DU BREVET AU BAC

bélinda · Age: 39 Inscrit le: 18 Déc 2009 Messages: 717

définition de l'âme en psychologie

La réciprocité du psychisme, le biologisme

L’âme serait un être animé, un être en soi; le vivant est une subjectivité donc une conscience, une ouverture sur le monde. Les êtres vivants ont un intérieur du corps, c’est le signe d’une véritable intériorité mentale d’une conscience. Cette distinction est tardive. Concernant la connaissance de l’homme, l’âme est toujours l’âme d’un corps, par opposition Platon pensait que l’âme était tombée dans un corps. Nous avons l’âme du corps et le corps qui est toujours le corps d’une âme, c’est l’animation par soi. Selon Aristote, l’âme est quelque chose du corps qui a rapport au corps, il y a réciprocité. Socrate estime que l’homme n’est pas son corps, l’âme pense, et l’âme est-ce qui fait le corps. Selon Aristote, il ne faut pas dire l’âme pense mais l’homme pense par l’âme, il voit par l’œil mais l’œil ne voit pas. Il faut sauvegarder l’unité de l’individualité. La science de l’âme nous renvoie à la psychologie d’ aujourd’hui, il s’agit d’étudier l’individualité au sens où l’âme n’est pas ajoutée au corps.

Le psychisme
Aristote et Socrate

Le psychisme est l’individu lui-même en tant que disposition, il est habitué à, c’est une manière d’être aussi bien corporelle que mentale. C’est un montage de l’individualité qui s’exprime à la fois corporellement et mentalement. Qu’est-ce que l’âme? Ce qui a rapport au corps, c’est vrai dans le platonisme, c’est aussi une structure, une forme du corps. L’âme est l’organisation de l’organisme, quand l’organisme fonctionne, l’âme est une attitude mentale, l’âme est une fonction. La conscience n’est pas assimilée à la définition du psychisme, elle n’est pas séparable de l’agir de l’homme. Elle a quelque chose à voir avec la finalité de l’individu vivant. Pour Aristote, l’âme c’est l’agir, le fonctionnement; Ni le corps n’est matière, ni l’âme n’est autre que le corps, le seulement corporel est une abstraction, celle d’être vivant, cadavérique. L’âme ne doit pas être divisée comme le fait Platon, au sens éthique, hégémonique au niveau du gouvernement de sa cité. Il n’a pas trouvé le sens psychologique de l’âme. Il faut partir d’un élément de la vie à partir duquel naissent les individus, chacun se développant en une individualité. La vie ne cesse dans ce processus d’individualisation, elle passe par différents stades, végétal etc. Si l’être vivant s’ouvre, la vie sensitive, être au monde, être au contact du monde suppose l’intermédiaire de la constitution corporelle. La vie intellectuelle fait abstraction de sa sensibilité et de son caractère végétatif pour devenir pur regard de la réalité non pas indépendamment des sens, c’est une connaissance par les sens, Aristote dirait une connaissance par la pensée.

Permanence des concepts dans la psychologie

L’anima signifie âme en grec. Il n’y a pas de psychisme sans vie et réciproquement, un corps est la présence de l’âme à elle-même. Dans la passion, il arrive quelque chose à l’âme, la vie est affectée par quelque chose de passif. La sensibilité est indépendante d’une passion, c’est une affection. Nous entendons par facultés par exemple, l’intelligence, la volonté, la raison. Il y a permanence du concept malgré le changement du vocabulaire. La faculté est une potentialité, un pouvoir faire. Il y a puissance au niveau de la vie sensible, intellectuelle, végétative. Il y a également une permanence au niveau du caractère, l’homme en général n’existe pas, c’est une idée, une individualité comme caractérisation de l’individu. La personnalité relève du vocabulaire moderne. Tout cela se rapporte aux données du psychisme, l’autre corporel et réciproquement. Nous avons quelque chose dans l’âme et l’intellect actif, nous dit Aristote, ne peut pas coïncider dans les limites du corps. Il y a en l’homme une manière d’être, une âme, une conscience qui ne parait pas pouvoir rester dans les limites du corps, cela vient peut-être d’ailleurs, cela ne fait pas partie du développement de l’homme. Le « je » ne parle que par l’âme. La référence aux concepts est inévitable. Il faut voir et concevoir l’âme dans sa diversité et entendre la psychologie comme science du psychisme par opposition à l’égologie, la science du « je ».