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 DU BREVET AU BAC :: ESSAIS CRITIQUES :: Redéfinition de l'amitié à l'ère du numérique, corpus

Redéfinition de l'amitié à l'ère du numérique, corpus

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Benji,élève terminaleS




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MessageSujet: Redéfinition de l'amitié à l'ère du numérique, corpus  Posté leDim Déc 09, 2012 12:30 pm Répondre en citant

Bonjour à tous

J'ai trouvé sur le blog déjà remarqué et cité par les professeurs de français du site une très bonne analyse d'un corpus de textes niveau BTS sur

- la redéfinition de l'amitié
- question d'internet, contact, amitié à l'ère du numérique....

Très intéressant, à lire


BTS : 2012,2013
Une redéfinition de l'amitié
http://bouley.christelle.over-blog.fr/article-la-redefinition-de-l-amitie-sujet-bts-2012-2013-11326257.html



CORPUS : une redéfinition de l’amitié ?

Dans le thème : ECHANGE, CONVERSATION et REVOLUTION NUMERIQUE (2012-2013)

Texte 1 : Montaigne (1533-1592) est l’auteur d’un seul livre, LES ESSAIS, considéré comme l’une des premières autobiographies. Dans cet extrait du chapitre « De l’Amitié », il exprime son attachement pour Etienne de La Boétie et décrit les spécificités du lien qui les unissait.


« Au demeurant, ce que nous appelons ordinairement amis et amitiés, ce ne sont qu'accointances et familiarités nouées par quelque occasion ou commodité, par le moyen de laquelle nos âmes s'entretiennent. En l'amitié de quoi je parle, elles se mêlent et confondent l'une en l'autre, d'un mélange si universel qu'elles effacent et ne retrouvent plus la couture qui les a jointes. Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne se peut exprimer, qu'en répondant : « Parce que c'était lui, parce que c'était moi. »
Il y a, au-delà de tout mon discours, et de ce que j'en puis dire particulièrement, ne sais quelle force inexplicable et fatale, médiatrice de cette union. Nous nous cherchions avant que de nous être vus, et par des rapports que nous oyions l'un de l'autre, qui faisaient en notre affection plus d'effort que ne porte la raison des rapports, je crois par quelque ordonnance du ciel ; nous nous embrassions par nos noms. Et à notre première rencontre, qui fut par hasard en une grande fête et compagnie de ville, nous nous trouvâmes si pris, si connus, si obligés entre nous, que rien dès lors ne nous fut si proche que l'un à l'autre. Il écrivit une satire latine excellente, qui est publiée, par laquelle il excuse et explique la précipitation de notre intelligence, si promptement parvenue à sa perfection. Ayant si peu à durer, et ayant si tard commencé, car nous étions tous deux hommes faits, et lui plus de quelques années, elle n'avait point à perdre de temps et à se régler au patron des amitiés molles et régulières, auxquelles il faut tant de précautions de longue et préalable conversation. Celle-ci n'a point d'autre idée que d'elle-même, et ne se peut rapporter qu'à soi. Ce n'est pas une spéciale considération, ni deux, ni trois, ni quatre, ni mille : c'est je ne sais quelle quintessence de tout ce mélange, qui ayant saisi toute ma volonté, l'amena se plonger et se perdre dans la sienne ; qui, ayant saisi toute sa volonté, l'amena se plonger et se perdre en la mienne, d'une faim, d'une concurrence pareille. Je dis perdre, à la vérité, ne nous réservant rien qui nous fût propre, ni qui fût ou sien, ou mien. »
Les Essais, livre Ier, chapitre XXVIII– Montaigne



Texte 2 : http://www.lemonde.fr/week-end/article/2011/06/04/sur-les-reseaux-sociaux-difficile-d-avoir-plus-de-200-amis_1530170_1477893.html

« En facilitant les interactions et en les rendant plus rapides, les réseaux sociauxont-ils fondamentalement changé la manière dont les êtres humains interagissent ? Probablement, mais certaines limites, biologiques et neurologiques, existent sur Facebook ou Twitter comme dans la vie réelle. Une équipe de l'université de l'Indiana en a fait l'expérience : en analysant les comptes Twitter de trois millions d'utlisateurs, elle a démontré que le nombre "d'amis" que peut avoir une seule personne ne dépasse que très rarement les 200, des résultats qui confirment les travaux de l'anthropologue Robin Dunbar.

Au début des années 1990, alors qu'il étudiait l'organisation sociale chez les primates, Robin Dunbar avait théorisé que la taille de leur néocortex induisait une limite au nombre d'individus composant un groupe "efficace". En extrapolant ses données pour les appliquer aux humains, il était parvenu à la conclusion qu'au-delà de 150 individus, le temps et les capacités intellectuelles mobilisées pour entretenir des relations sociales devenait trop important pour maintenir la cohésion du groupe.

