DU BREVET AU BAC Préparation au brevet et au bac de français, philosophie et HLP
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bacfrancais, 2014
Age: 31 Inscrit le: 25 Mar 2011 Messages: 375
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Sujet: Questionnaire sur le classicisme et l'Ecole des femmes Mar Avr 29, 2014 5:51 pm |
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Questionnaire sur le classicisme et lacomédie dans Les Femmes
savantes
La comédie Les Femmes savantes a été jouée pour la première fois auThéâtre du Palais-Royal le 11 mars 1672.
Pour cet exercice, vous aurez besoin de lire plusieurs passages de la pièce.
Pour ce faire, téléchargezle texte au format PDF en vous rendant à l’adresse suivante
http://www.toutmoliere.net.
Vous pourrez y effectuer le téléchargementdu texte.
Questionnaire
I.
Observez la division de la pièce en actes.
Combien y en a-t-il ?
Que pouvez-vous dire de cette structure ?
II. Lisez les scènes 1 et 2 de l’acte I.
2 Observez la disposition du texte sur la page ?
Que pouvez-vous endire ?
3 Ces scènes 1 et 2 remplissent-elles bien leur fonction d’exposition ?Pourquoi ? Le spectateur est-il en mesure de deviner le type d’intriguequi va se dérouler dans la pièce ?
4 Dans quelle mesure peut-on dire que cette scène traite d’un sujetsérieux, déjà abordé dans L’École des femmes ?
5 Étudiez les procédés comiques dans la scène 1 ; diriez-vous qu’ils relè-vent de la farce et /ou de la commedia dell’arte et/ou de la comédiede caractères et /ou de la comédie de mœurs ? Justifiez votre réponse.
III. Lisez les scènes 1 et 4 (et dernière) de l’acte V.
6 En quoi vous permettent-elles d’affirmer qu’il y a unité d’action dansla pièce ?
7 Contre quel danger Molière cherche t-il à prévenir le public ?
IV. En conclusion…
8 À partir des réponses aux questions précédentes, montrez, dans unparagraphe de conclusion, que Les Femmes savantes est une comédie classique
Corrigé du questionnaire
1.La pièce comporte cinq actes, comme dans les tragédies classiques.
Cette composition est considérée comme la meilleure par les théori-ciens classiques, avec l’exposition dans l’acte I, le nœud à l’acte III etle dénouement à l’acte V.
2 La comédie est écrite en vers, en alexandrins, comme la tragédie. Laforme poétique est tenue pour plus noble que la prose et apporte àson auteur plus de considération en ce qu’elle suppose un plus grandtravail littéraire
3 À travers les dialogues entre les deux sœurs puis entre les deux sœurset Clitandre, les scènes 1 et 2 fournissent au spectateur les informa-tions essentielles pour comprendre l’intrigue. Armande et Henriettesont sœurs et éprises du même jeune homme, Clitandre. Le cœur dece dernier allait initialement à Armande, mais celle-ci ayant repoussésa flamme pour se consacrer toute entière aux choses de l’esprit, ils’est tourné vers Henriette et lui a demandé sa main. Armande pré-tend trouver honteux que sa sœur dédaigne la philosophie pour semarier, mais on comprend qu’elle est en fait jalouse d’Henriette. Ondevine qu’elle sera un obstacle à cette union et qu’elle ne plaiderapas le parti d’Henriette auprès de leur mère, qu’on imagine d’après cequ’en disent ses filles, vouée, comme Armande, au culte de l’esprit.Le cœur de l’action sera donc, on le comprend, de savoir si Henrietteet Clitandre pourront se marier comme ils le souhaitent. On prévoit demultiples péripéties venant entraver cette union
4 À travers la discussion entre les deux sœurs, Molière aborde les ques-tions de l’éducation des femmes et de la condition féminine. Les deuxsœurs et leur mère apparaissent émancipées et la figure du père etdu mari non tyrannique. Certes, Armande rappelle à Henriette qu’ellea besoin du consentement « de ceux qui [lui] ont donné l’être » (v.164) ; mais, dans le reste de l’échange, il n’est question que de leurmère. On imagine que c’est d’elle, surtout, que dépend le sort d’Hen-riette et que le père est plus effacé. La mère est, en outre, présen-tée comme une femme entièrement dédiée à la culture de l’esprit.Si le thème abordé est identique à celui de L’École des femmes, laproblématique est donc bien différente : loin de condamner les pèreset maris qui laissent les femmes ignares, Molière critique, par uneprésentation ridicule d’Armande, l’aspiration de certaines femmes àn’être qu’esprit ! Par là, Les femmes savantes se rapprochent davan-tage des Précieuses ridicules, comédie donnée en 1659, avant L’Écoledes femmes, où Molière raille le mouvement de la préciosité, ou toutau moins la recherche excessive d’élégance et de spiritualité de cer-taines précieuses.
