pas très bon en français (J'ai une moyenne de 10 acteullement). Cet oral, qui est noté, pourrait peut être me remonter la moyenne, et n'ayant pas envie de faire une présentation "toute faite", c'est à dire copié/collé internet, il me semblait interessant d'avoir une aide pour démarrer, pour trouver les axes de mon commentaire. Juste une dernière chose, j'ai un problématique imposée : quelles informations cet extrait apporte-t-il ?

Merci beaucoup pour votre aide et je vous ai placé le texte ci dessous. Smile



Cétait la belle chambre de l'hôtel, la chambre du premier, qui donnait sur
le boulevard. Cependant, couchés côte à côte sur le même oreiller, les deux enfants dormaient. Claude, qui avait huit ans, ses petites mains rejetées hors de la couverture, respirait d'une haleine lente, tandis qu'Étienne, âgé de quatre ans seulement, souriait, un bras passé au cou de son frère. Lorsque le regard noyé de leur mère s'arrêta sur eux, elle eut une nouvelle crise de sanglots, elle tamponna un mouchoir sur sa bouche, pour étouffer les légers cris qui lui échappaient.
Et, pieds nus, sans songer à remettre ses savates tombées, elle retourna s'accouder à la fenêtre, elle reprit son attente de la nuit, interrogeant les trottoirs, au loin. L'hôtel se trouvait sur le boulevard de la Chapelle, à gauche de la barrière Poissonnière. C'était une masure de deux étages, peinte en rouge lie de vin jusqu'au second, avec des persiennes pourries par la pluie.
Au-dessus d’une lanterne aux vitres étoilées, on parvenait à lire entre les deux fenêtres :
Hôtel Boncoeur, tenu par Marsoullier, en grandes lettres jaunes, dont la
moisissure du plâtre avait emporté des morceaux. Gervaise, que la lanterne gênait, se haussait, son mouchoir sur les lèvres. Elle regardait à droite, du côté du boulevard de Rochechouart, où des groupes de bouchers, devant les abattoirs, stationnaient en tabliers sanglants ; et le vent frais apportait une puanteur par moments, une odeur fauve de bêtes massacrées. Elle regardait à gauche, enfilant un long ruban d'avenue, s'arrêtant, presque en face d'elle, à la masse blanche de l'hôpital de Lariboisière, alors en construction. Lentement, d'un bout à l'autre de l'horizon, elle suivait le mur de l'octroi, derrière lequel, la nuit, elle entendait parfois des cris d'assassinés ; et elle fouillait les angles écartés, les coins sombres, noirs d'humidité et d'ordure, avec la peur d'y découvrir le corps de Lantier, le ventre troué de coups de couteau. Quand elle levait les yeux, au delà de cette muraille grise et interminable qui entourait la ville d'une bande de désert, elle apercevait une grande lueur, une poussière de soleil, pleine déjà du grondement matinal de Paris. Mais c'était toujours à la barrière Poissonnière qu'elle revenait, le cou tendu, s'étourdissant à voir couler, entre les deux pavillons trapus de l'octroi, le flot ininterrompu d'hommes, de bêtes, de charrettes, qui descendait des hauteurs de Montmartre et de la Chapelle. Il y avait là un piétinement de troupeau, une foule que de brusques arrêts étalaient en mares sur la chaussée, un défilé sans fin d'ouvriers allant au travail, leurs outils sur le dos, leur pain sous le bras ; et la cohue s'engouffrait dans Paris où elle se noyait, continuellement.
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Nathan91





Inscrit le: 11 Avr 2015
Messages: 17

MessageSujet: Re: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leSam Avr 11, 2015 8:27 pm Répondre en citant

Nathan91 a écrit:
Bonsoir, je suis un élève de première S et j'ai un oral à préparer chez moi pour le présenter à ma classe. Ca fait quelques heures que je tente de trouver un plan sur le texte que j'étudie (Voir ci-dessous). J'ai déjà rédiger une introduction : "Emile Zola, est grand écrivain naturaliste de la deuxième moitié du XIXème siècle. L’assommoir est un roman paru en 1877, mais il paraît tout d’abord en feuilleton en 1876 faisant parti de sa grande série Les Rougon-Macquart. L’Assommoir correspond au septième roman de la fresque. Cet extrait se trouve à la suite l’incipit de l’œuvre."

Je ne suis pas très bon en français (J'ai une moyenne de 10 acteullement). Cet oral, qui est noté, pourrait peut être me remonter la moyenne, et n'ayant pas envie de faire une présentation "toute faite", c'est à dire copié/collé internet, il me semblait interessant d'avoir une aide pour démarrer, pour trouver les axes de mon commentaire. Juste une dernière chose, j'ai un problématique imposée : quelles informations cet extrait apporte-t-il ?

