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 DU BREVET AU BAC :: ORAUX DE FRANCAIS 2014 :: Oraux blancs français 2014, séries Es. S, argumentation

Oraux blancs français 2014, séries Es. S, argumentation

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Prépabac, examen2017
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MessageSujet: Oraux blancs français 2014, séries Es. S, argumentation  Posté leMer Sep 04, 2013 10:35 pm Répondre en citant

Les oraux blancs de français : préparation sur le forum de prépabac



BAC 2014 : séries générales
Séquence argumentation





Les bacs blancs oraux de français du lycée





Travaillez vos bacs blancs oraux et partagez vos questions, préparations, révisions etc



Quels sont vos textes? Les questions probables des entretiens relatifs à vos textes à présenter à l'oral, les questions sur la séquence, l'auteur, l'extrait en fonction du plan de votre commentaire.
Etes-vous prêts? Combien de textes avez-vous à votre bac blanc oral? Quelles sont vos questions?

Avez-vous une commande d'entretien? Vous manque t'-il une ouverture? ....


Cette rubrique est consacrée à toutes les questions relatives à la préparation des oraux blancs de français, séries générales, ES, S, séquence argumentation.

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Dernière édition par Prépabac, examen2017 le Mar Aoû 08, 2017 1:13 pm; édité 1 fois

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MessageSujet: Oraux blancs français 2014, séries Es. S, argumentation  Posté leVen Sep 06, 2013 5:54 pm Répondre en citant

Bonjour


Cette rubrique s'ouvre avec l'argumentation. Nous avons commencé à travailler un peu au lycée et la prof nous a orienté tout d'abord sur le vocabulaire de l'argumentation

Ma question est :
Auriez-vous une petite fiche bac sur le vocabulaire à utiliser et à maîtriser pour bien cerner les textes argumentatifs

Merci beaucoup pour votre réponse
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MessageSujet: Oraux blancs français 2014, séries Es. S, argumentation  Posté leVen Sep 06, 2013 5:57 pm Répondre en citant

Le vocabulaire de l'argumentation : convaincre, persuader, délibérer


Une œuvre argumentative a plusieurs visées : convaincre, persuader, démontrer ou délibérer (qui peuvent se mêler).

démontrer et convaincre : on fait appel à la raison de lecteur. On recourt à un raisonnement construit de manière logique (importance des connecteurs logiques). On appuie ce raisonnement sur des arguments qui auront valeur de preuves (des idées, du domaine de l'abstrait souvent) que l'on illustre par des exemples. Démontrer consiste à prouver la vérité d'une hypothèse par un raisonnement DEDUCTIF et des preuves indiscutables. Laisse transparaître le moins possible la subjectivité.
Persuader : on use de moyens détournés, faisant appel aux sentiments, pour gagner l'adhésion de son interlocuteur. On use alors souvent du registre satirique pour se moquer de son adversaire, du registre polémique pour porter une attaque contre une idée ou une personne, ou du registre pathétique pour susciter la compassion, la pitié.
Délibérer : signifie discuter, avec soi-même ou avec d'autres, ceci afin de prendre une décision ou d'émettre un avis sur une question précise. Le message se construit progressivement à partir des positions des différents interlocuteurs, des confrontations entre les différents points de vue.
Justifier : on développe un point de vue en l'expliquant et en prouvant sa validité par des arguments et des exemples
Réfuter : on repousse un argument ou une thèse en prouvant qu'ils ne sont pas valables
Concéder : c'est reconnaître qu'une partie de la thèse adverse est valide, pour ensuite, réfuter le reste de la thèse. C'est un bon moyen de convaincre dans la mesure où la concession permet d'entrer dans le raisonnement de l'adversaire pour mieux le dépasser.
Un réquisitoire : discours prononcé pour accuser
Un plaidoyer : discours visant à défendre
Implicite = ce qui est sous-entendu, présupposé
L'ironie : du grec « eironeia » qui signifie « interrogation ». Le terme doit son sens précis à la méthode de Socrate qui feignait l'ignorance pour faire ressortir l'ignorance réelle de son interlocuteur. C'est une manipulation du sens. On feint de dire le contraire de ce que l'on pense, en espérant que l'interlocuteur comprendra bien ce que l'on pense vraiment.
Polémique : c'est un discours agressif (du grec polémos qui signifie « guerre »). C'est aussi un registre. Le discours polémique nomme et cite l'adversaire, s'attaque à sa personne, le discrédite en recourant notamment à l'ironie, à la caricature, à la violence verbale (on peut trouver ce registre dans le pamphlet et le réquisitoire notamment).
Raisonnement déductif : il part d'une hypothèse pour en déduire les conséquences
Raisonnement inductif : il part de l'observation d'un cas particulier pour établir une cause générale ou aboutir à une vérité générale
Raisonnement par analogie : il s'agit de rapprocher deux domaines particuliers dont l'un est familier au destinataire (en gros on compare, on établit des relations). Importance alors de la métaphore.
Raisonnement par l'absurde : consiste à montrer qu'une thèse est fausse parce que si on l'admettait comme valable, ses conséquences seraient absurdes
Raisonnement causal : est un raisonnement qui établit un lien entre la cause et les effets


Bonne lecture et si tu as d'autres questions, tu viens les poser. Nous allons mettre une introduction sur l'argumentation ainsi qu'un questionnaire pour bien vous entraîner aux questions possibles au bac de français
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MessageSujet: Oraux blancs français 2014, séries Es. S, argumentation  Posté leVen Sep 06, 2013 5:58 pm Répondre en citant


l'oral du bac, questions sur l'argumentation, Les démarches, les procédés, la stratégie dans l'argumentation. Registres, formes de discours, l'énonciation, liens logiques, figures de style, temps verbaux.....Fiche synthèse bac. Séquence argumentation





Deuxième partie de l'oral du bac de français : les questions sur les séquences. Fiche synthèse, tout ce qu'il faut savoir sur la séquence "argumentation".