Des résultats en partie corroborés par la recherche ethnographique, sociologique et historique, selon Dunbar : les villages du néolithique, tout comme les unités de l'armée romaine, se composaient de 150 personnes. Au-delà de ce nombre, estime l'anthropologue, le temps dévolu par chaque individu à l'entretien des relations sociales devient trop important, et perturbe l'organisation du groupe.

De l'aveu même de Robin Dunbar, cependant, le chiffre de 150 personnes est soumis à caution : dérivé d'observations empiriques sur des primates, il ne s'appuie pas sur des observations à grande échelle de populations humaines. D'autres chercheurs, et notamment Russell Bernard et Peter Killworth, sont arrivés à des chiffres proches de 300 en s'appuyant sur d'autres types d'observations.

DES VILLAGES NÉOLITHIQUES À TWITTER

Mais les conclusions d'une étude menée par une équipe d'informaticiens et de mathématiciens de l'université de l'Indiana tendent à donner raison à M. Dunbar. En croisant les données mises à disposition par le réseau social Twitter, l'équipe est parvenue à la conclusion que la limite du réseau d'une personne se situait entre 100 et 200 relations. Pour parvenir à ce résultat, l'équipe a modélisé le nombre d'échanges entre les membres du réseau social et leur réciprocité pour tenter d'isoler l'existence de liens privilégiés entre deux personnes.

Sur Twitter, un utilisateur voit typiquement son nombre de "followers", ou personnes qui le suivent, croître avec le temps. Mais le nombre de relations réciproques - avec échanges de messages dans les deux sens -"sature entre 200 et 300, même lorsque le nombre de connexions entrantes [les followers auxquels l'utilisateur ne répond pas] continue d'augmenter", note l'équipe. "Au-delà de ce point, l'utilisateur peut répondre à de nouvelles sollicitations, mais à un rythme beaucoup plus faible". […]

Faute de temps, et de capacité à accorder son attention à un trop grand nombre de sollicitations, un utilisateur de réseau social ne peut donc maintenir des relations "de qualité" qu'avec un nombre de personnes inférieur à 200. Ces résultats "tendent à confirmerl'hypothèse de Dunbar, selon laquelle il existe une limite biologique au nombre de relations sociales", notent les chercheurs, pour qui les réseaux sociaux facilitent certes les rapports humains, mais ne changent pas fondamentalement les limites inscrites en chacun de nous. "Les sites de microblogging comme les autres outils de communication en ligne sont comparables à une calculatrice : un outil qui nous fait gagnerdu temps pour effectuerdes calculs simples, mais n'améliore pas nos capacités à l'abstraction mathématique".



Damien Leloup, « Sur les réseaux sociaux , difficile d’avoir plus de 200 amis. », Le Monde.fr, 4 juin 2011



Texte 3 : Extrait du blog de Serge Tisseron, 24 octobre 2010

Serge Tisseron est psychiatre et psychanalyste, directeur de recherche à Paris Ouest Nanterre. Il est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages personnels portant sur trois domaines principaux : les secrets liés aux traumatismes et leurs répercussions sur plusieurs générations ; les relations que nous établissons avec les diverses formes d’images ; et enfin la façon dont les nouvelles technologies bouleversent notre rapport à nous même, aux autres, aux images, au temps, à l’espace et à la connaissance. Il fait aussi de la photographie et du dessin.



« Si les nouveaux réseaux permettent de satisfaire des désirs qui ont toujours existé, ils en satisfont aussi de nouveaux.

1-Immédiateté

Internet correspond –tout comme le téléphone mobile- au désir de pouvoir joindre nos interlocuteurs et d’être joints par eux en tous lieux et à tout moment. C’est parfois une vraie forme d’avidité relationnelle ! Beaucoup de nos contemporains manifestent des signes d’intolérance à ne pas pouvoir joindre leur interlocuteur aussi vite qu’ils le voudraient…

Cette avidité produit d’ailleurs des messages de plus en plus brefs. On connaît de nombreuses abréviations des SMS. Le nouveau réseau Twitter, qui impose que le message fasse moins de 141 caractères, renforce encore cette tendance à l’abréviation.

2-Universalité

Avec internet tout est adressé à tous, autrement dit à personne précisément. Chaque message ressemble à une multitude de petites bouteilles contenant toutes le même message, jetées à la mer dans l’attente qu’un ou plusieurs interlocuteurs s’en emparent. Mais ce désir d’élargir ses relation à la planète entière s’accompagne souvent d’un paradoxe : après être allé explorer le plus lointain et le plus différent de soi, l’internaute se retrouve souvent à se rapprocher de gens qui partagent les mêmes goûts et les mêmes préoccupations que lui !

