DU BREVET AU BAC

SuEtudiante · Age: 31 Inscrit le: 27 Mai 2011 Messages: 190

Bonjour

J'ai fait un devoir type bac, mais j'ai fait seulement les questions.
J'ai commencé à 09h10 et j'ai fini à 10h30.

Voici le sujet:
http://lewebpedagogique.com/bac/files/2010/06/FRANCAIS-TECHNO.pdf

Et voici mon travail:
1)
Dans les textes de notre corpus, le thème commun est la description de la ville où le personnage s’y trouve. Certaines descriptions mettent en valeur les aspects de la ville, mais d’autres sont moins décoratifs. Comme dans le texte A, « L’éducation sentimentale » écrit par Flaubert, l’aspect de la ville semble être décrit avec une connotation à la fois méliorative et péjorative. Selon le point de vue du narrateur, la ville a un « air humide » où « la boue jaillissait ». De même pour Zola, la ville a « une odeur fauve de bêtes massacrées » avec une « puanteur ». La ville a toujours cette « humidité » qui la rend grise. D’ailleurs, ces textes sont écrits vers la même époque, au XVIII siècle. Et Zola ainsi que Flaubert étaient des amis, leurs points de vue sur la ville à cette époque se ressemblent. Quant au texte C, « Voyage au bout de la nuit » écrit par Céline, donc cet air humide disparaît. Le personnage trouve ce « quartier précieux », c’est pour cela qu’au début il l’a défend « il y en a pourtant qui crachent par terre en passant ». Il veut que son quartier soi toujours « rempli d’or » un « quartier pour l’or ». Comme pour Flaubert, le jeune provincial « savourant ce bon air de Paris », il aime sa ville malgré tout. Il y trouve des « effluves amoureux ». Dans le texte D, la ville semble un désert comme l’indique le titre « Désert ». Lalla voit la ville tout en noir, il n’y a « personne dans les rues » seulement «quelques chiens au poil hérissé [qui] rongent leurs os ». On retrouve ces « recoins pourris » que Zola qualifie de « coins sombres ». Les villes du XVIII et XX siècle ont tout un aspect négatif de la ville.

2)
Pour Flaubert, son personnage aime la ville et a un objectif bien déterminé, il recherche une femme « il se penchait pour distinguer leur figures ». Il pense trouver son bonheur dans cette ville et essai de « faire durer son plaisir ». Quant aux autres textes, les personnages dégage tous une sensation de peur. Gervaise semble inquiète « avec la peur d’y découvrir le corps de Lantier », son amant. Pour Lala, la ville est les ténèbres, « les maisons (…) abandonnées », « des fenêtres noirs ». Elle pense que les maisons avec les barreaux sont des prisons où les gens sont morts, elle « a toujours un peu peur » mais dès qu’elle se retrouve face au dôme rose « elle oublie tout ». C’est le seul endroit qu’elle aime et qui lui fait penser « à un nuage ». De même pour Bardamu, c’est « un vrai miracle » que son quartier soi « rempli d’or ». Le seul personnage qui dégage une position positive est Frédérci.

Je pense que je n'approfondi pas assez mes réponses.
Pourriez vous me donner des conseils pour mieux rédiger mes réponses s'il vous plait?

Pour l'instant, je vais étudier le corrigé mais il n'est pas assez complet.
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Lady Sû

Johnny 2011 · Age: 29 Inscrit le: 06 Jan 2010 Messages: 86

bonjour

Merci d'avoir posté ton travail.

Il manque peut-être quelques approfondissements, mais tu as quand même de bonnes idées par rapport aux textes du corpus.

Un conseil, tes citations ne doivent être plus nombreuses que les idées exposées. Tes développements personnels doivent dominer.

Autre critique : ce qui domine les textes est selon moi, une opposition, les descriptions pour la première question, de la ville sont contrastées, elles se font dans l'opposition. La ville peut refléter l'espoir, le bien être ou encore représenter la misère et la pauvreté, l'insécurité.
Ses visions opposées correspondent en fait au niveau social des personnages

Correlation avec la seconde question : le point de vue des personnages quant à leur description de la ville reflète leur appartenance sociale.