Synthèse sur l'argumentation

L’argumentation : convaincre, persuader,délibérer
Les strategies d'argumentation
Les liens logiques, connecteurs dans un texte argumentatif
Figures de rhétorique
L'implicite
La valeur des temps et des modes
L'énonciation
Les formes de discours
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MessageSujet: Oraux blancs français 2014, séries Es. S, argumentation  Posté leVen Sep 06, 2013 6:02 pm Répondre en citant

Merci beaucoup, c'est bien complet. Merci pour l'aide car moi aussi j'ai commencé avec l'argumentation.

Very Happy

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MessageSujet: Oraux blancs français 2014, séries Es. S, argumentation  Posté leVen Sep 06, 2013 6:28 pm Répondre en citant

lycée, première ES a écrit:
Merci beaucoup, c'est bien complet. Merci pour l'aide car moi aussi j'ai commencé avec l'argumentation.

Very Happy




Merci beaucoup pour les documents joints plus haut.


Lycée première ES
On est deux. Voltaire au bac, Candide. Lol Very Happy
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MessageSujet: Oraux blancs français 2014, séries Es. S, argumentation  Posté leSam Sep 07, 2013 5:18 pm Répondre en citant

lycée, première ES a écrit:
Merci beaucoup, c'est bien complet. Merci pour l'aide car moi aussi j'ai commencé avec l'argumentation.

Very Happy




Oui c'est une excellente introduction à l'argumentation. A lire et à étudier Hello Mr. Green

Vous avez raison de vous y mettre au plus tôt : pas de meilleure recette que le travail pour décrocher l'exam Cheers

C'est dur mais ça vaut le coup Bom
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MessageSujet: Oraux blancs français 2014, séries Es. S, argumentation  Posté leLun Sep 09, 2013 4:30 pm Répondre en citant

bacES, français a écrit:
lycée, première ES a écrit:
Merci beaucoup, c'est bien complet. Merci pour l'aide car moi aussi j'ai commencé avec l'argumentation.

Very Happy




Merci beaucoup pour les documents joints plus haut.


Lycée première ES
On est deux. Voltaire au bac, Candide. Lol Very Happy



salut tout le monde


Voltaire est la vedette. Normalement, cette année Micromégas est au programme ça va changer un peu de Candide


le conte philosophique est au programme Lol

On commence donc par l'argumentation, Lol


Dernière édition par lycéennefrançaisEs le Mer Sep 11, 2013 3:49 pm; édité 1 fois

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MessageSujet: Oraux blancs français 2014, séries Es. S, argumentation  Posté leLun Sep 09, 2013 6:20 pm Répondre en citant

le conte philosophique : Micromégas, Candide : on pourra facilement échanger des idées, il y a des points communs, thèmes, critiques...... entre ces deux oeuvres Lol
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lycéennefrançaisEs




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MessageSujet: Oraux blancs français 2014, séries Es. S, argumentation  Posté leMer Sep 11, 2013 3:50 pm Répondre en citant

Un conseil : étudiez bien les figures de style c'est surper important pour se repérer dans les textes. Very Happy

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MessageSujet: Oraux blancs français 2014, séries Es. S, argumentation  Posté leJeu Sep 12, 2013 6:07 pm Répondre en citant

lycéennefrançaisEs a écrit:
Un conseil : étudiez bien les figures de style c'est surper important pour se repérer dans les textes. Very Happy



Merci pour le conseil Lol Mr.red
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MessageSujet: Oraux blancs français 2014, séries Es. S, argumentation  Posté leDim Sep 15, 2013 2:10 pm Répondre en citant

Bonjour tout le monde


je prépare mon premier texte bac, l'incipit de candide voltaire et du même coup, mon premier cours sur skype, car je voudrais qu'on me prépare l'oral et aussi le passer avec un prof avant le bac blanc oral du lycée


Alors voilà. Vous m'avez envoyé l'introduction sur l'argumentation, je voudrais savoir si vous auriez, une biographie sur Voltaire, un exposé sur le siècle des lumières svp. Merci beaucoup

De mon côté, la prof termine le commentaire lundi donc demain et j'ai commencé à l'étudier
Si je pouvais avoir ces deux documents complémentaires avant l'oral sur skype, je me sentirais plus préparée. Merci beaucoup pour votre aide Lol
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MessageSujet: Oraux blancs français 2014, séries Es. S, argumentation  Posté leDim Sep 15, 2013 2:21 pm Répondre en citant

Bonjour


Tu as l'argumentation en introduction donc voici les autres documents demandés (déjà sur le site).


Biographie de Voltaire



François Marie Arouet, dit Voltaire né le 21 novembre 1694 à Paris et y meurt le 30 mai 1778, est un écrivain et philosophe qui a marqué le XVIIIe siècle et qui occupe une place particulière dans la mémoire collective française. Il esquisse en effet la figure de l’intellectuel engagé au service de la vérité, de la justice et de la liberté de penser.