3-Intéresser plutôt que communiquer

La plupart des échanges engagés dans les espaces virtuels répondent à la règle qui est celle de Google. Cette règle consiste à faire apparaître en premier les espaces ou les productions qui recueillent le plus grand nombre de consultations. Que celles-ci se soient accompagnées de plaisir de dégoût ou de colère n’a aucune importance. Seul compte le nombre de visites. Appliquée aux nouveaux réseaux sociaux, la règle de Google consiste à vouloir se faire remarquer à tout prix. Le nombre d’interlocuteurs attirés importe bien plus que le jugement de chacun d’entre eux.

4-Identités simultanées

L’usage des pseudonymes sur internet facilite incontestablement la possibilité d’avoir plusieurs identités –voire plusieurs vies en parallèle. D’une certaine façon, cela a toujours existé. Un homme pouvait par exemple avoir un rôle de leader dans son club de sport, être un employé soumis à son travail, un humoriste avec ses amis et un mari passif dans sa vie de couple. Mais ces diverses identités étaient successives et cantonnées chacune à un espace différent. Ce qui est nouveau, c’est que toutes ces existences peuvent apparaître en même temps sur l’espace d’Internet, et fonctionner de manière simultanée. »



Texte 4 : « Textos : la novlang du cœur », Libération, 1ermars 2002

Pascal Lardellier est professeur de communication à l’université de Bourgogne.


http://www.liberation.fr/tribune/0101404818-textos-la-novlang-du-coeur

« La vogue actuelle des télémessages, ces courts textes échangés par les possesseurs de téléphones portables, illustre de manière éclatante le détournement inattendu d'un média, en même temps qu'il entérine un nouveau mode de communication interpersonnelle, ludique et romantique.

C'est le nouveau passe-temps branché, qui, discret et jubilatoire, a gagné, en quelques mois, tout à la fois cours d'amphi et réunions fastidieuses, transports en communs et mornes salles d'attente, soirées bruyantes, moments creux à remplir et instants euphoriques à partager: la mode des «textos» ou SMS (short messaging service), ces courts messages (160 caractères maxi) envoyés de particulier à particulier, de mobile à mobile.

La quasi-totalité des contrats de téléphonie mobile intègre désormais un forfait textos, les nouvelles générations d'appareils offrant de plus une réelle valeur ajoutée technologique, avec nombre de fonctions spécifiques, de la saisie prédictive *(=qui prévoit le mot qui va suivre) à la possibilité de transférer toutes sortes de données.

Tout fait farine, décidément, au moulin du marketing. Mais il n'en a pas toujours été ainsi.

L'engouement pour ce mode de communication longtemps délaissé, considéré comme archaïque, a d'abord pris de court les opérateurs: et pour cause, jusqu'en 1999, la possibilité d'échanger ce type de messages n'était même pas normalisée. Cette époque est révolue, et le succès des textos consacre ces «braconnages des techniques» chers à Michel de Certeau. Tout en donnant, par la même occasion, une bonne petite claque aux prophéties des experts généreusement médiatisés, qui prévoyaient encore récemment de manière incantatoire un avenir radieux à ce WAP (Internet sur téléphone mobile), qui attend encore de rencontrer ses fans... et ses fonctions.

En fait, le succès des SMS et autres textos (les appellations varient selon les trois opérateurs français) s'explique par le fait qu'ils proposent une alternative relationnelle réelle aux autres modes de communication de la «nébuleuse NTIC» (nouvelles technologies de l'information et de la communication). Pratiques et ludiques, spontanés et distanciés à la fois, polis, intimes et confidentiels, surtout, les télémessages conviennent idéalement aux nouvelles générations d'utilisateurs, pour qui la dimension ostentatoire ou trop technique de ces nouvelles technologies est dépassée, heureusement supplantée par des modes d'appropriation et des codes d'utilisation allant vers plus de confort et de connivence, et bien moins de frime.

Ainsi, le caractère a priori austère de l'échange de textos, les contraintes dues à la frappe sur un clavier minuscule et au mode d'écriture, malhabile, s'avèrent peu de choses, dont on se joue ­ c'est le mot ­ au profit de l'aspect ludique des contextes d'échanges, souvent impromptus voire clandestins. Car recevoir un SMS, c'est drôle, déjà techniquement: ça «bipe» ou ça «vibre» deux secondes, on découvre le message en même temps qu'on déchiffre ce clin d'oeil par procuration, sur le tout petit écran lumineux. Envoyer un télémessage provoque une égale jubilation: choisir le bon mot ou l'abréviation juste, appuyer sur «Envoi», attendre fébrilement quelques secondes, enfin, pour savoir si l'interlocuteur a reçu le message en temps réel (grâce à un signal spécifique), et répond ou non...

Depuis un peu plus d'un an, les bus, entre autres, sont périodiquement recouverts de publicités sous forme d'énigmatiques messages, bribes d'un volapük phonétique ou consonantique, sabir pseudo-branché à base d'interjections, censé être le seul code utilisé par les fans de textos: GTOQP pour «J'étais occupé», CT-Bien 1? pour «C'était bien, hein?», Koi 2 9? pour «Quoi de neuf?» ou encore le déjà culte JTM BB abrégeant «Je t'aime bébé»... A l'avenant, des lexiques prolongent à l'infini les possibilités de combiner différents types de codes, pour des résultats finalement aussi peu convaincants que peu compréhensibles, mettant l'orthographe et l'alphabet dans tous leurs états, et le sens dessus dessous.

