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 DU BREVET AU BAC :: HISTOIRE DES ARTS :: HDA, Art et la ville, des thèmes ?

HDA, Art et la ville, des thèmes ?

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~Océane




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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:08 pm Répondre en citant

Bonjour.

Voilà, comme vous devez le savoir, le thème de l'histoire des arts de 2013 est "L'Art et la Ville".

Oui, j'ai bien vu toutes les idées déjà proposées dans le forum, mais j'aimerais en avoir d'autres, pour me faire une belle liste concrète.

Hormis ceux du forum, je ne trouve pas grand chose, surtout que je me perd en survolant les différents domaines (musique, peintures...) What the fuck ?!?

Auriez-vous des idées intéressantes à me proposer ?

Merci Mr. Green

(Ps : Mon binôme est Dimitri, il peut faire apparition ici !)
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Dernière édition par ~Océane le Mer Mar 20, 2013 11:37 pm; édité 2 fois

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Sylviane,bacphilo, L




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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:15 pm Répondre en citant

Salut

De quoi disposes-tu exactement pour l'art et la ville? Lol

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~Océane




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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:19 pm Répondre en citant

... C'est-à-dire ? Lol
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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:21 pm Répondre en citant

La ville
· Architecture / Urbanisme / Développement
· La cité: Espace, tissu et paysage urbain, lieu de vie, passage et mémoire.
· La place du citoyen.
· L’Art et la rue.
· La cité idéale / les utopies



Art et Société

· La place de l’artiste dans la société
· L’image et la société
· L’engagement

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Sylviane,bacphilo, L




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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:25 pm Répondre en citant

Le développement urbain, accéléré au cours de l’époque contemporaine et symbole de
modernité, offre une image évidente du modèle labyrinthique.


Fra Carnevale ou Luciano Laurana La città ideale, 1490-1505.

La ville tentaculaire et chaotique se développe selon un principe de concentration et de prolifération qui tend
vers plus de complexité.

Elle crée un nouveau type de topographie, organisé par une
suite de chemins, d’embranchements, de carrefours, de situations nouvelles à chaque
pas. La ville suscite ainsi de nouvelles approches, de nouvelles pratiques subjectives :
cartographies mentales, dérives urbaines, pratiques solitaires…


Désormais, l'art et la ville entretiennent des rapports très étroits: la ville abrite l'art, le donne à voir et en nourrit ses habitants; l'art modèle la ville, lui apporte du sens ou de l'agrément, mais aussi, peut en révéler des visions particulières au travers du regard de ses artistes...

La ville

Architecture / Urbanisme / Développement

La cité: Espace, tissu et paysage urbain, lieu de vie, passage et mémoire.

La place du citoyen.

L’Art et la rue.

La cité idéale / les utopies .......





La Cité idéale est une aspiration à la perfection architecturale, sociale, morale et politique.

La réalisation d'une « cité idéale » est un des grands rêves des sociétés urbaines ou en voie d'urbanisation. Le terme pourrait sembler synonyme d'utopie si certaines de ces cités n'avaient été construites dans les faits. Il s'agit cependant de réalisations « idéales » au sens où, contrairement à la cité spontanée, qui se développe peu à peu selon les besoins en fonction de décisions multiples, et donc de façon organique et parfois anarchique, la cité idéale se conçoit avant de se construire, et sa fondation résulte d'une volonté unifiée.



Dans le langage courant actuel, " utopique " veut dire impossible

Enki Bilal : La Ville qui n'existait pas

une utopie est une chimère, une construction purement imaginaire dont la réalisation est, à priori, hors de notre portée. Or, paradoxalement, les auteurs qui ont créé le mot, puis illustré le genre littéraire inventé par Thomas More en 1516, avaient plutôt pour ambition d'élargir le champ du possible, et d'abord de l'explorer. Certes, l'utopie se caractérise par un recours à la fiction, par un artifice littéraire qui consiste à décrire une société idéale dans une géographie imaginaire.




Le concept de contre-utopie apparaît d’abord au début du XVIIIème siècle.

Contrairement à ce que l'on croit les contres Utopies ne sont pas le contraire des utopies, mais la face caché des Utopies. Elles en récupèrent fidèlement le schéma général, les thèmes et les lieux communs, pour démontrer que chacun des bienfaits de l’utopie finit par se retourner contre son bénéficiaire, par menacer ce qui constitue proprement son humanité. Et elles le prouvent toujours de la même manière, en poussant la logique jusqu’à son terme, en imaginant l’utopie enfin achevée, close, parfaite, et en soulignant quelles seraient les conséquences, grotesques ou terribles, de cette “ perfection ”. Par le biais de la caricature, elles démasquent le double jeu de l’utopie, les cauchemars dissimulés sous les merveilles promises



2. BABEL

L’engouement actuel pour la Tour de Babel répond à celui du XVIe siècle flamand. Multipliant les références à l’histoire de l’art, les artistes offrent des visions renouvelées des peintures de Bruegel, Cleve, Valckenborch, Verhaecht, et Momper.


