DU BREVET AU BAC

Manon_ · Age: 28 Inscrit le: 28 Oct 2012 Messages: 83

Bonjour ,alors voilà j'ai une question sur corpus pour la rentrée et faut dire que le français et moi sa fait deux . Neutral

Donc voilà le corpus est constitué de quatre textes théâtrales
TEXTE 1:
Le mariage de Figaro , Acte V scène 3 de Beaumarchais

Figaro, seul [...]
(Il se lève.) Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu'ils ordonnent, quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil! Je lui dirais... que les sottises imprimées n'ont d'importance qu'aux lieux où l'on en gêne le cours; que sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur; et qu'il n'y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits. (Il se rassied.) Las de nourrir un obscur pensionnaire, on me met un jour dans la rue; et comme il faut dîner, quoiqu'on ne soit plus en prison, je taille encore ma plume et demande à chacun de quoi il est question: on me dit que, pendant ma retraite économique, il s'est établi dans Madrid un système de liberté sur la vente des productions, qui s'étend même à celles de la presse; et que, pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l'autorité, ni du culte, ni de la politique, ni dé la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l'Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l'inspection de deux ou trois censeurs. Pour profiter de cette douce liberté, j'annonce un écrit périodique, et, croyant n'aller sur les brisées d'aucun autre, je le nomme Journal inutile. Pou-ou! je vois s'élever contre moi mille pauvres diables à la feuille, on me supprime, et me voilà derechef sans emploi! - Le désespoir m'allait saisir; on pense à moi pour une place, mais par malheur j'y étais propre: il fallait un calculateur, ce fut un danseur qui l'obtint. Il ne me restait plus qu'à voler; je me fais banquier de pharaon: alors, bonnes gens! je soupe en ville, et les personnes dites comme il faut m'ouvrent poliment leur maison, en retenant pour elles les trois quarts du profit. J'aurais bien pu me remonter; je commençais même à comprendre que, pour gagner du bien, le savoir-faire vaut mieux que le savoir. Mais comme chacun pillait autour de moi, en exigeant que je fusse honnête, il fallut bien périr encore. Pour le coup je quittais le monde, et vingt brasses d'eau m'en allaient séparer, lorsqu'un dieu bienfaisant m'appelle à mon premier état. Je reprends ma trousse et mon cuir anglais; puis, laissant la fumée aux sots qui s'en nourrissent, et la honte au milieu du chemin, comme trop lourde à un piéton, je vais rasant de ville en ville, et je vis enfin sans souci. Un grand seigneur passe à Séville; il me reconnaît, je le marie; et pour prix d'avoir eu par mes soins son épouse, il veut intercepter la mienne! Intrigue, orage à ce sujet. Prêt à tomber dans un abîme, au moment d'épouser ma mère, mes parents m'arrivent à la file. (Il se lève en s'échauffant.)

L'iles des esclaves scène 3 de Marivaux

Des naufragés jetés par la tempête dans l'île des Esclaves sont obligés selon la loi de cette republique d'echanger leurs conditions. Ainsi , Euphrosine devient l''esclave de Cléanthis. Trivelin le maître des lieux invite l'ancienne esclave à faire la critique de sa maîtresse

CLEANTHIS : Madame, au contraire, a-t-elle mal reposé ? "Ah ! qu'on m'apporte un miroir ; comme me voilà faite ! que je suis mal bâtie !" Cependant on se mire, on éprouve son visage de toutes les façons, rien ne réussit ; des yeux battus, un teint fatigué ; voilà qui est fini, il faut envelopper ce visage-là, nous n'aurons que du négligé, Madame ne verra personne aujourd'hui, pas même le jour, si elle peut ; du moins fera-t-il sombre dans la chambre. Cependant, il vient compagnie, on entre : que va-t-on penser du visage de Madame ? on croira qu'elle enlaidit : donnera-t-elle ce plaisir-là à ses bonnes amies ? Non, il y a remède à tout : vous allez voir. "Comment vous portez-vous, Madame ? - Très mal, Madame ; j'ai perdu le sommeil ; il y a huit jours que je n'ai fermé l'œil ; je n'ose pas me montrer, je fais peur." Et cela veut dire : "Messieurs, figurez-vous que ce n'est point moi au moins ; ne me regardez pas, remettez à me voir ; ne me jugez pas aujourd'hui ; attendez que j'aie dormi. J'entendais tout cela, car nous autres esclaves, nous sommes doués contre nos maîtres d'une pénétration !... Oh ! ce sont de pauvres gens pour nous

