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Questionnaire sur Fahrenheit 451 Bradbury

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MessageSujet: Questionnaire sur Fahrenheit 451 Bradbury  Posté leLun Oct 10, 2016 1:30 pm Répondre en citant

Fahrenheit 451, Ray Bradbury





Questions et réponses sur Fahrenheit 451 de Bradbury





Correction questionnaire de lecture Fahrenheit 451 / 20

Questions


1) Comment s’appelle le personnage principal de l’histoire ? Quel est son métier ? Depuis combien de temps le pratique-t-il ? (page 21 et 22 ed. Denoël- Folio SF) 1.5 pts ;

2) En quelle année a été publié la 1ère fois Fahrenheit 451 ? (paratexte) 1pt

3) Pourquoi l’auteur a-t-il choisi le titre de ce titre ? (paratexte) 1pt

4) Relevez 5 indices qui montrent que nous sommes dans un récit de science-fiction. (pages 27 à 39) 5 pts

5) Qui est Mildred ? (pages 28 à 39) 1pt

6) Montrez que la société proposée dans ce récit est celle d’un régime totalitaire. (pages 88 à 90) 5,5 pts

7) Que deviennent le héros et ses amis à la fin du livre ? (pages 195 et suivantes) 5 pts


Les élèves (des troisièmes) avaient droit au livre. L’objectif était qu’ils expliquent en citant le texte, notamment pour les questions 4), 6) et 7).

Réponses :

1) Comment s’appelle le personnage principal de l’histoire ? Quel est son métier ? Depuis combien de temps le pratique-t-il ?

Le personnage principal s’appelle Guy Montag. Il exerce le métier de pompier depuis 10 ans.

2) En quelle année a été publié la 1ère fois Fahrenheit 451 ?

Fahrenheit 451 a été publié pour la première fois en 1953 aux Etats-Unis (Ballantine Books, New York)

3) Pourquoi l’auteur a-t-il choisi le titre de ce titre ?

Le titre est directement lié au thème de l’histoire : le feu. 451 Fahrenheit serait le niveau de température à laquelle un livre s’auto-enflammerait. Bradbury l’annonce dans sa dédicace : « température à laquelle le papier s’enflamme et se consume ».

4) Relevez 5 indices qui montrent que nous sommes dans un récit de science-fiction.

Dans les pages 27 à 39, plusieurs indices montrent que nous sommes dans un récit de science-fiction. Il fallait en relever au moins cinq. Il y en avait davantage …



Clarisse, à travers ses questions, montre que la société dans laquelle les personnages évoluent appartient au futur, même si le lecteur n’a pas de date précise :

- Le métier de pompier a évolué et ne correspond pas à celui de notre société actuelle. A notre temps, les pompiers éteignent le feu. Dans l’époque de Montag, les valeurs sont inversées : ce sont les pompiers qui allument les feux, plaçant cet Etat dans le futur, (page 27, « c’est vrai qu’autrefois les pompiers éteignaient le feu au lieu de l’allumer ? »

- Page 28, il est question de « panneau d’affichage de soixante mètres (…) saviez-vous qu’avant ils ne faisaient que six mètres de long ? »

Les personnages possèdent des objets qui n’existent pas encore à notre époque :

- Page 29 : « il introduisit sa main dans le gant identificateur de sa porte d’entrée et lui laissa reconnaître son contact. La porte coulissa. » Le personnage ne dispose plus de sonnette pour rentrer chez lui mais d’une machine qui détecte ses empreintes.

- Dans la maison il possède « un climatiseur », ce qui, en 1953, était loin d’être la réalité de l’époque (page 29)

- Page 32, sa femme peut écouter de la musique avec des mini-écouteurs décrits comme « les petits Coquillages, les radio-dès bien enfoncés, et un océan électronique de bruit, de musique et de paroles(…) battant sans cesse le rivage de son esprit toujours éveillé. »

- Il possède un « igniteur » (ce qui donne naissance à une flamme), page 33 ;

- Il possède des pierres de lunes, page 33. ;

- Des pseudo-médecins se servent d’une machine appelée l’Œil qui aspire les pensées, nettoie l’âme et vide l’estomac de Mildred ; page 34

- Une autre machine remplace le sang ancien par du sang neuf avec du sérum (page 35) ;

- Les personnages prennent des comprimés qui n’existent pas encore à notre époque ou bien sont interdits « un losange dispensateur de sommeil ». Le recours aux métaphores et aux descriptions par comparaison relèvent également d’un style d’écriture propre à la science-fiction pour évoquer des objets ou des univers qui n’existent pas encore.

- Une « main-métallique » récupère le toast qui sort du grille-pain et le tartine de beurre à la place de l’être humain (page 39).

- Les mini-écouteurs sont décrits comme « des abeilles électroniques chargées de faire passer le temps » il n’y a donc, apparemment, pas de fil comme à notre époque (page 39).

5) Qui est Mildred ?

C’est l’épouse de Guy Montag.

6) Montrez que la société proposée dans ce récit est celle d’un régime totalitaire.

On appelle un régime totalitaire (source dictionnaire Le Petit Robert) : un régime à parti unique, n’admettant aucune opposition organisée.