Tobias Verhaech Peintre flamand (Anvers 1561 / 1631). La tour de Babel



Dans la peinture et la photographie de grand format, dans le cinéma d’anticipation et la BD, les Babel contemporaines et futuristes sont représentées comme des architectures organiques, à travers lesquelles, comme en miroir, nous reconnaissons notre vanité, l’orgueil de nos actes et la part d’insensé de l’ambition humaine

. Dans cette perspective morale et philosophique,l’expression contemporaine formule avec l’image de Babel une critique de la volonté de puissance.

A l’exemple des tours de la Renaissance flamande, dont le dessin fourmille de détails qui fusionnent l’architecture de la Rome antique à celle des grands chantiers des cathédrales, l’immense richesse formelle et graphique des visions contemporaine de Babel condense les références anciennes, modernes et actuelles qui produisent un effet de vertige dans le temps et dans l’espace.

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~Océane




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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:25 pm Répondre en citant

Sylviane,bacfrançais, L a écrit:
La ville
· Architecture / Urbanisme / Développement
· La cité: Espace, tissu et paysage urbain, lieu de vie, passage et mémoire.
· La place du citoyen.
· L’Art et la rue.
· La cité idéale / les utopies



Art et Société

· La place de l’artiste dans la société
· L’image et la société
· L’engagement


Heu... Que dois-je en tirer ? Embarassed
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~Océane




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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:26 pm Répondre en citant

Sylviane,bacfrançais, L a écrit:
Le développement urbain, accéléré au cours de l’époque contemporaine et symbole de
modernité, offre une image évidente du modèle labyrinthique.


Fra Carnevale ou Luciano Laurana La città ideale, 1490-1505.

La ville tentaculaire et chaotique se développe selon un principe de concentration et de prolifération qui tend
vers plus de complexité.

Elle crée un nouveau type de topographie, organisé par une
suite de chemins, d’embranchements, de carrefours, de situations nouvelles à chaque
pas. La ville suscite ainsi de nouvelles approches, de nouvelles pratiques subjectives :
cartographies mentales, dérives urbaines, pratiques solitaires…


Désormais, l'art et la ville entretiennent des rapports très étroits: la ville abrite l'art, le donne à voir et en nourrit ses habitants; l'art modèle la ville, lui apporte du sens ou de l'agrément, mais aussi, peut en révéler des visions particulières au travers du regard de ses artistes...

La ville

Architecture / Urbanisme / Développement

La cité: Espace, tissu et paysage urbain, lieu de vie, passage et mémoire.

La place du citoyen.

L’Art et la rue.

La cité idéale / les utopies .......





La Cité idéale est une aspiration à la perfection architecturale, sociale, morale et politique.

La réalisation d'une « cité idéale » est un des grands rêves des sociétés urbaines ou en voie d'urbanisation. Le terme pourrait sembler synonyme d'utopie si certaines de ces cités n'avaient été construites dans les faits. Il s'agit cependant de réalisations « idéales » au sens où, contrairement à la cité spontanée, qui se développe peu à peu selon les besoins en fonction de décisions multiples, et donc de façon organique et parfois anarchique, la cité idéale se conçoit avant de se construire, et sa fondation résulte d'une volonté unifiée.



Dans le langage courant actuel, " utopique " veut dire impossible

Enki Bilal : La Ville qui n'existait pas

une utopie est une chimère, une construction purement imaginaire dont la réalisation est, à priori, hors de notre portée. Or, paradoxalement, les auteurs qui ont créé le mot, puis illustré le genre littéraire inventé par Thomas More en 1516, avaient plutôt pour ambition d'élargir le champ du possible, et d'abord de l'explorer. Certes, l'utopie se caractérise par un recours à la fiction, par un artifice littéraire qui consiste à décrire une société idéale dans une géographie imaginaire.




Le concept de contre-utopie apparaît d’abord au début du XVIIIème siècle.

Contrairement à ce que l'on croit les contres Utopies ne sont pas le contraire des utopies, mais la face caché des Utopies. Elles en récupèrent fidèlement le schéma général, les thèmes et les lieux communs, pour démontrer que chacun des bienfaits de l’utopie finit par se retourner contre son bénéficiaire, par menacer ce qui constitue proprement son humanité. Et elles le prouvent toujours de la même manière, en poussant la logique jusqu’à son terme, en imaginant l’utopie enfin achevée, close, parfaite, et en soulignant quelles seraient les conséquences, grotesques ou terribles, de cette “ perfection ”. Par le biais de la caricature, elles démasquent le double jeu de l’utopie, les cauchemars dissimulés sous les merveilles promises



2. BABEL

L’engouement actuel pour la Tour de Babel répond à celui du XVIe siècle flamand. Multipliant les références à l’histoire de l’art, les artistes offrent des visions renouvelées des peintures de Bruegel, Cleve, Valckenborch, Verhaecht, et Momper.