5 Dans ces deux scènes, le comique naît du caractère de Philaminte,de son extravagance et de ses contradictions : éprise de Clitandre etaimée en retour, elle a refusé de l’épouser, considérant le mariagecomme une aliénation ; à présent que Clitandre a trouvé une femme
qui répond à sa flamme et à ses vœux, elle cherche à empêcher leurunion, par jalousie, tout en refusant de reconnaître qu’elle puissecéder à pareil sentiment. La démesure, pour ne pas dire la folie, dece personnage éclate dans les expressions qu’elle emploie pour qua-lifier le mariage et ce qui s’y rattache : cela provoque pour elle « unmal de cœur » (v.6), ce « mot » est « à l’esprit » « dégoûtant » (v.10), « bless[e] » (v.11), fait « frissonn[er] » (v.13) ! ; elle souligne lavulgarité et la bassesse de « tels attachements » (v. 27-35), qui « auxbêtes ravale [l’homme] » (v.4 et engage sa sœur à se rendre sensibleaux « charmantes douceurs / Que l’amour de l’étude épanche dansles cœurs » ! Son pédantisme, les multiples hyperboles, le recoursau champ lexical du dégoût et de l’horreur à propos du mariage etde l’amour au sujet de la philosophie ajoute en outre un comiquede mots, qui achève de rendre le personnage parfaitement ridicule.Comme Chrysalde, dans la scène liminaire de L’École des femmes,Henriette apparaît comme le parti de la raison, du bon sens face à unpersonnage qui se veut l’incarnation de la raison ! Comme dans L’Écoledes femmes, le contraste entre les deux sœurs fait davantage ressortirla fantaisie, l’illogisme, et partant, le ridicule d’Armande. Ainsi Hen-riette a-t-elle toujours un argument convaincant à opposer à sa sœur ;en particulier, lorsqu’Armande lui donne leur mère pour exemple,elle a l’esprit de rétorquer qu’elle « ne ser[ait] point ce dont [elle se]vant[e] » si leur mère n’avait point cédé à certaines « bassesses »... (v.77) Ces deux personnages ne sont pas de ceux que l’on trouve dans lafarce ou la commedia dell’arte ; en outre le comique est subtil et visel’édification des spectateurs : par la présentation d’une femme ridi-cule, Molière prévient le public, féminin en particulier, contre la follepassion qu’elle incarne. On peut donc parler de comédie de caractère.De plus, Armande rappelle certaines précieuses contemporaines deMolière. On peut donc aussi parler de comédie de mœurs
6 Dans ces deux scènes de l’acte V, l’intrigue est centrée sur le mariaged’Henriette, sujet exposé dès l’ouverture de la pièce, dans les pre-miers vers de la scène 1 de l’acte I. On peut donc affirmer qu’il y aunité d’action, comme le veulent les règles du théâtre classique.
7 Dans ces deux scènes figure le personnage de Trissotin. Gendre sou-haité par Philaminte, la mère d’Henriette qui l’estime pour ses vers,il apparaît antipathique dans son obstination à vouloir épouser Hen-riette alors que celle-ci lui avoue courageusement qu’elle n’a pourlui aucune inclination et aime Clitandre. On devine déjà son hypo-crisie, qui éclatera dans la scène finale, à l’entendre ainsi répéter sapassion à la jeune fille sans faire aucun cas de ses sentiments. Audénouement de la pièce, la véritable motivation de Trissotin apparaîtau grand jour : c’est la fortune d’Henriette qui l’intéresse ; c’est dansl’espoir de contracter un bon mariage qu’il s’est gagné la confiance dePhilaminte en flattant son extravagant culte de l’Esprit. À travers cepersonnage, Molière prévient le spectateur à la fois contre les cupidesqui s’introduisent chez les gens dans le dessein de s’emparer deleur fortune et contre les passions – |
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bacfrancais, 2014
Age: 31 Inscrit le: 25 Mar 2011 Messages: 375
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Sujet: Questionnaire sur le classicisme et l'Ecole des femmes Mar Avr 29, 2014 7:30 pm |
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Résumé de l'Ecole des Femmes
Acte I - Arnolphe, qui vient de changer son nom en celui, plus aristocratique, de « M. de La Souche », est un homme d’âge mûr qui aimerait jouir du bonheur conjugal ; mais il est hanté par la crainte d’être trompé par une femme. Aussi a-t-il décidé d’épouser sa pupille Agnès, élevée dans l’ignorance, recluse dans un couvent. Il fait part de ses projets à son ami Chrysalde, qui désapprouve la façon dont la jeune fille a été maintenue dans l'ignorance. Arnolphe rencontre ensuite Horace, fils d’Oronte (un autre de ses amis), qui est tombé amoureux d’Agnès au premier regard, ce qu'il confie sous le sceau du secret à Arnolphe dont il ignore à la fois le rôle de tuteur et le changement de nom. Horace explique qu'il a pu courtiser la jeune fille et raille ce « M. de La Souche » qui la retient prisonnière. .