Bon courage pour ton analyse, j'espère que je t'ai aidée

laurencefloder · Age: 29 Inscrit le: 05 Nov 2010 Messages: 315

BONJOUR

Je trouve les critiques et l'analyse proposées par Johnny excellentes, elles sont à suivre, je n'aurais pas fait mieux.

Cela manque peut-être un peu de nuance dans l'analyse du contraste entre les descriptions et l'état d'esprit des personnages. En fait tout se joue dans l'opposition.

Il faut comprendre SU que la description est différente en fonction de l'état d'esprit des personnages et l'état d'esprit, lui en dit long sur son rang social;

La seconde question est liée à la première, c'est une continuité Hello

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Laurencefloder

psychédélique, 2013 · Age: 30 Inscrit le: 17 Jan 2011 Messages: 258

bonjour les amis

j'adhère tout à fait à vos analyses.

description = niveau social

la ville et la manière dont elle est perçue renvoie à un niveau social auquel le personnage ne peut échapper.

Il faut bien étudier les figures de style, le vocabulaire,les répétitions, la ponctuation, .... Durken-smilie

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Psychédélique
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SuEtudiante · Age: 31 Inscrit le: 27 Mai 2011 Messages: 190

Oui tu m'as beaucoup aidé, en fait, je n'ai pas fait attention aux personnages, leur appartenance sociale comme tu m'as dit.

En fait, Lalla et Bardamu sont des étranger, c'est pour ça qu'ils dégagent une description négative de la ville. Et Grevaise est inquiète, donc elle se fait des scènes d'horreurs pyscologiquement.
Ces trois textes, et bien ils ont un aspect négative de la ville.
Le seul qui a une vision positive c'est Frédéric, mais c'est parce qu'il a un sentiment amoureux, il voit la ville à travers sa pensé.

J'ai tout compris! Mais le problème c'est que je comprends dès que c'est trop tard....
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Lady Sû

psychédélique, 2013 · Age: 30 Inscrit le: 17 Jan 2011 Messages: 258

au moins tu t'en rends compte et tu le prends avec philosophie, mais le jour du bac, il faut aller plus loin dans ton analyse.

Attention les fautes, se relire et se relire encore, c'est le bac de français!! Hello

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Psychédélique
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SuEtudiante · Age: 31 Inscrit le: 27 Mai 2011 Messages: 190

ah bon? j'ai encore des fautes d'ortographes?
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Lady Sû

Prépabac, examen2017 · Mar Juin 07, 2011 2:03 pm

bonjour les courageux

Je vois que ça travaille

Bonnes critiques, je suis fière de vous tous.

Critiques, conseils : l'essentiel est déjà dit
Il faut respecter le rapport et l'opposition des descriptions de la ville mais ces dernières reflètent l'appartenance sociale et le plus souvent la précarité des personnages, ce qui est révélateur de leur vision de la ville.

Autre conseil :

Il faudrait prendre connaissance de l'exposé de Jean François :

http://docremuneres.forumparfait.com/le-naturalisme-vt846.html

ps : oui, tu as encore des fautes. Relis toi de nouveau Lol

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Du BREVET AU BAC

mariette75 · Age: 30 Inscrit le: 25 Sep 2010 Messages: 31

Bonjour

Je suis lectrice des études de ce forum, je trouve l'analyse proposée moyenne mais correcte malgré tout, il faudrait développer davantage et insister sur le naturalisme

Si on devait noter je mettrai une petite moyenne, qu'en pensez vous?

Merci pour l'aide apportée dans le cadre de la prépabac, vous êtes vraiment très sérieux et sympathiques. Bravo pour votre site et votre forum.

SuEtudiante · Age: 31 Inscrit le: 27 Mai 2011 Messages: 190

J'ai lu la correction, elle me plait beaucoup! J'adore la façon dont elle est écrite, si bien détaillé, on comprend tout, et ça semble si logique!

