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 DU BREVET AU BAC :: ETUDES THEMATIQUES - TPE - :: Maupassant, Pierre et Jean, fiches lecture du roman

Maupassant, Pierre et Jean, fiches lecture du roman

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MessageSujet: Maupassant, Pierre et Jean, fiches lecture du roman  Posté leMer Mar 20, 2013 1:22 pm Répondre en citant


Pierre et Jean, fiches de lecture

L'oeuvre et la dimension naturaliste de l'oeuvre de Maupassant





(La dimension réaliste et naturaliste de l'oeuvre).





Historiquement, le XIXème siècle est une période qui connut de nombreux bouleversements suite à plusieurs changements de régimes politiques. Cela va beaucoup influencer la littérature française ainsi que ses auteurs. Maupassant, grande personnalité qui a réussi à s'imposer comme l'un des écrivains majeurs du XIXème siècle, témoigne de cette évolution littéraire dans Pierre et Jean, écrit en 1888. Il appartient à la fois au mouvement réaliste et naturaliste. Rejetant le romantisme, Maupassant est à la recherche du réalisme qui est pour lui "une vision personnelle du monde".




Axe 1 : Un roman Réaliste.



De nombreux détails font de Pierre et Jean un roman qui illustre le réalisme, et donc qui se distingue des normes de la littérature du XIXème siècle.

L'un de ces détails est la médiocrité de la plupart des protagonistes qu'a choisi Maupassant. Le Père Roland notamment se détache des autres personnages par sa naïveté et son insouciance. En effet, à aucun moment il ne remarque que Jean n'est pas son fils légitime. Il va même jusqu'à l'appeler «Notre Jean » (chapitre IX), ce qui rend la scène presque ironique puisque que tout le reste de la famille est au courant de ce fils qui n'est pas le sien.

De plus, lorsque Pierre n'adresse plus la parole à sa mère et que l'ambiance est tendue, Roland s'imagine qu'il s'agit d'une amourette (chapitre VI) en parlant de son fils alors qu'il s'agit de l'adultère commis par sa femme.

Il est également le dernier à être au courant pour le mariage de Mlle Rosémilly et Jean.

Qui plus est, de nombreux jurons et interjections sont présents dans le texte tels que « Cristi » (chapitre III), « Zut » (chapitre I), « nom de Dieu » (chapitre VIII). Les personnages sont grossiers, comme on peut le constater dans les citations suivantes : « à cause de cette cruche, de cette dinde, de cette oie grasse » (chapitre VII, Pierre s'adressant à Jean à propos de Mlle Rosémilly), « je suis un cochon d'avoir dit ça » (chapitre VII Pierre s'adressant à lui-même).

Ce qui fait de ce roman un roman Réaliste est aussi le fait que Maupassant a choisi des personnages banals, qui ne sortent pas de l'ordinaire. La famille doit faire face aux réalités de la vie au XIXème siècle, comme tout autre foyer de cette époque.

Il est question d'adultère, sujet considéré comme intangible et donc improbable à l'époque du Romantisme.

Toutes ces caractéristiques font de Pierre et Jean un roman appartenant au Réalisme.




Axe 2 : La dimension Naturaliste.




Maupassant n'a pas seulement fait de Pierre et Jean un roman Réaliste, mais il a également ajouté une touche de Naturalisme dans son œuvre.

En effet, au fil de l'histoire il est possible de trouver des passages de description qui auraient eu tendance à révéler certaines connotations scientifiques voir médicales. Maupassant va jusqu'à donner des détails écœurants quant à certaines descriptions de type biologiques.

Par exemple, on trouve au sein du chapitre I une description de l'agonie des poissons lors d'une partie de pêche en famille : « palpitation d'agonie », « saine puanteur », « écailles gluantes ».

De plus, dans le chapitre V, Maupassant décrit Pierre comme si le malheur s'était glissé durant son repos, dans sa chair elle-même, qu'il meurtrit et fatigue comme une fièvre . les termes « chair », ou « fièvre » sont des mots appartenant plus à un langage médical qu'a un roman du XIXème siècle.

La description de Mme. Roland lorsque Jean apprend l'adultère de sa mère est digne d'un film d'horreur : « le contact de ce corps raidi, ces bras crispés (…) son indicible torture » (Chapitre VII) ; « il toucha seulement de ses deux mains le corps inerte de sa robe (…) elle eu un spasme, une suffocation (…) elle était toute pâle, toute blanche et de ses paupières fermées on voyait couler des gouttes d'eau » (chapitre VII). Suite à cette description, le lecteur imagine Mme. Roland tel un cadavre, autre signe de Naturalisme.

Il aurait été en aucun cas imaginable de trouver une description telle que celle-ci, en analogie avec la maladie, la mort, la souffrance, dans une œuvre n'appartenant pas au mouvement Naturaliste.

A ses débuts, le Naturalisme choquait les esprits, révoltait certains, mais cela faisait partie du mouvement qui allait à l'encontre des accoutumances et des traditions.