Acte II - Arnolphe réprimande Alain et Georgette, ses serviteurs, pour avoir permis à un jeune homme de rencontrer sa pupille. Il interroge ensuite Agnès afin de découvrir ce qui s’est précisément passé lors de cette entrevue. Le récit que lui fait la jeune fille le rassure : sa réputation n’a pas été entachée. Mais il décide de précipiter le mariage. Agnès, croyant que son futur mari est Horace, lui exprime sa gratitude, mais Arnolphe la détrompe sans ménagements.
Acte III - Arnolphe inculque à sa future épouse les rudiments des devoirs conjugaux, sans oublier les terribles effets de l’infidélité. Agnès semble se résigner à ce triste avenir. Horace rencontre le tuteur qui savoure déjà la déconvenue du jeune homme : les serviteurs lui ont refusé une nouvelle visite, et la belle l’a renvoyé en lui lançant une pierre… à laquelle était jointe un mot d’amour. Lorsqu'il l'apprend de la bouche d'Horace, Arnolphe enrage et comprend, par la jalousie qu'il éprouve, qu'il aime la jeune fille.
Acte IV - Au cours d'un long monologue, Arnolphe dévoile sa volonté de se battre jusqu'au bout pour l'amour d'Agnès. L'entrevue qu'il a avec le notaire, à la suite d'un quiproquo, se solde par un report du mariage. Arnolphe insiste auprès d'Alain et Georgette pour qu'ils repoussent toute démarche d'Horace. Nouvelle rencontre entre le tuteur et le galant, au cours de laquelle celui-ci lui apprend qu’il a réussi à s’introduire dans la maison, mais que l’arrivée impromptue de M. de La Souche a obligé Agnès à le cacher dans une armoire. En outre, il lui confie qu’il a un rendez-vous pour le soir même et qu’il projette de s'introduire dans sa chambre. Malgré les conseils de sagesse prodigués par Chrysalde, Arnolphe, plus que jamais déterminé dans ses projets, donne des instructions drastiques à ses serviteurs qui doivent refouler le jeune prétendant à coups de bâton.
Acte V - Horace rencontre à nouveau Arnolphe et lui explique qu'il est tombé dans le guet-apens tendu par ses serviteurs, et qu'il n’a eu d’autre choix que de faire le mort pour éviter d'être roué de coups. Mais Agnès, qui l'a rejoint, s’est enfuie avec lui. Horace, qui ignore toujours l’identité de ce dernier, demande à Arnolphe d’héberger et de protéger la jeune fille. Le barbon triomphe : il a récupéré Agnès, et lui tient un discours exalté sur l'amour qu'il lui porte, qui ne rencontre que l'indifférence de la jeune fille. Entrée d’Oronte, le père d’Horace, qui veut unir son fils à la fille de son ami Enrique, de retour des Amériques, après un long séjour. Horace, demande à Arnolphe d'intercéder en sa faveur auprès de son père, mais le barbon, dévoilant alors son identité, presse le père du jeune homme de ne pas tenir compte des désirs de son fils et de s'en faire obéir. Coup de théâtre, il s’avère qu’Agnès est la fille d’Enrique ; les amants vont pouvoir se marier, au grand désespoir de l’ex-tuteur qui s'en va, égaré, en prononçant un dernier mot « Oh ! ».
Source :
wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/L'%C3%89cole_des_femmes
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