J'aimerais tellement écrire comme ça! Mais comment faire?

1.
Le texte de Flaubert décrit Paris au XIXème siècle. Plusieurs aspects de la ville sont
mis en valeur. D’abord, il s’agit des personnes qui vivent dans ce milieu urbain. On trouve des travailleurs « les balayeurs » (l.3), des « marchands de vin » (l.11), «les « décrotteurs » (l.11) les épiciers » (l.12) et également des passants « des femmes » (l.13), la « foule » (l.15). Ensuite, les véhicules de plus en plus nombreux dans le Paris de l’époque sont décrits. Le vocabulaire utilisé est d’ailleurs très technique « palonniers, trais » (l.1), « tombereaux, cabriolets, omnibus » (l.5), « fiacre » (.10).
Enfin, c’est la ville elle même qui est mise en valeur. Le narrateur met en avant ses jardins « jardin des plantes » (l.5), ses quais « Saint-Bernard, La Tournelle » (l.16)…ses rues « saint-honoré » (l.1 Cool

…ses monuments « le Louvre » (l.1 Cool

. Ce nouveau Paris Haussmannien est ici décrit de façon précise et paradoxale. Même si la Seine est décrite péjorativement « jaunâtre », il fait bon vivre à Paris « fraicheur » (l.7), « bon air » (l. Cool

. C’est essentiellement la beauté de Paris qui est mise en valeur
Le texte de Zola est plus réaliste. La description met en avant l’aspect économique : c’est le monde ouvrier dont il s’agit : les « bouchers » (l. Cool

, les « ouvriers » (l.22), la « foule » (l.21), la « cohue » (l.23). Il s’agit du quartier Poissonnière. La saleté de ce quartier est omniprésente dans le passage. Ce sont les bâtiments, l’hôtel a des « persiennes pourries » (l.3), de « la moisissure » (l.5). Les abattoirs génèrent une « puanteur », une odeur fauve » (l.9), les « coins (sont) noirs d’humidité et d’ordure » (l.14). Zola a d’ailleurs souhaité en écrivant l’Assommoir « un roman qui ait l’odeur du peuple ». Il le prouve dans cet extrait.
C’est un Paris sale, triste qui est décrit dans ce passage.
Le texte de Céline présente le quartier de Broadway, quartier central de New-York. C’est un beau quartier « précieux, quartier pour l’or » (l.11) « le beau coeur en banque » (l.12), « rempli d’or » (l.15)… L’aspect économique est constamment mis en valeur. Ici, le dollar est roi, c’est le maître. Le narrateur le compare même au « Saint- Esprit » (l.17). Son importance est telle qu’il poursuit en affirmant que le dollar est « plus précieux que du sang » (l.17) : élément indispensable à la survie de chacun. Malgré cette richesse, la ville et ses rues sont comparées à une « plaie triste » (l.7). De même, ses habitants, ceux qui y travaillent sont « tristes et mal payés » (l.19). Cette ville mythique où le dollar est roi semble décevoir Bardamu.
Le texte de Le Clézio décrit la ville de Marseille. C’est l’aspect désertique qui est mis en valeur (cf. le titre du roman, Désert). Lalla ne croise personne « il n’y a personne dans les rues à cette heure là » (l.3) et les maisons semblent « abandonnées » (l.6) car les fenêtres « sont fermées » (l.4). Marseille est une ville endormie, déserte. Il semble qu’aucune âme n’y vive. Le lecteur comprend qu’il s’agit certainement de l’heure de la sieste.

