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 DU BREVET AU BAC :: QUESTIONS SUR CORPUS DE TEXTES : L'ECRIT DU BAC DE FRANCAIS :: Quelles attitudes de spectateur ces textes proposent ils?

Quelles attitudes de spectateur ces textes proposent ils?

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MessageSujet: Quelles attitudes de spectateur ces textes proposent ils?  Posté leJeu Jan 06, 2011 6:05 pm Répondre en citant



Le théâtre : texte et représentation
Quelles attitudes de spectateur ces textes proposent-ils ?



Sujet des séries S et ES

Le sujet comprend :

■Texte A - Molière, La Critique de L’École des femmes (1663), scène 5
■Texte B - Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac (1897), acte I, scène 3
■Texte C - Paul Claudel, Le Soulier de satin (1929), première journée, scène 1
■Texte D - Jean Anouilh, Antigone (1944), prologue

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Texte A - Molière, La Critique de L’École des femmes

La Critique de L’École des femmes met en scène un débat entre des personnages adversaires et partisans de la pièce L’École des femmes, « quatre jour après » la première représentation. Quand Dorante entre en scène, la discussion est en cours.

Scène V

Dorante, Le Marquis, Climène, Élise, Uranie.

Dorante
Ne bougez, de grâce, et n’interrompez point votre discours. Vous êtes là sur une matière, qui depuis quatre jours fait presque l’entretien de toutes les maisons de Paris ; et jamais on n’a rien vu de si plaisant, que la diversité des jugements, qui se font là-dessus. Car enfin, j’ai ouï condamner cette comédie à certaines gens, par les mêmes choses, que j’ai vu d’autres estimer le plus.
Uranie
Voilà Monsieur le Marquis, qui en dit force mal.
Le Marquis
Il est vrai, je la trouve détestable ; morbleu détestable du dernier détestable ; ce qu’on appelle détestable.
Dorante
Et moi, mon cher Marquis, je trouve le jugement détestable.
Le Marquis
Quoi Chevalier, est-ce que tu prétends soutenir cette pièce ?
Dorante
Oui je prétends la soutenir.
Le Marquis
Parbleu, je la garantis détestable.
Dorante
La caution n’est pas bourgeoise1. Mais, Marquis, par quelle raison, de grâce, cette comédie est-elle ce que tu dis ?
Le Marquis
Pourquoi elle est détestable ?
Dorante
Oui.
Le Marquis
Elle est détestable, parce qu’elle est détestable.
Dorante
Après cela, il n’y a plus rien à dire : voilà son procès fait. Mais encore instruis-nous, et nous dis les défauts qui y sont.
Le Marquis
Que sais-je moi ? je ne me suis pas seulement donné la peine de l’écouter. Mais enfin je sais bien que je n’ai jamais rien vu de si méchant2, Dieu me damne ; et Dorilas, contre qui3 j’étais a été de mon avis.
Dorante
L’autorité est belle, et te voilà bien appuyé.
Le Marquis
Il ne faut que voir les continuels éclats de rire que le parterre4 y fait : je ne veux point d’autre chose, pour témoigner qu’elle ne vaut rien.
Dorante
Tu es donc, Marquis, de ces messieurs du bel air5, qui ne veulent pas que le parterre ait du sens commun, et qui seraient fâchés d’avoir ri avec lui, fût-ce de la meilleure chose du monde ? Je vis l’autre jour sur le théâtre6 un de nos amis qui se rendit ridicule par là. Il écouta toute la pièce avec un sérieux le plus sombre du monde : et tout ce qui égayait les autres ridait son front. À tous les éclats de rire, il haussait les épaules, et regardait le parterre en pitié ; et quelquefois aussi le regardant avec dépit, il lui disait tout haut : « Ris donc, parterre, ris donc. » Ce fut une seconde comédie, que le chagrin7 de notre ami ; il la donna en galant homme à toute l’assemblée8 ; et chacun demeura d’accord qu’on ne pouvait pas mieux jouer, qu’il fit. Apprends, Marquis, je te prie, et les autres aussi, que le bon sens n’a point de place déterminée à la comédie ; que la différence du demi-louis d’or, et de la pièce de quinze sols9, ne fait rien du tout au bon goût ; que debout et assis on peut donner un mauvais jugement ; et qu’enfin, à le prendre en général, je me fierais assez à l’approbation du parterre, par la raison qu’entre ceux qui le composent, il y en a plusieurs qui sont capables de juger d’une pièce selon les règles, et que les autres en jugent par la bonne façon d’en juger, qui est de se laisser prendre aux choses, et de n’avoir ni prévention aveugle, ni complaisance affectée, ni délicatesse ridicule.
Le Marquis
Te voilà donc, Chevalier, le défenseur du parterre ? Parbleu ! je m’en réjouis, et je ne manquerai pas de l’avertir que tu es de ses amis. Hai ! hai ! hai ! hai ! hai ! hai !
Dorante
Ris tant que tu voudras ; je suis pour le bon sens, et ne saurais souffrir les ébullitions de cerveau de nos marquis de Mascarille10. J’enrage de voir de ces gens qui se traduisent en ridicules, malgré leur qualité ; de ces gens qui décident toujours, et parlent hardiment de toutes choses, sans s’y connaître ; qui dans une comédie se récrieront aux méchants endroits, et ne branleront pas à ceux qui sont bons ; qui voyant un tableau, ou écoutant un concert de musique, blâment de même, et louent tout à contre-sens, prennent par où ils peuvent les termes de l’art qu’ils attrapent, et ne manquent jamais de les estropier, et de les mettre hors de place. Eh ! morbleu, Messieurs, taisez-vous, quand Dieu ne vous a pas donné la connaissance d’une chose ; n’apprêtez point à rire à ceux qui vous entendent parler, et songez qu’en ne disant mot, on croira peut-être que vous êtes d’habiles gens.


