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 DU BREVET AU BAC :: REFLEXIONS, PLANS, ET DISSERTATIONS EN PHILOSOPHIE :: Sens du mythe de Prométhée, Protagoras, Platon

Sens du mythe de Prométhée, Protagoras, Platon

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MessageSujet: Sens du mythe de Prométhée, Protagoras, Platon  Posté leVen Sep 21, 2012 5:36 pm Répondre en citant

Le mythe de prométhée

Protagoras de Platon, 320, 321c


" Le jour fixé par le destin pour que l'homme sorte de la terre et paraisse à la lumière étant venu, Prométhée voit tous les autres vivants bien pourvus à tous égards, et l'homme nu, sans chaussures, sans vêtements, sans armes. Ne sachant trop que trouver pour assurer la sauvegarde de l'homme, il vole à Héphaïstos et Athéna l'habilité technique ainsi que le feu, car sans feu, impossible d'acquérir ni d'user de cette habilité, et c'est ainsi qu'il en fait don à l'homme. L'homme acquit ainsi l'art qui permet de vivre, mais non pas l'art politique. Car celui-ci était chez Zeus, et Prométhée n'avait plus le temps de pénétrer dans l'acropole où Zeus demeure, et dont au surplus les gardes étaient redoutables. Mais il pénètre sans être vu dans l'atelier où Héphaïstos et Athéna s'adonnent ensemble à leur amour de l'art, et après avoir volé l'art du feu au premier et le reste de l'art à la seconde, il en fait don à l'homme, qui en tire la commodité de la vie... Ayant part au lot divin, d'abord l'homme fut le seul vivant à croire aux dieux, et il se mit à leur dresser des autels et des statues ; ensuite il ne tarda pas à articuler ingénieusement sa voix et les vocables, et il inventa maisons, vêtements, chaussures, lits et la nourriture qu'on tire du sol. Ainsi pourvus, ils commencèrent par vivre dispersés et les cités n'existaient pas ; aussi étaient-ils détruits par les bêtes sauvages, en face desquelles ils étaient partout en état d'infériorité leur technique artisanale, suffisante pour assurer leur subsistance, ne leur donnait pas le moyen de faire la guerre aux animaux. C'est qu'ils ne possédaient pas encore l'art politique, dont fait partie l'art de la guerre. Aussi cherchaient-ils à se rassembler et à se mettre en sûreté en fondant des cités; mais à peine assemblés, faute de posséder l'art politique, ils se livraient entre eux aux injustices, de sorte qu'ils recommençaient à se disperser et à périr. Craignant une disparition totale de notre espèce, Zeus envoie Hermès porter aux hommes le sentiment du respect et du droit, pour qu'ils soient " les parures des cités et les liens qui unissent d'amitié ". Hermès demande à Zeus comment il doit procéder à ce don : " dois-je les répartir comme l'ont été les autres arts : un homme de l'art médical suffit pour nombre de profanes, et ainsi des autres arts ? Faut-il installer ainsi les sentiments du respect et du droit chez les hommes, ou bien les répartir entre tous ? " - " Entre tous, répondit Zeus, et que chacun y ait part ; car il n'y aurait pas de cités si seule une minorité y avait part, comme c'est le cas pour les autres arts ; et décrète en mon nom cette loi : tout homme incapable d'avoir part au respect et au droit sera mis à mort comme un fléau pour la cité ". Voilà comment et pourquoi, Socrate, les Athéniens entre autres, quand il s'agit de technique de construction ou d'une autre technique artisanale, n'accordent qu'à peu de gens le droit de donner leur avis et ne tolèrent le conseil d'aucun autre hormis ceux-là, comme tu dis ; et pour de bonnes raisons, à mon sens. Mais quand on en vient à une consultation qui met en cause la valeur politique, consultation qui relève uniquement de la justice et de la sagesse pratique, ils ont raison d'admettre tout le monde, avec l'idée qu'à cette valeur du moins, il convient que quiconque participe, faute de quoi il n'y a pas d'Etat. "