Merci beaucoup pour votre aide et je vous ai placé le texte ci dessous. Smile



Cétait la belle chambre de l'hôtel, la chambre du premier, qui donnait sur
le boulevard. Cependant, couchés côte à côte sur le même oreiller, les deux enfants dormaient. Claude, qui avait huit ans, ses petites mains rejetées hors de la couverture, respirait d'une haleine lente, tandis qu'Étienne, âgé de quatre ans seulement, souriait, un bras passé au cou de son frère. Lorsque le regard noyé de leur mère s'arrêta sur eux, elle eut une nouvelle crise de sanglots, elle tamponna un mouchoir sur sa bouche, pour étouffer les légers cris qui lui échappaient.
Et, pieds nus, sans songer à remettre ses savates tombées, elle retourna s'accouder à la fenêtre, elle reprit son attente de la nuit, interrogeant les trottoirs, au loin. L'hôtel se trouvait sur le boulevard de la Chapelle, à gauche de la barrière Poissonnière. C'était une masure de deux étages, peinte en rouge lie de vin jusqu'au second, avec des persiennes pourries par la pluie.
Au-dessus d’une lanterne aux vitres étoilées, on parvenait à lire entre les deux fenêtres :
Hôtel Boncoeur, tenu par Marsoullier, en grandes lettres jaunes, dont la
moisissure du plâtre avait emporté des morceaux. Gervaise, que la lanterne gênait, se haussait, son mouchoir sur les lèvres. Elle regardait à droite, du côté du boulevard de Rochechouart, où des groupes de bouchers, devant les abattoirs, stationnaient en tabliers sanglants ; et le vent frais apportait une puanteur par moments, une odeur fauve de bêtes massacrées. Elle regardait à gauche, enfilant un long ruban d'avenue, s'arrêtant, presque en face d'elle, à la masse blanche de l'hôpital de Lariboisière, alors en construction. Lentement, d'un bout à l'autre de l'horizon, elle suivait le mur de l'octroi, derrière lequel, la nuit, elle entendait parfois des cris d'assassinés ; et elle fouillait les angles écartés, les coins sombres, noirs d'humidité et d'ordure, avec la peur d'y découvrir le corps de Lantier, le ventre troué de coups de couteau. Quand elle levait les yeux, au delà de cette muraille grise et interminable qui entourait la ville d'une bande de désert, elle apercevait une grande lueur, une poussière de soleil, pleine déjà du grondement matinal de Paris. Mais c'était toujours à la barrière Poissonnière qu'elle revenait, le cou tendu, s'étourdissant à voir couler, entre les deux pavillons trapus de l'octroi, le flot ininterrompu d'hommes, de bêtes, de charrettes, qui descendait des hauteurs de Montmartre et de la Chapelle. Il y avait là un piétinement de troupeau, une foule que de brusques arrêts étalaient en mares sur la chaussée, un défilé sans fin d'ouvriers allant au travail, leurs outils sur le dos, leur pain sous le bras ; et la cohue s'engouffrait dans Paris où elle se noyait, continuellement.
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Nathan91





Inscrit le: 11 Avr 2015
Messages: 17

MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leSam Avr 11, 2015 8:28 pm Répondre en citant

Veuillez m'excuser d'avoir renvoyer un message, j'ai corrigé mes fautes, mais je ne sais pas comment supprimer ou modifier un message étant nouveau sur le forum

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jeanne bac ES





Inscrit le: 21 Aoû 2014
Messages: 73

MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leSam Avr 11, 2015 8:57 pm Répondre en citant

Bonjour

Sois le bienvenu sur le site

Dans le respect de ta problématique
quelles informations cet extrait apporte-t-il ?

Je ne vois qu'un plan possible

I - Un incipit in médias res
II - Les caractéristiques naturalistes de l'incipit
III - Un incipit symbolique

Un incipit qui remplit sa fonction, sa double fonction
Il informe et donne envie de poursuivre la lecture
Fonction instructive et incitative

Bon courage à toi pour la suite des tes réflexions Hello
_________________

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val, bac philo 2016





Inscrit le: 25 Aoû 2014
Messages: 52

MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leSam Avr 11, 2015 9:02 pm Répondre en citant

Salut le nouveau

Bienvenue à toi

Je suis allée sur le site prepabac.org et j'ai trouvé ça pour t'aider.
On trouve confirmation du plan proposé précédemment


Commentaire:


Introduction

•Incipit : l’ouverture de L’Assommoir
•Début de roman avec ce que cela suppose
•informations et les repères nécessaires au lecteur
•On peut donc se poser la question de savoir comment Zola met en avant les règles pour respecter l'incipit romanesque
•Caractéristique du roman naturaliste où le narrateur s'efface et donne une impression de grande objectivité.
•Importance de la description
•Effacement du narrateur au profit du personnage ainsi mis en avant qui respecte les règles et les exigences de l'incipit naturaliste en laissant une très grande importance au symbolisme.
•- Annoncer le plan en deux parties.

Plan :

I. L’incipit romanesque

II - l'incipit naturaliste

Conclusion :

On a donc une confrontation du personnage qui est déjà annonciatrice des thèmes à venir du roman. On voit dans le douzième chapitre, qu'elle va se prostituer devant l'hôtel Boncoeur. On peut ainsi affirmer que l'incipit présente une structure circulaire. L'espace suggéré est donc fermé, clos insistant de cette manière sur l'idée d'enfermement du personnage. La connotation est ici existentielle, elle laisse transparaître l'irréversibilité d'une situation sans issue et d'une mort inhumaine, misérable.

I - L'incipit romanesque

L'incipit de l'assommoir commence par l'évocation de l'héroine par son prénom "Gervaise".

Nous comprenons que c'est un effet volontaire de Zola pour attirer le lecteur sur ce personnage principal de manière assez familière.

Puis Lantier est ensuite nommé, un peu plus loin, ce qui autorise le lecteur à avoir un contact assez rapide et familier avec ces deux personnages. L'univers est déjà posé et ces deux protagonistes se dévoilent et nous comprenons qu'ils sont importants dans l'histoire

On comprend que l'action a déjà commencé car il y a usage du plus que parfait comme marque de l'antériorité

nous avons une Gervaise abandonnée par Lantier qui n'est pas rentré, "aux joues rouges", fiévreuse donc, voire même désespérée et très seule. Femme au foyer.

