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 DU BREVET AU BAC :: AIDE EN LIGNE :: [Commentaire] Zadig Chapitre III ; La Chienne et le Cheval.

[Commentaire] Zadig Chapitre III ; La Chienne et le Cheval.

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VanderBreak




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MessageSujet: [Commentaire] Zadig Chapitre III ; La Chienne et le Cheval.  Posté leSam Mar 30, 2013 4:07 pm Répondre en citant

Bonjour à tous et à toutes ! Very Happy

Pour aujourd'hui, je vous propose un petit commentaire sur Zadig, je suppose que vous connaissez déjà ce récit hein ? ;D
Bref', rentrons plutôt dans le vif du sujet si vous le voulez bien !

Donc ; J'ai un commentaire sur l'oeuvre de Voltaire : Zadig.
J'ai réussi à dégager deux axes en rapport avec le chapitre III

I) Un récit divertissant.
II) La satire de la Justice.

J'ai donc commencé mon intro etc ... Mais comment dire, je pense que ma première manque d'éléments. J'aimerais donc avoir votre avis sur celle-ci .

INTRODUCTION

Zadig est un conte philosophique écrit en 1747 qui dénonce plusieurs formes d'intolérance, de plus c’est un conte à la manière orientale où le héros éponyme va faire l’expérience du monde. Nous étudions ici le chapitre III des aventures de Zadig à Babylone, intitulé ; La Chienne et le Cheval.
Voltaire a écrit ici un conte philosophique qui va lui permettre de mener son combat en faveur de l’esprit scientifique et ce contre l’injustice de son époque. Nous verrons dans un premier temps comment Voltaire transforme un conte traditionnel en conte philosophique, ce qui permet au lecteur d’avoir une lecture plaisante et un récit divertissant ; puis dans un second temps, montrer comment Voltaire grâce à diverses procédés dénoncent le système juridique de son époque.
Par ce fait, nous analyserons cet extrait de Zadig en décomposant celle-ci en 2 axes : Un récit divertissant ; la Satire de la Justice.


I) Un récit divertissant

Voltaire situe l’extrait dans un Orient lointain et étranger, et la mise en place d’un cadre spatio temporel nous permets de rentrer dans l’univers d’un conte : « Un jour » et « auprès d’un petit bois » = Formule traditionnel d’un conte qui permet au lecteur de se plonger dans un monde féerique (plongée du lecteur dans le récit). Les personnages présents dans cet extrait font eux aussi allusion à un conte, ils sont riches et puissants tel que la Reine et le Roi, et bien d’autres tels que le Grand Veneur, officiers. De plus, le héros est le personnage principale de l’histoire (= personnage éponyme). Les différents personnages présents dans cet extrait permettent la mise en scène d’un conte. Les éléments Orientaux sont omniprésents dans le texte : Babylone, Desterham, Eunuque, livre du Zend, Zadig et l’Orosmade.
Mais Voltaire, à travers des éléments Orientaux, fait aussi allusion à l’Europe (comparaison entre éléments Orientaux et Européens = Voltaire crée ce décalage pour inciter le lecteur à éveiller ses intentions et essayer de chercher un sens à ce décalage).
« Roi » et « Reine » différents de sultan et sultane
- " épagneul " chien européen
- " palefrenier " et " grand veneur »-
" Knout " (fouet) et " Sibérie " : Russie
Par ce décalage, Voltaire s’attaque aux défauts de la justice de son temps.

Voici mon premier axe, j'aimerais avoir votre avis sur celui-ci.
Personnellement, je le trouve un peu vide.

Vos avis ?

J'attaquerai mon deuxième axe dès que possible !

Merci par avance, et passez une bonne journée ! Very Happy [/u]

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Prépabac, examen2017
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MessageSujet: [Commentaire] Zadig Chapitre III ; La Chienne et le Cheval.  Posté leSam Mar 30, 2013 4:18 pm Répondre en citant

Bonjour

Tu as bien ciblé tes deux axes, plan correct.

Tu réponds aussi aux deux fonctions de l'apologue, plaire et instruire.

Pour le I, c'est correct. Tu peux relire peut-être pour les figures de style et encore, non c'est correct. On peut toujours mieux faire mais.....

A toi de voir si tu as au cours de tes lectures tout épuisé.

Lol Study
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jean sébastien bac STT




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MessageSujet: [Commentaire] Zadig Chapitre III ; La Chienne et le Cheval.  Posté leSam Mar 30, 2013 4:23 pm Répondre en citant

l'entretien sur Zadig de Voltaire, chapitre 3, "le chien et le cheval" :

« ZADIG » DE VOLTAIRE
- Problématique : Comment Zadig a pu devenir si perspicace ?

- Support : « Zadig » de Voltaire


Chapitre 3 « le chien et le cheval »


- Les ingrédients indispensables au bonheur selon Zadig (l. 1 à 22) :

- La solitude (Zadig répudie 1zora et se réfugie à la campagne)

- La nature (périphrase et métaphore : « ce grand livre que Dieu a mis sous nos yeux »)

- Les études, la recherche de connaissances, « il étudia surtout les propriétés des animaux et des homme » (thème cher aux philosophes des Lumières).