Dans les pages 88 à 90, le capitaine Beatty (le supérieur hiérarchique de Guy Montag) expose sa manière de pensée sur le système dans lequel ils vivent : pour lui, tout le monde est heureux du moment que l’on supprime tout de suite ce qui peut déranger n’importe qui, la loi de la minorité l’emportant sur la majorité. Par rapport à notre système actuel, les valeurs sont inversées. « Il faut que vous compreniez que notre civilisation est si vaste que nous ne pouvons pas nous permettre d’inquiéter et de déranger nos minorités ». Beatty explique qu’il faut maintenir la population dans une constante distraction pour qu’elle soit toujours heureuse : « ne veillons-nous pas à ce qu’ils soient toujours en mouvement, à ce qu’ils aient des distractions ? » Du coup, pour lui, c’est tout à fait justifié de supprimer des livres qui peuvent mettre mal à l’aise sans qu’il se préoccupe des idées profondes qu’ils soulèvent comme le racisme ou aider quelqu’un à arrêter de fumer. La recherche du bonheur est tellement poussée à l’extrême qu’elle en devient absurde et ridicule pour le lecteur : « Les Noirs n’aiment pas Little Black Sambo. Brûlons-le. La Case de l’Oncle Tom met les Blancs mal à l’aise. Brûlons-le. Quelqu’un a écrit un livre sur le tabac et le cancer des poumons ? Les fumeurs pleurnichent ? Brûlons le livre. (…) Les enterrements sont tristes et païens ? Eliminons-les également. »

Pour que le lecteur comprenne bien que ces idées sont critiquées implicitement et non défendues par l’auteur, Beatty glisse du livre aux êtres humains : ceux qui dérangent doivent être aussi oubliés, brûlés. La société de Beatty est celle où s’instaure la paranoïa de ne pas déplaire, chose extrêmement difficile puisque tout ce qui relève du goût est subjectif.



La mort de Clarisse Mc Clellan permet de révéler aux lecteurs que tout le monde est surveillé, dans ses moindres faits et gestes. Le libre-arbitre et la liberté n’existent plus. L’Etat de Beatty est un état totalitaire. Pour mettre en valeur cette idée, l’auteur souligne un concept clé de cet état par une antithèse, soulignant ainsi l’opposition entre un Etat qui contrôle tout, dès le berceau et des familles qui essaient de garder une marge de liberté : « Le milieu familial peut défaire beaucoup de ce que l’on essaie de faire à l’école. C’est pourquoi on a abaissé progressivement l’âge du jardin d’enfants et qu’on prend maintenant les gosses pratiquement aux berceaux. »

Clarisse est morte parce qu’elle pensait trop et devenait gênante. « Elle ne voulait pas savoir le comment des choses, mais le pourquoi. (…) On se demande le pourquoi d’un tas de choses et on finit par se rendre très malheureux. Il vaut bien mieux pour cette pauvre fille qu’elle soit morte. »

Beatty continue à montrer la nécessité de tout contrôler en insistant qu’il ne faut pas que les gens apprennent à penser, toujours au nom du Bonheur : « si vous ne voulez pas qu’un homme se rende malheureux avec la politique, n’allez pas lui casser la tête en lui proposant deux points de vue sur une question ; proposez-lui-en un seul. Mieux encore, ne lui en proposez aucun. » Toutes les négations renforcent dans la phrase l’absurdité de l’idée : pour que quelqu’un soit heureux, laissons le inculte. C’est finalement le vide, l’absence d’idées qui ferait que quelqu’un serait heureux, comme une lobotomie. « Ils auront alors l’impression de penser, ils auront le sentiment du mouvement tout en faisant du sur-place ».



En résumé, on perçoit que l’Etat dans lequel vivent Montag et Beatty est totalitaire car il se donne le droit de détruire des livres, des vies au nom du Bonheur. Il se donne le droit de tout contrôler jusqu’aux pensées des gens au nom du Bonheur.



7) Que deviennent le héros et ses amis à la fin du livre ? (pages 195 et suivantes) 5 pts

Dans l’univers de Fahrenheit 451, il y a Guy Montag, le héros, son épouse Mildred, Clarisse Mc Clellan la voisine de 17 ans, le capitaine Beatty et Faber, un professeur d’anglais à la retraite (page 105).

Clarisse (dans les premières pages) disparaît et on devine qu’elle est morte à cause de ses idées dérangeantes. Le capitaine Beatty est assassiné par Montag au cours de l’histoire (page 158).

Mildred dénonce et quitte son mari (page 152).

Faber aide Montag à s’échapper vers le fleuve en lui fournissant des vêtements imprégnés de son odeur pour que le Limier (machine construite pour traquer et tuer) perde sa trace. Faber arrive à brouiller les pistes et s’en sort.

Montag rejoint un groupe de marginaux le long du fleuve. L’un d’entre eux s’appelle Granger. La plupart sont professeurs et ont appris par cœur un livre pour ne pas l’oublier. Ils préfèrent ainsi mémoriser le contenu des livres et les brûler ensuite pour ne pas être considérés comme des criminels. Ils souhaitent transmettre oralement leurs connaissances. Montag découvre alors, grâce à écran de télévision fonctionnant à piles, que la Police et le Limier, ayant perdu sa piste, s’en prennent à un innocent dans la rue pour le faire passer pour Montag. L’homme est mis à mort et on estime que le dangereux criminel n’existe plus. Montag, tombant dans l’anonymat, peut commencer une nouvelle vie. La guerre, qui a éclaté au même moment que Montag devenait un homme à abattre, dévaste la ville. Les marginaux et Montag rejoignent alors ce qui reste de la cité pour aller aider les survivants, s’il y en a, et tout reconstruire.


Source

litteraturecollegelycee-evasion.over-blog.com/article-questions-et-reponses-sur-fahren...

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MessageSujet: Questionnaire sur Fahrenheit 451 Bradbury  Posté leVen Oct 14, 2016 1:34 pm Répondre en citant

Merci pour ton questionnaire Study Hello
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