Mythe de Prométhée

D'après le pseudo-Apollodore, Prométhée aurait créé les hommes à partir d'eau et de terre3. Pausanias place la scène à Panopée en Phocide4. (Athéna, née en jaillissant de la tête de Zeus, introduit le souffle de la vie dans ces corps d'argile). Selon Platon, Prométhée entend compenser l'erreur de son frère Épiméthée qui avait donné aux animaux, au détriment de la race humaine, les dons les plus importants : force, rapidité, courage et ruse ; poil, ailes ou coquille, et ainsi de suite 5.

Épiméthée (Ἐπιμηθεύς / Epimêtheús, « qui réfléchit après coup »), ne sachant que faire pour les Hommes, appelle à l'aide son frère qui imagine un plan pour favoriser l'humanité. Prométhée fait en sorte que l'Homme puisse tenir debout sur ses deux jambes, il lui donne un corps plus grand, distingué et proche de celui des dieux. Puis, après la victoire des nouveaux dieux dirigés par Zeus sur les Titans, Prométhée se rend alors sur le char du soleil avec une torche, dissimule un tison dans une tige creuse de fenouil et donne le « feu sacré » à la race humaine. Il enseigne aussi aux humains la métallurgie et d'autres arts, eux-mêmes enseignés à Prométhée par Athéna qui était complice puisqu’elle l’aida à entrer secrètement dans l’Olympe.

Prométhée entre de ce fait en conflit avec Zeus qui lui inflige un supplice : Héphaïstos l'enchaîne nu à un rocher dans les montagnes du Caucase, où un aigle (ou un vautour selon les versions) vient lui dévorer le foie chaque jour. Sa souffrance devient ainsi infinie, car chaque nuit son foie repousse (cet aspect du mythe laisse supposer que les Grecs anciens avaient découvert que le foie est l'un des rares organes humains à se régénérer spontanément en cas de lésion).

Héraclès le délivre au cours de ses douze travaux mais pour ne pas déroger au serment de Zeus qui avait juré que le Titan resterait à jamais enchaîné au Caucase, Prométhée dut porter durant toute sa vie une bague de fer provenant de ses chaînes, accolée à un morceau de pierre du Caucase.

D'autre part, lorsque Zeus déclare vouloir anéantir l’espèce humaine dans un déluge, il épargne finalement Deucalion, fils de Prométhée, et sa femme Pyrrha.

Selon une légende particulière, Prométhée devient immortel grâce au centaure Chiron : celui-ci, blessé accidentellement par les flèches empoisonnées d’Héraclès, ne supportant plus la souffrance mais ne pouvant ni guérir ni mourir, demande la mort aux dieux. Zeus la lui accorde après que Chiron a légué son immortalité à Prométhée, car Zeus est alors reconnaissant envers Prométhée de lui avoir prédit que s’il avait épousé la néréide Thétis, le fils qu’ils auraient eu ensemble aurait été plus puissant que lui et l'aurait détrôné. Il est pourtant plus commun de trouver Prométhée désigné comme le « Titan Prométhée » , puisque fils d'un Titan et d'une Titanide : il serait ainsi immortel de naissance, puisqu'ayant le rang de divinité primordiale.


En philosophie, le mythe de Prométhée est admis comme métaphore de l'apport de la connaissance aux hommes. C'est un des mythes récurrents dans le monde proto-indo-européen (mais on le retrouve également chez d'autres peuples):
Il rapporte comment ce messager divin ose se rebeller, pour voler (contre l'avis des dieux) le Feu sacré de l'Olympe (invention divine symbole de la connaissance) afin de l'offrir aux humains et leur permettre de s'instruire .
Il est aussi évocateur de l'hybris (la force démesurée), la folle tentation de l'Homme de se mesurer aux dieux et ainsi de s'élever au-dessus de sa condition.