Pierre et Jean s'illustre comme un roman aux dimensions à la fois réalistes et naturalistes. Malgré des débuts laborieux, Maupassant reste encore aujourd'hui l'un des plus grand écrivains français, au même titre que Zola et Flaubert. Ce fut un des premiers auteurs à rejoindre ces mouvements du Réalisme et du Naturalisme.


Julia G., 2nde section internationale, février 2011.





Devoir de Théo T. :



Introduction :

_ Présentation du XIXeme siècle, du Réalisme et du Naturalisme
_ Présentation de Guy de Maupassant

_ Annonce des axes de lecture :

- Présentation des personnages principaux

- La médiocrité des personnages






Le XIXeme siècle est littérairement un des siècles les plus riches. Il comporte beaucoup de très grands écrivains français comme Hugo, Balzac, Flaubert, Zola ou encore Maupassant qui lui est un écrivain réaliste et naturaliste né en 1850. Ces mouvements littéraires consistent à apporter des détails très précis, presque chirurgicaux, d’un élément naturel. Ce mouvement est directement illustré par la décrispation de l’agonie des poissons dans l’incipit : « le poissons capturé par les trois hommes palpitait vaguement encore, avec un bruit d’écailles gluantes et de nageoires soulevées, d’efforts impuissants et mous, et de bâillement dans l’air mortel […] et leur palpitation d’agonie s’accentua, et l’odeur forte de leur corps, une seine puanteur de marée, monta du ventre plein de la corbeille. »





Axe de lecture n°1 : Présentation des personnages principaux





1) Les Hommes




Tout au long du récit, a l’inverse de Balzac, les personnages sont avant tout décrits par leurs actes avant leur portrait physique.

M. Roland, le père de famille est un homme âgé [« vieux pêcheur » (incipit)] assez familier et impolis de part ses actes. La première parole rapportée est le juron « Zut ! », il fait ensuite preuve de grande maladresse avec les femmes qui les accompagnent en mer, il critique leur présence : « Ca ne mord plus du tout. Depuis midi je n’ai rien pris. On ne devrait jamais pêcher qu’entre hommes ; les femmes vous font embarquer toujours trop tard. » (incipit). Chez ce personnage, la crédulité est un thème récurrent tout au long du roman (adultère ignoré, il est le dernier au courrant pour e mariage de son fils avec Mme Rosémilly). La médiocrité chez les personnages d’un roman est caractéristique du Réalisme et du Naturalisme. En revanche, les deux frères sont plus lucides que leur père et se rendent compte de sa médiocrité, sa naïveté : « Ils faisaient, chaque fois, le même mensonge qui ravissait le père Roland ». Il y a tout de même entre eux une grande rivalité, les moindres oppositions entre ces deux sont explicites : « l’un a bâbord, l’autre a tribord » ; Pierre : « moustache et menton rasé » à l’opposition de Jean : « très barbu ». Cette rivalité les caractérisera tout au long du récit. Certain pourrait y voir le reflet de la maladie qui sera mortel pour l’écrivain, la schizophrénie.






2) Les femmes




Mme Roland est quelqu’un de rêveur, elle somnole à l’arrière du bateau lors de la première partie de pêche : « assoupie » ; « se réveilla ». Lorsque son mari estime avoir fait une mauvaise pêche, elle tante de le réconforter, en le flattant : « vous avez cependant fait une belle pêche ». Cet acte, qui montre que celle ci se soucis d’éviter les vérités embarrassantes est récurrent chez ce personnage.

Mme Rosemilly, une amie de la famille, est quelqu’un d’inintéressant, elle est peu active tout au long du roman, son personnage est effacé. Elle est, toute fois, intéressée par l’argent et avare.







Axe de lecture n°2 : La médiocrité des personnages





1) La médiocrité de l’ensemble des personnages



Lors d’une partie de pêche en famille, un paysage et un environnement grandiose s’offrent à eux. Mme Rosemilly, à la vue de ce paysage quasi fantastique fit une remarque ‘très pertinente’ : « Ca c’est beau » (chap. VI). Une remarque dépourvue d’autant de profondeur et de sentiments ne peut venir que d’une personne dont la médiocrité est certaine.

Puis, lors de leur descente des remparts, dans les escaliers, toute la médiocrité des personnages ressort (comme s’ils ne pouvaient être à la hauteur, tant au sens propre que figuré) : Mme Roland avait des vertiges : « étourdie par le vide » ; M. Roland : « troublé par le vertige » ; Beausire, un ami de la famille, qui ne se sentait pas a son aise non plus : « se raidissant sur ses courtes jambes » (chap. VI)

Toutes ces personnes se trouvaient dépourvues de tous leurs moyens lorsque qu’une difficulté, même minime, s’oppose à eux. Pendant ce temps, les deux futur mariés, Mme Rosemilly et Jean dévalaient les escaliers en quête d’un moment opportun : « Les deux jeunes gens, qui dévalaient en tête, allaient vite ». Plus tard, la jeune femme, très érotisé par l’écrivain, séduit le jeune garçon, celui-ci lui dit : « Comme vous êtes jolie ! ». Il est considéré comme un enfant aux yeux de Mme Rosamilly, naïf et irresponsable : « Elle répondit, sur le ton qu’on prend pour gronder un enfant.