Symbole des Lumières, chef de file du parti philosophique, son nom reste attaché à son combat contre « l’infâme », nom qu’il donne au fanatisme religieux, et pour le progrès et la tolérance. Il est cependant déiste et son idéal reste celui d’une monarchie modérée et libérale, éclairée par les « philosophes ». Il agit d'ailleurs auprès des élites éclairées de l’Europe des Lumières en se servant de son immense notoriété et prend, seul, la défense des victimes de l’intolérance religieuse et de l’arbitraire dans des affaires qu’il a rendues célèbres (Calas, Sirven, chevalier de La Barre, comte de Lally).

De son imposante œuvre littéraire, on lit aujourd'hui essentiellement ses écrits « philosophiques » en prose : contes et romans (Candide est son ouvrage le plus célèbre), Lettres philosophiques, Dictionnaire philosophique et sa correspondance. Son théâtre, ses poésies épiques, ses œuvres historiques, qui firent de lui l’un des écrivains français les plus célèbres au XVIIIe siècle, sont aujourd’hui largement négligées ou ignorées. La réputation de Voltaire tient aussi à son style, marqué par l'élégance et la précision, et souvent au service d'une ironie mordante.

Tout au long de sa vie, Voltaire fréquente les Grands et courtise les monarques, sans dissimuler son dédain pour le peuple, mais il est aussi en butte aux interventions du pouvoir qui l'embastille et le contraint à l'exil en Angleterre ou à l'écart de Paris. En 1749, après la mort d'Émilie du Châtelet avec laquelle il a entretenu une liaison houleuse de quinze ans, il part pour la cour de Prusse mais, déçu dans ses espoirs de jouer un grand rôle auprès de Frédéric II à Berlin, se brouille avec lui après trois ans et quitte Berlin en 1753. Il se réfugie un peu plus tard aux Délices, près de Genève, avant d'acquérir en 1759 un domaine à Ferney, sur la frontière franco-genevoise, à l'abri des puissants. Il mettra en valeur son domaine et fera de Ferney un centre de culture réputé dans toute l'Europe. Il ne reviendra à Paris qu'en 1778, ovationné par le peuple. Il y meurt à 83 ans.

Chantre du « bon temps (de) ce siècle de fer ! » dans Le Mondain, Voltaire aime le luxe, les plaisirs de la table et de la conversation, qu’il considère, avec le théâtre comme l’une des formes les plus achevées de la vie en société. Soucieux de son aisance matérielle qui garantit sa liberté et son indépendance, il acquiert une fortune considérable dans des opérations spéculatives ce qui lui permettra de s'installer en 1759 au château de Ferney entouré d'une cour de beaux esprits. Il est néanmoins chicanier et parfois féroce avec ses adversaires comme Jean-Jacques Rousseau.

Considéré par la Révolution française - avec Jean-Jacques Rousseau, son adversaire - comme un précurseur (il entre au Panthéon en 1791, le deuxième après Mirabeau), célébré par la IIIe République (dès 1870 à Paris un boulevard et une place portent son nom, puis un quai, une rue, un lycée, une station de métro…), il a nourri au XIXe siècle les passions antagonistes des adversaires et des défenseurs de la laïcité de l’État et de l’école publique, et au-delà de l’esprit des Lumières.


Exposé de wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Voltaire

Paternité - Partage des Conditions Initiales à l'Identique 3.0 Unported (CC BY-SA 3.0)
http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr
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MessageSujet: Oraux blancs français 2014, séries Es. S, argumentation  Posté leDim Sep 15, 2013 2:22 pm Répondre en citant

XVIIIème siècle :



-La philosophie des Lumières :

(1720-1770) ce courant de pensée se manifeste par une attitude d’esprit inspirée de la méthode scientifique, cherchant à découvrir la vérité derrière les préjugés, à l’aide de la raison illuminatrice. La pensée s’établit dans l’utile et le concret. Son idéal se résume dans l’ouvrage collectif de L’Encyclopédie. Les genres dominants sont l’essai et le conte philosophique. Ce mouvement s’appuie sur une idéologie du progrès, de la tolérance et du bonheur matériel, contre toutes les contraintes de la monarchie. Le déisme (qui admet l’existence d’un dieu mais récuse les religions) est une attitude de plus en plus fréquente.
Ecrivains représentatifs : Montesquieu Les Lettres persanes, Voltaire, Diderot d’Alembert et d’autres L’encyclopédie, Rousseau Discours sur l’origine de l’inégalité, Marivaux, Beaumarchais .

Contexte historique :

époque où l’on commence à remettre en cause les privilèges, l’inégalité des classes sociales, les philosophes trouvent une large audience auprès de la bourgeoisie. On s’interroge également sur l’anthropologie , les notions de « sauvage » et de « civilisé », le bien-fondé de l’esclavage. Ces différentes remises en question de l’ordre établi vont conduire à la révolution française en 1789, conduite essentiellement par les Bourgeois contre les aristocrates, qualifiés de « privilégiés ».



Le siècle des Lumières


I - L'esprit des lumières

Définition des lumières :

Les penseurs du 18ème siècle éclairaient les hommes en les aidant à lutter contre l'ignorance ainsi qu'en témoigne le projet de l'Encyclopédie. Les philosophes veulent asseoir le règne de la raison.

Contexte historique :


on voit la philosophie de John Locke s'imposer progressivement en France. Le peuple est selon lui le souverain véritable et l'homme a des droits naturels inaliénables. Nous sommes dans ce contexte historique, sous Louis XIV qui meurt en 1715. La régence s'ouvre mais au début du règne de Louis XV, la France est secouée par les guerres et les famines, guerre de sept ans. Louis XVI tente de réorganiser les finances du royame en s'appuyant sur Turgot et Necker. Mais les difficultés persistent, nous arrivons à la crise de 1789 et à la convocation des Etats généraux.