Tobias Verhaech Peintre flamand (Anvers 1561 / 1631). La tour de Babel



Dans la peinture et la photographie de grand format, dans le cinéma d’anticipation et la BD, les Babel contemporaines et futuristes sont représentées comme des architectures organiques, à travers lesquelles, comme en miroir, nous reconnaissons notre vanité, l’orgueil de nos actes et la part d’insensé de l’ambition humaine

. Dans cette perspective morale et philosophique,l’expression contemporaine formule avec l’image de Babel une critique de la volonté de puissance.

A l’exemple des tours de la Renaissance flamande, dont le dessin fourmille de détails qui fusionnent l’architecture de la Rome antique à celle des grands chantiers des cathédrales, l’immense richesse formelle et graphique des visions contemporaine de Babel condense les références anciennes, modernes et actuelles qui produisent un effet de vertige dans le temps et dans l’espace.


Ho merci Cheers
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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:28 pm Répondre en citant

DES THEMES



Les tags et les graffiti, les néons,l 'art spontané, le détournement, le théâtre de rue (c'est un art), les flash les murs peints et le trompe-l’œil, les expos et publicité, les écrans de publicités, les tags manifestations Lol Lol Lol

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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:29 pm Répondre en citant

~Océane a écrit:
Sylviane,bacfrançais, L a écrit:
La ville
· Architecture / Urbanisme / Développement
· La cité: Espace, tissu et paysage urbain, lieu de vie, passage et mémoire.
· La place du citoyen.
· L’Art et la rue.
· La cité idéale / les utopies



Art et Société

· La place de l’artiste dans la société
· L’image et la société
· L’engagement


Heu... Que dois-je en tirer ? Embarassed



A lire pour info, ça peut ouvrir l'esprit et donner des idées sur le sujet. Je t'ai donné des thèmes plus haut, les as tu vus?

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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:33 pm Répondre en citant



Le graffiti contemporain
Histoire et enjeux.





**** Super intéressant, un thème art et ville, le graffiti


Observé depuis maintenant des millions d’années sous diverses formes, le graffiti est un support d’expression et de manifestation grandeur nature. Déjà présent sur les murs de Pompeï et d’Herculanum, ses formes ont toutefois évolué au cours du temps.
Ayant ponctué sporadiquement l’univers de diverses civilisations, ce n’est cependant qu’au 20e siècle qu’il devient un art esthétique estimé du monde artistique.





Un tournant a eu lieu vers 1942, durant la seconde guerre Mondiale. C’est à cette époque qu’on associe véritablement un nom au graffiti. Ce nom est Kilroy. Il s’agit d’un homme qui aurait travaillé dans une industrie qui fabriquait des bombes à Détroit, au Michigan.

Ainsi, ces bombes étaient transportées en Europe alors que la guerre battait son plein. C’est de cette façon que Kilroy devint populaire. Les soldats écrivaient l’inscription « Kilroy was here » sur tous les murs qui étaient demeurés intacts suite aux bombardements. Par la suite, le nom devint rattaché systématiquement au graffiti et Kilroy est devenu synonyme de protestation pacifique par le biais de ses inscriptions.





Dans les années 50 et 60, c’est au tour de Cornbread de voler la vedette. Ce dernier travaillait avec la collaboration de son acolyte nommé Kool Earl. Ces derniers ont contribué à faire du graffiti ce qu’il est aujourd’hui. Cornbread avait commencé à faire des graffiti pour impressionner une jeune femme mais, gagna à sa grande surprise en popularité. Ainsi, les médias se sont intéressés à ses oeuvres, lesquelles ont souvent connu une large publicité.

Il finit par se dissocier de son compagnon et travailla seul jusqu’en 1972, moment où il stoppa ses activités.









Cela dit, la fin des années 1960 fut forte en manifestations de tous genres. guerre du Vietnam entraîna de nombreuses revendications et le signe de paix fut peint sur une multitude de murs de campus universitaires et d’écoles partout en Amérique, mais aussi en Europe. De plus, les revendications de la population afro-américaine, le féminisme, l’appel mondial à la paix, etc., furent causes de graffiti et de manifestations de support et de solidarité. C’est d’ailleurs à la même époque que le graffiti fait une entrée remarquée à New York. Avec des noms importants et reconnus encore à ce jour dans le milieu, des individus qui ont eux aussi contribué à faire du graffiti ce qu’il est à ce jour.