2) L’acharnement de l’écrivain



Maupassant, tout au long du roman, fait ressortir la médiocrité humaine a travers le personne de M. Roland : « Roland, un foulard sur la tête et tourné vers le mur, s’obstinait à dormir. Rien ne l’éveillerait, tant qu’on ne l’avait pas secoué à lui arracher un bras. ». Ce personnage fait aussi preuve de crédulité, il ignore totalement l’adultère que sa femme a commis et ne se rend pas compte que Jean n’est pas de sa descendance : « Il a une belle tournure, tout de même, notre Jean. » (excipit). Ce personnage est de plus, accablé par le manque de sentiment et de compassion, dans l’excipit, il ne se rend pas compte de la souffrance de sa femme « Pourquoi pleures-tu, demanda son mari, puisqu’il sera de retour avant un mois ? ».

De plus, il ignore le mariage de son fils avec Mme Rosémilly et donne un avis favorable à celui-ci en pensant être indispensable : « Très bien, très bien. C’est parfait. Moi je l’approuve absolument. » (excipit)

Maupassant joue de la stupidité du personnage, et s’amuse de la médiocrité de l’être humain.


Théo T., 2nde section internationale, février 2011.






Devoir de Léa P. :



Parcours n°1 : La dimension Réaliste et Naturaliste du roman.





Le Réalisme et le Naturalisme sont omniprésents dans le roman Pierre et Jean de Maupassant. Cet auteur fut fortement marqué par la guerre Franco-Prussienne, vers la fin du XIX ème siécle. Il la qualifia "d' incompréhensible sauvagerie"; la dimension naturaliste et réaliste appartient donc à ce roman.



Le Réalisme est un courant littéraire qui donna pour misson au roman d'exprimer le plus fidèlement possible la réalité, de peindre le réel. Les personnages ont des sentiments vraisemblables et le milieu ainsi que le physique des personnages sont évoqyués avec objéctivité.

Le Naturalisme à pour but de peindre la réalité sans omettre aucun détails, qu' il soit "choquants" ou pas. Les thèmes de la nature et de la science appartiennent au Naturalisme.





1) La dimension réaliste et naturaliste du roman à travers les personnages.





a) Le père Roland :


M. Roland est qualifié, tout au long du roman, d' homme crédule, grossier et médiocre. Dès l' incipit, Roland se fait facilement trompé pae ses deux fils au sujet de la pêche : "ils faisaient toujours le même mensonge qui ravissait le père Roland". De plus, le thème récurrent du roman étant l' adultère, Roland ignore qu' il s' est fdait trompé pae sa femme en disant "notre Jean" (qui n' est pas son fils légitime). Il est également le dernier à apprendre le marriage entre Jean et Mlle Rosémilly.

M. Roland fait aussi preuve de vulgarité, en criant "zut", "christi" (chapitre 1) et il use beaucoup des négations comme "je n' essaierai plus" ou encore "il ne mord plus...". Il est souvent présent" en situation d' échec, préfigurant le médiocrité de ce personnage.



b) Madame Roland :

Madame Roland est considérée comme une personne passive, empreinte d' une certaine inertie au début du roman avec "Mme Roland assoupie à l' arrière du bateau". C' est une femme consentante, soucieuse d' éviter les conflits : "vous avez cependant fait une bonne pêche". Pourtant, madame Roland a trompé son mari et au cours de l' histoire, elle souffre car un de ses fils, Pierre, découvre que son frère (Jean) est illégitime. Madame Roland est aussi "étourdie par le vide", ce qui incite à penser qu' elle est incapable d' être à la hauteur, tant au sens propre qu' au sens figuré.



c) Mlle Rosémilly :


Elle est peinte dans le roman comme un personnage peu intéressant et creux. Elle évolue néanmois au cours de l' histoire car elle est débute comme une amie, jeune veuve et voisine de la famille; et finit par susciter l' attention de Jean, pour l' épouser à la fin. Elle parle de façon stéréotypée : "enfin enfin" en voulant raisonner Jean, mais elle fait aussi des remarques d' une platitude extrême à propos du paysage (chapitre 6) comme "ça s' est beau ".



d) Pierre et Jean :

L' histoire est fondée sur la rivalité entre ces deux frères. Ils sont des doubles identiques avec la phrase "ils se mirent à rire en même temps" (incipit) ou "l' un à babord, l' autre à tribord", symbolisant une symétrie, un équilibre. Ils ont aussi le même style de réponse sur un plan grammatical, tel que "pas grand chose, trois ou quatre" et Jean dit " à peu près comme Pierre, quatre ou cinq". Ces phrases ont la même structure mais elles engendrent aussi une rivalité entre les deux hommes, l'un veut dépasser l' autre et vice versa. Ils diffèrents aussi physiquement, Pierre "à favoris noirs, moustaches et menton rasés", et Jean "un grand garçon blond, très barbu". Le narrateur omnicient accentue leur écart d' âge : "beaucoup plus jeune que son frère".