Le philosophe éclairé :

L'état d'esprit des lumières est très particulier, le philosophe doit s'engager et proposer des solutions pour réformer le système politique. La réflexion critique permet de libérer l'homme des croyances diverses. La tyrannie est ainsi pensée comme indissociable de l'ignorance.
Voilà comment Kant définit les lumières :

"Qu'est ce que les lumières? La sortie de l'homme de sa minorité dont il est lui même responsable. Minorité, c'est à dire incapacité de se servir de son entendement sans la direction d'autrui, monorité dont il est lui même responsable, puisque la cause en réside non dans un défaut de l'entendement, mais dans un manque de décision et de courage de s'en servir sans la direction d'autrui. "

II - Le projet de l'encyclopédie

"Monument des progrès de l'esprit humain" dit Voltaire pour décrire le projet de l'encyclopédie.
Il s'agit d'une entreprise collective de longue haleine qui veut rassembler l'ensemble des connaissances pour proposer une connaissance universelle, un savoir encyclopédique.
Diderot et D'Alembert deviennent ersponsables de sa publication et recrutent des collaborateurs, comme Rousseau, Montesquieu, Voltaire... Le 28 juin 1751, parait le premier volume de l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences des arts etdes métiers. Le 23 janvier 1759, le parlement de Paris présente L'Encyclopédie comme subversive. Mais Diderot continue son travail et le dernier volume parait en 1722. Elle se présente comme une apologie des progrès; une dénonciation du fanatisme, de la superstition de la tyrannie et des entraves à la liberté et au bonheur.

III - Les principes des lumières

- La raison :
il y a une mise en avant de la raison et des sciences dans le but de lutter et de combattre l'ignorance. On voit Voltaire se battre contre le fanatisme et l'intolérance, traité sur la tolérance, 1763, il met en avant le respect de toutes les religions et le droit à la dignité humaine.
- Le modèle naturel :
Montesquieu considère que l'homme doit s'inspirer pour fonder la société civile, des lois naturelles qui nous viennent de Dieu. On voit Rousseau distinguer l'homme de l'animal par sa perfectibilité. L'homme est bon selon le penseur, c'est la société civile qui l'a corrompu, il lui faut donc retrouver les lois naturelles.
- La critique de la religion :
La religion est remise en question, on le voit avec le déisme de Voltaire, la question du mécanisme classique, de la théorie qui assimile l'univers à une mécanique, est remise en cause. Rousseau pense que l'homme est doté d'une conscience morale innée, il propose une religion naturelle.
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MessageSujet: Oraux blancs français 2014, séries Es. S, argumentation  Posté leDim Sep 15, 2013 2:25 pm Répondre en citant

Un dernier document pour bien te documenter avant l'oral. L'oral sur Skype comprendra plusieurs questionnaires dont le siècle des lumières, Voltaire, Candide, l'incipit, l'argumentation (l'introduction).... donc il faut lire tout ça avant de passer l'oral avec nous.


Bonne lecture et surtout tu prends ton temps Lol Study





Le français
au siècle des Lumières





(1715-1789)


1/symboliquement,on a coutume de considérer que le siécle des lumieres en france couvre les années 1715à 1789 a quoi correspondent ces 2 dates ?

I - Situation

Nous allons voir que ces dates correspondent à l'histoire de la langue française : le français au siècle des lumières

Le siècle des Lumières débuta en principe au lendemain de la mort de Louis XIV, en 1715, et prit fin à l’avènement de la Révolution française en 1789. Cette période se caractérise, d'une part, par un fort mouvement de remise en question ainsi que par l'établissement d'une plus grande tolérance et, d'autre part, par l'affaiblissement de la monarchie, suivi de la fin de la suprématie française en Europe et du début de la prépondérance anglaise. Des personnalités comme Voltaire, J.-J. Rousseau, B. Franklin ont certainement marqué leur époque de même que Frédéric II de Prusse, Lavoisier, Diderot et Goethe.

Au XVIIIe siècle, on assista au commencement du capitalisme, au développement du commerce, au début de l'industrialisation, à un engouement pour les sciences, à la découverte de nouvelles techniques, à des inventions de toutes sortes, à l'amélioration de la médecine et à l'adoption d'une meilleure alimentation. Cette atmosphère de progrès matériels modifia profondément les valeurs de la société. Les philosophes rationalistes et les écrivains de premier plan se rendirent indépendants de la royauté et de l’Église; de grands seigneurs pactisèrent avec les représentants des idées nouvelles et n’hésitèrent pas à les protéger contre la police associée aux forces conservatrices. Fait nouveau, la lutte des idées fut dirigée surtout contre l'Église et la religion catholique elle-même; on combattit agressivement en faveur de la tolérance au nom de la raison.

Par ailleurs, la société française s'ouvrit aux influences extérieures, particulièrement à celles venant de l'Angleterre devenue la première puissance mondiale. Le parlementarisme et le libéralisme anglais attirèrent l'attention, de même que la guerre de l'Indépendance américaine (1775-1782), ce qui permit l'acquisition d'un nouveau vocabulaire.

2 L'expansion du français en France

L’État ne se préoccupait pas plus au XVIIIe siècle qu'au XVIIe de franciser le royaume. Les provinces nouvellement acquises, de même que les colonies d'outre-mer (Canada, Louisiane, Antilles), ne nécessitaient pas de politique linguistique, sauf à l'égard des autochtones, et d'ailleurs la politique d'assimilation fut vite mise au rancart. L'unité religieuse et l’absence de conflits inquiétaient davantage les dirigeants: l'administration du pays ne nécessitait pas la francisation des citoyens.