Bien sûr, la langue est matière vivante, «qui appartient à ceux qui l'utilisent» (Alain Rey), et qui évolue autant sous l'effet des usages que des techniques. On comprend cependant, à parcourir quelques pages de textes orthographiés à la mode des nouveaux «langages réseaux», le pessimisme de tous ceux, ministres, profs et éducateurs, qui sont de près ou de loin en charge de l'enseignement du français...

Que le caractère cursif et concis des SMS nécessite techniquement l'emploi d'abréviations est un fait, la langue étant régie par un élémentaire principe d'économie. Cependant, si certains des gimmicks linguistiques transfuges des modes d'écriture sur l'Internet ont contaminé la production des textos, il semble que l'autoproclamé «parler textos» relève à certains égards du coup marketing, créé (et généreusement dispensé comme une vulgate dans d'ésotériques glossaires) par les opérateurs, afin d'agréger d'évanescentes tribus, entre autres adolescentes, grosses consommatrices de «communication».

Parler un langage codé (argot, verlan ou javanais), cela nécessite toujours un décryptage et, par extension, le partage d'un code et d'un sens, donc une appartenance. Mais vouloir imposer de manière univoque cette «novlangue» régressive ne relève-t-il pas autant d'un pragmatisme publicitaire aux ficelles un peu grosses, que d'une idéologie jeuniste prenant les usagers pour plus puérils qu'ils ne sont?... Quand on rédige un télémessage, en effet, le principe conducteur n'est que celui du bon sens, qui enjoint simplement de trouver l'équilibre entre l'espace gagné (sur l'écran) et le temps passé (à écrire, puis à décoder, en aval).

Les télémessages induisent réellement de nouveaux types de relations interpersonnelles, tout en rappelant surtout que les modes de réception de l'écrit et de l'oral ­ donc du texte et de la voix ­ sont fondamentalement différents.

Bien sûr, le contenu d'un petit pourcentage de textos amène à les considérer comme des aide-mémoire, de simples «Post-it téléphoniques». La plupart d'entre eux, cependant, sont échangés entre copains, amis, et surtout amoureux. Là, ils permettent de cristalliser via ce canal une complicité implicite mais puissante, qui peut exister parallèlement aux rapports des personnes.

En ce sens, les SMS instaurent souvent une paradoxale distance intime, ainsi qu'une véritable intimité virtuelle. Désengagés et impliquants à la fois, ils se fondent sur une philosophie relationnelle du retrait et du respect (beaucoup sont envoyés afin de «ne pas déranger son interlocuteur par téléphone»). Ces petits haïkus numériques recentrent le message sur l'essentiel, en période d'opulence communicationnelle et technologique. La timidité et la pudeur interdisent de dire par mail (asynchrone et impersonnel) ou par téléphone (trop direct) certaines choses, qui «passent» sur les textos, même exprimées par euphémisme. L'elliptique petite bouteille à la mer (quelques mots ou quelques lignes) sera lue, à charge pour le récepteur d'y répondre à son rythme, s'il le désire. Un mot d'amour, un remerciement, un compliment, une excuse ou un reproche envoyés par télémessage jugulent les réactions impulsives ou la gêne, sans pour autant évincer ­ loin s'en faut ­ l'émotion. Surtout, le message est passé, quoi qu'on en fasse ensuite, qu'on en reparle ou pas; là est l'essentiel.

Les SMS oeuvrent en ce sens à l'avènement d'un nouveau romantisme relationnel, qui affleure, espiègle, de technologies qui devaient communiquer autre chose. Fonctionnant selon une temporalité qui peut être frénétique ou distanciée (à un texto, on réagit dans les vingt secondes ou les trois jours), les SMS assurent le primat d'autrui dans la relation, en recentrant chacun sur l'interaction. Pendant quelques secondes, on est tout à cet autre, absent et très présent pourtant, par le temps et l'attention qu'on lui consacre. On téléphone désormais en vaquant à mille activités; écrire un texto nécessite au contraire de se «centrer», réhabilitant une forme d'osmose communicationnelle. A l'ère et à l'heure du tout-virtuel, les SMS vont aussi dans le sens d'une incorporation (via le vibreur) et d'une matérialisation de la relation: les fans de télémessages gardent leurs messages préférés longtemps en mémoire, petits mots intimes lus et relus pour pallier l'absence et raviver l'émotion.