Lantier est son amant et ils vivent en ville, à Paris et de leur milieu social nous découvrons que Gervaise est ouvrière grâce à la précision suivante : " brunisseuse" : ouvrière qui polit le métal. On est donc dans le monde ouvrier. La réalité est accentuée par le réalisme très précis du quartier de Gervaise : " Hôtel boncoeur ", " le grand balcon ", " le Veau à deux têtes ", " Mont de Piété " : tous ces noms donnent une impression de réel.

Les enfants sont présents, la scène les décrivant est touchante. De l'ensemble des détails donnés par le narrateur toujours objectif nous avons une scène d'ensemble assez pathétique ainsi qu'une situation initiale ouverte au schéma narratif.

II, un incipit naturaliste

- Narrateur effacé au profit de Gervaise

- champ lexical de la vue qui traduit son angoisse. Elle attend de façon désespérée Lantier, jusqu'à 2 h du matin, "guettait", "avoir vu", "regarder", "yeux".

La focalisation est interne ce qui renforce la délégation de point de vue de la part de Zola, en effet Gervaise est centrée du regard sur l'intérieur de sa chambre : focalisation interne.

L'aspect réaliste est ainsi renforcé. Le récit est ainsi ancré dans le réel ainsi que le suggère l'expression : "elle croyait l'avoir vu".

Son sentiment d'abandon est si extrême que les larmes l'envahissent et la submergent, elle éclate en sanglots. Sa solitude est encore renforcée par le fait qu'elle se retrouve sans un ami, esseulée sur Paris. Nous avons la description d'une famille ouvrière sous le second empire, l'histoire est donc bien réelle. Elle est sociale.

Le réalisme est présent et accentué par le retour en arrière : le passé de Gervaise, garantie pour le lecteur. Nous avons une allusion à Paris avec " le Grand balcon", balcon célèbre qui a existé dans le quartier de Paris avant 1860. A cette époque les masses populaires se voyaient repoussées vers la périphérie de Paris.

Le réalisme est aussi accentué par la description de la chambre, misérable, déjà meublée très modestement avec une simple commode, une table, un lit de fer et une malle. La précarité transparaît par l'intermédiaire du champ lexical "table où le pot à eau ébréché traînait", "un tiroir manquait", "un chapeau d'homme enfuit sous des chaussettes sales". Il y a aussi un certain laisser aller : On voit Gervaise en chemise et en savates. La misère est présente, "châle troué, "les dernières nippes".

Nous avons une description très réaliste de la manière dont vivaient les ouvriers à l'époque de Zola avec l'idée d'hérédité propre au naturalisme. Les héros sont ordinaires et ils incarnent une réalité historique et sociale, celle du monde ouvrier qui n'a jamais échappé aux règles de l'hérédité.

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val, bac philo 2016





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Messages: 52

MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leSam Avr 11, 2015 9:06 pm Répondre en citant

Naturalisme


Crée en même temps que le romantisme (De Balzac au Stendhal), le réalisme ne prend vraiment sous essort que dans la période 1850-1900 (par Flaubert et Maupassant) et se retrouve dans le naturalisme crée par Zola.

1) Réalisme et Naturalisme (à travers l'histoire)

- Les romans emprints de réalisme s'identifient à l'époque traversée: des révolutions de 1848 (qui se retrouve dans "L'Education sentimentale" de Flaubert, du coup d'état de L-N Bonaparte (conteste de "La Fortune des Rougon" de Zola) ou de la politique stable du 2ème Empire (1852 à 1870).
-Les Années 1850-1900 virent la vraie naissance du capitalisme moderne: Zola le décrit à travers les grands magasins dans "Au bonheur des dames" paru en 1883, et à travers la bourse dans "l'Argent" paru en 1891. C'est une époque de fortes évolutuions tant sociales (naissance de la classe ouvrière) que urbaine (à travers le Paris du Préfet Haussmann).
-C'est enfin le grand moment du positivisme, qui use de l'expérience scientifique comme fondement à tout savoir. Les romanciers écrivent aussi sur des avancéesen médecine et en psychologie, Maupassant disserte sur la folie ("Le Horla" en 1887), les frères Goncourt s'expriment sur l'hystérie féminine ("Germine Lacerteux" en 1865), ou encore Zola sur les valeurs de l'hérédité, servant de base à ses "Rougon-Macquart" (de 1871 à 1893), période romanesque sous titrée "Histoire Naturelle et social d'une famille sous le second Empire".

2) Les clés du réalisme et du naturalisme:

-Les principes généraux de la vision réaliste naissent chez Balzac qui crée, avec "La comédie Humaine" le roman total, vrai "concurrence à l'Etat-civil" (préambule de 1842) et chez Stendhal qui crée le roman assimilé à "une glace qui déambule sur une grande-route" ("Le Rouge et le Noir" en 1830). Les 2 écrivains affirment retranscrire la réalité de manière fidèle.
-Le mot "réalismeé survient, au début de mannière péjorative pour enfin définir une nouvelle création de description, constituée autour de Gustave Courbet. Plus tard, Champfleury et Duranty se l'approprient en littérature en affirmant l'objectivité sur base romantique, et ses qualités de description. Le réalisme n'est cependant qu'au second plan comme courant en littérature: et même Flaubert, pourtant son affirmé (Chef de file, ne se disait-il pas comme non-réaliste.
-Par contre, le naturalisme a bien représenté une école littéraire, avec les frères Goncourt et Zola ("Thérése Raquin", en 1867, puis les "Rougon Macquart" à partir de 1871). Les écrits emprents de théorie de ce dernier écrivain, 3Le Roman d'expérience (en 1880) et les Romanciers empreints de naturalisme (1881) apportent leur fondement au naturalisme; ils revendiquent un réalisme extrémiste par leur expérimentation du modèle scientifique. Ils s'attirent toutefois des avis mesurés, chez Maupassant (exemple: la préface de "Pierre et Jean", en 1887) ou chez Huysmans "exemple: la préface de "A retours", en 1903).