3 L'obstruction de l'école

L'école fut l'un des grands obstacles à la diffusion du français. L'État et l'Église estimaient que l'instruction était non seulement inutile pour le peuple, mais même dangereuse. Voici à ce sujet l'opinion d'un intendant de Provence (1782), opinion très révélatrice de l'attitude générale qu'on partageait alors face aux écoles:


Non seulement le bas peuple n'en a pas besoin, mais j'ai toujours trouvé qu'il n’y en eût point dans les villages. Un paysan qui sait lire et écrire quitte l'agriculture sans apprendre un métier ou pour devenir un praticien, ce qui est un très grand mal!

Dans l'esprit de l'époque, il apparaissait plus utile d'apprendre aux paysans comment obtenir un bon rendement de la terre ou comment manier le rabot et la lime que de les envoyer à l'école. Pour l'Église, le désir de conquérir des âmes à Dieu ne passait pas par le français; au contraire, le français était considéré comme une barrière à la propagation de la foi, et il fallait plutôt s'en tenir aux «patois» intelligibles au peuple. Sermons, instructions, confessions, exercices de toutes sortes, catéchismes et prières devaient être prononcés ou appris en patois.

De toute façon, il n'y avait pas ou fort peu de maîtres capables d'enseigner le français. La plupart des maîtres d'école étaient de «pauvres hères», des miséreux qui travaillaient moyennant une très faible rétribution et qui devaient souvent servir la messe, sonner les cloches ou faire office de sacristain, voire accomplir des tâches ménagères. S’ils connaissaient le français, cela ne voulait même pas signifier qu'ils pouvaient l'écrire. De plus, les manuels en français étaient rares et consistaient plutôt en livres de piété. On n'introduisit réellement l'enseignement de la grammaire, de l'écriture et de la lecture qu'en 1738, tout en conservant un système pédagogique complètement démodé: l'enfant devait se plier à la règle traditionnelle qui exigeait d'apprendre à lire en latin d'abord, avant de passer au français. Les années 1760 marquèrent néanmoins une progression de l'enseignement du français, notamment chez les garçons et encore à la condition de résider dans les villes. L'enseignement des filles demeurait très aléatoire, sauf chez les jeunes filles de conditions, qui pouvaient recevoir des leçons d'un précepteur. En 1780, la situation s'étant améliorée, on estime qu'à Paris 40 % des domestiques possédaient des livres en français. Il est certain que dans les campagnes il n'y avait que fort peu de livres en circulation. On estime que 90 % des hommes et 80 % des femmes pouvaient, dans les villes, signer un testament, donc en français.

Enfin, dans les collèges et universités, l'Église s'obstinait à utiliser son latin comme langue d'enseignement, langue qui demeurait encore au XVIIIe siècle la clé des carrières intéressantes. Dans de telles conditions, on ne se surprendra pas que l'école devint même la source principale de l'ignorance du français chez le peuple.

4 L'amorce des changements linguistiques

Précisons quelques mots encore sur l'état de la langue standard, c'est-à-dire celle du roi. La norme linguistique commença à changer de référence sociale. On passa de «la plus saine partie de la Cour» de Vaugelas aux «honnêtes gens de la nation». L'usage des écrivains du XVIIIe siècle ne montra pas de changements par rapport au XVIIe siècle, mais la phrase (syntaxe) s'allégea encore. Peu de modifications apparurent également au plan de la prononciation, à l'exception de la restitution des consonnes finales dans des mots comme finir, tiroir, il faut, etc., remises à l'honneur grâce à l'écrit.

Dans l'orthographe, c'est à partir de 1740 que l'actuel accent aigu fut systématiquement utilisé en lieu et place de la graphie es-, par exemple dans dépit (ancienne graphie : despit). L'édition de 1762 du Dictionnaire de l'Académie consacra l'instauration de l'orthographe moderne et le principe définitif de l'origine étymologique des mots. L'appauvrissement du vocabulaire, noté au XVIIe siècle, ne répondait plus à l'esprit encyclopédique du siècle des Lumières. Ce fut une véritable explosion de mots nouveaux, notamment de termes techniques savants, puisés abondamment dans le grec et le latin.

5 La «gallomanie» dans l'Europe aristocratique

Le français, qui va devenir avec la Révolution la «langue de la nation», n'était encore que la langue du roi, c'est-à-dire celle des classes privilégiées et riches. Cette variété de français ne touchait pas seulement l'élite de France: elle avait saisi l'ensemble de l'Europe aristocratique. Toutes les cours d'Europe utilisaient le français: près de 25 États, de la Turquie au Portugal, en passant par la Russie, la Serbie et le Monténégro, la Norvège, la Pologne et, bien sûr, l'Angleterre. Le français restait la langue diplomatique universelle (de l'Europe) et celle qu'on utilisait dans les traités internationaux. Le personnage le plus prestigieux de toute l’Europe, Frédéric II de Prusse, écrivait et s’exprimait en français: toutes les cours l'imitaient.

5. L'universalité du français
Ce sont les Anglais qui ont inventé le mot gallomanie – du latin Gallus («Gaulois») et manie, ce qui signifie «tendance à admirer aveuglément tout ce qui est français» – pour identifier cette mode qui avait saisi l'Europe aristocratique. Voltaire explique ainsi l'universalité du français en son temps, en se fondant sur les qualités internes du français:


La langue française est de toutes les langues celle qui exprime avec le plus de facilité, de netteté, de délicatesse tous les objets de la conversation des honnêtes gens.

