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 DU BREVET AU BAC :: GARGANTUA : RABELAIS :: Gargantua, Rabelais, 3 études

Gargantua, Rabelais, 3 études

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Prépabac, examen2017
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MessageSujet: Gargantua, Rabelais, 3 études  Posté leDim Nov 07, 2010 11:58 am Répondre en citant

La philosophie de Rabelais dans Gargantua

LE PROLOGUE




Rabelais

Le corrigé fait 3 pages word, il comprend une introduction, un développement en trois parties avec trois arguments, des transitions, une conclusion avec ouverture.

Texte :

Prologue de gargantua
Buveurs très illustres, et vous vérolés très précieux, car c’est à vous, non aux autres, que je dédie mes écrits, Alcibiade, dans un dialogue de intitulé le Banquet, faisant l’éloge de son précepteur Socrate, sans conteste le prince des philosophes, déclare entre autres choses qu’il est semblable aux silènes. Les Silènes étaient jadis de petites boites, comme celles que nous voyons à présent dans les boutiques des apothicaires, sur lesquelles étaient peintes des figures drôles et frivoles: harpies, satyres, oisons bridés, lièvres cornus, canes batées, boucs volants, cerfs attelés, et autres figures contrefaites à plaisir pour inciter les gens à rire (comme le fut Silène, maître du Bacchus). Mais à l’intérieur on conservait les drogues fines, comme le baume, l’ambre gris, l’amome, la civette, les pierreries et autres choses de prix. Alcibiade disait que Socrate leur était semblable, parce qu’à le voir du dehors et à l’évaluer par l’aspect extérieur, vous n’en auriez pas donné une pelure l’oignon, tant il était laid de corps et d’un maintien ridicule, le nez pointu, le regard d’un taureau, le visage d’un fou, le comportement simple, les vêtements d’un paysan, de condition modeste, malheureux avec les femmes, inapte à toute fonction dans l’état; et toujours riant, trinquant avec chacun, toujours se moquant, toujours cachant son divin savoir. Mais en ouvrant cette boite, vous y auriez trouvé une céleste et inappréciable drogue: une intelligence plus qu’humaine, une force d’âme merveilleuse, un courage invincible, une sobriété sans égale, une égalité d’âme sans faille, une assurance parfaite, un détachement incroyable à l’égard de tout ce pour quoi les humains veillent, courent, travaillent, naviguent et bataillent.
A quoi tend, à votre avis, ce prélude et coup d’essai? C’est que vous, mes bons disciples, et quelques autres fous oisifs, en lisant les joyeux titres de quelques livres de votre invention, comme Gargantua, Pantagruel, Fesse pinte. La dignité des braguettes, des pois au lard avec commentaire, etc., vous pensez trop facilement qu’on n’y traite que de moqueries, folâtreries et joyeux mensonges, puisque l’enseigne extérieure est sans chercher plus loin, habituellement reçue comme moquerie et plaisanterie. Mais il ne faut pas considérer si légèrement les œuvres des hommes. Car vous-mêmes vous dites que l’habit ne fait pas le moine, et tel est vêtu d’un froc qui au-dedans n’est rien moins que moine, et tel est vêtu d’une cape espagnole qui, dans son courage, n’a rien à voir avec l’Espagne. C’est pourquoi il faut ouvrir le livre et soigneusement peser ce qui y est traité. Alors vous reconnaîtrez que la drogue qui y est contenue est d’une tout autre valeur que ne le promettait la boite: c'est-à-dire que les matières ici traitées ne sont pas si folâtre que le titre le prétendait.
Et en admettant que le sens littéral vous procure des matières assez joyeuses et correspondant bien au titre, il ne faut pourtant pas s’y arrêter, comme au chant des sirènes, mais interpréter à plus haut ses ce que hasard vous croyiez dit de gaieté de cœur.
Avez-vous jamais crocheté une bouteille? Canaille! Souvenez-vous de la contenance que vous aviez. Mais n’avez-vous jamais vu un chien rencontrant quelque os à moelle? C’est, comme dit Platon au livre II de la République, la bête la plus philosophe du monde. Si vous l’avez vu, vous avez pu noter avec quelle dévotion il guette son os, avec quel soin il le garde, avec quelle ferveur il le tient, avec quelle prudence il entame, avec quelle passion il le brise, avec quel zèle il le suce. Qui le pousse à faire cela? Quel est l’espoir de sa recherche? Quel bien en attend-il? Rien de plus qu’un peu de moelle. Il est vrai que ce peu est plus délicieux que le beaucoup d’autres produits, parce que la moelle et un aliment élaboré selon ce que la nature a de plus parfait, comme le dit Galien au livre 3 Des Facultés naturelles et IIe de L’Usage des parties du corps.
A son exemple, il vous faut être sages pour humer, sentir et estimer ces beaux livres de haute graisse, légers à la poursuite et hardis à l’attaque. Puis, par une lecture attentive et une méditation assidue, rompre l’os et sucer la substantifique moelle, c’est-à-dire _ ce que je signifie par ces symboles pythagoriciens _ avec l’espoir assuré de devenir avisés et vaillants à cette lecture. Car vous y trouverez une bien autre saveur et une doctrine plus profonde, qui vous révèlera de très hauts sacrements et mystères horrifiques, tant sur notre religion que sur l’état de la cité et la gestion des affaires.