Nouveau romantisme? Alors que le sexe inonde le Net, l'amour «avec un grand A» submerge les petits écrans des textos. Un nombre de plus en plus important de ruptures, mais aussi de réconciliations, d'invitations intimes, de promesses transies et de déclarations enflammées empruntent la voie des télémessages, à défaut des voix téléphoniques. Tour à tour loquace et muet, le coeur a ses réseaux, décidément, que la raison ignorera encore longtemps.* »



*Notons que cette dernière phrase fait référence à la citation de Blaise Pascal : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. »

I-Synthèse de documents (40 points)

Vous réaliserez une synthèse objective, concise et ordonnée des documents.

II-Ecriture personnelle (20 points)

Pensez-vous qu’Internet condamne la langue ? Appuyez-vous sur le corpus et sur vos connaissances.






Correction du sujet sur le corpus (BTS): une redéfinition de l'amitié

I-Analyse des documents

Document 1: genre: essai, auteur: Montaigne


Montaigne cherche à donner une définition personnelle de l'amitié qui ait une valeur universelle. La conversation, la sympathie entre deux être n'est pas de l'amitié. Pour qu'on puisse évoquer cette notion dans sa définition pure, les deux âmes doivent se CONFONDRE. On ne sait plus pourquoi on a aimé l'autre. Amitié très forte dès la première rencontre, mais qui a commencé tard et s'est terminé trop tôt (puisque La Boétie est mort prématurément). Ce fut une amitié passionnée dès le début et dans laquelle il n'a pas fallu prendre de précautions préalables. La SPONTANEITE fut soudaine. Respect de l'individualité de l'autre, mais communion entre les deux (dernière phrase).

Document 2: genre: article du Monde, auteur: Damien Leloup

Cherche à montrer que les liens tissés sur les réseaux sociaux ont leur limite: on ne peut avoir plus de 200 amis (argument d'autorité, recherche réalisée/menée par l'Université de l'Indiana et confirmée par l'anthropologue Robin Dunbar). Mais certains chercheurs comme Bernard et Killworh snt arrivés à des chiffres proches de 300.

Les liens, à savoir les échanges de messages entre deux individus, sont LIMITES (pour des raisons biologiques). A différencier des followers (personnes qui suivent l'internaute) qui en cesse de croître.

Document 3: blog (extrait), Serge Tisseron (psychiatre, psychanalyste et directeur de recherche à Paris Ouest Nanterre.

A quoi sert internet?

-immédiateté: joindre qqn en tous lieux et à tout moment: avidité relationnelle (brièveté des messages).

-universalité: destinataires impersonnels (même mot envoyé à tous).

-Quantité des consultations plus que QUALITE: peu importe le plaisir qu'on y prend, seul compte le nombre de visites. Valorisation de soi, de son ego, mesure de son rayonnement social (même s'il est faussé)

-plusieurs identités (en raison du choix varié des pseudonymes) simultanément.

Document 4: article tiré du journal « Libération » écrit par Pascal Lardellier (professeur de communication à l'université de Bourgogne). Le rôle des TEXTOS: quel langage? Pour quoi faire?

-L'essor des textos n'était pas prévu pour les experts. Mais pourquoi ont-ils remporté un tel succès? Loin de l'ostentation des comptes facebook ou tweeter, ils gardent un caractère intime. Un langage par code, parfois drôle. Cela crée un code d'appartenance qu'on peut désigner comme une « novlangue » (terme péjoratif dans la bouche d'Orwell).

Les textos favorisent une PARADOXALE DISTANCE INTIME, INTIMITE VIRTUELLE. Les textos offre un terrain propice au développement du ROMANTISME.



Définition de l'amitié, selon le TLF :


-partager les mêmes goûts, les mêmes besoins, s'entraider

-harmonie entre deux êtres qui s'entendent et se comprennent

-C'est le contraire de l'égoïsme. On peut la comparer à l'altruisme.

-relations de plaisir, de goût et d'intérêts.



II-Tableau comparatif (écrit sous forme de phrases, car les tableaux ne passent pas sur le blog)

Pistes de lecture:

1)Comment les liens se tissent entre les hommes? Comment l'amitié se forme-t-elle? Avec ou sans les nouvelles technologies?


-Montaigne: dans l'amitié, les êtres se confondent, fusionnent, sans savoir pourquoi et immédiatement.

-Leloup: la connivence entre les hommes est limitée.

-Tisseron: les liens facebook entretiennent-ils une véritable amitié? Ne sont-ils pas une course à la reconnaissance effrenée mais un peu faussée?

-Lardellier: les textos permettent des échanges intimes et confidentielles propices à l'amitié mais surtout à l'amour

2)Les réseaux sociaux ont-ils changé la manière dont les êtres humains interagissent? Quels rôles jouent-ils dans les échanges ?

Doc.1 : échanges à l'ancienne non concernés par les réseaux sociaux. Immédiateté de l'amitié mais nouée dans le vif de l'action. Montaigne donne une définition universelle de ce lien durable et enraciné. Son analyse n'a pas vieilli. Seuls les moyens de communication ont changé.