De plus, lorsque Jean tente de séduire Mlle Rosémilly, la vision pessimiste de l' amour est caractéristique du réalisme et naturalisme avec la médiocrité et la platitude de leurs paroles stéréotypées ; "que vous êtes joile". Il désire l' attrapper comme une proie : "de toutes les pêches, c' est celle que je préfèrerais faire".



2) La dimension réaliste et naturaliste à travers les lieux, l'incipit et l' excipit.



a) L' incipit in medias rès :


L' incipit in medias rès de ce roman renforce le réalisme. Le lecteur est plongé dans l' action dès le début avec l' interjection "zut" de M. Roland, redoublé avec " tout à coup".



b) L' appartement :


Pierre, voulant se remettre de la découverte du cocuage de son père, désire acheter une magnifique appartement mais Jean ayant amassé la fortune de Maréchal achète celui que concoitait Pierre. L' appartement est décrit avec beaucoup de détails tels que "ornés de dorures", " grandes assiettes", " les rideaux épais et richement bordés...". La dimension réaliste se distingue grâce à la profusion de détails donnés lors de la description de l' appartement.



c) Le cadre maritime :

La famille Roland, accompagnée de Beausire et Mlle Rosémilly s' en vont pécher la salicoque. Les lieux sont décrits tels qu' ils sont, sans omettre de détails. L' auteur évoque ainsi "une longue et plate surface couverte d' herbes marines", les "plaines gluantes de varechs" et "les rochers gras"...

Au tout début, la sortie sur "La Perle" est dépeinte avec objéctivité, notamment lors de l' observation des poissons. La description de ceux-ci est quasi médicale lorssque l' auteur parle des "écailles gluantes, de l' animal qui "palpitait vaguement encore", par ailleurs d' une " palpitation d' agonie".



d) Les cinq sens :

La description des sensations visuelles, tactiles, auditives et oolfactives renforce la dimension Réaliste du roman en stimulant les sens du lecteur. La vue est décrite lorsque le romancier évoque "les yeux fixés sur l' eau" et "tout en jetant un coup d' oeil".

Le toucher est définit par les termes "gluantes", "mou", "doux". L' "odeur forte" du poisson, la "puanteur de marée", le vieux pécheur "la huma comme on sent des roses" sont des phrases liées à l' odorat. Enfin, l' ouie est évoquée par "le bruit doux d' écailles".

Il y a aussi la présentation dans l' espace avec " au fond de la mer", "à l' arrière du bateau", "l' un à babord, l' autre à tribord", renforçant le réalisme de la description des lieux.



e) L' excipit :

Les lieux de l' incipit sont les mêmes dans l' excipit, avec les mêmes personnages. Le lecteur a l' impression de vivre réellement le départ de Pierre. Le personnage de Madame Roland éprouve un sentiment vraisemblable de tristesse. La fin est tragique et pathétique d' après elle mais Beausire, par exemple, est "radieux", Roland lui, dit "très bien, très bien", renforçant la vulgarité du personnage et prouvant définitivement son manque de tact.






Léa P., 2nde section internationale, février 2011.






Devoir de Jean-Marc V. :



Parcours numéro 2 : L’espace et ce qu’il symbolise (Les lieux)



Au XIXème siècle, durant le troisième république, période de prospérité pour la France, Guy de Maupassant publie le roman Pierre et Jean ; de registre réaliste et naturaliste, qui prône de décrire toute la médiocrité du monde et de limiter son imagination pour écrire des scènes de la vie quotidienne. Ce roman va être découpé en deux axes concernant l‘espace dans la totalité de l’œuvre qui sont les espaces intérieurs et ce qu’ils représentent, et les lieux se rapportant à la mer.