Les bonnes , l'exposition de Genet
La chambre de Madame. Meubles Louis XV. Au fond, une fenêtre ouverte sur la façade de l’immeuble en face. A droite, le lit. A gauche, une porte et une commode. Des fleurs à profusion. C’est le soir. L’actrice qui joue Solange est vêtue d’une petite robe noire de domestique. Sur une chaise, une autre petite robe noire, des bas de fil noirs, une paire de souliers noirs à talons plats.

Claire, debout, en combinaison, tournant le dos à la coiffeuse. Son geste –le bras tendu– et le ton seront d’un tragique exaspéré.

Et ces gants ! Ces éternels gants ! Je t’ai dit souvent de les laisser à la cuisine. C’est avec ça, sans doute, que tu espères séduire le laitier. Non, non, ne mens pas, c’est inutile. Pends-les au-dessus de l’évier. Quand comprendras-tu que cette chambre ne doit pas être souillée ? Tout, mais tout ! ce qui vient de la cuisine est crachat. Sors. Et remporte tes crachats ! Mais cesse !

Pendant cette tirade, Solange jouait avec une paire de gants de caoutchouc, observant ses mains gantées, tantôt en bouquet, tantôt en éventail.

Ne te gêne pas, fais ta biche. Et surtout ne te presse pas, nous avons le temps. Sors !

Solange change soudain d’attitude et sort humblement, tenant du bout des doigts les gants de caoutchouc. Claire s’assied à la coiffeuse. Elle respire les fleurs, caresse les objets de toilette, brosse ses cheveux, arrange son visage.

CLAIRE.
Préparez ma robe. Vite, le temps presse. Vous n'êtes pas là ? (Elle se retourne.) Claire ! Claire ! (Entre Solange.)
SOLANGE.
Que Madame m'excuse, je préparais le tilleul (elle prononce « tillol ») de Madame.
CLAIRE.
Disposez mes toilettes. La robe blanche pailletée. L'éventail, les émeraudes.
SOLANGE.
Tous les bijoux de Madame ?
CLAIRE.
Sortez-les. Je veux choisir. (Avec beaucoup d'hypocrisie.) Et naturellement les souliers vernis. Ceux que vous convoitez depuis des années. (Solange prend dans l'armoire quelques écrins qu'elle ouvre et dispose sur le lit.) Pour votre noce sans doute. Avouez qu'il vous a séduite ! Que vous êtes grosse1 ! Avouez-le ! (Solange s'accroupit sur le tapis, et, crachant dessus, cire des escarpins vernis.) Je vous ai dit, Claire, d'éviter les crachats. Qu'ils dorment en vous, ma fille, qu'ils y croupissent. Ah ! ah ! vous êtes hideuse, ma belle. Penchez-vous davantage et vous regardez dans mes souliers. (Elle tend son pied que Solange examine.) Pensez-vous qu'il me soit agréable de me savoir le pied enveloppé par les voiles de votre salive ? Par la brume de vos marécages ?
SOLANGE, à genoux et très humble.
Je désire que Madame soit belle.
CLAIRE, elle s'arrange dans la glace.
Vous me détestez, n'est-ce pas ? Vous m'écrasez sous vos prévenances, sous votre humilité, sous les glaïeuls et le réséda. (Elle se lève et d'un ton plus bas.) On s'encombre inutilement. Il y a trop de fleurs. C'est mortel. (Elle se mire encore.) Je serai belle. Plus que vous ne le serez jamais.