2.
Le personnage de Frédéric Moreau est heureux puisqu’il est épris de Mme Arnoux.
Les descriptions de Paris reflètent son état âme. Il est euphorique à l’idée de revoir Mme Arnoux et tout autour de lui, personnes, lieux… semblent refléter cette joie. La vision de Paris est idéalisée car Frédéric est amoureux. La description des quais, les « boutiques qui défilaient » (l.15) ne sont-elles pas une métaphore des divagations de la conscience du personnage ?
Quant à Gervaise, elle a peur (l.14) de retrouver son amant Lantier mort, elle se morfond dans sa tristesse et sa douleur. Elle broie du noir et tout ce qui l’entoure reflète sa tristesse. Le Paris n’est que « puanteur », muraille grise », « coins sombres »…ce champ lexical exprime toute la peur et la tristesse de Gervaise.
Le personnage de Bardamu débarque à New York et ne connaît pas le quartier de Broadway « le nom je l’ai lu sur une plaque » (l.3). Il a le sentiment d’étouffer dans cette ville aux multiples gratte-ciels « nous, au fond, le bout qu’on ne voit jamais » (l.7 et Cool

Il est curieux puisqu’il décide de rentrer dans une banque « je suis entré pour leur parler à ces employés qui gardaient les espèces » (l.19). Ce héros ou plutôt antihéros est aussi désespéré que le titre de l’oeuvre de Céline. Il découvre la face cachée de l’Amérique, un pays dominé par l’argent.
La ville fantôme présente dans le texte de Le Clézio reflète la peur et l’angoisse du personnage de Lala. Qui dit ville fantôme dit morts et il « fait un froid de mort » (l.6). Lalla a peur et les barreaux des fe nêtres lui font penser à « une prison où les genssont morts autrefois » (l.11). Cette ville déserte l’angoisse, elle respire « avec peine » (l.1). Elle marche dans cette ville sans trop savoir où elle va.
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Lady Sû

mariette75 · Age: 30 Inscrit le: 25 Sep 2010 Messages: 31

Où as tu trouvé cette correction SU, stp?

SuEtudiante · Age: 31 Inscrit le: 27 Mai 2011 Messages: 190

Ah
Dans le site bank examen pourquoi?
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Lady Sû

mariette75 · Age: 30 Inscrit le: 25 Sep 2010 Messages: 31

par curiosité, il faut t'auto corriger SU et voir ce qui te manque pour le rajouter. Essayez de voir ensuite tes fautes et les corriger pour ne plus les refaire biensûr

Bonne continuation et bon courage, continue, c'est bien

SuEtudiante · Age: 31 Inscrit le: 27 Mai 2011 Messages: 190

Ah merci

Je n'arrive pas a voir ce qui se cache derrière le sens du texte. Ma connaissance n'est pas assez approfondi, et dès que je construis mes phrases, je mets tout ce que je sais.
Alors que dans la correction, toutes les phrases sont bien construites.

Je n'ai pas trouvé mes fautes d'ortographes.
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Lady Sû

SuEtudiante · Age: 31 Inscrit le: 27 Mai 2011 Messages: 190

Vous me metterait combien pour la 1er question?
Et la 2ème?
Chacune sur 3 points.
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Lady Sû

mariette75 · Age: 30 Inscrit le: 25 Sep 2010 Messages: 31

1,5/3 pour la première
1/3 pour la seconde

ce qui te fait une toute petite moyenne

lycéennefrançaisEs · Age: 30 Inscrit le: 01 Avr 2010 Messages: 167

bonjour à tous

Merci pour ton travail et félicitation pour ta persévérance

Moi je mettrais 1,5/3 à chaque question
Ce qui te ferait la moyenne 3/6

DEVOIR MOYEN, il faut s'entraîner pour s'améliorer, voilà le dicton du jour

Prépabac, examen2017 · Mar Juin 07, 2011 2:44 pm

une petite moyenne selon moi à savoir

3/6 pour les deux questions.

Tu retombes toujours sur les mêmes notes SU, cela signifie qu'elles représentent ton niveau.

Si tu espères avoir des points d'avance, il est évident que ce sera à l'oral. A mon avis, il faudrait t'investir à fond dans tes préparations orales, elles seules pourront te permettre d'avoir des points d'avance
Lol

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SuEtudiante · Age: 31 Inscrit le: 27 Mai 2011 Messages: 190

Ah d'accord.
Merci de me l'avoir confirmé!

Je retourne à mes révisions de l'oral.
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Lady Sû