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1 Remarque moqueuse : une garantie était dite « bourgeoise » quand elle était fournie par une personne solvable. Le marquis est un aristocrate.
2 Méchant : mauvais, sans valeur.
3 Contre qui : à côté de qui.
4 Le parterre : les spectateurs, qui n’appartenaient pas à l’aristocratie, s’y tenaient debout.
5 Le « bel air » : les belles manières, celles des gens « de qualité ». Expression qui, après avoir été à la mode, s’employait souvent ironiquement.
6 Certains spectateurs, appartenant à l’aristocratie, prenaient place sur des chaises, de chaque côté de la scène.
7 Chagrin : mauvaise humeur.
8 Remarque moqueuse : en homme de bonne compagnie, puisqu’il s’offre lui-même en spectacle au public.
9 Fait allusion au prix payé par les spectateurs assis aux places « sur le théâtre », et par ceux qui sont debout, au parterre.
10 Mascarille : ce valet, dans Les Précieuses ridicules, singeait les marquis, ainsi ridiculisés par Molière.

Texte B - Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac

Le premier acte est intitulé : « Une représentation à l’Hôtel de Bourgogne ». La didascalie initiale indique : « en 1640 ».

[…]

LA SALLE
Commencez !
UN BOURGEOIS, dont la perruque s’envole au bout d’une ficelle, pêchée par un page de la galerie supérieure.
Ma perruque !
CRIS DE JOIE
Il est chauve !…
Bravo, les pages !… Ha ! ha ! ha !…
LE BOURGEOIS, furieux, montrant le poing.
Petit gredin !
RIRES ET CRIS, qui commencent très fort et vont décroissant.
Ha ! ha ! ha ! ha ! ha ! ha !
(Silence complet)
LE BRET, étonné.
Ce silence soudain ?…
Un spectateur lui parle bas.
Ah ?…
LE SPECTATEUR
La chose me vient d’être certifiée.
MURMURES, qui courent.
Chut ! - Il paraît ?… - Non ! - Si ! - Dans la loge grillée. - Le Cardinal ! - Le Cardinal ? - Le Cardinal1 !
UN PAGE
Ah ! diable, on ne va pas pouvoir se tenir mal !
On frappe sur la scène. Tout le monde s’immobilise. Attente.
LA VOIX D’UN MARQUIS, dans le silence, derrière le rideau.2
Mouchez cette chandelle3 !
UN AUTRE MARQUIS, passant la tête par la fente du rideau.
Une chaise !
Une chaise est passée, de main en main, au-dessus des têtes. Le marquis la prend et disparaît, non sans avoir envoyé quelques baisers aux loges.
UN SPECTATEUR
Silence !
On refrappe les trois coups. Le rideau s’ouvre. Tableau. Les marquis assis sur les côtés, dans des poses insolentes. Toile de fond représentant un décor bleuâtre de pastorale. Quatre petits lustres de cristal éclairent la scène. Les violons jouent doucement.
LE BRET, à Ragueneau, bas.
Montfleury4 entre en scène ?
RAGUENEAU, bas aussi.
Oui, c’est lui qui commence.
LE BRET
Cyrano n’est pas là.
RAGUENEAU
J’ai perdu mon pari5.
LE BRET
Tant mieux ! tant mieux !
On entend un air de musette, et Montfleury paraît en scène, énorme, dans un costume de berger de pastorale, un chapeau garni de roses penché sur l’oreille, et soufflant dans une cornemuse enrubannée.
LE PARTERRE, applaudissant.
Bravo, Montfleury ! Montfleury !