Et enfin En attendant Godot Acte 1 de Samuel beckett

POZZO
Savez-vous qui m'a appris toutes ces belles choses ? ( un temps , Dardant son doigts vers Lucky)
Lui !

VLADIMIR
(regardant le ciel)La nuit ne viendra-t-elle donc jamais ?

POZZO
Sans lui je n'aurais jamais pensé, jamais senti, que des choses basses, ayant trait à mon métier de - peu importe. La beauté, la grâce, la vérité de première classe, je m'en savais incapable. Alors j'ai pris un Knouk

VLADIMIR
( malgré lui cessant d'interroger le ciel) Un knouk ?

POZZO
Il y aura bientôt soixante ans que ça dure ...( Il calcule mentalement) ... Oui bientôt soixante.(Se redressant fièrement) On ne mme les donnerait pas n'est ce pas ? (Vladimir regarde Lucky)A coté de lui j'ai l'air d'une jeune homme non ?( Un temps. A lucky ) Chapeau! ( Lucky dépose le panier, enlève son chapeau. Une abondante chevelure blanche lui tombe autour du visage.Il met son chapeau sous le bras et reprend le panier) Maintenant regardez ( Pozzo ôte son chapeau.Il est complètement chauve. Il remet son chapeau) Vous avez vu?

VLADIMIR Qu'est ce que c'est , un knouk ?

POZZO Vous n'êtes pas d'ici. Etes-vous seulement du siècle ? Autrefois on avait des bouffons. Maintenant on a des Knouks Ceux qui peuvent se le permettre.

VLADIMIR
Et vous le chassez à présent ? Un si vieux , un si fidèle serviteur ?

ESTRAGON
Fumier !

Pozzo de plus en plus agité

VLADIMIR
Après en avoir sucé la subsatnce vous le jetez comme un...(Il cherche)..comme une peau de banane. Avouez que...

POZZO
(gemissant portant ses mains à la tête ) Je n'en peux plus... plus supporter... ce qu'il fait... vous pouvez pas savoir... c'est affreux... faut qu'il s'en aille...(il brandit les bras) je deviens fou...( il s'effondre la tête dans les bras) Je n'en peux plus... peux plus...

Silence.Tous regardent Pozzo. Lucky tresaille

Alors moi j'ai essayer d'avancer un peu mais j'ai vraiment trop généraliser et au final je trouve vraiment plus le rien à dire alors le sujet c'est L'etude entre maître et valet . Voila le brouillon du début de mon corpus , je sais qu'il est mauvais mais c'est pour cela que je suis là pour vous demandez de l'aide Smile

Le corpus soumis à l'étude est composé de quatre extraits théâtrale présentant le rapport Maître et Valet: L'acte V, Scène 3 du Mariage de Figaro écrit par Beaumarchais en 1778 , La Scène 3 de L'Ile des esclaves datant de 1725 et qui a pour auteur Marivaux, L'exposition des Bonnes datant de 1947 et qui a pour auteur Genet , et enfin pour finir l'Acte 1 de En attendant Godot écrit en 1952 par Samuel Beckett. Suite à l'étude de ce corpus on retrouve un thème commun : le rapport Maître – Valet au théâtre. On peut donc étudier le traitement de ce rapport Maître Valet dans chacun des textes et en tirer les points en communs de ces différents extraits.

