DU BREVET AU BAC Préparation au brevet et au bac de français, philosophie et HLP
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Prépabac, examen2017 Administrateur
Age: 59 Inscrit le: 07 Déc 2009 Messages: 6069 Localisation: versailles
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Sujet: Roland Barthes Jeu Oct 31, 2013 3:03 pm |
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signature de Roland G. Barthes
Roland Gérard Barthes
*** Petite biographie pour l'oral
Naissance
12 novembre 1915 à Cherbourg
Décès
26 mars 1980 à Paris (à 64 ans)
Nationalité française
Roland Gérard Barthes est un critique littéraire et sémiologue français. Il étudie au Lycée Montaigne et Louis-Le- Grand, après l'obtention du bac, il fait des études en lettres classiques à Paris, il obtient sa licence de lettres. Il fait partie du groupe de théâtre antique de la Sorbonne.
Il a une vie intellectuelle très riche, il obtient vers 1941 son mémoire sur la tragédie Grecque. Il découvre Karl Marx, Jean Paul Sartre. Publie ses premiers textes et transforme sa licence de lettres classiques en licence d'enseignement en 1943 après obtention d'un certificat de grammaire et de philologie (La philologie est l'étude de la linguistique historique à partir de documents écrits.)
Le Degré zéro de l'écriture est le premier livre de Roland Barthes.
il publie « Le monde où l'on catche » dans la revue Esprit puis poursuit ses « Petites mythologies du mois » dans Combat et dans la revue de Maurice Nadeau, Les Lettres nouvelles. Il fera partie du Conseil de rédaction en 1962 avec Michel Foucault et Michel Deguy, de la revue Critique, il reprendra la direction de cette revue après le décés de Georges Bataille. Il devient chercheur au CNRS
Roland Barthes occupe la chaire de sémiologie du Collège de France de 1977 à 1980.
Il s'en prend à la vieille critique qui analyse l'oeuvre à partir de la biographie de l'auteur en publiant sur Racine en 1965, c'est Raymond Picard qui est le représentant de cette vieille critique. C'est le point de départ de la Querelle de la nouvelle critique.
L’empire des signes (1970)
S/Z (1970)
Sade, Fourier, Loyola (1971)
Nouveaux essais critiques (1972)
Roland Barthes par Roland Barthes (1975)
Fragments d’un discours amoureux (1977)
Ses notes de voyages ont été publiées en 2009 dans Carnets du voyage en Chine.
Il connait une grande notoriété médiatique.
Il est nommé professeur au Collège de France en 19761.
Sa mère décède le 25 octobre 1977. Barthes meurt des suites d'un accident, il se fait faucher par camionnette le 26 mars 1980 à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.
Il est enterré auprès de sa mère, dans le cimetière d'Urt au Pays basque.
Les dessins de Roland Barthes seront exposés en 1995 au musée Bayonne.
En 1996, son frère Michel Salzedo confie l'ensemble des archives à l'Institut mémoires de l'édition contemporaine afin de les rendre disponibles aux chercheurs
En 2002, le Centre Georges-Pompidou lui consacre une exposition.
La mort de l'auteur : article de Roland Barthes
Article reconnu dans le milieu de l'enseignement comme le signe du post-structuralisme français. Idem pour la conférence de Foucault intitulée "qu'est-ce qu'un auteur?"
Le post-structuralisme est un courant philosophique lancé par Jacques Derrida dans les années 1960.
Ce courant s’inscrit en réaction au structuralisme, il s'élève contre le formalisme intellectuel et dogmatique, il décentre la pensée, le sujet et instaure une théorie de la déconstruction dans l’analyse et le texte littéraires, livrant ce dernier à une pluralité de sens.
Les deux textes s'opposent à Lanson et à Sainte-Beuve qui attachaient une grande importance à la connaissance de l’auteur dans le jugement d’une œuvre. Ce qui justifie le titre de l'article car selon Barthes, "l'auteur est mort" et la "naissance du lecteur doit se payer de la mort de l'auteur". C'est au lecteur de réécrire le texte, d'avoir sa propre lecture. Il devient garant du sens de l'oeuvre.
Le mythe
Mythologies est un recueil de 53 textes rédigés par Roland Barthes entre 1954 et 1956
En ouverture Roland Barthes y définit le mythe (en accord avec l'étymologie) : « le mythe est une parole » et il précise par la suite « le mythe est un système de communication, c'est un message ».
Mythologies / Roland Barthes s'exclamait : « (...) une de nos servitudes majeures : le divorce accablant de la mythologie et de la connaissance. La science va vite et droit en son chemin ; mais les représentations collectives ne suivent pas, elles sont des siècles en arrière, maintenues stagnantes dans l'erreur par le pouvoir, la grande presse et les valeurs d'ordre. » (Barthes 1957 : 72-73)
Les mythes décrits dans cet ouvrage sont divers, il évoque à la fois le catch, le vin, le steak-frites, le discours colonial français.... ainsi que le phénomène du mythe lui-même.
Le mythe est perçu comme un outil de l'idéologie, il contribue en les réalisant les croyances. Le mythe est un signe, son signifiant peut-être n'importe quoi, n'importe quel objet et son signifié est un idéologème.
La doxa qui est propagée par le mythe est selon R. Barthes l'image que la bourgeoisie se fait du monde et qu'elle souhaite imposer.
« Le statut de la bourgeoisie est particulier, historique : l'homme qu'elle représente sera universel, éternel ; (...) Enfin, l'idée première du monde perfectible, mobile, produira l'image renversée d'une humanité immuable, définie par une identité infiniment recommencée. » (Barthes 1957 : 250-251
Un exemple de mythe : Les Romains au cinéma
la première et la dernière phrase du texte sont proposées.
Les Romains au cinéma "Dans le Jules César de Mankiewicz, tous les personnages ont une frange de cheveux sur le front."
"Et c'est une duplicité propre au spectacle bourgeois : entre le signe intellectuel et le signe viscéral, cet art dispose hypocritement un signe bâtard, à la fois elliptique et prétentieux, qu'il baptise du nom pompeux de "naturel"."
illustrations d'extraits de "Roland Barthes par Roland Barthes"
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