3) Les genres réalistes et naturalistes:

- Le roman est le genre le plus retenu: on estime qu'il décrit le mieux la réalité. Balzac avec "La Comédie Humaine", et Zola , avec les "Rougon-Macquart" racontent de grandes épopées familiales, empreintes de social et d'histoire. Contrairement aux romantiques avec le roman sur fond d'histoire, les réalistes et les naturalistes s'intéressent eux au présent et permet leur inspirtation dans la vie réelle (Stendhalécrit aussi son roman "Le Rouge et le Noir" en se basant sur un fait divers relaté dans un journal).
-Le descriptif remet une grande importance, car il permet de décrire la réalité: il repeter les "petits faits avéré s" (Standhal) et cela donne un effet de réalité.
-Enfin, se focaliser dans ce genre de romans, autorise des effets complexes, entre narrateur présent en permanence, image du démuirge qui crée tout un monde (Balzac), et le "se focaliser" propre à Zola, qui permet au narrateur de se dissimuler derrières ses personnages.

4) Les Thèmes réalistes et naturalistes:

-Le réalisme s'attaque d'abord au romantisme, qu'on accuse d'éloigner de la réalité Flaubert dans "Madame Bovary", décrit les effets néfastes de l'illusion romantique sur l'héroisme de son roman).
Par contre, réalistes et naturalistes revendiquent la réalité des villes, politique et social. Les héros de ces romans sont ordinaires, qu'ils soient de la classe bourgeoise de Flaubert ou de la classe ouvrière chez Zola-Maupassant décrit dans "Une Vil" (en 1883=, la vie ordinaire d'une femme ordinaire aussi. Zola décrit aussi, dans les "Rougon-Macquart" le monde des prostituées, l'alcool et le crime.
-C'est une arrivée de la réalité dans les romans qui décrit pourquoi le réalisme a souvent été dépaint comme inesthétique contre moral et apportant la sulvention: en 1857; un proces a même été intenté contre Flaubert et à "Madame Bovary" sous l'accusation suivante: "Atteinte à la moral des gens et aux bonnes moeurs".
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Nathan91





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MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leSam Avr 11, 2015 10:58 pm Répondre en citant

Je vous remercie grandement pour votre aide apportée. Quant aux naturalisme et au réalisme, nous avons définis les termes en classe, et nous les avons étudier, je suis opé la dessus. Je vous remercie encore une fois, et je vais tenter de finir cela avant demain midi. Je posterai mon commentaire quand j'aurai fini, pour que vous puissiez voir ce que j'ai fait, et le fruit de votre aide ! Smile

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MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leDim Avr 12, 2015 8:35 am Répondre en citant

On te lira avec plaisir

Si tu veux les questions anticipées de l'oral tu peux les demander aux profs du site, il ta faut juste un bon commentaire à la base.
Tu as ensuite ton oral préparé

c'est bon pour avoir les points d'avance espérés ou pour, comme dans ton cas, avoir une bonne note pour élever la moyenne Lol

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Nathan91





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MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leDim Avr 12, 2015 12:03 pm Répondre en citant

Ayant commencé, je me demandais si la première partie de ton plan (Un incipit in medias res) pouvait s'appuyer sur le fait que le point de vue adopter soit le pdv omniscient. Merci de vos réponses

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MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leDim Avr 12, 2015 12:25 pm Répondre en citant

Nathan91 a écrit:
Ayant commencé, je me demandais si la première partie de ton plan (Un incipit in medias res) pouvait s'appuyer sur le fait que le point de vue adopter soit le pdv omniscient. Merci de vos réponses


ça veut seulement dire que le lecteur est de suite dans l'action et dans l'histoire

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Nathan91





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MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leDim Avr 12, 2015 12:50 pm Répondre en citant

D'accord, merci, je ne pense pas en faire un axe complet, mais je penserai à l'inclure dans ma partie sur L'incipit naturaliste. Merci !

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Nathan91





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MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leDim Avr 12, 2015 1:35 pm Répondre en citant

Voilà ce que j'ai fait mais je n'arrive pas à aller plus loin dans mon raisonnement. je vous joint mon étude, si vous pouviez m'apporter quelques éléments pour le compléter (la conclusion n'est pas encore faite vu que mon travail n'est pas achevé). Je vous met aussi le texte d'origine de mon étude car je m'étais trompé dans celui que je vous ai mit.