Doc.2, Leloup : les échanges sur les réseaux sont devenus plus nombreux, mais biologiquement, nous sommes limités par le nombre d'individus avec qui nous pouvons entretenir des relations efficaces et maintenir une cohésion de groupe.

Doc.3, Tisseron : différents buts d'internet►favoriser l'immédiateté de l'échange, s'adresser à tous, se faire remarquer, être plusieurs personnes à la fois.

Doc4 , Lardellier : les textos sont un moyen rapide d'entretenir des liens distanciés mais intimes.

3)Différence entre conversation, échange de familiarités et relation profonde :

Montaigne-description d'une relation profonde et durable qu'on peut véritablement appeler amitié- ; LeLoup: nous sommes limités biologiquement dans nos échanges ; Tisseron: facebook ou twitter ont plus une vocation ostentatoire qu'une vocation à créer des liens durables et profonds entre les gens. On se cache derrière l'image que l'on veut donner, tel un masque que l'on se donnerait pour tromper et se réfugier dans la quantité de relations plus que dans la qualité. Le nombre de « followers » semblant soudainement être le signe qu'on est apprécié, adulé, aimé. Mais n'est-ce pas qu'une illusion ?

4)Immédiateté des échanges:
Montaigne (caractère immédiat de la rencontre amicale. La Boétie et lui se sont appréciés dès les premiers instants en se voyant), Tisseron (doc.3): but d'internet être joint en tous lieux et à tout moment.

5) Intéresser plus que communiquer:
Montaigne à une autre époque voulait avant tout communiquer avec son ami La Boétie (doc. 1), les réseaux sociaux ont davantage vocation à intéresser, à attirer l'attention de l'autre plus qu'à avoir un échange approfondi, à nouer une vraie relation (doc.3), on peut intéresser jusqu'à 200 personnes maximum (doc.2), caractère parfois impersonnel des textos collectifs (doc.4)

6) Mode d'échange nouveau, réseaux sociaux et nouvelles identités simultanées: usage des pseudos (même espace, même moment) -doc.3-, invention du texto et du parler texto -doc.4-, être « ami » avec maximum 150 personnes (doc 3).





III-Plan du devoir (sujet sur écrit/oral)

Intro (3 paragraphes)


a)amorce : Le corpus proposé cherche à redéfinir l'amitié en la confrontant, à travers le texte de Montaigne datant du XVIème siècle, à l'amitié telle qu'elle existait à la Renaissance.

b)Présentation des documents et problématique


Ainsi dans son livre à caractère autobiographique, intitulé Les Essais, Montaigne tente d'expliquer ce qu'est l'amitié en faisant référence à sa propre expérience avec son fidèle et éternel ami Etienne de La Boétie. Comme le montre Pascal Lardellier, même si les télémessages ont fortement été décriés, ils peuvent eux aussi véhiculés des sentiments profonds et même favoriser une intimité un peu distanciée. Selon l'article de Damien Leloup et les recherches scientifiques Robin Dunbar, l'être humain tout comme l'animal sont limités biologiquement dans les liens qu'ils peuvent tisser avec d'autres êtres vivants. On ne pourrait aller au-delà de 150 individus pour former un groupe efficace.Enfin, G.Tisseron analyse la nature de ces liens à l'aune de la découverte d'internet.

Qu'est-ce qui régit les liens entre les hommes que ce soit dans le passé ou dans le présent ? Qu'est-ce qui a changé dans nos échanges modernes ? Peut-on encore parler d'amitié et dans quelle mesure ?

c)Annonce du plan

Nous nous questionnerons tout d'abord sur le danger qui existe de ne nouer que des relations ostentatoires qui nourrissent notre ego mais non notre âme pour terminer sur l'analyse des liens qui se tissent entre les hommes et la frontière qui existe entre la véritable amitié et les fréquentations.

Développement




I-Si l'amitié existe, il faut la préserver, car elle peut facilement être supplantée par des échanges superficiels, favorisés par les nouveaux réseaux sociaux

I-La recherche de relations ostentatoires


Amorce (idée majeure de la partie).

Comme le constate Serge Tisseron, internet est devenu le siège du faire-valoir et du règne de l'image plus que de la réalité de ce que nous vivons intérieurement. On veut communiquer avec tout le monde et on ne communique avec personne en particulier

a)intéresser plus que communiquer

-les followers croissent avec le temps (Leloup)

-Mode de relation ostentatoire (Tisseron)

-reprise par la publicité sur les bus du langage codé texto,coup marketing tout comme les forfaits textos (Lardellier). On se sert de la volonté de certains de communiquer rapidement et à distance pour faire de l'argent.

b)Nouvelles identités simultanées


Usage des pseudos qui permettent de se créer plusieurs identités simultanées. Nouveau. Même si les différentes facettes d'un individu ont toujours existé, ce qui n'est pas commun, c'est qu'elles soient simultanées.

c)Différence entre conversation, échanges de familiarité (=connivence, complicité) et relation profonde
Montaigne :description d'une relation profonde et durable qu'on peut véritablement appeler amitié ; LeLoup: nous sommes limités biologiquement dans nos échanges ; Tisseron: facebook ou twitter ont plus une vocation ostentatoire qu'une vocation à créer des liens durables et profonds entre les gens. On se cache derrière l'image que l'on veut donner, tel un masque que l'on se donnerait pour tromper et se réfugier dans la quantité de relations plus que dans la qualité. Le nombre de « followers » semblant soudainement être le signe qu'on est apprécié, adulé, aimé. Mais n'est-ce pas qu'une illusion ?