Le rapport maître valet est traité diffèrent dans chacun des textes. En effet , on remarque que Cléanthis , personnage de l'ile des esclaves ainsi que Claire et Solange de Les Bonnes critiquent leurs maîtresse en l'imitant. Chaque imitation est toute fois différente puisque celle de Solange et Claire est basée sur des mimiques, elles reproduisent réellement les gestes de leurs maitresse (didascalies) « Claire s'assit à la coiffeuse. Elle respire les fleurs ,caresse les objets de toilette , brosse ses cheveux..»(L.18-19) Tandis que Cléanthis critique sa maîtresse en lâchant tout ce qu'elle a sur le cœur et en devenant l'égal d'Euphrosine (Sa maîtresse) sans pour autant reproduire ses gestes mais seulement en utilisant la parole.
Dans le mariage de Figaro , le valet fait également une critique de son maître ainsi que de la société tout court mais celui ci n'imite pas son maître , il exprime simplement sa façon de penser. Quand à l'extrait de En attendant Godot Lucky, le valet ne peut se permettre de critiquer son maître puisque celui ci le maltraite et souhaite le chasser . Lucky est traité comme un animale On en déduit cela suite à « Lucky, son serviteur … une corde passée autour du cou »(L.4-5)
Quelques points communs entre les textes sont à noter. En effet ils sont tous issue du même genre littéraire: Le Théâtre mais non cependant pas le même mouvement littéraire. Le mariage de Figaro et L'ile des Esclaves font tout deux partis du mouvement des lumières alors que En attendant Godot et Les bonnes font partis d'un mouvement littéraire appelé l'absurde

Comme vous le voyez j'ai vraiment besoin d'aide je ne m'en sort pas du tout :/ Confused

Mercii de m'aider

prepabac,philo 2018 · Mar Nov 06, 2012 5:40 pm

Bonjour

Je pense qu'avec un peu plus de travail... tu y es presque. Toujours bien citer, prendre le temps et corriger les fautes Lol

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Manon_ · Age: 28 Inscrit le: 28 Oct 2012 Messages: 83

Oui mais là je suis totalement bloqué je ne vois pas quoi dire de plus Confused

Et oui mille pardons pour les fautes d'orthographes pour tout vous dire je n'y ai pas vraiment prêté attention Lol

prepabac,philo 2018 · Mar Nov 06, 2012 5:59 pm

Elisabeth terminaleSTG · Age: 30 Inscrit le: 08 Jan 2012 Messages: 173

On te fait confiance, encore un effort et tu peux nous présenter tout ça en mieux Hello

Tu peux pour te donner une idée insister sur l'étude comparative

Hello

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Elisabeth terminaleSTG · Age: 30 Inscrit le: 08 Jan 2012 Messages: 173

Quelle est la formulation exacte de ta question?
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bacfrancais, 2014 · Age: 31 Inscrit le: 25 Mar 2011 Messages: 375

Salut

Quelques généralités que j'ai trouvées

Marivaux, L’île des esclaves,

*** Ceci concerne toute l'oeuvre mais c'est pour te donner des idées

Valets incapables d’assumer le rôle des maîtres ?
Comique de l’imitation mal réussie des manières chic ?
Valets conscients de jouer un rôle non conforme à leur nature : y a-t-il une “nature” propre aux domestiques ?
Procédé de renversement des rôles, maîtres spectateurs de leurs manières singées par leurs valets ?
But didactique ? Théâtre d’idées ?

Beaumarchais, Le mariage de Figaro,

Deux valets en butte aux désirs du maître.
Une servante rusée, un complot en préparation pour déjouer les intentions du maître ?
La mise en place d’un théâtre d’intrigues.

bacfrancais, 2014 · Age: 31 Inscrit le: 25 Mar 2011 Messages: 375

La Relation maître-valet est une convention du théâtre de comédie, utilisée par Molière, Marivaux, Beaumarchais, jusqu'à Brecht. Don Juan, Le mariage de Figaro, Le jeu de l'amour et du hasard, sont des pièces caractéristiques présentant le couple maître-valet. Le valet est un personnage indispensable à la comédie (idée d'infériorité sociale). Tandis que dans la tragédie, les valets sont appelés des confidents. Dans le Barbier de Séville, Figaro est indépendant du Comte mais il est quand même considéré comme un valet.

Le valet regroupe toutes les fonctions de tous les valets de la maison, c'est donc un symbole, une représentation du valet. Il n'est pas un esclave, il est rémunéré (de gages), mêmes si ceux-ci sont rarement perçus. Le valet est logé, nourri, blanchi, et s'en contente.

