DU BREVET AU BAC
DU BREVET AU BAC
Préparation au brevet et au bac de français, philosophie et HLP
 
AccueilFAQRechercherMembresS'enregistrerConnexion
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet
 DU BREVET AU BAC :: BAC PRO : EPREUVE DE FRANCAIS :: Corrigés français, bac pro 2011

Corrigés français, bac pro 2011

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant

Auteur Message
Prépabac, examen2017
Administrateur



Age: 59
Inscrit le: 07 Déc 2009
Messages: 6069
Localisation: versailles

MessageSujet: Corrigés français, bac pro 2011  Posté leDim Juin 17, 2012 9:36 pm Répondre en citant

Bac professionnel 2011
Corrigé de l'épreuve de français






I) Compétences de lecture


Texte 1



1.
Brodeck et « les autres » sont les habitants d'un même village : en ligne 32 et 33,
Brodeck mentionne deux fois « notre village ». En ligne 25, Brodeck évoque également
« le Maire » à la tête du village.
A noter que Brodeck semble soumis aux « autres » d'une façon ou d'une autre
puisque c'est sous la contrainte qu'il rédige son récit : « les autres m'ont forcé » (ligne 6),
« ils n'ont rien voulu savoir » (lignes 8-9).
L'Anderer est un homme étranger au village et assez mystérieux, mort il y a environ
trois mois au moment du récit. Brodeck parle de lui en disant « cet homme est arrivé dans
notre village » (ligne 32) et précise que personne n'a jamais su son nom (ligne 16) et qu'il
est d'origine inconnue puisqu'il arrive « de nulle part » (ligne 23).
Enfin Brodeck explique que l'Anderer est mort après une scène tragique qu'il
qualifie à la fois comme « le drame » et « l'incident » (ligne 39). Sans qualifier clairement
le décès de l'Anderer, Brodeck explique que « c'est trop tard » s'il avait voulu connaître
son nom (ligne 27), puis utilise une formule sans équivoque : « je n'avais pas envie de finir
comme l'Anderer » (lignes 14-15). Puis il choisit un mot de son dialecte pour « qualifier
l'inqualifiable » (ligne 44).


2.

En affirmant « j'aurais aimé ne jamais en parler, ligoter ma mémoire », le narrateur
(Brodeck) personnalise sa mémoire : il la compare à un être vivant qu'il voudrait pour
priver de liberté en le ligotant ou en l'emprisonnant. Il insiste même dans cette métaphore
en précisant qu'il souhaiterait « la tenir bien serrée dans ses liens de façon à ce qu'elle
demeure tranquille comme une fouine dans une nasse de fer ». L'idée est d'établir une
gradation visant à réduire sa mémoire à néant.
Ce procédé d'écriture vise à démontrer l'intensité du désir d'oubli de Brodeck :
contraint par « les autres » à s'en souvenir et à écrire, il ne demande qu'à oublier un acte
qu'il considère « inqualifiable » (ligne 44) et qui a visiblement mené à la mort d'un homme.
Ce qui explique qu'il voudrait « ligoter [sa] mémoire » plutôt que d'avoir à raconter « le
drame » (ligne 39) sous la contrainte des autres.


Textes 1 et 2

1.
Le texte de Primo Levi est extrait de la préface de Si c'est un homme, le livre qu'il a
écrit après la Seconde Guerre mondiale et qui raconte l'horreur des camps de
concentration par l'expérience d'un homme qui y a vécu. Et même si le récit de Brodeck
est une fiction alors que le récit de Primo Levi est autobiographique, les deux textes ont
plusieurs similitudes.
Alors que Primo Levi livre un témoignage sur les camps de concentration et vise à
aider à la compréhension par « une étude dépassionnée de certains aspects de l'âme
humaine », Brodeck s'apprête à raconter les événements qui ont mené à un acte
« inqualifiable » (ligne 44) qui a mené à la mort d'un étranger dans son village (dans lequel
on parle d'ailleurs un dialecte germanique).
De même, Brodeck explique que la principale cause de stigmatisation de l'Anderer
était sa différence (en témoignent les nombreux surtout que les villageois lui donnaient, ne
serait-ce que « de Anderer » qui signifie « l'Autre »), Primo Levi vise à mettre en garde ses
lecteurs contre l'idée que « l'étranger, c'est l'ennemi » (lignes 6-7) car il considère que
« cette conviction [qui] sommeille dans les esprits comme une infection latente » (lignes 7-
Cool peut mener au pire.
Enfin, de même que Brodeck ne se veut que le témoin (contraint) de l'histoire et
non l'accusateur, Primo Levi n'a « pas écrit dans le but d'avancer de nouveaux chefs
d'accusation » mais pour raconter, expliquer, et tenter de comprendre.

II) Compétences d'écriture

Il existe autant de corrigés possibles que de candidats pour ce type d'exercice mais

il fallait viser à respecter quelques consignes :

~ respect de la longueur demandée : une quarantaine de ligne
~ prise en compte du sujet : communiquer au-delà d'écrire
~ respect du discours argumentatif : plusieurs arguments
~ cohérence du discours : ne pas se contredire soi-même
~ correction de l'écriture : orthographe, grammaire, syntaxe
_________________
Du BREVET AU BAC

Revenir en haut de page


Corrigés français, bac pro 2011

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut de page

Page 1 sur 1
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
DU BREVET AU BAC :: BAC PRO : EPREUVE DE FRANCAIS :: Corrigés français, bac pro 2011-
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet
Sauter vers:  

Créer un forum |  Publicité gratuite de vos Forumparfait |  © phpBB |  Astuces et Reductions |  Annuaire pro |  Forum voyageurs |  Entraide & support