Emile Zola, est grand écrivain naturaliste de la deuxième moitié du XIXème siècle. L’assommoir est un roman paru en 1877, mais il paraît tout d’abord en feuilleton en 1876 faisant parti de la grande série Les Rougon-Macquart. L’Assommoir correspond au septième roman de la fresque. Cet extrait fait partie de l’incipit du roman, Gervaise, une mère au foyer, attend son mari depuis une nuit entière, qui n’est pas rentré de son travail. C'est un ouvrage totalement consacré au monde ouvrier et, selon Zola, le « premier roman sur le peuple, qui ai le goût du peuple ». À sa parution, l'ouvrage créa polémiques car il fut jugé trop cru (choquant). Mais c'est ce réalisme qui provoquera son succès.

(LECTURE DU TEXTE)

Mais quelles informations ce texte nous apporte-t-il ? Nous étudierons donc dans un premier temps l’incipit naturaliste de L’assommoir, puis nous verrons dans un second l’incipit descriptif établi par Zola.

I/ L’incipit naturaliste

Gervaise, une femme perdue qui attend interminablement son mari, Lantier qui n’est toujours pas rentré. Elle est désemparée « son mouchoir sur les lèvres » et craint sa mort « avec la peur d’y découvrir le corps de Lantier ». La « muraille interminable » évoque un parallèle avec l’attente de Gervaise.
Elle se sent seul, dans cette nouvelle ville ou elle ne connaît personne. Le champ lexical de la vue est présent, qui nous montre le degré de son inquiétude et de son désarroi : «regardait », « levait les yeux », « apercevait ». Le point de vue omniscient amplifie l’affolement de la pauvre femme. En effet, nous comprenons que la femme regarde dans toutes les directions, et de plus parcours la ville d’un pas très pressé avec la volonté de retrouver son mari.
Ses pensées négatives « Elle entendait parfois des cris d’assassinés », « le ventre troué de coups de couteau » augmentent son pessimisme et lui provoque une situation d’angoisse.

II/ L’incipit descriptif

Il apparaît une opposition entre le rouge (sang, enfer, lit de vin) et le noir (mort, inconnu). Gervaise vit dans un espace clos dont les barrières sont le boulevard de la chapelle et la poissonnerie. Elle est enfermée entre l’abattoir (qui mène à la mort) et l’hôpital (qui mène à la maladie puis à la mort). Le nom « muraille » renforce cette idée d’enfermement. Zola construit un espace symbolique de la vie de Gervaise et de celle des ouvriers du XVIII° siècle.
Gervaise vit dans un espace sinistre, dangereux, où l’on tue les gens : c’est un quartier ouvrier, meurtrier, délinquant. L’espace est peuplé de forces hostiles : chez Zola, le monde est animalisé « bêtes massacrées » et un peu plus loin on retrouve encore le nom « bêtes ».
Dans l’univers du monde ouvriers, les hommes sont des animaux : la masse des ouvriers est comparée à un troupeau, dont Gervaise fait partie. Ce sont des bêtes de somme. De plus, le flot ininterrompu nous apprend que Gervaise est « Embourbée », « Empêtrée » dans une situation difficile.

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bac philosophie ES 2016





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MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leDim Avr 12, 2015 2:10 pm Répondre en citant

Salut

c'est pas mal, l'ami Lol

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bac philosophie ES 2016





Inscrit le: 17 Aoû 2014
Messages: 68

MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leDim Avr 12, 2015 2:12 pm Répondre en citant

On t'a déjà envoyé tout ce qu'il faut pour faire un bon commentaire, relis le Lol

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Nathan91





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MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leDim Avr 12, 2015 2:45 pm Répondre en citant

Voilà le texte original:

Cétait la belle chambre de l'hôtel, la chambre du premier, qui donnait sur le boulevard. C'était une masure de deux étages, peinte en rouge lie de vin jusqu'au second, avec des persiennes pourries par la pluie. Au-dessus d’une lanterne aux vitres étoilées, on parvenait à lire entre les deux fenêtres :
Hôtel Boncoeur, tenu par Marsoullier, en grandes lettres jaunes, dont la moisissure du plâtre avait emporté des morceaux. Gervaise, que la lanterne gênait, se haussait, son mouchoir sur les lèvres. Elle regardait à droite, du côté du boulevard de Rochechouart, où des groupes de bouchers, devant les abattoirs, stationnaient en tabliers sanglants ; et le vent frais apportait une puanteur par moments, une odeur fauve de bêtes massacrées. Elle regardait à gauche, enfilant un long ruban d'avenue, s'arrêtant, presque en face d'elle, à la masse blanche de l'hôpital de Lariboisière, alors en construction. Lentement, d'un bout à l'autre de l'horizon, elle suivait le mur de l'octroi, derrière lequel, la nuit, elle entendait parfois des cris d'assassinés ; et elle fouillait les angles écartés, les coins sombres, noirs d'humidité et d'ordure, avec la peur d'y découvrir le corps de Lantier, le ventre troué de coups de couteau. Quand elle levait les yeux, au delà de cette muraille grise et interminable qui entourait la ville d'une bande de désert, elle apercevait une grande lueur, une poussière de soleil, pleine déjà du grondement matinal de Paris. Mais c'était toujours à la barrière Poissonnière qu'elle revenait, le cou tendu, s'étourdissant à voir couler, entre les deux pavillons trapus de l'octroi, le flot ininterrompu d'hommes, de bêtes, de charrettes, qui descendait des hauteurs de Montmartre et de la Chapelle. Il y avait là un piétinement de troupeau, une foule que de brusques arrêts étalaient en mares sur la chaussée, un défilé sans fin d'ouvriers allant au travail, leurs outils sur le dos, leur pain sous le bras ; et la cohue s'engouffrait dans Paris où elle se noyait, continuellement.