Conclusion-transition : Si nombre d'internautes cherchent à se faire-valoir par le biais d'internet, peuvent-ils pour autant se passer de la sincérité des liens sociaux, de l'Amitié ?

II-Comment les liens se tissent entre les hommes ? Quel sens donné à l'amitié ? Existe-t-elle encore avec les nouvelles technologies ?

II-L'amitié, une valeur importante et pérenne (=durable)


Amorce (idée majeure de la partie) : L'amitié est certes indéfinissable, mais on peut tout de même la décrire et tenter d'en comprendre les fondements. Il est intéressant de chercher les moyens qu'elle emploie pour exister. Peut-elle se développer à travers les nouveaux médias ?

a)Comment les liens se tissent entre les hommes? Comment l'amitié se forme-t-elle? Avec ou sans les nouvelles technologies?

-Montaigne: dans l'amitié, les êtres se confondent, fusionnent, sans savoir pourquoi et immédiatement.

-Leloup: la connivence entre les hommes est limitée.

-Tisseron: les liens facebook entretiennent-ils une véritable amitié? Ne sont-ils pas une course à la reconnaissance effrenée mais un peu faussée?

-Lardellier: les textos permettent des échanges intimes et confidentielles propices à l'amitié mais surtout à l'amour

b)Immédiateté des échanges: Montaigne (caractère immédiat de la rencontre amicale. La Boétie et lui se sont appréciés dès les premiers instants en se voyant), Tisseron (doc.3): but d'internet être joint en tous lieux et à tout moment.

c)Les réseaux sociaux ont-ils changé la manière dont les êtres humains interagissent? Quels rôles jouent-ils dans les échanges ?

Doc.1 : échanges à l'ancienne non concernés par les réseaux sociaux. Immédiateté de l'amitié mais nouée dans le vif de l'action. Montaigne donne une définition universelle de ce lien durable et enraciné. Son analyse n'a pas vieilli. Seuls les moyens de communication ont changé.

Doc.2, Leloup : les échanges sur les réseaux sont devenus plus nombreux, mais biologiquement, nous sommes limités par le nombre d'individus avec qui nous pouvons entretenir des relations efficaces et maintenir une cohésion de groupe.

Doc.3, Tisseron : différents buts d'internet►favoriser l'immédiateté de l'échange, s'adresser à tous, se faire remarquer, être plusieurs personnes à la fois.

Doc4 , Lardellier : les textos sont un moyen rapide d'entretenir des liens distanciés mais intimes.



[III-Savoir utiliser les instruments modernes à notre disposition pour garder des relations profondes.

Libre-arbitre et amitié]

Conclusion

Réponse à la problématique posée, s'appuyant sur les acquis des différentes parties :

L'individu responsable doit être en mesure de se questionner sur les vertus et les dangers de la communication moderne que ce soit dans l'échange de mails, de textos ou de blogs. Nous avons réussi aujourd'hui à réduire la distance et le temps qui pouvaient nous séparer de deux individus habitant loin de l'autre. Mais a-t-on perdu dans la qualité des relations qui sont les nôtres ? Il est important que chacun fasse intervenir son libre-arbitre et s'interroge sur les moyens de communication dont il dispose sans tomber dans le piège de la superficialité.



Grille pour s'autoévaluer


Intro

1)Présente le sujet

2)propose une problématique à partir de l'analyse du dossier

3)annonce le plan

Développement

1)rend compte de l'essentiel du dossier

2)correspond au contenu des documents (ni ajout, ni commentaire, ni contresens)

3)reformule les documents (ni copier-coller, ni citation)

4)propose une confrontation dynamique entre les documents (confrontation permanente)

5)précise systématiquement toutes les sources

6)est construit, propose un plan cohérent, progressif et articulé

Conclusion
apporte une réponse claire à la problématique posée en introduction




Correction écriture personnelle


La correction s'est fortement inspirée de l'ouvrage de Laure Belhassen et Anne Ramade dans la collection ellipses qui proposait ce sujet.

Pensez-vous qu'internet condamne la langue ? Appuyez-vous sur le corpus et sur vos connaissances.