Les espaces intérieurs et ce qu’ils représentent

Dans l’œuvre, il y a peu d’espaces intérieurs, car le roman se déroule plutôt sur le port du Havre. Néanmoins, deux lieux sont importants, car ils représentent globalement l’histoire de ce roman : tout d’abord, le premier lieu intérieur important est la maison familiale de Monsieur et Madame Roland où se déroulera l’annonce de l’héritage de Jean. C’est, comme le dit Maupassant au Chapitre I, une maison « étroite, composée d’un rez-de-chaussée et de Deux petits étages, rue Belle Normande ». Cette maison est le reflet exact de la médiocrité de la famille Roland. En effet, bien que faisant partie de la classe bourgeoise, Monsieur et Madame Roland ne possèdent qu’une maison étroite avec deux petits étages, où les adjectifs « étroite » et « petit » prennent tout leur sens. De plus, la bonne qui s’occupe de la maison est une « fillette de 19 ans, servant campagnarde de bon marché » (Chapitre 1) ce qui montre bien que la famille Roland a des revenus limités qui se caractérise par une certaine avarice. La bonne s’exprime d’ailleurs de manière vulgaire (« Il est v’nu un m’sieu trois fois » chapitre 1) ce qui n’a pourtant pas l’air de choquer Monsieur Roland. Ainsi on découvre dès le premier chapitre que la famille Roland est très médiocre (ce qui fait une caractéristique récurrente du Réalisme) et qu’elle n’est pas propriétaire d’une fortune colossale, ce qui peut expliquer la colère de Pierre lorsqu’il apprend que son frère cadet est plus riche que lui du fait que celui-ci est le fils illégitime de l’amant de sa mère.

Le deuxième lieu d’intérieur contraste énormément avec la maison familiale des Roland, car il s’agit de l’appartement que jean loue grâce à son héritage. En effet cet appartement est somptueux, avec « une galerie vitrée éclairée par un lustre » au chapitre VII et deux salons, « un premier salon, petit, tend avec une étoffe vieil or, pareil à celle des Sièges » et un « grand salon de consultation très simple, d’un rouge saumon pâle, qui avait grand air » au chapitre VII. Il étonne même Monsieur Roland par son luxe (« Roland émerveillé de ce luxe, murmura : Nom d’un chien ! »). De plus, l’acquisition de cet appartement par Jean attise la colère de Pierre car celui-ci avait en vue ce logement. Ce lieu montre bien la colère et encore plus la rivalité constante qui divise les deux frères et surtout la victoire perpétuelle de Jean qui obligera Pierre à fuir sa propre maison à la fin du roman.



Les lieux qui se rapportent à la mer

Dans cette œuvre, il y a deux lieux extrêmement importants qui se rapportent à la mer, car il s’y déroule des événements capitaux : la demande en mariage de Jean à Madame Rosémilly, et surtout la scène finale, le départ pour l’Amérique de Pierre.

Tout d’abord la demande en mariage, qui se déroule à Saint Jovin, démontre toujours la médiocrité des personnages, comme si celle-ci arrivait à contaminer quelque chose d’aussi grandiose que le Nature. Le cadre de cette demande est un parfait stéréotype du Romantisme, le mouvement qui laissa place au Réalisme. En effet la famille Roland se trouve avec ses invités au bord d’un vallon qui surplombait une falaise (« avec à leurs pieds un surprenant chaos de rochers énormes »Chapitre VI). La description de cet environnement est rempli d’hyperboles, telles que « rochers énormes » ou muraille blanche et sans fin ». le cadre semble ainsi tiré d’un récit mythologique (« Les rocs tombés semblaient les ruines d’une grande cité disparue qui regardait autrefois l’océan »). Mais ce lieu qui semble magnifique est en fait infesté d‘images de la médiocrité des personnages. En effet, on découvre un rétrécissement du décor (« océan » puis plus loin « étroit bassin ») et des détails à connotation négative, comme par exemple l’apparitions d’algues gluantes (« cette plaine gluante de varechs »). On découvre donc que dans l’œuvre la médiocrité se manifeste partout.

Le dernier grand cadre spatial est le port, durant le départ de Pierre. Le paquebot est d’abord décrit de l’intérieur (« La grand pièce aux murs de marbre blanc encadrés de filets d’or prolongeaient indéfiniment dans les glaces la perspective de ses longues tables flanquées de deux lignes illimitées de sièges tournants, en velours grenats » Chapitre IX) comme un lieu de vie magnifique, avec ainsi une amélioration des lieux tout au long du roman, avec monsieur et madame Roland qui vivent dans une petite maison étroite, Jean qui loue un cabinet luxueux, et Pierre qui traverse l’Atlantique dans un paquebot grandiose. Plus tard au départ de « la Lorraine » on retrouve cette démesure lorsque Pierre sur le bateau surplombe le petit navire de monsieur Roland, l’image du fils au dessus du père. Mais cet aspect de la nouvelle vie de Pierre est terni par la victoire définitive de Jean qui reste au Havre alors que Pierre est obligé de fuir.



Pour conclure, on peut dire que les décors permettent de connaître l’œuvre globalement et d’avoir un avant-goût de la personnalité des personnages, et qu’ils représentent bien les deux axes principaux du livre, qui sont la médiocrité des personnages et le conflit qui oppose les deux frères.



Jean-Marc V., 2nde section internationale, mars 2011.