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Nathan91





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MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leDim Avr 12, 2015 2:51 pm Répondre en citant

Oui, cependant, je dois tenir 10 min pour mon oral, et la je tiens seulement 5min45, voir 7min avec ma futur conclusion. Le problème, c'est que cet extrait correspond a la 2eme page du roman alors que les aides envoyées correspondent a l'incipit entier. Merci quand même pour ton aide Smile

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Nathan91





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MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leDim Avr 12, 2015 6:49 pm Répondre en citant

Voici ce que j'ai fait jusque là, j'ai l'impression de ne pas avancé alors que je fourni beaucoup d'efforts... Quelqu'un pourrait m'aider à compléter svp ? Je tiens 7min en tout, il me faudrait 2min de plus pour combler mon jury ! Merci beaucoup


Introduction :

Emile Zola, est grand écrivain naturaliste de la deuxième moitié du XIXème siècle. L’assommoir est un roman paru en 1877, mais il paraît tout d’abord en feuilleton en 1876 faisant parti de la grande série Les Rougon-Macquart. L’Assommoir correspond au septième roman de la fresque. Cet extrait fait partie de l’incipit du roman, Gervaise, une mère au foyer, attend son mari depuis une nuit entière, qui n’est pas rentré de son travail. C'est un ouvrage totalement consacré au monde ouvrier et, selon Zola, le « premier roman sur le peuple, qui ai le goût du peuple ». À sa parution, l'ouvrage créa polémiques car il fut jugé trop cru (choquant). Mais c'est ce réalisme qui provoquera son succès.
(LECTURE DU TEXTE)

Mais quelles informations ce texte nous apporte-t-il ? Nous étudierons donc dans un premier temps l’incipit naturaliste de L’assommoir, puis nous verrons dans un second temps l’incipit descriptif établi par Zola.


I/ L’incipit naturaliste

Gervaise, est une femme perdue qui attend interminablement son mari, Lantier qui n’est toujours pas rentré. Elle est désemparée « son mouchoir sur les lèvres » et craint sa mort « avec la peur d’y découvrir le corps de Lantier ». La « muraille interminable » évoque un parallèle avec l’attente de Gervaise contrairement à l’hôtel Boncœur qui s’oppose à l’état d’esprit de l’héroïne. Les quartiers cités nous informent que la scène se déroule dans Paris.
Elle se sent seul, dans cette nouvelle ville ou elle ne connaît personne. Le champ lexical de la vue est présent, qui nous montre le degré de son inquiétude et de son désarroi : «regardait », « levait les yeux », « apercevait ». Le point de vue omniscient amplifie l’affolement de la pauvre femme. En effet, nous comprenons que la femme regarde dans toutes les directions, et de plus parcours la ville d’un pas très pressé avec la volonté de retrouver son mari. Nous comprenons que cette femme est dépendante de son mari, car elle a besoin de lui pour vivre étant donné qu’elle est femme au foyer. Elle prend des risques pour le retrouver car elle s’aventure dans les endroits dangereux « elle entendait parfois des cris d’assassinés ; et elle fouillait les angles écartés, les coins sombres, noir d’humidité et d’ordures ».
Ses pensées négatives « Elle entendait parfois des cris d’assassinés », « le ventre troué de coups de couteau » augmentent son pessimisme et lui provoque une situation d’angoisse. La notion de solitude est ici très présente, car d’après Lamartine « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. »


II/ L’incipit symbolique

Gervaise est qualifiée à la fois par ses pleurs et par son attente. Cela fait d’elle un personnage pathétique placé dès le début dans une situation d’échec et de solitude. Il apparaît une opposition entre le rouge (sang, enfer, lit de vin) et le noir (mort, inconnu). Gervaise vit dans un espace clos dont les barrières sont le boulevard de la chapelle et la poissonnerie. Elle est enfermée entre l’abattoir (qui mène à la mort) et l’hôpital (qui mène à la maladie puis à la mort). Le nom « muraille » renforce cette idée d’enfermement. Zola construit un espace symbolique de la vie de Gervaise et de celle des ouvriers du XVIII° siècle. Cette société est pauvre « avec des persiennes pourries par la pluie », « dont la moisissure du plâtre avait emporté des morceaux ». Zola dénonce donc la pauvreté de la classe ouvrière durant le second empire à travers ce quartier délabré.
Gervaise vit dans un espace sinistre, dangereux, où l’on tue les gens : c’est un quartier ouvrier, meurtrier, délinquant. L’espace est peuplé de forces hostiles : chez Zola, le monde est animalisé « bêtes massacrées » et un peu plus loin on retrouve encore le nom « bêtes ».
Dans l’univers du monde ouvriers, les hommes sont des animaux : la masse des ouvriers est comparée à un troupeau, dont Gervaise fait partie. Ce sont des bêtes de somme. De plus, le flot ininterrompu nous apprend que Gervaise est « Embourbée », « Empêtrée » dans une situation difficile. Le bruit des ouvriers partant au travail résonne dans la tête de Gervaise, démontrant au lecteur l’étourdissement de la femme à la recherche de son mari.

Conclusion :

Zola a écrit cette œuvre pour dénoncer les inégalités de la classe ouvrière. En effet ce portrait est aussi bien naturaliste que réaliste car cela représentait le train de vie de certaine famille durant le Second Empire. Cet incipit a une fonction instructif, car il nous démontre la vie d’une famille de classe ouvrière, mais aussi incitative car il donne envie au lecteur de poursuivre l’œuvre afin de connaître la suite de l’histoire.