Développement

INTRODUCTION
Le texte que nous allons étudier est le début du prologue de Gargantua, roman écrit en 1534 par François Rabelais, humaniste de la Renaissance. Avant d'entamer les aventures du géant Gargantua et de son père Grandgousier, roi des Dipsodes, l'auteur s'adresse à son lecteur de façon familière et lui fait comprendre qu'il ne faut pas se laisser tromper par les apparences: malgré son titre et le ton comique, l'oeuvre qu'il s'apprête à lire contient une sagesse qu'il lui appartient de savoir repérer entre les lignes....

I - Les références philosophiques du texte
1 -L'image d'un lecteur modèle
2 -La référence à Platon
3 -Les apparences burlesques
Transition
II - Platon et Socrate
1 -Les figures rhétorique
2 -Références aux autorités savantes
3 -Références à la mythologie
Transition
III - Une philosophie, reflet des idéaux humanistes
1 -Une oeuvre à prendre au sérieux
2 -Une invitation à la sagesse et à la réflexion
Conclusion avec ouverture



Pour vous procurer le document, suivez ce lien

la philosophie dans le prologue de Gargantua
http://corrigesdubac.blogspot.com/2010/04/la-philosophie-du-prologue-de-gargantua.html
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MessageSujet: La philosophie de l'utopie de Rabelais, ch 55 Gargantua  Posté leDim Nov 07, 2010 11:59 am Répondre en citant

La philosophie de l'utopie chez Rabelais d'après le chapitre 55 de Gargantua

extrait du chapitre 55 de Gargantua





Une philosophie de l'utopie

Le corrigé fait 3 pages word, il comprend une introduction, un développement en trois parties avec chacune deux arguments, des transitions une conclusion avec ouverture.


Texte

Gargantua, chapitre 55


Toute leur vie était ordonnée son selon des lois, des statuts ou des règles, mais selon leur bon vouloir et leur libre arbitre. Ils se levaient quand bon leur semblait, buvaient, mangeaient, travaillaient, et dormaient quand le désir leur en venait. Nul ne les réveillait, nul ne les contraignait à boire, à manger, ni à faire quoi que ce soit. Ainsi en avait décidé Gargantua. Pour toute règle, il n’y avait que cette clause, Fais ce que voudras; parce que les gens libres, bien nés et bien éduqué, vivant en bonne compagnie, ont par nature un instinct, un aiguillon qui les pousse toujours à la vertu et les éloigne du vice, qu’ils appelaient honneur. Ces gens-là, quand ils sont opprimés et asservis par une honteuse sujétion et par la contraint, détournent cette noble inclination par laquelle ils tendaient librement à la vertu, vers le rejet et la violation du joug de servitude; car nous entreprenons toujours ce qui nous est interdit et nous convoitons ce qui nous est refusé.
C’est cette liberté même qui les poussa à une louable émulation: faire tous ce qu’ils voyaient faire plaisir à un seul. Si l’un ou l’une d’entre eux disait: «Buvons», ils buvaient tous; s’il disait:»Jouons», tous jouaient; s’il disait: «Allons nous ébattre aux champs» tous y allaient. S’il s’agissait de chasser à courre ou au vol, les dames, montées sur de belles haquenées suivies du palefroi de guerre, portaient sur leur poing joliment gantelé un épervier, un laneret ou un émerillon. Les hommes portaient les autres oiseaux.
Ils étaient si bien éduqués qu’il n’y avait parmi eux homme ni femme qui ne sut lire, écrire, chanter, jouer d’instruments de musique, parler cinq ou six langues et y composer, tant en vers qu’en prose. Jamais on vit de chevaliers si vaillants, si hardis, si adroits au combat à pied ou à cheval, plus vigoureux, plus agiles, maniant mieux les armes que ceux-là; jamais on vit de dames si fraiches, si jolies, moins acariâtres, plus doctes aux travaux d’aiguille et à toute activité de femme honnête et bien née que celles-là.