Devoir d'Aurore G. :


Les Personnages dans Pierre et Jean Sujet 3



Le naturalisme est un mouvement littéraire du XIXème siècle voulant appliquer aux descriptions des faits humains et sociaux une rigueur scientifique. Maupassant est un des plus fameux écrivains naturalistes et son roman Pierre et Jean, un classique du genre. Il narre l’histoire de deux frères qu’un héritage inattendu va diviser. Dans ce roman, les personnages bien que différents ont un point commun : leur médiocrité. Les axes de lecture seront I La description des couples et de leur médiocrité, II La Médiocrité des personnages secondaires



I La description des couples et de leur médiocrité



a) Le couple M. et Mme Roland


Le Père Roland est un bijoutier parisien à la retraite, retiré au Havre car passionné par la pêche. Il est, dès le début du roman, présenté comme une personne triviale, crédule et médiocre. Ses jurons sont présents tout au long du roman « Christi » (Chapitre I et IX) et un de ses jurons va ouvrir l’incipit « Zut ». Sa crédulité est mise en avant, dès le départ, par le fait que : » [Ses fils] faisaient toujours le même mensonge qui [le] ravissait », et sera un facteur récurrent du roman. Il ignore que Jean n’est pas son fils « Notre fils » chapitre IX et sera le dernier à apprendre le mariage prochain de celui-ci avec Mme Rosémilly « AH bah ! Comment ? Il va épouser Mme Rosémilly ? »

Roland manque également de finesse psychologique : il ne comprend pas la douleur de sa femme quand leur fils part « Pourquoi pleures-tu ? »

Il apparaît dans le livre Pierre et Jean comme un personnage médiocre, vulgaire, n’ayant jamais réussi à combler sa femme et à être à la hauteur.

Mme Roland est une femme mure aimant l’argent et les richesses mais rêveuse. On comprend d’ailleurs qu’elle ne s’est mariée avec Roland que pour son argent : « Le garçon bien doté que présentent les parents ». Mme Roland est néanmoins beaucoup plus fine que son mari : elle est soucieuse d’éviter les conflits. Cet aspect de son caractère peut aussi nous dévoiler sa lâcheté. Elle tente d’éviter une vérité embarrassante tout au long du roman : son adultère avec Maréchal. Pourtant, elle assume à la fin du roman cet adultère et déclare à son fils que Maréchal a été son seul et vrai amour « si j ai été la maîtresse de ton père j ai été encore plus sa femme, sa vraie femme et que je n en aie pas honte du fond du cœur, que je l aime encore […] et que je l aimerais toujours »

M. et Mme Roland sont un couple mal assorti. Elle est rêveuse, il est terre à terre. Elle peut être fine, c’est un lourdaud. On peut en conclure que c’est surement leurs différences et la banalité du père Roland, qui pousse Mmr Roland à tromper son époux avec un des amis de la famille : M. Maréchal.



b) Le « couple » des deux frères ennemis : Pierre et Jean.


Les deux personnages, éponymes du roman, forment un couple dès l’incipit. Ils sont chacuns décrits grâce aux attributs de l’autre : « Jean aussi blond que son frère était noir » et semblent se ressembler dans leur attitude « se mirent à rire en même temps ». Néanmoins, on voit dès leur portrait physique qu’il y a une grande différence entre les deux frères. Elle est montrée dans le chapitre 7 par cette citation « Les deux frères, en deux fauteuils pareils les jambes croisées de la même façon […] regardaient devant eux en des attitudes semblables pleines d’expressions différentes. » Cette phrase résume bien, à elle seule, toute l’ambigüité de leur relation : ils sont semblables mais leurs attitudes les opposent. Cela pourrait résulter du fait qu’ils sont demi-frères : Pierre est le fil légitime de Roland, Jean celui de Maréchal. Pourtant, c’est Jean qui a hérité de la médiocrité de son « père » adoptif et pousse Pierre, le fils légitime à partir.



c) Le couple formé par Jean et Mme Rosémilly.



Mme Rosémilly est l’amie de Mme Roland. C’est une jeune et riche veuve, voisine du couple Roland. Dès le premier chapitre, Jean est attiré par la jeune femme mais il ne déclarera son amour qu’au chapitre 6. On assistera à leur cour qui donne une vision pessimiste de l’amour (propre au réalisme et au naturalisme). Leurs paroles sont stéréotypées et dépourvues de toute spontanéité : « Comme vous êtes jolie ». cet amour est comparé à une pêche, une chasse grâce à des termes de plus en plus dévalorisés : « se sentait envahi par l’amour,[…] affamé d’elle, comme si le mal qui germait en lui n’avait attendu ce jour là pour éclore ».

On assiste donc à un mariage d’argent et non d’amour, due à la médiocrité des personnages. Il est fort possible que ce couple suivra le schéma du couple M. et Mme Roland.





II La médiocrité des personnages secondaires.



a) Les hommes


Marousko est un pharmacien polonais venu s’installer au Havre dans l’espoir que Pierre lui apportera des clients. C’est au départ une figure rassurante et paternelle pour Pierre. Sa médiocrité se révèle à la fin du roman : quand Pierre lui annonce son départ, Marousko plutôt que de plaindre son ami (exclu de sa famille) ou de simuler de la joie (à l’idée qu’il puisse voyager) se met à pleurer sur son sort et à culpabiliser Pierre.