Certains artistes commencèrent à peindre d’avantage que leurs simples pseudonymes. Le mouvement était bien enclenché. Ces artistes avaient alors pour mission de peindre dans les lieux les plus interdits et contrôlés, privilégiant la transgression des lois et le malin plaisir qui en retourne. C’est aussi à cette époque qu’on voit apparaître les premiers « tags » féminins. En effet, le graffiti était plutôt pratiqué par des hommes, résultat direct des risques encourus lorsqu’un dessin ou une signature étaient peints dans des lieux à hauts risques. Parmi ces pionnières LADY PINK est celle qui a fait le plus grand bruit par ses productions.







En 1971, les graffeurs commencent à peindre leurs pseudonymes sur les wagons de trains, à l’intérieur de ceux-ci et même sur les murs des stations. S’en suit une remarquable période d’évolution jusqu’à la fin des années 70 : pseudonymes en trois dimensions, dessins élaborés, collectifs de plus en plus nombreux. Ainsi, cette quête se poursuivit jusqu’à la fin des années 1980.






À New York, une nouvelle réglementation expressément conçue pour contrer les graffiti fut adoptée. De cette façon, l’effet dissuasif devint palpable et le découragement fut à son plus haut niveau. Un infime nombre d’artistes graffeurs persista ainsi à peindre trains et métros, malgré des contraventions coûteuses et même, des peines d’emprisonnement dans certains cas. L’élection du maire Giuliani dans les années 1990 met encore plus l’emphase sur les sanctions et le fait de contrer les graffiti. Malgré cela, les passionnés n’ont jamais complètement laissé tomber leur art et ont continué de peindre. Aujourd’hui, plusieurs pays considèrent certaines oeuvres comme étant de l’art contemporain et tolèrent le graffiti avec une pointe de plaisir et d’admiration envers ces artistes qui jouent un rôle clé dans la liberté d’expression.





Le mouvement nord-américain a été très spectaculaire dans le métro de New-York dont les rames se sont subitement couvertes de noms : TAKI 183, Tracy 168, Akmy, Stay High 149, etc. En quelques années, ces « tags » (signatures) se sont devenus de véritables typographies ; leurs auteurs ayant déclinés l’écriture de leurs message (plus souvent leurs noms) afin d’en augmenter la visibilité ou d’en développer le style pour marquer ou s’affirmer par leur personnalité et ; pour faire partie de la mémoire collective ne serait-ce que dans leurs milieu, parfois au moins comme simple précurseur d’un style. Le but du Graffiti nord américain étant au départ d’obtenir « the Fame », c’est-à-dire la célébrité, la reconnaissance des autres taggers ou graffers leur signifiant par là qu’ils existent. Tous les moyens seront bons pour cela. La simple affirmation d’une identité (je me surnomme Taki, j’habite la 183e rue », mon nom parcourt la ville tous les jours, j’existe) s’est doublé d’ambitions plastiques, qui se sont révélées être un autre moyen de se faire remarquer : ce n’est plus seulement le graffeur le plus actif ou celui qui prend le plus de risques qui obtient une forme de reconnaissance, mais aussi celui qui produit les œuvres les plus belles. Très rapidement, des styles standardisés (lettrage « bulles », lettrage « wild style ») et des pratiques (« top-to-bottom whole car », « Whole Car Windows Down », « throw-up », etc.) se cristallisent.





Des groupes (appelés « posses », « crews », « squads » ou « gangs »), comme la ville de New York en a toujours connus, se forment et permettent aux graffeurs de s’unir pour exécuter des actions spectaculaires (peindre plusieurs rames d’un train par exemple), pour ajouter un nom collectif à leur nom individuel mais aussi pour s’affronter entre groupes, de manière pacifique ou non.
Ces groupes sont souvent constitués par origines ethniques et ont pour noms des acronymes en deux ou trois mots : Soul Artists (SA), The Crazy Artists (TCA), etc.

En 1973, le New-York Magazine lance le concours du plus beau graffiti du métro. Au milieu des années 1970, la culture du graffiti est plus ou moins figée dans son fonctionnement et dans ses productions. La culture hip-hop émerge du graffiti mais aussi d’autres formes d’expression nées en même temps : une nouvelle danse plutôt acrobatique (breakdance), un genre musical à base de textes parlés (rap), de mixage de disques (deejaying), et de fêtes en plein air (soundsytems). Les deux pionniers les plus célèbres d’une conjonction entre break dance, rap, dee-jaying et graffiti sont Phase 2 et Fab Five Freddy.