Selon certaines versions grecques ou latines, Prométhée fut puni de son audace et enchaîné sur un rocher (ou crucifié selon d'autres). Ce mythe peut également être mis en parallèle avec le récit biblique d'Adam et Ève, chassés du Paradis pour avoir goûté le fruit de l'arbre de la connaissance du Bien et du Mal.

On trouve la trace de ce mythe chez de nombreux auteurs qui en font des extrapolations diverses:
Chez Platon : le sophiste Protagoras en fait le récit dans son dialogue avec Socrate pour défendre l'idée que la vertu peut s'enseigner6.
Sous le nom de « complexe de Prométhée », Gaston Bachelard définit « toutes les tendances qui nous poussent à savoir autant que nos pères, plus que nos pères, autant que nos maîtres, plus que nos maîtres. » Selon ses termes, « le complexe de Prométhée est le complexe d'Œdipe de la vie intellectuelle7. »
Le philosophe de la technique, Günther Anders, forge le concept de "honte prométhéenne" exprimant ainsi la honte qu'a l'homme vis-à-vis de sa finitude au regard de la perfection des machines.
le philosophe Hans Jonas le reprend dans le Principe responsabilité (1979), pour faire allusion aux risques inconsidérés liés aux conséquences de certains comportements humains et de certains choix techniques, par rapport à l'équilibre écologique, social, et économique de la planète.
Certains voient dans le mythe prométhéen, une partie des fondements de ce qui devient ensuite le christianisme. Selon cette optique, Lucifer ( en latin : le porteur de lumière ), descend du Ciel pour sauver l'Humanité. Au départ ange favori de Dieu, le fait d'apporter aux hommes «lumière et instruction» explique que Lucifer, personnification du « Mauvais » reçoive en retour une éternelle rancune céleste. Par la suite, le Christ aurait été le « Bon Lucifer », le « Bon porteur de lumière », le porteur du véritable message divin aux hommes et aurait remplacé l'ange déchu.
Cet amalgame est rapidement proscrit par l'Église : Le parallèle entre le Christ et Lucifer n'a pas de sens. La projection d'un schéma formel pseudo-identique dans la narration ne correspond pas sur le fond au message chrétien.



3.↑ Apollodore, Bibliothèque [détail des éditions] [lire en ligne [archive]], I, 7, I.
4.↑ Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne [archive]], X, 4, 4.
5.↑ Platon, Protagoras[Où ?].
6.↑ Platon, Protagoras, 320c-322d.
7.↑ Gaston Bachelard, La Psychanalyse du feu, 1re éd. 1938, éd. Gallimard, 1949.


Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Prom%C3%A9th%C3%A9e






Les enseignements qu'on peut tirer du mythe



Commençons par considérer les éléments et les personnages du récit, un par un :

- Les dieux

Ils sont puissants, ils symbolisent la puissance créatrice. Ils ne sont pas "sages" au sens philosophique du terme, mais ils savent tout, ils voient tout… Dans ce monde gouverné par les dieux, il n'y a pas de place pour l'invention et le génie de l'homme. Il faut aussi se souvenir que les dieux de cette génération, celle de Zeus, ont vaincu les Titans. Lesquels vont peut-être tirer parti des ambitions humaines pour se venger en devenant complices des hommes.

- Le feu

Ce n'est pas ici le feu domestique dont on se chauffe ou qui sert à cuire les aliments. C'est le feu du travail, l'élément naturel qui permet de construire des outils artificiels grâce à la fusion du métal (il s'agit du feu d'Héphaïstos, dieu forgeron). On nous dit que les arts (arts de faire = techniques) ne serviraient à rien sans le feu : "sans il feu il était impossible que cette habileté (les arts) fût acquise par personne ou rendit aucun service". Et en effet, la technique nécessite dans son principe même l'utilisation de ressources naturelles, comme si la nature elle-même était mise à contribution pour sa propre exploitation..