La relation avec le maître est une relation de familiarité (le valet sert de confident, pour le maître c'est une espèce de double, de miroir, avec qui la discussion n'aura pas de conséquence). Le maître rabroue le valet (de coups), du fait de la familiarité qui existe entre eux, et malgré celle-ci. Cette relation n'est pas ressentie comme un problème de classes sociales au XVIIe siècle. Elle le sera à partir du XVIIIe siècle. Le maître et les valet ne sont pas en couple et par conséquent ne sont pas homosexuels, contrairement à ce que peuvent dire d'autres sites.

Au XVIIIe siècle, le valet change de position (réflexion de chacun sur les défauts humains, sur la hiérarchisation de la société, problème des classes sociales).
Exemple de l'Île des Esclaves de Marivaux, les valets ont de véritables revendications sociales, ils veulent être reconnus, sur un plan moraliste, pas politique, ils ne veulent pas devenir maîtres.

Dans Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, c'est la première fois qu'un valet devient le personnage principal d'une pièce. Le Comte souhaite séduire Suzanne (il pense pouvoir faire ce qu'il veut de ses servants). L'intrigue principale est centrée sur Figaro et Suzanne.

*** petit exposé pour aider

Wikipédia
relation maître et valet au théâtre
http://fr.wikipedia.org/wiki/Relation_ma%C3%AEtre-valet_au_th%C3%A9%C3%A2tre

jean sébastien bac STT · Age: 28 Inscrit le: 17 Juin 2011 Messages: 226

Merci pour ton exposé, c'est intéressant et ça donne bien une impression d'ensemble qui pourra peut-être éclairer notre amie Manon

A lire Manon, ça t'aidera

Bonne lecture Lol

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jean sébastien bac STT · Age: 28 Inscrit le: 17 Juin 2011 Messages: 226

Figaro se distingue des valets de comédie parce qu’il possède un
passé, un vécu et de l’expérience. Il est rare en effet dans la comédie
des XVIIe et XVIIIe siècles qu’un valet évoque avec précision son passé.
Or avec Figaro, la tendance s’inverse. Le personnage est inscrit dans la
société dont il connaît les méandres et les difficultés. Il a connu de nombreux
« états » avant de devenir le « concierge du château d’Aguas-Frescas
». Au cours de l’intrigue, on apprend qu’il va sans doute suivre son
maître, nommé Ambassadeur en Angleterre.
Ce qui frappe chez Figaro, c’est son bagage intellectuel. Il est le valet
le plus cultivé du répertoire comique français. Homme de lettres, bon
connaisseur dans le domaine de la science, chirurgien-vétérinaire et
barbier, il a exercé bon nombre de professions. Tous ces éléments qui
sont évoqués dans Le Mariage de Figaro, et notamment dans la scène
3 de l’acte V, confèrent au personnage une densité psychologique et
une vérité de caractère. Sans doute peut-on y lire, comme on l’a déjà
remarqué, la projection d’éléments biographiques de Beaumarchais
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jean sébastien bac STT · Age: 28 Inscrit le: 17 Juin 2011 Messages: 226

A toi de jouer Manon, je pense qu'on t'a bien orientée Twisted Evil

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Manon_ · Age: 28 Inscrit le: 28 Oct 2012 Messages: 83

Merci pour votre aide ..Je vais essayer d'approfondir tout ça et je vous posterai mon brouillon au plus vite Wink

Manon_ · Age: 28 Inscrit le: 28 Oct 2012 Messages: 83

prepabac,philo 2018 · Mar Nov 06, 2012 6:59 pm

Au plaisir de lire ton brouillon Lol

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Manon_ · Age: 28 Inscrit le: 28 Oct 2012 Messages: 83

Re-Bonsoir , J'ai essayé d'approfondir tout ça; Ce n'ai encore qu'un brouillon ( surtout que j'avais fini mon devoir j'étais prête à l'imprimer quand tout d'un coup mon ordi c'est éteint est je n'avais pas enregistrer Mad