À la fin des années 1970, le graffiti a été sévèrement réprimé dans le métro de New York et a commencé à se diffuser sur les murs des quartiers défavorisés de la ville avant d’essaimer dans d’autres grandes villes américaines (Los Angeles, Chicago, Philladelphie, Houston...) et dans diverses grandes villes européennes : Paris, Londres, Berlin, Amsterdam et Barcelone surtout.


http://clg-pelletier-orleans.tice.ac-orleans-tours.fr/evspip.php?article245

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~Océane




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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:34 pm Répondre en citant

Oui j'ai vue Profile left

Sylviane,bacfrançais, L a écrit:
DES THEMES



Les tags et les graffiti, les néons,l 'art spontané, le détournement, le théâtre de rue (c'est un art), les flash les murs peints et le trompe-l’œil, les expos et publicité, les écrans de publicités, les tags manifestations Lol Lol Lol


Merci beaucoup. Mais dans mon collège, tous ce qui est tags, graffitis, publicités... son très prisés. J'aimerais quelque chose qui sorte de l'ordinaire, qui se remarque.

... Qu'est-ce l'art spontané, le détournement et les flash ?? Study
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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:36 pm Répondre en citant

par exemple les danses de rue Lol dans le métro, la rue..... Lol

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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:37 pm Répondre en citant

La street dance regroupe l'ensemble des danses hip-hop apparues aux Etats-unis depuis les années 70. A ses débuts, elle est partagée en deux courants bien distincts. Sur la Côte Est, les jeunes des quartiers du Bronx pratiquent la breakdance, une succession de figures acrobatiques exécutées au sol. Les b-boys (danseurs de break) lancent alors des battles (défis) dans lesquels les participants s'affrontent à tour de rôle.

Au même moment, sur la Côte Ouest, se développent plusieurs styles de top dance (danse debout) qui n'ont, au départ, aucun rapport avec le mouvement hip-hop et dont certains se dansent sur de la musique funk. Moins agressive que la break, la top dance se pratique avec des costumes excentriques et un certain sens de l'humour. Aujourd'hui, beaucoup de danseurs mixent break et top dance. La preuve en images...

La breakdance : toujours plus athlétique

Démodée la breakdance ? Pas vraiment. L'ancêtre de la danse hip-hop ne cesse de s'enrichir en empruntant toujours plus aux techniques de la gymnastique, de la capoeira et des arts martiaux. C'est la forme la plus spectaculaire de street dance.
Voir une démonstration de breakdance.

L'une des stars du moment en breakdance est un Frenchie répondant au nom de Junior :
Voir Junior en action.

Le krumping : plus vite que la musique

Le krumping est le dernier-né de la danse hip-hop. Il est issu du clowning, un condensé de plusieurs top dances exécuté à une vitesse spectaculaire, apparu à Los Angeles après les émeutes de 1992. Le krumping mêle clowning et danse africaine avec des improvisations épileptiques qui vont jusqu'à la transe. Le réalisateur David LaChapelle lui a consacré un documentaire intitulé Rize (2005) :
Voir un extrait de Rize.

New style : des clips au cinéma

Le new style est une synthèse de tous les styles hip-hop, plutôt axé sur la top dance et mâtiné de modern jazz. Considéré par certains puristes du hip-hop comme une danse commerciale, le new style est souvent utilisé dans des clips. Il a été mis en vedette dans le film Street Dancers, de Christopher B. Stokes (2004) :
Voir un extrait de Street Dancers.

L'electric boogie : l'héritage du mime Marceau

Plusieurs styles de top dance regroupés sous le nom d'' electric boogie ' puisent leur inspiration dans les techniques du mime Marceau et la gestuelle des robots. Un courant estampillé ' smurf ' en France. Le locking, créé par Don Campbell, est l'ancêtre de l'electric boogie. C'est une danse robotique et funk, agrémentée de mimiques et de spasmes, le tout dans un style clownesque. Il est la plupart du temps accompagné du pointing, qui consiste à pointer du doigt dans différentes directions avec une expression du visage étudiée :
Voir une démonstration de locking.

La paternité du popping est, elle, revendiquée par Boogaloo Sam et son groupe Electric Boogaloo. Cette danse consiste à contracter ses muscles en rythme avec la musique. Quant au boogaloo, c'est une succession fluide de déhanchements, d'ondulations et de rotations des différents membres du corps. Le popping et le boogaloo sont très souvent associés :
Voir une démonstration de popping.

L'Américain David Elsewhere est l'un des danseurs d'electric boogie les plus connus. Il a participé à de nombreuses publicités pour Heineken, Volkswagen, ou encore Pepsi. Voici l'un de ses enchaînements :
Voir une prestation de David Elsewhere.

La house dance : la plus latine

La house dance est apparue à Manhattan en 1982, sous l'influence de danseurs hip-hop qui fréquentaient des boîtes de nuit house. Ils ont créé un mélange de hip-hop, de claquettes, de salsa et de danse africaine avec un style plus fluide, plus aérien et plus léger que les autres styles de top dance :


http://www.01men.com/editorial/327584/stret-danceune-danse-de-virtuoses/

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~Océane




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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:38 pm Répondre en citant

D'accord, merci. Ça fait un paquet tout ça Lol

Au passage, mon binôme est Dimitri, il peut faire apparition ici aussi.