Etude du site :

http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/francophonie/HIST_FR_s7_Lumieres.htm

2/indiquez les dates de régne et les noms des souverains qui se succédent en france durant cette période, ainsi que le type du régime politique

Les monarques de 1715 à 1789

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_monarques_de_France
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lumi%C3%A8res_(philosophie)

3/décrivez briévement l'organisation de la société francaise sous l'ancien régime c'est à dire avant la révolution.
:


La France dans les années 1780, avant la révolution française
La société française


La société sous l'Ancien Régime repose sur l'existence de lois particulières, les privilèges (lex privata, lois privées) qui sont les statuts dont disposent non seulement les corps constitués tels que le clergé et la noblesse, mais aussi les provinces, les villes et les corporations.

La Révolution française, qui naît d'une crise financière, concentre essentiellement discours et critiques sur les privilèges fiscaux du clergé et de la noblesse (le poids des impôts est inégalement réparti entre ceux-ci et le tiers état alors que celui-ci est le plus productif). Mais à l'intérieur même du tiers état, il y a de fortes différences selon le métier, la province voire la ville. Les lois sont différentes en Bretagne et en Languedoc.

Ce manque d'unicité de la loi sous l'Ancien Régime est soit le fruit des agrandissements du royaume (le nouveau territoire reconnaît la souveraineté du roi de France et demande à celui-ci le respect de ses coutumes), soit des traditions sociales (par exemple, la noblesse ne paie pas l'impôt de la taille personnelle mais en échange doit payer « l'impôt du sang » c'est-à-dire faire la guerre pour le royaume ; les habitants du village de Domrémy ne paient pas d'impôts) ou professionnelles (par exemple les savetiers ont des privilèges que n'ont pas les cabaretiers et inversement, sachant que ces privilèges varient d'une province à l'autre)

Les privilèges sont en principe des garanties de liberté contre les abus du pouvoir mais dans la pratique, ils gênent l'établissement d'une politique générale, entravent les volontés de réforme du gouvernement (notamment sous Louis XV), ralentissent les échanges (il y a des péages d'une province à l'autre, voire d'une ville à l'autre). Ils figent la société.

Au XVIIIe siècle, l'essor de nouvelles catégories sociales dans les villes et dans les gros bourgs est indéniable. Parmi les nouvelles couches, on trouve la bourgeoisie marchande ou financière, qui profite de l’enrichissement global, et les laboureurs, des paysans riches qui peuvent offrir à leurs enfants une éducation. La bourgeoisie aspire à occuper de hautes fonctions dans le royaume.

Cependant la société semble se figer, l’accès à la noblesse se ferme. Dans les années 1780, les nobles qui ont besoin de numéraire remettent en vigueur des droits féodaux oubliés et contrôlent de manière plus tatillonne leur perception : c’est la réaction nobiliaire. À la fin des années 1780, les mauvaises récoltes jettent à la rue les membres les plus fragiles des communautés.

La contestation de la monarchie absolue

Louis XVI en costume de sacre, peinture de Joseph DuplessisEn 1788, le pouvoir repose sur la monarchie absolue de droit divin. Le roi tient son pouvoir de Dieu comme le montre la cérémonie du sacre à Reims, marquant le début de son règne ; la tradition monarchique s’inscrit dans le respect des coutumes, c'est-à-dire des libertés et des privilèges accordés à certains individus, certaines villes ou provinces. Le roi règne sur le pays en maître incontesté et se trouve, en tant que « seigneur des seigneurs », aux prises avec une noblesse turbulente plus ou moins domestiquée depuis Louis XIV. Les bases de ce système politique sont contestées et attaquées dans la seconde partie du XVIIIe siècle.

La philosophie des Lumières a joué un rôle déterminant dans la tournure que prirent les évènements mais son influence est à nuancer : accorder trop d'importance aux préceptes nés durant ce siècle se révélerait être un manque de fidélité historiographique majeur. Contre la monarchie absolue à la française, le modèle anglais d'une monarchie limitée par un parlement (assemblée élue) est mis en avant. À l’obéissance du sujet s’opposent les droits du citoyen. Rousseau défend l'idée que le pouvoir souverain suprême réside dans la Nation et s'oppose à Voltaire partisan du despotisme éclairé et donc favorable à l'absolutisme mais qui en mettant la Raison au centre de tout, s'oppose aux fondements religieux de la monarchie française.

Les ordres privilégiés se révoltent aussi contre le pouvoir royal. En effet, l'absolutisme les a privés de leurs prérogatives traditionnelles. Les Parlements sont des cours de justice sous l'Ancien Régime. Ils profitent du droit traditionnel qui leur permet d'émettre des remarques lors de l'enregistrement des lois dans les registres des parlements pour critiquer le pouvoir royal. Bien qu'ils défendent avant tout leurs privilèges, ils arrivent à passer, aux yeux de l'opinion publique, comme les défenseurs du peuple.