... )
J'ai essayer de réécrire de mémoire ceux que j'avais fais mais je vous avoue que ça n'a rien à voir avec ce que j'avais au tout début c'est vraiment brouillon :S Je vous postes juste le premier brouillon pour vous montrer comment avance mon travail . Bon voilà j'ai fais une intro , un développement et la conclusion je ne sais pas quoi il mettre
Voila mon 1er Brouillon ( Et ne faite pas attention aux fautes d'orthographes Lol

) Merci de me donnez vos avis pour que je puisse améliorer tout ça Smile

Le corpus soumis à l'étude est composé de quatre extraits théâtrale présentant le rapport Maître et Valet: L'acte V, Scène 3 du Mariage de Figaro écrit par Beaumarchais en 1778 , La Scène 3 deL'Ile des esclaves datant de 1725 et qui a pour auteur Marivaux, L'exposition desBonnes datant de 1947 et qui a pour auteur Genet , et enfin pour finir l'Acte 1 de En attendant Godot écrit en 1952 par Samuel Beckett. Suite à l'étude de ce corpus on retrouve un thème commun : le rapport Maître – Valet au théâtre. On peut donc étudier le traitement de ce rapport Maître Valet dans chacun des textes et en tirer les points en communs de ces différents extraits.

Le rapport maître valet est traité différent dans chacun des textes. En effet , on remarque que Cléanthis dans -l'îles des Esclaves ainsi que Claire et Solange dans-Les Bonnes critiquent leurs maîtresses en les imitant. On remarque néanmoins une différence entre ces imitations. Cléanthis devient l'égal d'Euphrosine , elle veut montrer que sa maîtresse est narcissique , elle ne pense qu'à son allure physique- «Qu'on m'apporte mon miroir» (l.1) , « Voilà qui est fini , il faut envelopper ce visage là...»(l.3), « je n'ose pas me montrer, je fais peur»(l. Cool

, qu'elle est extrêmement autoritaire- injonction « Ah!» (l.1), nécessité «Il faut...»(l.3), et elle ne soucis que de sa propre personne- Surabondance du pronom «Je». Pour cela elle fait une tirade qui est dite Polyphonique. Elle s'estime capable de critiquer sa maîtresse . Cette Tirade à une dimension dialogique puisqu'elle est fondée sur le dialogue. Elle imite Euphrosine en usant simplement de la parole et non pas des gestes. Tout le contraire de Claire et Solange qui font une imitation basée sur les mimiques , les gestes. Elles extériorisent leurs sentiments sur leurs patronne (Mélange de Fascination et de Haine),tour à tour elles endossent le rôle de celle ci .Dans cette scène Claire joue le rôle de la maîtresse et Solange de la domestique. Elles rentrent dans leurs personnages et ce mettent en scène- «Claire s'assit à la coiffeuse. Elle respire les fleurs ,caresse les objets de toilette , brosse ses cheveux..» (l.10-11).
Dans le mariage de Figaro, le valet fait également la critique de son maître mais il ne l'imite pas.
Figaro est un valet doté d'une grande intelligence ,il a conscience qu'il y a un déséquilibre entre son maître et lui. En tant que valet il a agit pour le bien de son maître - « Je le marie ; et pour pris d'avoir eu par mes soins son épouse... »(l. 35-36) tandis que son maître de pense qu'a lui - « intercepter la mienne » (l.36) On retrouve ce déséquilibre dans – En attendant Godot puisque le serviteur est respectueux et obéissant envers son maître alors que celui ci décide de le chasser sans ce soucier de son devenir. Dans En attendant Godot , Lucky le valet ne peut se permettre de critiquer son maître. Il reste silencieux face à lui est exécute tout ceux qu'il lui demande de faire- « Chapeau!(Lucky dépose le panier , enlève son chapeau) » (l.13-14). Le serviteur est traité comme un animale : il a « une corde passée autour du cou »
Lucky est le seul personnage de ce corpus qui ne fait pas de critique de son maître