Est-ce que vous auriez des idées de peintures aussi, ou de choses comme ça ?
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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:40 pm Répondre en citant

~Océane a écrit:
D'accord, merci. Ça fait un paquet tout ça Lol

Au passage, mon binôme est Dimitri, il peut faire apparition ici aussi.

Est-ce que vous auriez des idées de peintures aussi, ou de choses comme ça ?


Qu'est-ce que tu veux comme peintures??

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~Océane




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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:41 pm Répondre en citant

Sylviane,bacfrançais, L a écrit:
~Océane a écrit:
D'accord, merci. Ça fait un paquet tout ça Lol

Au passage, mon binôme est Dimitri, il peut faire apparition ici aussi.

Est-ce que vous auriez des idées de peintures aussi, ou de choses comme ça ?


Qu'est-ce que tu veux comme peinture??


Je ne sais pas justement Skratch Tout est le bienvenu !
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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:42 pm Répondre en citant

Une peinture en rapport avec la ville?

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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:46 pm Répondre en citant

http://www4.ac-lille.fr/~pmf/intranet/ressources/1012/sujet_id_167/tude_la_ville,_fernand_leger.pdf

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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:47 pm Répondre en citant






La ville (1919 -huile sur toile) : étude d'oeuvre





Traité à partir de 1910, le thème du paysage urbain prend toute son ampleur dans l'oeuvre de Léger dans les années d'après guerre et au cours des séjours de l'artiste à New York. Thème de la cité qu'empruntent tant les expressionnistes pour dénoncer la violence des nouvelles mégapoles (ex. Grosz), que les futuristes dont le langage s'inspire directement de la civilisation industrielle et du mythe de la vitesse. Si sur ce point Léger rejoint les derniers, cependant, comme le précise Kahnweiler : « Il ne conçoit pas le dynamisme de la même manière que les futuristes[ ...]. Pour lui, c'est le tableau qui doit être dynamique, animé, vivant ».




Face à ces divers traitements qui expriment tantôt l'exaltation, tantôt la crainte, le tableau de Léger intitulé La ville, figure un univers clos auquel se heurte l'ail du spectateur qui peine à déchiffrer l'oeuvre, du fait de l'apparence compacte de la toile, renforcée par le travail en aplats et la compression d'éléments divers : l'espace y semble rétréci, resserré, les puissants volumes colorés occupant toute la toile comme en un cadrage photographique en gros plan où les formes tubulaires, les disques, morceaux d'immeubles, escaliers, affiches, pylônes électriques se mêlent et se soudent, remplissant le tableau d'un bord à l'autre.


La ville de Léger offre une vision fonctionnelle, indépendante de toute valeur sentimentale et ne laissant apparaître aucun aspect émotionnel. Plus que des images peintes, ce sont des constructions solides, des façades de maisons faites d'un « béton » aux tonalités à la fois froides et éclatantes.


Faut-il y voir l'attachement de l'artiste aux principes de sa formation initiale en architecture ?


Outre les rapports qu'il entretient avec Le Corbusier ( voir 3° partie), Léger explique ainsi le caractère « bâti » de ses représentations


« Avant, l `art pictural était étroitement lié à t'architecture[ ...] L'artiste peintre subissait la contrainte architecturale. C'était le grand ordre antique, que je souhaite voir réapparaître ».


Cette ouvre, à l'étroit dans les limites du tableau de chevalet, évoque immédiatement, de ce point de vue, l'aspect monumental et atemporel de la peinture murale : par sa dimension et sa frontalité marquée, elle appartient davantage à l'espace urbain qu'à celui d'une salle de musée.


En 1922, le poète Ivan Goll parle ainsi de La ville de Léger


« La ville est telle qu'elle apparaît à un homme primitif qui voyage pour la première fois en tramway. Distante; inaccessible et menaçante dans sa gigantesque verticalité, elle est un être qui nous apostrophe. Détonation. Cri. Mouvement. Tout pour ce « mouvement » qui est aux yeux de toute une génération de poètes et de peintres l'élément primordial ».


La Ville, dans sa version monumentale (230,5 x 297,8 cm), célèbre l'intensité cacophonique d'un paysage urbain. Synthèse d'une cité moderne, elle en rassemble les éléments les plus divers. Pour ne renoncer à aucune tension dynamique, Léger réinsère figures tridimensionnelles et silhouettes dont on ne distingue plus que la partie supérieure du corps et dont la frontalité comme l'absence de traits peut dire l'anonymat de la civilisation urbaine, voire sa dureté sans concession. Il joue simultanément sur la confrontation des droites et des courbes, des rouges et des bleus, des volumes et des aplats.


Ainsi, dans une architecture disparate, l'artiste réunit les éléments les plus hétéroclites, rendant compte de cette époque contrastée, de cette vie en fragments qu'exalte la cité moderne.