M. Maréchal est un personnage clef mais invisible. C’est l’amant de Mme Rosémilly et le père de Jean. Pour Mme Roland ce personnage est largement supérieur au Père Roland :

« Je lui dois tout !je n’ai jamais eu que lui au monde […] je n’aurais jamais aimé rien, rien connu, rien désiré… », Mais le fait qu’il lègue tout son argent à Jean plutôt qu’à Pierre en sachant consciemment que ceux-ci ne connaissent pas sa parenté renforce le soupçon de médiocrité.

Bausire est vieux capitaine de bateau ami du couple Roland. Il est dès le début du live présenté comme médiocre : « un petit homme tout rond […] et dont toutes les idées semblaient rondes aussi » cette caractéristique le suivra toute au long du roman, comme par exemple lors de la sortie : » se raidissant sur ses courtes pattes ». De plus le fait qu’il fasse parti des amis les plus proches du Père Roland et qu’il soit en adéquation avec lui prouve sa médiocrité.

Le notaire : M. Lecanu est lui aussi médiocre. Il se réjouit et est heureux d’apporter une bonne nouvelle aux Roland alors qu’il vient leur apprendre la mort d’un ami proche : « J’ai été bien aise de vous annoncer moi-même la chose […]. Ca fait toujours plaisir d’apporter aux gens une bonne nouvelle ! » et en profite pour trinquer avec eux.



b) Les Femmes

La médiocrité de la prostituée est mise en évidence par une bassesse sociale (de part son travail) et morale (son manque de tact) : « Ca n’est pas étonnant qu’il te ressemble si peu » laissant sous entendre que Jean n’est pas le fils de M. Roland a un Pierre visiblement déjà bien abattu.

La médiocrité des femmes est présente lors de la sortie de Pierre à Tourville. Ces femmes se font belles pour aller à la plage « toutes ces toilettes multicolores, ces étoffes jolies, des ombrelles voyantes, la grâce factice des tailles emprisonnés » dans l’espoir de séduire un autre que leur époux. Ce passage du livre conforte l’idée de Pierre que sa mère a eut une liaison avec Maréchal et donne une image négative des femmes, aguicheuses, futiles et trompeuses.



Dans le roman Pierre et Jean, les personnages sont principalement médiocres (Pierre mis à part), cette médiocrité est un des signes du naturalisme et s’explique ainsi pleinement. On peut se demander si cette dimension naturaliste est présente tout au long du roman.


Aurore G., 2nde section internationale, mars 2011.



Devoir de Maureen K. :



Parcours n°1 : La dimension réaliste et naturaliste du roman.





Le XIXème siècle est très marqué par de nombreux faits historiques tels que les changements de régime politique (Monarchie Constitutionnelle, République, Empire) qui ont eu un impact important sur la littérature française et ses auteurs. Guy de Maupassant et d’autres écrivains contemporains de ce siècle, Flaubert, Zola, Balzac, sont les précurseurs de deux nouveaux mouvements littéraires qui apparaissent à la moitié de XIXème siècle : le Réalisme et le Naturalisme. Maupassant ayant la conviction qu’un écrivain doit « faire vrai », il adhère à ces mouvements assez similaires qui se veulent objectif et scientifique. Les longues descriptions mettant en scène des personnages médiocres, appartenant souvent à la petite bourgeoisie, sont de rigueurs. Dans un premier temps nous évoquerons le réalisme et le naturalisme au sein des descriptions physiques et des paysages. Et en second lieu de la place de ces mouvements littéraires au sein des descriptions psychologiques des personnages.





I. Réalisme et naturalisme au sein des descriptions physiques et des paysages

a) Les descriptions physiques




Au cours de l’histoire, chaque personnage est décrit par les descriptions du narrateur omniscient la plupart du temps, par les actions et les paroles de chacun.

Lorsque le narrateur fait une description, celle-ci est remplie d’adjectifs, de compléments du nom et de propositions subordonnées relatives.

Le pharmacien Polonais, ami de Pierre est décrit dans le livre comme ayant « un grand nez d’oiseau », « un front dégarni », « qui […] lui donnait un air triste de perroquet », « son corps maigre et petit ». De plus son vêtement est aussi décris avec une grande précision sans oublié la médiocrité de celui-ci comme nous le montre « Sa redingote noir, tigrée de taches d’acides et de sirops, beaucoup trop vaste […] avait un aspect d’antique soutane » (chapitre 2).

Lorsque Pierre décrit les effets nocifs du vin sur l’organisme, il utilise des termes scientifiques et médicaux que tous bons médecins utiliseraient et qui nous prouve la valeur naturaliste : « il te brûle l’estomac, désorganise le système nerveux, alourdit la circulation et prépare l’apoplexie » (chapitre 3).