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1 Le cardinal Richelieu, qui assistait parfois aux spectacles, et qui faisait régner son autorité sur les lettres et les arts.
2 Certains spectateurs, appartenant à l’aristocratie, prenaient place sur des banquettes et des chaises, de chaque côté de la scène.
3 L’éclairage aux chandelles exigeait qu’on les éteigne et qu’on les remplace fréquemment.
4 Montfleury : cet acteur a véritablement existé, jouant notamment à l’Hôtel de Bourgogne, puis dans la troupe de Molière.
5 Ragueneau a parié que Cyrano, qui avait interdit à Montfleury de se produire « pour un mois », viendrait le chasser de la scène. Et, en effet Cyrano va faire bientôt son entrée.

Texte C - Paul Claudel, Le Soulier de satin


PREMIÈRE JOURNÉE
[…]

Coup bref de trompette.
La scène de ce drame est le monde et plus spécialement l’Espagne à la fin du XVIe, à moins que ce ne soit le commencement du XVIIe siècle. L’auteur s’est permis de comprimer les pays et les époques, de même qu’à la distance voulue plusieurs lignes de montagnes séparées ne sont qu’un seul horizon.

Encore un petit coup de trompette.
Coup prolongé de sifflet comme pour la manœuvre d’un bateau.
Le rideau se lève.


SCÈNE PREMIÈRE
L’Annoncier1, le Père Jésuite.

L’annoncier - Fixons, je vous prie, mes frères, les yeux sur ce point de l’Océan Atlantique qui est à quelques degrés au-dessous de la Ligne2 à égale distance de l’Ancien et du Nouveau Continent. On a parfaitement bien représenté ici l’épave d’un navire démâté qui flotte au gré des courants. Toutes les grandes constellations de l’un et de l’autre hémisphères, la Grande Ourse, la Petite Ourse, Cassiopée, Orion, la Croix du Sud, sont suspendues en bon ordre comme d’énormes girandoles3 et comme de gigantesques panoplies4 autour du ciel. Je pourrais les toucher avec ma canne. Autour du ciel. Et ici-bas un peintre qui voudrait représenter l’œuvre des pirates – des Anglais probablement – sur ce pauvre bâtiment espagnol, aurait précisément l’idée de ce mât, avec ses vergues et ses agrès5, tombé tout au travers du pont, de ces canons culbutés, de ces écoutilles6 ouvertes, de ces grandes taches de sang et de ces cadavres partout, spécialement de ce groupe de religieuses écroulées l’une sur l’autre. Au tronçon du grand mât est attaché un Père Jésuite, comme vous voyez, extrêmement grand et maigre. La soutane déchirée laisse voir l’épaule nue. Le voici qui parle comme il suit : « Seigneur, je vous remercie de m’avoir ainsi attaché… » Mais c’est lui qui va parler. Écoutez bien, ne toussez pas et essayez de comprendre un peu. C’est ce que vous ne comprendrez pas qui est le plus beau, c’est ce qui est le plus long qui est le plus intéressant et c’est ce que vous ne trouverez pas amusant qui est le plus drôle.

(Sort l’Annoncier.)

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1 L’Annoncier : « devant le rideau baissé », ce personnage, « un papier à la main », a annoncé le titre de la pièce, « Le Soutier de satin ou Le Pire n’est pas toujours sûr, Action espagnole en quatre journées ».
2 La Ligne : l’équateur.
3 « Girandoles » a ici le sens de guirlandes lumineuses.
4 Panoplie : à l’origine, armure complète d’un chevalier, ici ensemble d’objets de décoration.
5 Les « vergues » servent à porter la voile ; les « agrès » désignent l’ensemble de ce qui concerne la mâture d’un navire.
6 Écoutilles : ouvertures pratiquées dans le pont d’un navire pour accéder aux entreponts et aux cales.

Texte D - Jean Anouilh, Antigone

Un décor neutre. Trois portes semblables. Au lever du rideau, tous les personnages sont en scène. Ils bavardent, tricotent, jouent aux cartes. Le Prologue se détache et s’avance.

