DU BREVET AU BAC

Prépabac, examen2017 · Jeu Nov 18, 2010 7:57 pm

L'enseignement de la philosophie en seconde expérimenté à la rentrée 2011

L'enseignement de la philosophie va être expérimenté au niveau national dès la classe de seconde à partir de la rentrée 2011, a annoncé, jeudi 18 novembre, le ministre de l'éducation nationale, Luc Chatel.

"Avec le président de la République, nous avons décidé de renforcer l'enseignement de la philosophie" et d'"expérimenter un enseignement plus tôt, en seconde et en première", a déclaré M. Chatel à la presse, à l'issue de l'ouverture de la journée mondiale de la philosophie organisée à Paris par l'Unesco.

"ENSEIGNEMENTS D'EXPLORATION"

A la rentrée prochaine, le ministère va lancer une expérimentation nationale auprès d'établissements volontaires pour aborder la philosophie en seconde et en première, d'une part au travers des "enseignements d'exploration" (deux modules obligatoires au choix) et d'autre part par l'accompagnement personnalisé (deux heures par semaine). Les professeurs de philosophie pourront aussi "intervenir de manière ciblée au sein des cours d'autres disciplines pour en éclairer la portée philosophique", précise un communiqué du ministère.

Les professeurs de philosophie pourront enseigner l'éducation civique, juridique et sociale (ECJS), un cours dispensé en seconde, selon M. Chatel, qui a cité des thématiques, telles que la citoyenneté, les droits et devoirs, pouvant être abordées sous l'angle philosophique.

Pour donner un cadre national à cette expérimentation, le ministre a demandé à l'Inspection générale de l'éducation nationale d'en élaborer le cahier des charges. Un appel à projets sera diffusé en janvier 2011 auprès de tous les lycées. La mise en œuvre de cet enseignement anticipé "ne modifiera absolument en rien" l'enseignement de la philosophie en classe de terminale, que ce soit dans son statut et ses finalités ou dans ses programmes et ses horaires, assure Luc Chatel.

Article du monde
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/11/18/l-enseignement-de-la-philosophie-en-seconde-experimente-a-la-rentree-2011_1441747_3224.html

www.le monde.fr

La philo dès la seconde?
enseignement

Les élèves invités dès la seconde à se familiariser à la philo./Photo DDM, SL Voilà longtemps que l'idée faisait son chemin, portée notamment par le philosophe Raphaël Enthoven et Mark Sherringham, le doyen de l'inspection générale de philosophie. Un temps mal-aimé, quand il fallait lui préférer les maths et leurs valeurs plus intégratrices dans le monde du travail, l'enseignement de la philo retrouverait même les faveurs des recruteurs.

Hier matin, à l'Unesco, le ministre de l'Éducation Luc Chatel a annoncé l'expérimentation de la philo dès la classe de seconde, mais aussi en première. Loin de copier les pays étrangers où cet enseignement minimisé est classé sous le registre histoire des idées, la philo en France a su résister aux tentatives successives de démolition.

À la rentrée prochaine donc, les « seconde » pourront se forger plus tôt à l'analyse, découvrir Descartes, Kant ou Hegel, explorer les pensées de nos contemporains, grâce à des « enseignements d'exploration. » Une expérimentation nationale, mais tournée uniquement vers les établissements volontaires. Un accompagnement personnalisé de deux heures par semaine sera dispensé par des profs de philo qui pourront intervenir lors des cours d'autres disciplines pour en « éclairer la portée philosophique », précise le ministère.

Par ailleurs, dès septembre 2011, les enseignants en philo pourront enseigner, toujours en seconde, l'éducation civique, juridique et sociale (ECJS). Des thématiques comme la citoyenneté, les droits et devoirs seront abordés, sous un angle philosophique bien sûr.

Reste à connaître sur quelles modalités et selon quelle rémunération fonctionnera cette nouvelle mission confiée aux professeurs. Pour l'heure, enseignants et syndicats n'ont pas réagi. Mais l'idée n'est pas forcément mal perçue. Le fait d'attendre la terminale pour assimiler, en quelques mois seulement, une discipline aussi complexe, sanctionnée par ailleurs par un très fort coefficient au bac, n'a jamais laissé de surprendre les observateurs.
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laurencefloder · Age: 29 Inscrit le: 05 Nov 2010 Messages: 315

j'ai échappé au pire, suis en première j'ai du mal avec le bac de français, la philo pour l'année prochaine je vais m'accrocher mais je suis heureuse de pas avoir eu de philo en seconde et en première

c'est vrai les thèmes de philo à étudier en seconde et en première seront en continuité avec l'éducation civique, l'histoire, "déclaration des droits de l'homme", notion de citoyen, de droit.....
Intéressant mais ça va rendre le programme encore plus lourd!! surtout pour l'année du bac français en 1ère!!