Enfin la description de Mme Rosémilly au chapitre 6, durant la pêche aux salicoques est faite méthodiquement et avec précision comme nous pouvons le remarquer avec l’énumération suivante « elle releva sa tête, couvertes de gouttelettes brillantes semées par milliers sur la peau, sur les cheveux, sur les cils, sur le corsage. »



b) Les descriptions des paysages



Dès le premier chapitre, nous nous trouvons dans un cadre réaliste puisque l’histoire se déroule au Havre, ville portuaire du nord ouest de la France. La description de la mer est donc obligatoire et nous retrouvons ainsi dans le texte une description réaliste de celle-ci avec un nombre important d’adjectifs, de compléments du nom et de propositions subordonnées relatives qui s’enchainent tel une énumération de détails : « Sur la mer plate, tendue comme une étoffe bleue, immense, luisante, aux reflets d’or et de feu, s’élevait là-bas, dans la direction indiquée, un nuage noirâtre sur le ciel rose. »

De plus dans le premier chapitre nous pouvons également remarquer une description naturaliste montrant un aspect réaliste avec des détails presque dégoutants qui ne sont pas épargnés au lecteur : « palpitait », « d’écailles gluantes et de nageoires soulevées », « bâillements dans l’air mortel », « palpitation d’agonie », « puanteur de marée », « odeur forte ».

Puis nous retrouvons une description similaire sur les algues dans le chapitre 6 (« plaine gluantes de varechs », « un vert luisant et noir »)

Enfin dans ce même chapitre, le paysage est énormément décrit par le narrateur qui montre l’immensité de l’endroit avec des groupes de mots tel que « bord de l’abîme », « surprenant chaos », « rocher énormes », « qui courait à pertes de vue », « longue bande de broussailles », « grande cité disparue », « Océan ».





II. Réalisme et Naturalisme au sein de la psychologie des personnages





Les descriptions des personnages et des paysages sont une marque de réalisme. Maupassant pousse encore plus loin les limites du réalisme et rends la psychologie des personnages réalistes.



a) La médiocrité des personnages



Le réalisme est un courant littéraire qui fait ressortir la médiocrité des personnages pour les rendre plus réel. Dans ce roman, Maupassant ne se prive pas et donne un caractère médiocre à tous ses personnages notamment celui de Mr Roland, le père de famille, qui contrairement aux idées que l’on pourrait se faire d’un père de famille est le plus médiocre. Il possède un esprit simplet accentué par un physique disgracieux. Tout au long du récit il se détache du reste des autres personnages avec des remarques égales à lui-même où il utilise énormément d’interjection tel que « Zut ! » (chapitre 1), « Bigre ! » (chapitre 6), « Cristi ! » (chapitre 9), « Ah bah ! Comment ? » (chapitre 9), souvent familières et qui montre un niveau de vocabulaire et de discussion plutôt limité.

De plus, la médiocrité est accentuée par le manque de perspicacité de Mr. Roland : il est toujours le dernier au courant et ne ce rends jamais compte de ce qui se passe autours de lui avant que quelqu’un ne lui annonce. Par exemple, le fait que Jean hérite de toute la fortune de Maréchal n’éveille pas ces soupçons sur la fidélité de sa femme et donc la paternité de son fils. Il est aussi le dernier à savoir pour le mariage de Jean et Rosémilly, même si en ces temps l’accord du père de famille est plutôt important, sa femme le tien à l’ignorance car elle ne trouve pas son avis important. Nous en avons la preuve dans le chapitre IX lorsque Mme Roland avoue par inadvertance le mariage de Jean : « Le bonhomme fut stupéfait : « Ah bah ! Comment ? Il va épouser Mme Rosémilly ? » ».





b) La psychologie de Pierre



Dans le chapitre 4, Maupassant nous transmet les pensées de Pierre grâce à un narrateur interne puis omniscient : utilisation de la première personne du singulier « je » puis de la troisième personne du singulier « il ». Enfin la citation « je suis fou » de Pierre peut nous faire penser à la schizophrénie de l’auteur qui incluse se passage dans le texte pour le rendre plus vrai pour lui-même. Ce passage a donc une notion réaliste et une approche naturaliste avec la mention de la psychologie.

De plus le narrateur utilise ici le procédé du « Stream of consciousness » c’est-à-dire du flux de conscience. Cette méthode, certes peu objective parfois, reste tout de même réaliste car elle montre le réel cheminement de nos pensés sans descriptions erronées. Le personnage se pose énormément de questions comme nous le montre le texte « Sans tendresses ? », « S’était-elle donnée ? », « Pourquoi chercher ? », « Elle aurait trompée son père, elle ? ».

Enfin, la médiocrité des actes découverts dans cette scène en termine avec le réalisme. Pierre sait que sa mère a commit un adultère et que son frère est le fils de Maréchal ; en opposition avec les romans classiques habituels ce roman est bel est bien un roman à la fois réaliste et naturaliste.

Maureen K., 2nde section internationale, mars 2011.




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