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 DU BREVET AU BAC :: BAC FRANCAIS 2015 : L'ECRIT :: Hugo, les Travailleurs de la mer, 2015 séries techno

Hugo, les Travailleurs de la mer, 2015 séries techno

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Prépabac, examen2017
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MessageSujet: Hugo, les Travailleurs de la mer, 2015 séries techno  Posté leSam Juin 20, 2015 3:45 pm Répondre en citant

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Commentaire du texte de Victor Hugo, séries technologiques, bac de français 2015


TexteA — Victor Hugo,Les Travailleurs de la mer.

Gilliatt, un pêcheur solitaire, robuste et rêveur, a bravé pendant des heures la tempête pour rejoindre l’épave deLa Durande, un bateau à moteur. Tandis que la mer s’apaise, il cherche de quoi se nourrir. À la poursuite d’un gros crabe, il s’aventure dans une crevasse.

Tout à coup il se sentit saisir le bras. Ce qu’il éprouva en ce moment, c’est l’horreur indescriptible. Quelque chose qui était mince, âpre, plat, glacé, gluant et vivant venait de se tordre dans l’ombre autour de son bras nu. Cela lui montait vers la poitrine. C’était la pression d’une courroie et la poussée d’une vrille . En moins d’une seconde, on ne sait quelle spirale lui avait envahi le poignet et le coude et touchait l’épaule. La pointe fouillait sous son aisselle. Gilliatt se rejeta en arrière, mais put à peine remuer. Il était comme cloué. De sa main gauche restée libre il prit son couteau qu’il avait entre ses dents, et de cette main, tenant le couteau, s’arc-bouta au rocher, avec un effort désespéré pour retirer de son bras. Il ne réussit qu’à inquiéter un peu la ligature , qui se resserra. Elle était souple comme le cuir, solide comme l’acier, froide comme la nuit. Une deuxième lanière, étroite et aiguë, sortit de la crevasse du roc. C’était comme une langue hors d’une gueule. Elle lécha épouvantablement le torse nu de Gilliatt, et tout à coup s’allongeant, démesurée et fine, elle s’appliqua sur sa peau et lui entoura tout le corps. En même temps, une souffrance inouïe, comparable à rien, soulevait les muscles crispés de Gilliatt. Il sentait dans sa peau des enfoncements ronds, horribles. Il lui semblait que d’innombrables lèvres, collées à sa chair, cherchaient à lui boire le sang. troisième lanière ondoya hors du rocher, tâta Gilliatt, et lui fouetta les côtes Une comme une corde. Elle s’y fixa. L’angoisse, à son paroxysme , est muette. Gilliatt ne jetait pas un cri. Il y avait assez de jour pour qu’il pût voir les repoussantes formes appliquées sur lui. Une quatrième ligature, celle-ci rapide comme une flèche, lui sauta autour du ventre et s’y enroula. Impossible de couper ni d’arracher ces courroies visqueuses qui adhéraient étroitement au corps de Gilliatt et par quantité de points. Chacun de ces points était un foyer d’affreuse et bizarre douleur. C’était ce qu’on éprouverait si l’on se sentait avalé à la fois par une foule de bouches trop petites. cinquième allongement jaillit du trou. Il se superposa aux autres et vint se Un replier sur le diaphragme de Gilliatt. La compression s’ajoutait à l’anxiété ; Gilliatt pouvait à peine respirer. Ces lanières, pointues à leur extrémité, allaient s’élargissant comme des lames d’épée vers la poignée. Toutes les cinq appartenaient évidemment au même centre. Elles marchaient et rampaient sur Gilliatt. Il sentait se déplacer ces pressions obscures qui lui semblaient être des bouches.

1 Vrille : outil formé d’une tige métallique servant à percer le bois. 2 Ligature : lien permettant d’attacher, de comprimer. 3 Paroxysme : degré extrême, très forte intensité. 4 Diaphragme : muscle large et mince entre le thorax et l’abdomen

 

1. Vous montrerez comment se développe et s’organise la tension dramatique de cette scène romanesque.

2. Vous montrerez ensuite comment sont exprimées l’angoisse et l’horreur suscitées par la pieuvre.

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