Quelques années plus tard, à l'encontre d'un optimisme premier sur les capacités de la machine à améliorer notre environnement, Léger se demandera si ce désordre coloré qui fait éclater les murs ne finira pas par « briser la rétine, rendre aveugle, rendre fou ».


III) La peinture d'un ordre architectural nouveau


A l'époque où il peint La Ville, Léger est de ceux qui fournissent l'apport le plus considérable à la formation d'un « esprit nouveau », se fondant sur une sorte d'accord essentiel entre l'artiste et l'époque moderne.


En 1920, Le Corbusier déclarait en ouverture de la revue qui portera ce titre: « Il y a un esprit nouveau, c'est un esprit de construction et de synthèse guidé par une conception claire ».


La machine, qui en est la principale incarnation, joue alors un rôle essentiel comme modèle à la fois théorique et constructif de pensée rationnelle, pouvant aussi inspirer des ouvres d'art et fournir un étalon abstrait à toute beauté visant l'ordre et la précision - la beauté moderne.


En même temps qu' Amédée Onzenfant et Le Corbusier publient en 1918 Après le cubisme et parlent de la recherche de lois et d'invariants fondés sur le nombre et idéalement exprimés dans l'outillage moderne ;Léger de son côté écrit au sujet de son travail :


« L'ordre intellectuel qui régit et règle la sensibilité et la machine peut marcher ».


Il va ensuite formuler certains axiomes dans la droite ligne du « purisme » des fondateurs de L'Esprit nouveau.


« Toute création objective humaine est dépendante de lois géométriques absolues. Toute création plastique humaine est dans le même rapport. Le rapport des volumes, des lignes et des couleurs demande une orchestration et un ordre absolus. Toutes ces valeurs-là sont indiscutablement en puissance et dispersées dans les objets modernes comme les aéroplanes, automobiles, machines agricoles, etc. ».


C'est sans doute encore au livre d'Ozenfant et Le Corbusier que Léger emprunte l'expression « rendement pictural », avec ses connotations productivistes, pour décrire une peinture dont le maximum d'intensité plastique serait garanti par des moyens contrôlables et réitérables ; moyens que Léger puise dans la loi des contrastes qu'il perfectionne pour donner à sa propre production la valeur sans laquelle elle ne saurait surmonter la concurrence des machines.


Enfin, avec les créateurs du purisme, Léger partage une autre idée encore : celle que la modernité du sujet n'est pas nécessaire si l'esprit moderne imprègne la conception de l'œuvre et dirige l'emploi des moyens picturaux.


Pourtant la peinture de Léger évoluera vers une prééminence du modèle naturel, le contraignant à une révision radicale de son ancien système de référence. La vitesse, par exemple, n'est plus une valeur positive : « Aller vite a souvent pour résultat ne plus aller du tout » dit-il en 1934. Et quatre années plus tard, l'emballement du monde moderne est même ressenti comme un danger : « Une vitesse folle entraîne le monde et le prend dans un tourbillon où des milliers d'individus-papillons seront noyés sans espoir ».


La création ne peut plus prétendre lutter avec les cadences de l'époque mécanique ; au contraire, son tempo doit se rapprocher d'une sorte de mesure universelle.


Renonçant à s'insérer dans les batailles du monde moderne, l'évolution de Léger se poursuit dans un nouvel état d'esprit. Dans une lettre adressée en 1945 à son nouveau marchand Louis Carré, il rapporte comme suit un échange de réflexions avec Le Corbusier :


« Déjeuné avec Corbu et on constatait que la vie sérieuse en profondeur marche à 3 km à l'heure[ ... ] Le danger d'une vie comme la nôtre, c'est de croire au 1200 km à l'heure de l'avion et que ce truc-là change quoique ce soit à la création soit artistique soit scientifique. Nous autres, nous sommes condamnés à la règle des grandes forces naturelles : un arbre met dix ans à devenir un arbre. Et un grand tableau ? et un beau roman et une grande invention ? Du 3 km à l'heure, Monsieur, et encore ! ».

Ainsi, le peintre qui renonce à soutenir le rythme trépident de la vie moderne finit par considérer que « L'œuvre d'art a besoin d'un climat tempéré pour se réaliser pleinement ».


http://cours.arts.free.fr/L%E9gehtm

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~Océane




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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:50 pm Répondre en citant

Sylviane,bacfrançais, L a écrit:


Ha oui, j'avais déjà croisé cette peinture.
Mais c'est plutôt difficile de décrire de l'abstrait non ? J'ai vu le lien de l'étude, qui est plutôt pratique, mais il y a d'avantage la biographie de l'auteur que l'analyse réelle de l’œuvre qui y est courte...
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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:53 pm Répondre en citant

C'est une oeuvre très intéressante en HDA et c'est un rapport très intéressant à analyser avec la thématique art et ville. Je pense que tu te singulariserais à la présenter Lol

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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:56 pm Répondre en citant



Robert Doisneau, Square du Vert-Galant, photographie,1950.