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jean sébastien bac STT




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MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leDim Avr 12, 2015 6:58 pm Répondre en citant

salut

commentaire suffisant.
Tu peux remplir ton temps ainsi :

- tu développes un peu la présentation de Zola, siècle, une autre oeuvre, un contemporain, appartenance au mouvement littéraire
- tu fais des transitions entre les parties
- tu termines ta présentation orale par une ouverture en mettant l'accent sur les fonctions de l'incipit
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Dominique Tle techno





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MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leDim Avr 12, 2015 8:52 pm Répondre en citant

jean sébastien bac STT a écrit:
salut

commentaire suffisant.
Tu peux remplir ton temps ainsi :

- tu développes un peu la présentation de Zola, siècle, une autre oeuvre, un contemporain, appartenance au mouvement littéraire
- tu fais des transitions entre les parties
- tu termines ta présentation orale par une ouverture en mettant l'accent sur les fonctions de l'incipit



Bonne réponse, c'est exactement ce qu'il faut faire Lol

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Nathan91





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MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leDim Avr 12, 2015 10:29 pm Répondre en citant

Pouvez vous m'aider à faire une bonne transition entre ma première et ma deuxième partie svp ? J'ai déjà tenté quelques petites choses, mais rien n’aboutit Sad
Merci !

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Nathan91





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MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leDim Avr 12, 2015 10:33 pm Répondre en citant

Voilà mon oeuvre finale, sans les transitions:

Introduction :

Emile Zola, est grand écrivain naturaliste de la deuxième moitié du XIXème siècle. Il fut considéré comme le chef de ce courant littéraire. Son œuvre la plus célèbre fut j’accuse écrit en 1898. L’assommoir est un roman paru en 1877, mais il paraît tout d’abord en feuilleton en 1876 faisant parti de la grande série Les Rougon-Macquart. L’Assommoir correspond au septième roman de la fresque. Cet extrait fait partie de l’incipit du roman, Gervaise, une mère au foyer, attend son mari depuis une nuit entière, qui n’est pas rentré de son travail. C'est un ouvrage totalement consacré au monde ouvrier et, selon Zola, le « premier roman sur le peuple, qui ai le goût du peuple ». À sa parution, l'ouvrage créa polémiques car il fut jugé trop cru (choquant). Mais c'est ce réalisme qui provoquera son succès.

(LECTURE DU TEXTE)

Mais quelles informations ce texte nous apporte-t-il ? Nous étudierons donc dans un premier temps l’incipit naturaliste de L’assommoir, puis nous verrons dans un second temps l’incipit descriptif établi par Zola.

I/ L’incipit naturaliste

Gervaise, est une femme perdue qui attend interminablement son mari, Lantier qui n’est toujours pas rentré. Elle est désemparée, on peut le voir à la ligne 9 « son mouchoir sur les lèvres » et craint sa mort à la ligne 22 « avec la peur d’y découvrir le corps de Lantier ». La « muraille interminable » évoque un parallèle avec l’attente de Gervaise contrairement à l’hôtel Boncœur qui s’oppose à l’état d’esprit de l’héroïne. Les quartiers cités nous informent que la scène se déroule dans Paris.
Elle se sent seul, dans cette nouvelle ville ou elle ne connaît personne. Le champ lexical de la vue est présent, ce qui nous montre le degré de son inquiétude et de son désarroi : avec les verbes à l’imparfait «regardait », « levait les yeux », « apercevait ». Le point de vue omniscient amplifie l’affolement de la pauvre femme. En effet, nous comprenons que la femme regarde dans toutes les directions, et de plus parcours la ville d’un pas très pressé avec la volonté de retrouver son mari. Nous interprétons que cette femme est dépendante de son mari, car elle a besoin de lui pour vivre étant donné qu’elle est femme au foyer. Elle prend des risques pour le retrouver car elle s’aventure dans les endroits dangereux comme à la ligne 19 « elle entendait parfois des cris d’assassinés ; et elle fouillait les angles écartés, les coins sombres, noir d’humidité et d’ordures ».
Ses pensées négatives « Elle entendait parfois des cris d’assassinés » ou « le ventre troué de coups de couteau » à la ligne 22 augmentent son pessimisme et lui provoque une situation d’angoisse. La notion de solitude est ici très présente, car d’après Lamartine « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. »

II/ L’incipit symbolique

Gervaise est qualifiée à la fois par ses pleurs et par son attente. Cela fait d’elle un personnage pathétique placé dès le début dans une situation d’échec et de solitude. Il apparaît une opposition entre le rouge (avec le sang, le paysage comparable à l’enfer ou encore la masure de couleur lit de vin) et le noir (avec la mort, l’inconnu). Ces couleurs sont également en accord avec l’attente de Gervaise, qui attend son mari, les couleurs sont grises et nous démontre la tristesse de cette dernière, mais plus globalement, le sentiment de la classe ouvrière durant le XVIIIème siècle. Gervaise vit dans un espace clos dont les barrières sont le boulevard de la chapelle et la poissonnerie. Elle est enfermée entre l’abattoir (qui mène à la mort) et l’hôpital (qui mène à la maladie puis à la mort). Le nom « muraille » renforce cette idée d’enfermement. Zola construit un espace symbolique de la vie de Gervaise et de celle des ouvriers du XVIII° siècle. Cette société est pauvre « avec des persiennes pourries par la pluie », « dont la moisissure du plâtre avait emporté des morceaux ». Zola dénonce donc la pauvreté de la classe ouvrière durant le second empire à travers ce quartier délabré.
Gervaise vit dans un espace sinistre, dangereux, où l’on tue les gens : c’est un quartier ouvrier, meurtrier, délinquant. L’espace est peuplé de forces hostiles : chez Zola, le monde est animalisé « bêtes massacrées » et un peu plus loin on retrouve encore le nom « bêtes ».
Dans l’univers du monde ouvriers, les hommes sont des animaux : la masse des ouvriers est comparée à un troupeau, dont Gervaise fait partie. Ce sont des bêtes de somme. De plus, le « flot ininterrompu d’homme » nous apprend que Gervaise est « Embourbée », « Empêtrée » dans une situation difficile. Le bruit des ouvriers partant au travail résonne dans la tête de Gervaise, démontrant au lecteur l’étourdissement er l’affolement de la femme à la recherche de son mari.