Développement

INTRODUCTION

Le texte que nous allons étudier est un extrait du chapitre 25 de Gargantua, écrit en 1534 par François Rabelais, écrivain humaniste de la renaissance et auteur de Pentagruel, œuvre condamnée la même année par la Sorbonne.
Frère Jean, ayant remporté des victoires et fait preuve de grand courage, a obtenu comme récompense de la part de Grandgousier le droit de fonder une Abbaye. Le chapitre 55 nous présente la vie à l'Abbaye de Thélème que Gargantua a fait construire selon le goût de frère Jean

I - Une vision utopique de la société

1 - Des qualités sociales
2 - Des qualités morales
Transition
II - Un nouveau concept de l'espace religieux
1 - La nature de l'homme repensée et remise en question
2 - Inversion des valeurs
Transition
III - Une utopie
1 - Une utopie paradoxale
2 - Les motifs de ce choix
Conclusion avec ouverture


Pour vous procurer le corrigé, suivez ce lien


La philosophie de l'utopie dans le chapitre 55 de Gargantua de Rabelais
http://corrigesdubac.blogspot.com/2010/04/la-philosophie-de-lutopie-chez-rabelais.html
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MessageSujet: La philosophie de l'éducation chez Rabelais, ch 21 Gargantua  Posté leDim Nov 07, 2010 11:59 am Répondre en citant

La philosophie de l'éducation chez Rabelais dans le chapitre 21 de Gargantua



Un idéal humaniste
La philosophie de l’éducation

Rabelais



Le corrigé fait 3 pages word, il comprend une introduction, un développement en trois parties avec chacune deux arguments au minimum, des transitions, une conclusion avec une ouverture.


Texte

Gargantua, Rabelais, ch XXI

Gargantua se réveillait donc vers autre heures du matin. Pendant qu’on l’astiquait, on lui lisait une page de la divine Ecriture, à haute et intelligible voix et avec une diction claire; mission confiée à un jeune page natif de Basché, nommé Anagnostes. En fonction du thème et du sujet de ce passage, il se consacrait à vénérer, adorer, prier et supplier le bon Dieu, dont la lecture montrait la majesté et le jugement merveilleux.
Puis il se retirait aux lieux d’aisances pour se purger de ses excréments naturels. Là son précepteur répétait ce qui avait été lu en lui en expliquant les points les plus obscurs et difficiles.
En revenant, ils considéraient l’état du ciel: s’il se présentait comme ils l’avaient noté le soir précédent, dans quelle partie du zodiaque entraient le soleil et la lune pour la journée.
Cela fait, il était habillé, peigné, coiffé, adorné et parfumé; pendant ce temps, on lui répétait les leçons de la veille. Lui-même les récitait par cœur et en tirait quelques conclusions pratiques sur la condition humaine; ils y passaient parfois jusqu’à deux ou trois heures, mais d’habitude ils s’arrêtaient lorsqu’il avait fini de s’habiller.
Puis pendant trois bonnes heures on lui faisait la lecture.
Cela fait, ils sortaient, en conversant toujours du sujet de la leçon, et allaient se récréer au Jeu de Paume du Grand Braque ou dans une prairie; ils jouaient à la balle ou à la paume, s’exerçant le corps aussi lestement qu’ils l’avaient fait auparavant de leur esprit.
Ils jouaient librement, abandonnant la partie quand ils voulaient et s’arrêtant ordinairement quand ils étaient bien en sueur ou fatigués. Alors, bien essuyés et frottés, ils changeaient de chemise et, se promenant tranquillement, ils allaient voir si le déjeuner était prêt. En attendant, ils récitaient clairement, en y mettant le ton, quelques sentences retenues de la leçon.
Cependant, Monsieur l’Appétit venait, et ils s’asseyaient à table au moment opportun.
Au début du repas, on lisait quelque histoire plaisante tirée des anciennes légendes, jusqu’à ce qu’il eut bu son vin.
Alors, selon l’envie, on continuait la leçon ou bien ils commençaient à converser joyeusement ensemble: les premiers temps, ils parlaient des vertus, des propriétés efficaces et de la nature de tout ce qu’on leur servait à table: le pain, le vin, l’eau, le sel, les viandes, les poissons, les fruits, les herbes, les légumes, et la façon dont ils étaient apprêtés. De cette façon, il apprit en peu de temps tous les passages se rapportant à ces suets chez Pline, Athénée, Dioscoride, Galien, Porphyre, Opien, Polybe, Héliodore, Aristote, Elien et d’autres. En parlant, ils faisaient souvent, pour plus de sureté, apporter à table les livres en question. Et il retint si bien en mémoire ce qu’on y disait qu’il n’y avait pas alors de médecin qui en sut moitié autant que lui.
Par la suite, ils parlaient des leçons lues le matin; après avoir achevé le repas d’une confiture de coings, il se curait les dents avec un tronc de giroflier et se lavait les mains et le visage de belle eau fraiche, puis ils rendaient grâce à Dieu par quelque beau cantique à la gloire de la grandeur et de la bonté divines. Cela fit, on apportait des cartes, non pour jouer mais pour y apprendre mille petits tours et inventions nouvelles relevant de l’arithmétique.
Ainsi il se prit de passion pour la science des nombres, et tous les jours, après diner et souper, ils y passaient leur temps aussi agréablement qu’il le faisait avant avec les dés ou les cartes. A force, il devint si savant en cette discipline, aussi bien théorique que pratique, que l’Anglais Tunstall, qui en avait abondamment disserté, confessa qu’en vérité, par rapport à lui, il n’y entendait que les rudiments.