1940 Robert Doisneau, Brassaï, Willy Ronis, Edouard Boubat arpentent les rues de Paris et de la Banlieue, tandis qu'Henri Cartier Bresson témoigne de la vie plus forte que la guerre dans les métropoles mondiales de l'après-guerre. A l'époque d'un monde qui se (re)construit toujours plus vite, ces photographes qui marchent d'un pas lent révèlent une sociologie poétique de notre monde urbain.

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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:57 pm Répondre en citant



Chapelle Romchamp, Le Corbusier




L'Église catholique française après la Deuxième Guerre mondiale souhaite reconstruire et rénover ses bâtiments. Elle fait appel à différents artistes renommés, quelles que soient d'ailleurs leur conviction religieuse. Certains sont catholiques, d'autres juifs, d'autres agnostiques. Marc Chagall et Fernand Léger sont invités par la Commission d'art sacré à rénover la Chapelle d'Assy avec leurs peintures, Henri Matisse, est lui aussi sollicité pour la Chapelle de Vence. Pendant la guerre, l'artillerie allemande a détruit la Chapelle de Ronchamp, dont la reconstruction est confiée à Le Corbusier.

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~Océane




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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:57 pm Répondre en citant

Sylviane,bacfrançais, L a écrit:
C'est une oeuvre très intéressante en HDA et c'est un rapport très intéressant à analyser avec la thématique art et ville. Je pense que tu te singulariserais à la présenter Lol


Ha d'accord, je regarderais plus précisément alors Study
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Sylviane,bacphilo, L




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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:58 pm Répondre en citant




Basquiat, Molasses, 1983


Au début des années 80, l'activité souterraine des graffiteurs qui tient presque de la performance, fait irruption dans le monde artistique. L'exposition New York, New Wave organisée en 1981 par Diego Cortez dans l'espace alternatif de PS1 en est la première manifestation publique. Transférés sur toile, les graffitis sont à vendre. Jean-Michel Basquiat, Keith Haring deviennent les coqueluches du marché. En France, les artistes n'ont qu'un succès local, mais bénéficient du dynamisme créé. Miss Tic, Speedy Graffito arpentent les rue de Paris et déclinent leurs pochoirs un peu partout.

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Sylviane,bacphilo, L




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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leMer Mar 20, 2013 11:59 pm Répondre en citant



Ernest Pignon-Ernest, Naples





1988 Ernest Pignon-Ernest parcours les rues de Naples en Italie et recouvre les murs de dessins taille réelle.
" J'ai tendance à penser que Naples, les Napolitains, leur mode de vie, leur organisation, leur philosophie, constituent une espèce de conservatoire vivant des valeurs de notre culture humaniste, la dernière tribu d'irréductibles, disait Pasolini, inflexible face au rouleau compresseur du système anglo-saxon, médiatique et libéral. La mort, ses représentations et les rites qu'elle suscite depuis le fond des temps se rencontrent à chaque pas dans les rues... Je suis allé là-bas pour interroger notre culture. "

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Sylviane,bacphilo, L




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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leJeu Mar 21, 2013 12:00 am Répondre en citant



Entraînement à l'analyse d'oeuvres

La Ville

Gustave Caillebotte, Jeune homme à sa fenêtre,
huile sur toile,1894.




Le frère de l'artiste pose devant nous sans nous regarder ; notre attention se détourne dès lors du portrait pour vérifier ce qui intéresse tant le jeune homme. Par la fenêtre ouverte, on aperçoit la ville où les belles galantes et les voitures illuminent de leur éclat la ville.


Gustave Caillebotte joue habillement d'une composition en plusieurs cadres qui s'imbriquent les uns les autres (cadrage, fenêtre, bâtiments délimitant une zone de vie...) et des différents contrastes de lumière.


Il parvient de la sorte à élargir son propos et montre une fois encore Paris, qu'il aime peindre sous tous les angles.







Questions


De quel point de vue est réalisé le tableau ?
Quel est l'effet que Gustave Caillebotte recherche par ce point de vue ?
Quelles sont les zones de lumière ?
Quelles impressions donnent-elles ?

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philo, bac S, 2013




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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leJeu Mar 21, 2013 12:13 am Répondre en citant

Merci Sylviane, c'est super intéressant, Lol

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Dimitri





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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leJeu Mar 21, 2013 12:59 am Répondre en citant

Sylviane : Merci c'est très bien ce que tu écris je sens que ça va nous aider Océane et moi Smile
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MessageSujet: HDA, Art et la ville, des thèmes ?  Posté leVen Mar 22, 2013 10:01 am Répondre en citant

Bonjour à tous

Bel exposé à prendre en compte pour l'élaboration des fiches en HDA

Bonne lecture à tous les collégiens
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