Conclusion :

Zola a écrit cette œuvre pour dénoncer les inégalités de la classe ouvrière. En effet ce portrait est aussi bien naturaliste que réaliste car cela représentait le train de vie de certaine famille durant le Second Empire. Cet incipit a une fonction instructif, car il nous démontre la vie d’une famille de classe ouvrière, mais aussi incitative car il donne envie au lecteur de poursuivre l’œuvre afin de connaître la suite de l’histoire. Il remplit donc sa double fonction : informer et intéresser. De plus il provoque une entrée in medias res, c’est-à-dire que le lecteur est directement plongé dans l’œuvre.

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MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leLun Avr 13, 2015 8:07 am Répondre en citant

Nathan91 a écrit:
Pouvez vous m'aider à faire une bonne transition entre ma première et ma deuxième partie svp ? J'ai déjà tenté quelques petites choses, mais rien n’aboutit Sad
Merci !



pour faire des transitions, il faut prendre l'axe précédent

ex

I - un incipit naturaliste
II - un incipit symbolique


Transition :

Les caractéristiques de cet incipit ne sont pas que naturalistes, de nombreux symboles sont présents dans ce texte et font de ce passage un incipit symbolique


Lol Lol Lol
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MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leLun Avr 13, 2015 8:10 am Répondre en citant

Ton commentaire est très bien

Bon courage pour ton oral Lol Hello
_________________

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Nathan91





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MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leLun Avr 13, 2015 8:57 pm Répondre en citant

Merci beaucoup pour votre aide. J'ai eu un faible 9.5/20... Mais bon, j'ai eu 6.5/10 à mon commentaire, et des questions dont je ne comprenais pas vraiment l'aboutissement. Merci beaucoup !

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prepabac,philo 2018
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MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leLun Avr 13, 2015 11:01 pm Répondre en citant

Nathan91 a écrit:
Merci beaucoup pour votre aide. J'ai eu un faible 9.5/20... Mais bon, j'ai eu 6.5/10 à mon commentaire, et des questions dont je ne comprenais pas vraiment l'aboutissement. Merci beaucoup !


Bonsoir


Le commentaire n'est pas mauvais. Il faudrait noter tes questions et les travailler de manière à ne pas refaire les mêmes erreurs le jour de l'oral du bac. Il faut comprendre tes erreurs et avancer dans ton analyse

Bon courage
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Dominique Tle techno





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MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leMar Avr 14, 2015 12:28 am Répondre en citant

Nathan91 a écrit:
Merci beaucoup pour votre aide. J'ai eu un faible 9.5/20... Mais bon, j'ai eu 6.5/10 à mon commentaire, et des questions dont je ne comprenais pas vraiment l'aboutissement. Merci beaucoup !


C'est bien : ce que tu pourrais faire : présenter une demande d'oral aux profs avec ton commentaire et tu auras l'oral préparé

Tu devrais creuser car tu n'as pas la moyenne à la deuxième partie

tu peux aussi mettre les questions que tu as eues à l'oral à la suite de l'aide en ligne et les profs te diront comment faire Lol

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Nathan91





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MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leMar Avr 14, 2015 8:40 pm Répondre en citant

Très bien les questions étaient :
Quel est le sous titre des Rougon-Macquart ?
Qu'est ce que l'hérédité ? (elle attendait les mots scientifiques tel que génétique...)
A quelle époque est situé ce roman ? (Au XIX)
Qu'est ce que le naturalisme ? (C'est assez long, je vous invite à lire l'article du prof).
J'ai dû oublier une ou deux questions, mais globalement, c'étaient les questions.
Merci encore de votre aide !

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jeanne bac ES





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Messages: 73

MessageSujet: Commentaire sur L'Assommoir d'Émile Zola.  Posté leMer Avr 15, 2015 9:30 am Répondre en citant

Nathan91 a écrit:
Très bien les questions étaient :
Quel est le sous titre des Rougon-Macquart ?
Qu'est ce que l'hérédité ? (elle attendait les mots scientifiques tel que génétique...)
A quelle époque est situé ce roman ? (Au XIX)
Qu'est ce que le naturalisme ? (C'est assez long, je vous invite à lire l'article du prof).
J'ai dû oublier une ou deux questions, mais globalement, c'étaient les questions.
Merci encore de votre aide !


Bonjour

Tu fais tes petites recherches, tu essayes de répondre aux questions et tu soumets ton travail dans la rubrique l'oral du bac, quand un prof prendra en charge ton travail, tu en profites pour demander ton oral en présentant ton commentaire Lol
_________________

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