- Epiméthée

Un Titan. Celui-ci ne fait que symboliser et appliquer l'ordre naturel des choses, l'équilibre des forces en présence (chacun son dû !). Il veille à ce que chacun puisse vivre avec ses capacités propres, ses organes, ses membres, son instinct… Il est un bon messager des dieux. Mais il ne réfléchit pas : son nom signifie "celui qui pense après". Il oublie les hommes, comme si les hommes ne faisaient pas partie de la nature au même titre que les animaux ? L'homme est donc à l'état naturel un être démuni (nu, sans chaussures, sans couvertures et sans armes). Quelle signification peut-on donner à la nudité originelle de l'homme ? Nudité au sens de dénuement : absence d'atouts naturels, perte des instincts….D'où la nécessité de compenser 1) par l'association, la société (la "cité de besoin" selon Platon), 2) la technique. Le but de la technique de répondre aux exigences vitales, non par des dispositions corporelles mais par un ensemble de connaissances ou d'intermédiaires. A l'inverse le corps de l'animal est un instrument naturel, certes redoutablement efficace mais un instrument déterminé et limité dans ses fonctions, immuable dans ses actions : les instincts commandent. L'animal n'évolue pas, n'apprend pas.

- Prométhée

Son nom signifie : "celui qui pense avant". Celui-ci, tout au contraire, symbolise la rupture avec l'ordre naturel, c'est déjà la "culture" qui nie et qui dérègle la nature. C'est donc lui qui apporte la technique, en la volant aux dieux et en la donnant aux hommes. C'est un intermédiaire, comme le dieu Eros, démon hybride et philosophe selon Platon. D'ailleurs la généalogie de la technique est analogue à celle d'Eros : Héphaïstos est boiteux, Athéna est combattante ; comme Eros est fils de Poros (expédient) et de Pénia (Pauvreté). La technique est à la fois compensation et invention. En effet la technique est progrès dans son principe même, car le maniement de l'outil engendre un apprentissage qui augmente le savoir-faire et contribue à l'invention de nouveaux outils.

Question : faut-il privilégier l'aspect vol (faute) ou l'aspect don (générosité envers les hommes) ? C'est un don indéniablement. L'homme n'est pas l'auteur mais le dépositaire du pouvoir technique… La filiation avec les dieux, par l'intermédiaire des titans, est bien établie. Mais c'est bien aussi une faute (voire un sacrilège) et non simplement une erreur comme l'acte d'Epiméthée. On en déduit que l'essence de la technique est bien le fruit d'une décision et non le résultat d'une simple évolution naturelle. De la nature à la culture, le passage n'est pas de l'ordre d'une évolution mais d'une mutation. De la part de Prométhée, ce don est fait en vue d'une réparation, pour retrouver un certain équilibre. Sauf que l'équilibre est rompu à tout jamais car, avec la technique, les hommes vont devenir plus puissants que les animaux et ils vont avoir la possibilité de devenir "comme maîtres et possesseurs de la nature" (Descartes). De son origine titanesque, la technique conserve le pouvoir démiurgique. Le pouvoir qui désigne le pouvoir créateur des dieux est un artisan. La technique en ce sens apparente l'homme aux dieux ; elle permet de transformer voire de recréer le monde.

Le vol symbolise de toute évidence l'ambition illégitime des hommes et leur désir d'égaler ou de dépasser les dieux. C'est d'ailleurs pour cela que ceux-ci sont furieux et punissent le titan, bien conscients que la technique donnerait aux humains un savoir et un pouvoir incontrôlables. Un "monde de la technique" d'où serait bannie la croyance et le respect envers les dieux.

