Senghor est un écrivain du 20ème siècle né au Sénégal. Ses poèmes d’Ethiopiques furent écrits dans les années qui ont précédé l’indépendance du Sénégal. A New York est un poème en l’honneur de l’Afrique dans lequel il célèbre la grandeur de l’homme et dénonce le colonialisme, c’est en fait un combat en faveur de la négritude. La culture et New York sont placés sous le regard de Dieu, par conséquent cette poésie à de forts accents religieux. Nous avons une forte opposition entre deux cultures, celle de l’Afrique et celle de New York, cette dernière vivant dans l’ignorance de la nature et de la vie réelle, l’auteur nous présente New York comme un monde factice. Cela est suggéré par le vocabulaire au niveau essentiellement de l’opposition entre le champ lexical du modernisme urbain et celui de la communion originelle propre aux africains. L’image de l’unité retrouvée est celle de la réconciliation propre à l’Afrique en accord avec la vie. Mais il y a un dépassement de ce fossé entre New York et l’Afrique grâce à Dieu qui symbolise la réconciliation entre ces deux mondes. Ainsi, le « sang noir » devient il l’image de la réconciliation entre les races. La poésie se situe tant au niveau idéologique que personnel.