Manon_ · Age: 28 Inscrit le: 28 Oct 2012 Messages: 83

Sylviane,bacphilo, L · Age: 27 Inscrit le: 08 Sep 2012 Messages: 303

Salut

Question convenable, tu peux toujours mieux faire mais bon c'est correct. Les fautes restent à corriger Very Happy

Jean Baptiste, techno · Age: 28 Inscrit le: 13 Oct 2012 Messages: 72

Je trouve bien ta question Very Happy

jacquelineDuffernet,bac S · Age: 30 Inscrit le: 14 Jan 2012 Messages: 102

ça va mais tu aurais pu développer davantage avec Figaro surtout avec tout ce que tu as eu dans le forum Study

Manon_ · Age: 28 Inscrit le: 28 Oct 2012 Messages: 83

Manon_ · Age: 28 Inscrit le: 28 Oct 2012 Messages: 83

Manon_ · Age: 28 Inscrit le: 28 Oct 2012 Messages: 83

Elèveterminale,philo · Age: 29 Inscrit le: 08 Sep 2012 Messages: 217

Tu peux relire tu as eu beaucoup de développements et d'aide sur le forum, tu as des idées intéressantes sur Figaro
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Manon_ · Age: 28 Inscrit le: 28 Oct 2012 Messages: 83

Elèveterminale,philo · Age: 29 Inscrit le: 08 Sep 2012 Messages: 217

Manon_ · Age: 28 Inscrit le: 28 Oct 2012 Messages: 83

D'accord merci a tous je vais essayer d'arranger tout ça

Manon_ · Age: 28 Inscrit le: 28 Oct 2012 Messages: 83

Re Bonsoir encore une fois j'ai essayé d'améliorer mon brouillon (Et oui je persiste je veux une bonne note en français Lol),par contre j'ai peur qu'il soit un peu trop long pour une simple question sur corpus ( Surtout que je n'ai toujours pas fais de conclusion) Voilà mon brouillon numéro 2 ce n'est toujours qu'un brouillon mais je trouve intéressant de faire mon devoir petit à petit et vous postez mes brouillon pour que vous puissiez m'aider à l'améliorer et me dire si il y a des choses qui ne vont pas Smile

Le corpus soumis à l'étude est composé de quatre extraits théâtrales présentant le rapport Maître et Valet: L'acte V, Scène 3 du Mariage de Figaro écrit par Beaumarchais en 1778 , La Scène 3 deL'Ile des esclaves datant de 1725 et qui a pour auteur Marivaux, L'exposition desBonnes datant de 1947 et qui a pour auteur Genet , et enfin pour finir l'Acte 1 de En attendant Godot écrit en 1952 par Samuel Beckett. Suite à l'étude de ce corpus on retrouve un thème commun : le rapport Maître – Valet au théâtre. On peut donc étudier le traitement de ce rapport Maître Valet dans chacun des textes et en tirer les points en communs de ces différents extraits.

Le rapport maître valet est traité différemment dans chacun des textes. En effet , on remarque que Cléanthis dans -l'îles des Esclaves ainsi que Claire et Solange dans-Les Bonnes critiquent leurs maîtresses en les imitant. On remarque néanmoins une différence entre ces imitations. Cléanthis s'estime capable de critiquer sa maîtresse , elle devient l'égal d'Euphrosine . Elle veut montrer que sa maîtresse est narcissique , qu'elle ne pense qu'à son allure physique- «Qu'on m'apporte mon miroir» (l.1) , « Voilà qui est fini , il faut envelopper ce visage là...»(l.3), « je n'ose pas me montrer, je fais peur»(l. Cool