Ce mythe peut également être mis en parallèle avec le récit biblique d'Adam et Ève, chassés du Paradis pour avoir goûté le fruit de l'arbre de la connaissance du Bien et du Mal. Ces mythes sont aussi évocateurs de l'hybris, la tentation de l'homme de se mesurer aux dieux, ou plus généralement de s'élever au-dessus de sa condition. (Voir le mythe d'Icare… Ou comment un homme, par un moyen non naturel, parvient à voler et à s'approcher du soleil, jusqu'à faire fondre la cire qui attachait ses ailes…)

Sous le nom de « complexe de Prométhée », Gaston Bachelard (La psychanalyse du feu) définit « toutes les tendances qui nous poussent à savoir autant que nos pères, plus que nos pères, autant que nos maîtres, plus que nos maîtres ». Selon ses termes, « le complexe de Prométhée est le complexe d'Œdipe de la vie intellectuelle ».

Il y a encore un autre mythe très intéressant, articulé à celui-ci. C'est l'histoire de Pandore et de la boite de Pandore. Pandore est censée être la première femme (comme Eve). Elle fut créée sur l'ordre de Zeus qui voulait se venger des hommes pour le vol du feu par Prométhée. Zeus offrit la main de Pandore à Épiméthée, frère de Prométhée. Bien qu'il eût promis à Prométhée de refuser les cadeaux venant de Zeus, Épiméthée accepta Pandore. Pandore apporta dans ses bagages une boite mystérieuse contenant tous les maux de l'humanité, notamment la Vieillesse, la Maladie, la Guerre, la Famine, la Misère, la Folie, le Vice, la Tromperie et la Passion, ainsi que l'Espérance, qu'il lui fut interdit d'ouvrir. Une fois installée comme épouse, elle céda à la curiosité et ouvrit la boite : elle libéra ainsi les maux qu'elle contenait. Elle referma la boite trop tard pour les retenir, et seule l'Espérance, plus lente à réagir, y resta enfermée.


Interprétation
:

peut-être Zeus a t-il ajouté un piège, celui d'associer à l'usage de la technique la folie des passions, l'envie, l'usage incontrôlé des plaisirs…

D'autant qu'il y a un autre problème, encore plus grave…

- Politique.

La signification profonde du mythe est dévoilée au détour d'une remarque concernant la politique :

Prométhée envisageait également de voler cet art supérieur qui consiste à savoir s'organiser collectivement, à connaître et pratiquer la justice, et notamment à utiliser collectivement la technique avec sagesse. Mais il n'en a pas eu le temps ... On comprend par là que les dieux ne sont pas prêts à céder aux humains la vertu principale qui ferait d'eux des quasi-dieux; on comprend aussi que les humains ne disposent, avec les techniques et la maîtrise du feu, que d'une partie de la puissance. Autrement dit, ce que veut sans doute exprimer Platon, c'est que la technique sans la sagesse représente un pouvoir extrêmement dangereux, qui n'empêchera pas les hommes de s'entretuer (bien au contraire !). Il y aura toujours un décalage entre le savoir technique et la sagesse, la science et la conscience !

Donc, si d'après le mythe lui-même la technique semble bien attribuée aux hommes dès l'origine, comme faisant partie de ses attributions propres, elle n'est certainement pas "naturelle" ni anodine : ses implications pour le devenir de l'humanité sont immenses, pas seulement sur un plan pratique mais aussi moral.

Finalement la technique peut être qualifiée trois fois :

La technique est humaine : elle fait partie de l'essence de l'homme, elle est apparue avec lui. Elle lui permet de survivre et de vivre.

La technique est surhumaine : parce qu'elle provient des dieux et des titans, elle permet de créer.

Mais la technique ne risque t-elle pas de devenir inhumaine ? Excès du technique sur le politique, usage incontrôlé, dangerosité… Production de choses artificielles, inutiles… Mode de production aliénant oppressant, recherche de la vitesse, de la rentabilité, etc… Nous y sommes !

Publié par Didier Moulinier
http://apprendre-la-philosophie.blogspot.fr/2010/11/l-de-la-technique-le-mythe-de-promethee.html
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