Le Prologue1
Voilà. Ces personnages vont vous jouer l’histoire d’Antigone. Antigone, c’est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. Elle pense qu’elle va être Antigone tout à l’heure, qu’elle va surgir soudain de la maigre jeune fille noiraude et renfermée que personne ne prenait au sérieux dans la famille et se dresser seule en face du monde, seule en face de Créon, son oncle, qui est le roi. Elle pense qu’elle va mourir, qu’elle est jeune et qu’elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n’y a rien à faire. Elle s’appelle Antigone et il va falloir qu’elle joue son rôle jusqu’au bout… Et, depuis que ce rideau s’est levé, elle sent qu’elle s’éloigne à une vitesse vertigineuse de sa sœur Ismène, qui bavarde et rit avec un jeune homme, de nous tous, qui sommes là bien tranquilles à la regarder, de nous qui n’avons pas à mourir ce soir. Le jeune homme avec qui parle la blonde, la belle, l’heureuse Ismène, c’est Hémon, le fils de Créon. Il est le fiancé d’Antigone. Tout le portait vers Ismène : son goût de la danse et des jeux, son goût du bonheur et de la réussite, sa sensualité aussi, car Ismène est bien plus belle qu’Antigone, et puis un soir, un soir de bal où il n’avait dansé qu’avec Ismène, un soir où Ismène avait été éblouissante dans sa nouvelle robe, il a été trouver Antigone qui rêvait dans un coin, comme en ce moment, ses bras entourant ses genoux, et il lui a demandé d’être sa femme. Personne n’a jamais compris pourquoi. Antigone a levé sans étonnement ses yeux graves sur lui et elle lui a dit « oui » avec un petit sourire triste… L’orchestre attaquait une nouvelle danse, Ismène riait aux éclats, là-bas, au milieu des autres garçons, et voilà, maintenant, lui, il allait être le mari d’Antigone. Il ne savait pas qu’il ne devait jamais exister de mari d’Antigone sur cette terre et que ce titre princier lui donnait seulement le droit de mourir. Cet homme robuste, aux cheveux blancs, qui médite là, près de son page, c’est Créon. C’est le roi. Il a des rides, il est fatigué. Il joue au jeu difficile de conduire les hommes. Avant, du temps d’Œdipe, quand il n’était que le premier personnage de la cour, il aimait la musique, les belles reliures, les longues flâneries chez les petits antiquaires de Thèbes. Mais Œdipe et ses fils sont morts. Il a laissé ses livres, ses objets, il a retroussé ses manches et il a pris leur place.


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1 Dans la tragédie grecque, le Prologue précédait l’entrée du chœur. De manière originale, Anouilh utilise le mot pour désigner un personnage et la première partie de la pièce.

I. Après avoir lu attentivement les textes du corpus, vous répondrez d’abord à la question suivante (4 points) :
Quelles attitudes de spectateur ces textes proposent-ils ?
Vous répondrez de façon organisée et synthétique.


Le théâtre : texte et représentation
•Sujet des séries S et ES
Quelles attitudes de spectateur ces textes proposent-ils ?
Réponse :

La représentation théâtrale comprend l’espace scénique, le rideau de scène, les éclairages, le public, … nous nous poserons la question de savoir quelles attitudes de spectateurs on peut découvrir au travers de ces extraits du corpus.
La Critique de L’École des femmes de Molière est à rapprocher de Cyrano de Bergerac de Rostand, en effet on trouve dans ces deux passages les attitudes propres et caractéristiques de publics ciblés dans des représentations jouées du siècle classique . A l’inverse, nous avons une lecture de la dramaturgie antique à l’époque moderne avec Antigone, baroque avec Le soulier de satin de Claudel. Nous avons ainsi des cadres socio culturels différents qui nous permettent de constater qu’au de là des différences sociologiques et culturels, le spectateur reste identique à lui-même, inchangé traversant les siècles.
Nous pouvons voir que la salle de spectacle du XVII ème siècle est fréquentée par des spectateurs qui chahutent, des mondains qui viennent dans le seul but de se montrer et qui font preuve de démonstrations génantes. Le public prend ses aises jusqu’au XX ème siècle, l’indiscipline est reprise en main par l’annoncier qui fait un rappel à l’ordre : « écoutez bien, ne toussez pas ». Nous voyons qu’au-delà de l’indiscipline du public spectateur, Molière dénonce le pédantisme, « ces gens qui décident toujours et parient hardiment de toutes choses, sans s’y connaitre ». il s’agit de dénoncer ces spectateurs qui sortent et font valoir leur pseudo culture au point de prendre « par où ils peuvent les termes de l’art qu’ils attrapent, et ne manquent jamais de les estropier, et de les mettre hors de place ».
L’environnement théâtral a évolué, cependant au XXème siècle, le public n’est pas dans la proximité avec l’espace artificiel du théâtre, c’est pourquoi, le prologue D’Anouilh prépare le spectateur psychologiquement à ce qui va se passer de manière à trouver les repères nécessaires. Nous voyons Claudel charger l’annoncier de commenter le spectacle et de prévenir une erreur d’interprétation : « essayez de comprendre un peu. C’est ce que vous ne comprendrez pas qui est le plus beau, c’est ce qui est le plus long qui est le plus intéressant et c’est ce que vous ne trouverez pas amusant qui est le plus drôle. »
Par conséquent, nous conclurons avec les mots de Molière qui affirme dans le but de faire en sorte que le spectateur se comporte en spectateur juste et averti : « la bonne façon d’en juger est de se laisser prendre aux choses, et de n’avoir ni prévention aveugle, ni complaisance affectée, ni délicatesse ridicule ».
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