, qu'elle est extrêmement autoritaire- injonction « Ah!» (l.1), nécessité «Il faut...»(l.3), et qu'elle ne se soucis que de sa propre personne- Surabondance du pronom «Je». Pour cela elle fait une tirade qui est dite Polyphonique. Elle s'estime capable de critiquer sa maîtresse . Cette Tirade à une dimension dialogique puisqu'elle est fondée sur le dialogue. Elle imite Euphrosine en usant simplement de la parole et non pas des gestes. Tout le contraire de Claire et Solange qui font une imitation basée sur les mimiques , les gestes. Elles extériorisent leurs sentiments sur leur patronne (Mélange de Fascination et de Haine),tour à tour elles endossent le rôle de celle ci .Dans cette scène Claire joue le rôle de la maîtresse et Solange de la domestique. Elles rentrent dans leurs personnages et se mettent en scène- «Claire s'assit à la coiffeuse. Elle respire les fleurs ,caresse les objets de toilette , brosse ses cheveux..» (l.10-11).
Dans le mariage de Figaro, le valet fait également la critique de son maître mais il ne l'imite pas. Tout comme Cléanthis , Figaro s'estime capable de critiquer son maître de part son esprit de dérision .
Figaro n'est pas un valet commun , à vrai dire il s'éloigne des autres puisqu'il est doté d'une grande intelligence , il maîtrise l'art oratoire ( il use d'une rime en « on » (l.8-9) , : C'est un valet cultivé. De plus on constate qu'il a un passé , un vécu ainsi que de l’expérience. Dans la scène il nous donne des renseignements sur son passé
hors il est rare que les valets évoquent leurs vécus avec une telle précision : C'est une nouvelle fois une preuve qui nous montre que le valet dans – Le mariage de Figaro est hors du commun.
De part ça grande intelligence il a conscience qu'il y a un déséquilibre entre son maître et lui. En tant que valet il agit pour le bien de son maître - « Je le marie ; et pour pris d'avoir eu par mes soins son épouse... »(l. 35-36) tandis que son maître ne pense qu'à lui - « intercepter la mienne » (l.36) On retrouve ce déséquilibre dans – En attendant Godot puisque le serviteur est respectueux et obéissant envers son maître alors que celui ci décide de le chasser sans ce soucier de son devenir. Dans En attendant Godot , Lucky le valet ne peut se permettre de critiquer son maître. Il reste silencieux face à lui est exécute tout ceux qu'il lui demande de faire- « Chapeau!(Lucky dépose le panier , enlève son chapeau) » (l.13-14).
Lucky est le seul personnage de ce corpus qui ne fait pas de critique de son maître.
Enfin on peut rapprocher trois des ces textes – L'ile des Esclaves , les bonnes et En attendant Godot dans la mesure où ils mettent tout les trois en scène le travestissement. On remarque malgré tout que se travestissement n'est pas traité de la même manière pour chacun des textes. En effet dans -L'île des Esclaves ce thème ce fait dans la mesure où Cléanthis ( La servante) et Euphrosine ( La maîtresse) échangent leurs rôle sur l'ordre de Trivelin
Dans – Les Bonnes , on retrouve ce thème puisque Solange et Claire se mettent le temps d'une instant dans le corps et l'esprit de leurs maîtresse
Et enfin dans En Attendant Godot on peut parler de travestissement étant donné que Lucky , le valet est traité comme un animal : il a « une corde passée autour du cou »

Prépabac, examen2017 · Jeu Nov 08, 2012 11:02 am

Bonjour

Merci pour la lecture.
Travail correct Lol

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Du BREVET AU BAC

prepabac,philo 2018 · Jeu Nov 08, 2012 2:34 pm

Bonjour

Tu as bien fait, c'est comme déjà dit "correct" Hello

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Manon_ · Age: 28 Inscrit le: 28 Oct 2012 Messages: 83

Merci beaucoup vous m'avez été d'une grande aide . J'aurais aimé que ce soit mieux que "Correct" en réalité j’espérais faire un devoir parfait mais bon ce n'est que le début de l'année j'avoue que j'ai encore du mal à rédiger ... Mais voilà je penses que grâce à ce Forum et plus de travail fournis j'arriverai enfin à avoir de bonnes notes en français et pourquoi pas une bonne note au bac Smile

prepabac,philo 2018 · Jeu Nov 08, 2012 4:42 pm