Analyse


INTRODUCTION
Nous allons étudier la philosophie de l’éducation chez Rabelais d’après son œuvre et en particulier dans le chapitre 21.
L'histoire débute par la naissance extraordinaire de Gargantua, le fils géant de Grandgousier, roi des Dipsodes. L'éducation du prince commence ensuite selon le programme traditionnel du Moyen-Âge, mais son entourage se rend rapidement compte que les méthodes des "sophistes" ne conviennent pas. Le roi trouve un autre professeur....

Développement

I - La philosophie de l'éducation
1 - Une éducation individualisée
2 - Une éducation exclusive
Transition
II -Un apprentissage empirique
1 - Une méthode fondée sur l'observation
2 - Un apprentissage par le jeu
3 - Une instruction religieuse
4 - Un idéal humaniste qui suppose le plein usage de la parole et des facultés naturelles
Transition
III - Une éducation du corps et de l'esprit
1 -Eveil du corps
2 -Eveil de l'esprit
Conclusion avec ouverture


pour vous procurer le corrigé, cliquez sur le lien suivant

La philosophie de l'éducation chez Rabelais, chapitre 21 de Gargantua
http://corrigesdubac.blogspot.com/2010/04/philosophie-de-leducation-chez-rabelais.html






A consulter :



Autres études sur Rabelais


La philosophie de Rabelais dans le prologue de Gargantua
http://corrigesdubac.blogspot.com/2010/04/la-philosophie-du-prologue-de-gargantua.html

La philosophie de l'utopie dans le chapitre 55 de Gargantua de Rabelais
http://corrigesdubac.blogspot.com/2010/04/la-philosophie-de-lutopie-chez-rabelais.html

La philosophie de l'éducation dans le chapitre 21 de Rabelais, Gargantua
http://corrigesdubac.blogspot.com/2010/04/philosophie-de-leducation-chez-rabelais.html

Autres études sur Rabelais en littérature:

Prologue de Gargantua, Rabelais
http://corrigesdubacfrancais.blogspot.com/2010/01/prologue-de-garguantua-rabelais.html

Rabelais, Gargantua, chapitre XXI
http://corrigesdubacfrancais.blogspot.com/2010/01/gargantua-rabelais-chapitre-xxi.html

Rabelais, Gargantua, chapitre XXV
http://corrigesdubacfrancais.blogspot.com/2010/01/rabelais-gargantua-chapitre-xxv.html

Rabelais, Gargantua, chapitre 44
http://corrigesdubacfrancais.blogspot.com/2010/01/rabelais-gargantua-chapitre-44.html

Rabelais, Gargantua, chapitre 55
http://corrigesdubacfrancais.blogspot.com/2010/01/rabelais-gargantua-chapitre-55.html
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