Introduction

La « novlang » numérique pour reprendre l'expression de G.Orwell dans 1984 inquiète. Un nouveau langage vient d'apparaître : le langage texto avec ses codes spécifiques et éloignés de notre orthographe classique. Ces fantaisies langagières, l'utilisation du clavier pour écrire ne condamnent-ils pas notre langue ? Celle-ci n'est-elle pas mise en danger ? Mais ces accusations sont-elles vraiment fondées ?

Nous étudierons d'abord quelles sont les charges retenues contre la langue numérique pour analyser ensuite les différentes possibilités de communication de ce monde en apparence hostile à la rigueur classique.

Développement

I-Charges retenues contre la langue numérique

a)Modification de notre rapport à l'écrit et règle de politesse


-ceux qui s'intéressent davantage à ce qui se passe sur leur portable plutôt qu'à la personne qu'ils ont en face d'eux.Ils forcent l'assistance à suivre leur « vie numérique ».

ex :Le Dieu du carnage de Yasmina Reza met en avant les sans-gêne qui n'hésitent pas à imposer leur conversation téléphonique à une assistance non consentante.

Autre ex. : internet a imposé différents néologismes : « faire le buzz », « googeliser »qqn, être un « follower » (notons les nombreux emprunts à la langue anglaise qui prend le dessus sur le français). Anglicismes.

b)pauvreté culturelle des jeunes générations, destruction de notre orthographe et de notre grammaire

Langue internet, sorte de novlangue ? Dans le monde totalitaire que décrit G. Orwell, la novlangue est une langue réduite qui ne peut plus dire les choses avec les nuances nécessaires. Elle est utilisée pour imposer un autre mode de pensée, plus réducteur et afin de contrôler le cerveau de tous les êtres humains.

Le « parler jeune » peut paraître inquiétant, car les codes échappent totalement au monde des adultes.

Conclusion-transition : Alors faut-il vraiment incriminer la langue internet et la tenir pour responsable d'une baisse de nos compétences langagières ?



II-Différentes possibilités de communication de ce monde

a)Accès gratuit à l'information et liberté de parole


-wikipedia, contributeurs de tous bords qui permettent à tous d'avoir accès à l'information gratuitement, dictionnaires qui tiennent une place énorme dans la bibliothèque sont disponibles gratuitement sur la Toile (TLF, Littré), site de la BNF donnant accès à tous à ces espaces auxquels seuls les Parisiens peuvent accéder.

b)décalage générationnel, mais diversité de choix du moyen de communication

Les jeunes tronquent les mots. Mais dans quel but ? Si comme le souligne Pascal Lardellier le langage codé du SMS met la langue sans dessus dessous, elle permet pourtant de communiquer en profondeur. On remarque que les lettres sont utilisées comme des syllabes pour communiquer rapidement, maître mot de notre société moderne. Ex : GTOQP, mais qu'elles peuvent parfois dans un « JTM BB » créer une intimité virtuelle. Les SMS oeuvrent à l'avènement d'un nouveau romantisme relationnel.

La Toile offre de nombreuses formes de discussions : forum, blog, réseaux sociaux.



Conclusion (donner son avis en répondant à la problématique posée)

Pour conclure, je pense que la Toile offre une richesse d'informations culturelle d'une grande qualité, mais qu'elle peut être aussi un piège pour ceux qui se désintéressent totalement des règles qui régissent la langue française. Je connais de nombreuses personnes capables d'écrire en langage codé SMS mais aussi aptes à rédiger un texte littéraire d'une grande qualité. Le risque est de n'apprendre qu'un code et de s'abstenir des règles de l'orthographe ou de tout mélanger, négligeant la partie plus rigoureuse de la communication pour n'apprendre que celle plus ludique.


Study

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jean sébastien bac STT




Age: 29
Inscrit le: 17 Juin 2011
Messages: 226

MessageSujet: Redéfinition de l'amitié à l'ère du numérique, corpus  Posté leDim Déc 09, 2012 1:24 pm Répondre en citant

Bonjour Benji

ça c'est de la lecture et de la bonne. Sujet brulant, plus que jamais d'actualité

Fararo
_________________
Bac STT de français

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christelle, STG




Age: 31
Inscrit le: 08 Fév 2010
Messages: 132

MessageSujet: Redéfinition de l'amitié à l'ère du numérique, corpus  Posté leDim Déc 09, 2012 2:08 pm Répondre en citant

Bon document

Il y a des questions à se poser Question

Smile

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psychédélique, 2013




Age: 30
Inscrit le: 17 Jan 2011
Messages: 258

MessageSujet: Redéfinition de l'amitié à l'ère du numérique, corpus  Posté leDim Déc 09, 2012 10:25 pm Répondre en citant

BONNE LECTURE

Very Happy Lol

Cela m'éclaire sur bien des points Idea
_________________
Psychédélique
J'invite les visiteurs et les lycéens à me rejoindre sur le livre d'or de prépabac
http://prepabac.e-monsite.com/livredor.html

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Redéfinition de l'amitié à l'ère du numérique, corpus

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