La noblesse, évincée du pouvoir sous Louis XIV, ne rêve que de revenir aux affaires.[réf. souhaitée] À cette revendication politique, se double une revendication économique. Les nobles n'ont pas le droit d'exercer un grand nombre d'activités économiques sous peine de « déroger », c'est-à-dire de perdre leurs privilèges. Dans un siècle où la rente de la terre stagne et où les frais de représentation (costumes, carrosses…) sont de plus en plus élevés, leur pouvoir d'achat diminue. La noblesse s'arc-boute sur ses anciens privilèges, principalement les droits féodaux, et exige le paiement de certaines taxes féodales tombées en désuétude. Elle s'arroge aussi l'exploitation exclusive de certains communaux, ces terres non cultivées où, traditionnellement, les paysans pauvres pouvaient faire paître leurs quelques bêtes. Cette crispation est très mal vécue par les paysans qui réclament l'abolition des droits féodaux pour soulager leur misère. La mauvaise récolte de 1788, due à un épisode d'échaudage des grains, provoquant une hausse des prix du grains ne fera rien pour arranger la misère des paysans et est aujourd'hui présentée par divers historiens comme une des causes de l'agitation populaire et de la Révolution, le politique étant considéré comme responsable du manque de grains. À preuve, notamment, on peut citer ces femmes qui iront à Versailles demander que sortent « Le Boulanger, la Boulangère, et le petit mitron ». Des révoltes de subsistances en 1788 attestent elles aussi d'une crise frumentaire à l'origine partielle de la Révolution.

Malgré tout, dans leur immense majorité, les Français de 1789 n’imaginent pas une Révolution violente avec une abolition de la monarchie. Le roi est depuis son avènement présenté par l'iconographie royale comme un second « père du peuple », dans un parallèle fait avec Louis XII, puis comme « père des Français ». Une réforme profonde de l’État est espérée et ce, dans un climat pacifique. Si en 1789, le souverain est encore aimé et respecté, son image paternelle se dégradera rapidement par la suite - dès 1791 - notamment par la multiplication des vetos qu'il met à l'Assemblée législative.

L'échec des réformes politiques

Louis XV et Louis XVI ne sont pas restés insensibles à la diffusion des idées nouvelles et au blocage des institutions. Mais ils n'ont pas l'autorité de leur prédécesseur Louis XIV pour imposer aux privilégiés les changements nécessaires.

La Réforme judiciaire du chancelier de Maupeou, décidée à la fin du règne de Louis XV, est abandonnée par Louis XVI qui cède devant les parlements.
La Réforme fiscale : le problème des rois a toujours été le budget. Depuis le XVIIIe siècle, celui-ci est fortement déficitaire. En effet, le principal impôt direct, la taille, ne pèse que sur les non-privilégiés. Le souci des monarques est donc d'augmenter les rentrées fiscales. Des impôts nouveaux qui pèsent sur tous, quel que soit l’ordre, s’ajoutent aux impôts anciens: la « capitation depuis 1701 », qui porte sur toutes les têtes mais qui pèse plus en proportion sur les non privilégiés, le « vingtième » qui frappe tous les revenus (en théorie 1/20e du revenu) mais les nobles et le clergé le rachètent, c'est-à-dire le paient une fois pour toute et en sont ensuite débarrassés. Les impôts nouveaux n'empêchent pas le déficit et la dette publique de se creuser tout au long du XVIIIe siècle. Le 19 février 1781, Necker publie le Compte rendu au roi par M. Necker, Directeur général des Finances et, ainsi, rend public le budget du royaume. L'État perçoit 503 millions de livres de recettes pour 620 millions de livres de dépenses. Le service de la dette occupe à lui seul 310 millions de livres, soit la moitié des dépenses. L'opinion publique est scandalisée d'apprendre que la cour dépense 36 millions de livres en fêtes et pensions pour les courtisans.

Journée des Tuiles à GrenobleLa monarchie ne peut faire aboutir aucune réforme fiscale à cause de l’obstruction systématique des Parlementaires. La « Journée des tuiles de Grenoble » qui a lieu en 1788 illustre l'alliance contre-nature entre les parlements et le peuple. Les protestations des familles touchées par la crise économique se multipliant depuis mai, ces agitations poussent la garnison à intervenir le 7 juin. Celle-ci est reçue par des jets de tuiles lancées par les habitants de Grenoble montés sur les toits. Après la « journée des tuiles », une assemblée des trois ordres (noblesse, clergé, tiers état) appelée Réunion des États généraux du Dauphiné se réunit au château de Vizille près de Grenoble et décide la grève des impôts tant que les États généraux de la province n’auront pas été convoqués par le roi pour les voter. En faillite et incapable de rétablir l’ordre, Louis XVI cède en août 1788 et convoque les États-Généraux pour le 1er mai 1789.

L'année 1789 marque la fin de la monarchie absolue et de l’Ancien Régime

Exposé du site wikipédia
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bacES, philosophie




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MessageSujet: Oraux blancs français 2014, séries Es. S, argumentation  Posté leDim Sep 15, 2013 2:27 pm Répondre en citant

Oh là là, merci.


Avec ça, de quoi bosser !! Basketball



En tout cas merci. Basketball Cheers
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lycéen philo bac S




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MessageSujet: Oraux blancs français 2014, séries Es. S, argumentation  Posté leSam Avr 19, 2014 9:05 pm Répondre en citant

Bonjour à tous

Puisque personne n'ose communiquer les résultats des oraux blancs, je me lance : je sais pas trop si je suis dans la bonne rubrique. Sinon, je remettrai le message en faisant nouveau message

19/20 à mon oral blanc


pas mal non?

A l'écrit j'ai eu 14 : j'ai pris l'écriture d'invention

A l'oral je suis tombée sur Voltaire, le chapitre 30 : mouvement des lumières .
Les questions étaient variées : j'en ai eu sur Voltaire, le 18 ème et l'idéal des lumières avec des contemporains de Voltaire.
Ensuite j'ai présenté mon commentaire : très bien
Enfin elle m'a posé une série de questions, procédés littéraires que j'avais oubliés de citer et surtout, l'examinateur m'a demandé de faire une étude comparative avec la première page du conte philosophique en mettant bien l'accent sur l'aspect évolutif du conte et le voyage initiatique de Candide.