A VOIR

Laurencefloder Skratch

Prépabac, examen2017 · Ven Nov 26, 2010 9:59 am

bonjour

Pour ou contre la philosophie en seconde et en première? Je pense que c'est une excellente chose car l'enseignement en terminale vous paraitra moins dur, il s'agit en fait d'une initiation relativement à des concepts comme le droit, l'histoire etc et en rapport avec d'autres matières comme l'histoire, l'éducation civique. On pourra proposer une oeuvre, des thématiques, mais le niveau exigé sera moins élevé biensûr qu'en terminale. Et n'oubliez pas l'initiation se fera depuis le forum, les concepts et réflexions seront mis en ligne et une aide sera proposée pour vous soutenir dans votre initiation et apprentissage
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Prépabac, examen2017 · Ven Déc 10, 2010 12:23 am

CRÉTEIL
Ces élèves de seconde raffolent de la philo

Devançant le souhait du ministre d’enseigner la philosophie dès la première à la rentrée prochaine, le lycée Branly mène une expérience inédite avec neuf élèves âgés de 15 à 16 ans.

Ils ont entre 15 et 16 ans et, malgré leur jeune âge, ils s’initient déjà à la philosophie. Un groupe de neuf élèves de 2de du lycée Edouard-Branly à Créteil suit en effet depuis septembre une heure de cet enseignement par semaine dans le cadre de l’accompagnement personnalisé. Un autre groupe étudie, lui, la philosophie et les sciences dans un module d’enseignement d’exploration.
Le professeur de philosophie, Jean-François Robredo, et le chef d’établissement ont, sans le savoir, devancé un souhait du ministre de l’Education nationale : expérimenter dès la rentrée 2011 cet enseignement, dispensé en terminale, dès la 2de et la 1re.
Les lycéens apprécient
Dans l’académie de Créteil, 29 lycées* testent déjà la philo, la plupart en 1re littéraire. L’enseignement en 2de est donc inédit. « Eveiller les jeunes à cette pratique dès le début du lycée est selon moi possible et bénéfique, avance l’enseignant. Ils en sont capables et ça les amène à réfléchir d’une manière plus rigoureuse, à prendre du recul…» L’objectif premier est de susciter l’intérêt des élèves. Exemple, lundi dernier avec ce cours dédié à l’étude de l’un des textes les plus emblématiques de Platon : l’allégorie de la caverne. Dans cet extrait, des hommes sont enchaînés et immobilisés dans une demeure souterraine. Ils tournent le dos à l’entrée et ne voient que leurs ombres et celles que projettent des objets au loin derrière eux. «Comment font-ils pour savoir si ce sont des hommes ou des statues ? » demande le professeur. « Comme ils sont là depuis l’enfance, ils ne peuvent pas savoir ce qui est vrai. Ils n’ont rien pour comparer », répond Abou. « C’est comme avec la télévision, rebondit Younes. On voit le monde d’une certaine manière, mais on n’a pas de repère pour savoir si ce qu’on nous raconte est vrai ou faux. Il faudrait pouvoir vérifier. » Illusion, vérité… les élèves sont bien en train de philosopher. L’enseignant passe à l’idée de prisonnier : « Qui a mis les hommes dans cette situation ? » demande- t-il. «Nos parents ! clame Romain. Quand on est petit, ils nous font croire que le Père Noël existe pour que l’on soit sage ! » Et aujourd’hui ? « Bah, on est toujours manipulés, mais quand on sait pourquoi, on se fait moins avoir », estime Sambou. Les élèves n’ont pas choisi ce cours et pourtant ils l’apprécient particulièrement : « Tout ce qu’on dit là, ça peut nous servir dans la vie, considère Younes. Ça nous apprend à être plus méfiant. » Romain plébiscite ces discussions à bâtons rompus : « On apprend à mieux argumenter, à mieux réfléchir.On parle librement et en plus, ça n’est pas noté. »
* 10 en Seine-et-Marne, 9 en Seine-Saint-Denis et 10 dans le Val-de-Marne.

Article du parisien
http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/ces-eleves-de-seconde-raffolent-de-la-philo-08-12-2010-1182220.php
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