DU BREVET AU BAC

bélinda · Age: 40 Inscrit le: 18 Déc 2009 Messages: 717

Le sujet

Étude des instances psychiques de l’homme
Importance de l’inconscient dans l’étude philosophique du sujet

Introduction

Nous allons étudier dans le cadre de l’étude philosophique du sujet, l’importance des différences instances psychiques de l’homme. Descartes le premier considérait que l’inconscient était assimilé au corps, au physiologique, la substance matérielle s’opposant ainsi à la substance spirituelle faisant de l’homme, un être antinomique, un esprit et un corps; mais nous savons aujourd’hui que l’inconscient n’est pas le corporel, mais qu’il relève d’une instance psychique, il aura pour cela fallut attende les découvertes freudiennes pour l’affirmer. Nous verrons l’appareil psychique et ses dérivés, à savoir le subconscient ou le ça, le moi, sa métapsychologie psychanalytique. Nous terminerons notre étude par un approfondissement du concept de narcissisme. Nous verrons les trois définitions que nous propose la psychanalyse à ce niveau de notre réflexion.

Le subconscient et le çà

Il y a en l’homme quelque chose qui le pousse à accomplir telle action alors que l’homme n’en a pas le désir conscient par exemple, une personne qui se lève 10 fois pour vérifier la fermeture du gaz. Elle n’a pas le désir conscient de le faire. Mais une poussée inconsciente l’y oblige, alors, la personne dira, « c’est plus fort que moi ». L’inconscient et le çà sont en rapport étroit. C’est normal puisque tous les deux forment le réservoir obscur des instincts, des habitudes, des souvenirs. Les racines du çà plongent dans l’inconscient général. Le çà est donc l’ensemble des faits psychologiques qui échappent momentanément à notre conscience. Pour qu’ils remontent à la surface, certains états particuliers sont nécessaires comme, le rêve nocturne, l’hypnose, la psychanalyse. Dans le ça se trouvent beaucoup de souvenirs et de sentiments « oubliés ». Or, beaucoup de ces souvenirs et sentiments gardent leur charge émotionnelle.

Le moi

Il est situé dans une interdépendance au çà et au surmoi. En premier lieu l’enfant vit sur son subconscient instinctif, le ça. Il n’a pas encore conscience d’être lui. Il ne dit pas « je », il ne dit pas « moi ». Il se rend compte que les choses arrivent à lui, et pas à un autre. A ce moment, il commence à dire « je ». Le moi a fait son apparition. Il est donc une partie du ça transformé par les circonstances extérieures.
La métapsychologie psychanalytique lui assigne :
D’un point de vue topique, une fonction de médiateur entre les exigences du ça et de la réalité, d’une part, et les impératifs du surmoi d’autre part, en même temps qu’elle lui reconnaît un rôle dans le maintien de l’unité subjective de l’individu.
D’un point de vue dynamique, l’opérateur des mécanismes de défense mis en jeu cause un conflit névrotique.
D’un point de vue génétique, l’identification à une image de soi même dépendante dans la présence d’autrui, autrement dit, cela est à l’origine du narcissisme. Ainsi une psychanalyse conçue comme pédagogie ou comme un renforcement du moi est mise en avant.