Un retour sur Pangloss et Leibniz
Définir le conte philosophique. Citez deux autres contes
Nature de l'argumentation ...

Voilà un beau 19/20

Partagez vos résultats les amis Lol

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Angel





Inscrit le: 19 Mai 2014
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MessageSujet: Oraux blancs français 2014, séries Es. S, argumentation  Posté leLun Mai 19, 2014 7:12 pm Répondre en citant

Bonjour ,
Je viens d'avoir mes notes de bac blanc. Alors à l'écrit j'ai eu 8 et à à l'oral blanc 7. Je suis un peu déçu de mes notes. A l'oral je suis tombé sur CANDIDE chapitre 19 le nègre de Surinam. La problématique était "en quoi le système esclavagiste est il dénonce ?". Je n'ai pas compris ce qu attendait la prof j'ai donc parle des moyens que voltaire utilisait comme l'ironie par exemple. Et en deuxième partie j'ai eu droit à des questions que sur les textes complémentaires. Dommage que je ne sois pas tombé sur ce forum plus tôt!
J'aimerais savoir comment puis je faire pour augmenter mes notes pour le vrai bac.
Merci

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Gyslaine, terminaletechno




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Messages: 104

MessageSujet: Oraux blancs français 2014, séries Es. S, argumentation  Posté leLun Mai 19, 2014 9:27 pm Répondre en citant

Angel a écrit:
Bonjour ,
Je viens d'avoir mes notes de bac blanc. Alors à l'écrit j'ai eu 8 et à à l'oral blanc 7. Je suis un peu déçu de mes notes. A l'oral je suis tombé sur CANDIDE chapitre 19 le nègre de Surinam. La problématique était "en quoi le système esclavagiste est il dénonce ?". Je n'ai pas compris ce qu attendait la prof j'ai donc parle des moyens que voltaire utilisait comme l'ironie par exemple. Et en deuxième partie j'ai eu droit à des questions que sur les textes complémentaires. Dommage que je ne sois pas tombé sur ce forum plus tôt!
J'aimerais savoir comment puis je faire pour augmenter mes notes pour le vrai bac.
Merci


salut

il ne faut pas te décourager. Pour avoir des points d'avance il faut avoir les questionnaires des textes à l'oral avant. C'est comme ça qu'on travaille sur prepabac.

Courage

Sur le site prépabac tu as beaucoup d'oraux préparés par les profs, tu peux aussi demander de passer les oraux sur Skype Lol

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Maryline, bac L





Inscrit le: 24 Déc 2012
Messages: 157

MessageSujet: Oraux blancs français 2014, séries Es. S, argumentation  Posté leMar Mai 20, 2014 9:02 am Répondre en citant

Angel a écrit:
Bonjour ,
Je viens d'avoir mes notes de bac blanc. Alors à l'écrit j'ai eu 8 et à à l'oral blanc 7. Je suis un peu déçu de mes notes. A l'oral je suis tombé sur CANDIDE chapitre 19 le nègre de Surinam. La problématique était "en quoi le système esclavagiste est il dénonce ?". Je n'ai pas compris ce qu attendait la prof j'ai donc parle des moyens que voltaire utilisait comme l'ironie par exemple. Et en deuxième partie j'ai eu droit à des questions que sur les textes complémentaires. Dommage que je ne sois pas tombé sur ce forum plus tôt!
J'aimerais savoir comment puis je faire pour augmenter mes notes pour le vrai bac.
Merci




Il faut remonter ces vilaines notes et préparer les oraux, tu es tombée sur le bon site Flower Sunny
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membre de prépabac
Bac L

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série technologique




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Inscrit le: 22 Aoû 2013
Messages: 93

MessageSujet: Oraux blancs français 2014, séries Es. S, argumentation  Posté leMar Mai 20, 2014 7:21 pm Répondre en citant

Angel a écrit:
Bonjour ,
Je viens d'avoir mes notes de bac blanc. Alors à l'écrit j'ai eu 8 et à à l'oral blanc 7. Je suis un peu déçu de mes notes. A l'oral je suis tombé sur CANDIDE chapitre 19 le nègre de Surinam. La problématique était "en quoi le système esclavagiste est il dénonce ?". Je n'ai pas compris ce qu attendait la prof j'ai donc parle des moyens que voltaire utilisait comme l'ironie par exemple. Et en deuxième partie j'ai eu droit à des questions que sur les textes complémentaires. Dommage que je ne sois pas tombé sur ce forum plus tôt!
J'aimerais savoir comment puis je faire pour augmenter mes notes pour le vrai bac.
Merci


Ou es-tu? On aimerait bien connaître tes réactions par rapport à nos conseils Lol

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Anne-Jeanne,L





Inscrit le: 23 Déc 2012
Messages: 215

MessageSujet: Oraux blancs français 2014, séries Es. S, argumentation  Posté leMar Mai 20, 2014 7:32 pm Répondre en citant

Exactement
Il y a une nouvelle rubrique : les œuvres intégrales : ça ça peut bien aider je pense par exemple à Candide, les Fleurs du mal. Il vaut mieux bien préparer les lectures cursives et avoir une certaine connaissance de l'œuvre : n'oublions pas que le but est quand même de gagner des points d'avance les amis Bom
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Elève Bac L
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Angel





Inscrit le: 19 Mai 2014
Messages: 2

MessageSujet: Oraux blancs français 2014, séries Es. S, argumentation  Posté leMar Mai 20, 2014 8:09 pm Répondre en citant

Merci à tous pour vos réponses ! Je n'ai plus qu'à me mettre au travaille Smile

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