DU BREVET AU BAC Préparation au brevet et au bac de français, philosophie et HLP
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Sylviane,bacphilo, L
Age: 28 Inscrit le: 08 Sep 2012 Messages: 303
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Sujet: Introduction à la séquence poésie Mar Déc 04, 2012 7:48 pm |
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Poésie
La poésie, vient du grec poiêsis : C’est la création, l’art de faire des vers, de composer des poèmes.
I- Les formes fixes (ne pas confondre à formes poétiques inventées)
a. Les formes fixes s’opposent au poème en vers libres, au poème en prose et au poème graphique ( le calligramme de Guillaume Apollinaire) par la régularité de leur composantes métriques ou sophistiquées, de leur sujet ou de leur ton.
b. Nous allons à présent nous intéresser à l’évolution et aux types de formes fixes :-A l’époque médiévale, au moyen âge, on traite le rondeau qui est la ronde ou la ballade, ce sont des chansons à danser.
-Au XVIème siècle, on traite le sonnet puis l’ode.
c. Nous allons maintenant nous intéresser aux caractéristiques des techniques des principales formes fixes.
Tout d’abord, la ballade est composée de 3 strophes d’octo ou décasyllabes, le chant royal est une variante dédiée au roi de la grande ballade composée de 5 strophes.
l’ode est composée d’une série de strophes symétriques (Hugo)
Et enfin, le sonnet est comprend 14 vers répartis en 2 quatrains aux rimes embrassées et d’un sizain habituellement séparé en tercets dont la disposition est soit ccd-ede soit ccd-eed. Le XIXème siècle l’utilise beaucoup.
II- La versification, le rythme en poésie
La musique est liée à l’origine à de la poésie d’où l’importance du rythme dans son étude.
a. L’étude du vers, la métrique
Le vers désigne par métaphore la ligne d’écriture. Il est caractérisé par le retour d’éléments identiques (à la fois syllabiques et accentuels)
La mesure du vers respecte certaines règle de prononciation : le e muet se prononce devant la consonne, il est muet devant une voyelle à la fin des vers.
La synérèse est le fait de prononcer un ensemble de 2 voyelles.
La diérèse est le fait de séparer 2 voyelles.
Le nombre de syllabes différencie les vers dont les huit fréquents sont le tercet (3, le quatrain (4), le quintile (5), le sizain (6), l’octosyllabe ou le huitain (, le décasyllabe ou dizain (10), et l’alexandrin (12).On porte chez Verlaine des vers impairs de 7, 9,11 syllabes. Une strophe de 2 vers est un distique.
b. Le rythme des vers
Il peut y avoir dans les alexandrins, les vers de 12 pieds, une césure 6/6. La césure est une coupe fixe au milieu des vers. Il peut y avoir des coupes mobiles.
La syntaxe peut déborder les vers de manière soit à annuler les limites du vers, c’est l’enjambement, soit à mettre un groupe de mots relativement court en valeur par son rejet en début de vers suivant ou par son contre-rejet, en fin de vers précédent.
c. Le rythme du poème
-L’alternance de types de vers ne correspond pas à créer des effets rythmiques divers, de rupture et de variété, de balancement ou encore d’amplification.
-Les poèmes à vers libres et à prose sont rythmés par les accents.
III- La versification : Sonorité et effet visuels
a. Les sonorités ont des fonctions variables :
-Elles ont un effet numérique et rythmique c'est-à-dire aider la mémoire par des repères fixes, les rimes.
-Un effet impressif c’est-à-dire, qui doit susciter certaines émotions ou impressions chez l’auditeur.
-Un effet suggestif et évocateur.
- la rime est l’homophonie c'est-à-dire la similitude sonore des derniers éléments du vers.
Dans les rimes il faut étudier le genre, la rime féminine avec un e muet ou masculine avec une dernière voyelle appuyée ou une consonne.
L’alternance, les rimes suivies (aabb), alternées (abab), embrassés (abba) et redoublées (aaa).
La richesse dépend des sons communs. La rime est pauvre lorsqu’on a un son commun radeau-bateau, suffisante lorsqu’on a deux sons, râteau-bateau et riche lorsqu’on a trois sons ou plus, cheval-rival.
Les effets sonores sont des assonances c'est-à-dire une répétition d’un même son voyelle, allitération c'est-à-dire répétition d’un même son consonne.
b. Les effets visuels
Le poème est un espace typographique dont le poète use à sa guise. Les strophes sont plus libres et les vers s’orientent vers la prose en perdant les marques de retour à la ligne (poème en prose).
Le poème peut adopter la forme de ce dont il parle c’est le calligramme d’apollinaire qui est dessin et poème.
IV- Les images
a. Définition
En littérature, l’image désigne les figures fondées sur la mise en relation de deux réalités différentes. L’une désignant ce dont il s’agit (le comparé, l’imagé) et l’autre lui étant liée par un rapport d’analogie (comparant, imageant).
b. Les figures de l’image
Il y a la comparaison, la métaphore , l’allégorie et l’hyperbole.
c. Vraisemblance et étrangeté
L’image vise à suggérer, émouvoir, frapper. L’association peut aussi favoriser l’effet d’étrangeté ou de mystère. Ex : Paul Eluard (poésie moderne) « la terre est bleue comme une orange » c’est une association lointaine de formes mais il y a une discordance de couleurs bleu/orange.
L’image peu associer deux termes différents comme l’oxymore « soleil noir ».
V- La modernité en poésie
a. La pléiade
Le nom a été pris par un groupe de poètes (dont du Bellay et Ronsard à la deuxième moitié du XVIème siècle).
Elle veut rénover les formes et réactiver les mythes. D’où le goût pour une écriture savante, érudite nourrie de l’invention des anciens (latins et grecs) et des modernes (poètes italiens).
La poésie devient la clé de voûte de la culture.
b. le romantisme (1er moitié du XIXe siècle)
Il proclame la primauté du moi et de la sensibilité.
c. Les poètes décadents puis symbolistes exaltent le verbe, la dissonance, le vers libre s’affranchit de toutes règles.
d. Le surréalisme ( 1ere moitié du XXe siècle)
Il privilégie le rêve, l’écriture automatique, saisit les mots, les évolutions brutes.
Les innovations typographiques conduisent à des collages.
VI- Inspiration principale de la poésie
La poésie relève des inspirations poétiques, lyriques, épiques, tragiques, comiques avec des inspirations parallèles.
D’après les inspirations que chaque poète affectionne, on a la poésie descriptive, narrative, didactique.
D’après le degré de personnalité infuse dans l’œuvre, on distinguera le lyrisme personnel et impersonnel.
VII- L’utilité de la poésie
Selon Platon, la poésie est dangereuse, inutile selon Malherbe ( c’est la théorie de l’art pour l’art), utile selon la nature du poète et de son degré de militantisme donc prêt à s’engager selon Hugo et Aragon.
Pour Baudelaire, elle est utile mais selon l’ordre du cœur plus que selon celui de la raison « Elle n’a pas d’autre but qu’elle même » |
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