- Zadig étudie de manière « gratuite », non pas pour transformer la nature ou s’enrichir (« faire de la soie avec des toiles d’araignées ») mais seulement pour l’amour de la connaissance.

Plan possible de l'étude :
•I ) Caractéristiques du conte
•A ) Un conte oriental (l. 23 à 50)
•B ) Un récit policier (l. 23 à 62)
•II ) Un discours rationel et explicatif (l. 63 à 102)
•III ) La critique de la justice
•Conclusion
•Ouverture

TEXTE:

Zadig éprouva que le premier mois du mariage, comme il est écrit dans le livre du Zend, est la lune du miel, et que le second est la lune de l’absinthe. Il fut quelque temps après obligé de répudier Azora, qui était devenue trop difficile à vivre, et il chercha son bonheur dans l’étude de la nature. Rien n’est plus heureux, disait-il, qu’un philosophe qui lit dans ce grand livre que Dieu a mis sous nos yeux. Les vérités qu’il découvre sont à lui: il nourrit et il élève son âme, il vit tranquille ; il ne craint rien des hommes, et sa tendre épouse ne vient point lui couper le nez.

Plein de ces idées, il se retira dans une maison de campagne sur les bords de l’Euphrate. Là il ne s’occupait pas à calculer combien de pouces d’eau coulaient en une seconde sous les arches d’un pont, ou s’il tombait une ligne cube de pluie dans le mois de la souris plus que dans le mois du mouton. Il n’imaginait point de faire de la soie avec des toiles d’araignée, ni de la porcelaine avec des bouteilles cassées ; mais il étudia surtout les propriétés des animaux et des plantes, et il acquit bientôt une sagacité qui lui découvrait mille différences où les autres hommes ne voient rien que d’uniforme.

Un jour, se promenant auprès d’un petit bois, il vit accourir à lui un eunuque de la reine, suivi de plusieurs officiers qui paraissaient dans la plus grande inquiétude, et qui couraient çà et là comme des hommes égarés qui cherchent ce qu’ils ont perdu de plus précieux. Jeune homme, lui dit le premier eunuque, n’avez-vous point vu le chien de la reine ? Zadig répondit modestement, C’est une chienne, et non pas un chien. Vous avez raison, reprit le premier eunuque. C’est une épagneule très petite, ajouta Zadig ; elle a fait depuis peu des chiens ; elle boite du pied gauche de devant, et elle a les oreilles très longues. Vous l’avez donc vue ? dit le premier eunuque tout essoufflé. Non, répondit Zadig, je ne l’ai jamais vue, et je n’ai jamais su si la reine avait une chienne.

Précisément dans le même temps, par une bizarrerie ordinaire de la fortune, le plus beau cheval de l’écurie du roi s’était échappé des mains d’un palefrenier dans les plaines de Babylone. Le grand-veneur et tous les autres officiers couraient après lui avec autant d’inquiétude que le premier eunuque après la chienne. Le grand-veneur s’adressa à Zadig, et lui demanda s’il n’avait point vu passer le cheval du roi. C’est, répondit Zadig, le cheval qui galope le mieux ; il a cinq pieds de haut, le sabot fort petit ; il porte une queue de trois pieds et demi de long ; les bossettes de son mors sont d’or à vingt-trois carats ; ses fers sont d’argent à onze deniers. Quel chemin a-t-il pris ? où est-il ? demanda le grand-veneur. Je ne l’ai point vu, répondit Zadig, et je n’en ai jamais entendu parler.

Le grand-veneur et le premier eunuque ne doutèrent pas que Zadig n’eût volé le cheval du roi et la chienne de la reine ; ils le firent conduire devant l’assemblée du grand Desterham, qui le condamna au knout, et à passer le reste de ses jours en Sibérie. A peine le jugement fut-il rendu qu’on retrouva le cheval et la chienne. Les juges furent dans la douloureuse nécessité de réformer leur arrêt ; mais ils condamnèrent Zadig à payer quatre cents onces d’or, pour avoir dit qu’il n’avait point vu ce qu’il avait vu. Il fallut d’abord payer cette amende ; après quoi il fut permis à Zadig de plaider sa cause au conseil du grand Desterham ; il parla en ces termes :

«Étoiles de justice, abîmes de science, miroirs de vérité, qui avez la pesanteur du plomb, la dureté du fer, l’éclat du diamant, et beaucoup d’affinité avec l’or, puisqu’il m’est permis de parler devant cette auguste assemblée, je vous jure par Orosmade, que je n’ai jamais vu la chienne respectable de la reine, ni le cheval sacré du roi des rois. Voici ce qui m’est arrivé: Je me promenais vers le petit bois où j’ai rencontré depuis le vénérable eunuque et le très illustre grand-veneur. J’ai vu sur le sable les traces d’un animal, et j’ai jugé aisément que c’étaient celles d’un petit chien. Des sillons légers et longs, imprimés sur de petites éminences de sable entre les traces des pattes, m’ont fait connaître que c’était une chienne dont les mamelles étaient pendantes, et qu’ainsi elle avait fait des petits il y a peu de jours. D’autres traces en un sens différent, qui paraissaient toujours avoir rasé la surface du sable à côté des pattes de devant, m’ont appris qu’elle avait les oreilles très longues ; et comme j’ai remarqué que le sable était toujours moins creusé par une patte que par les trois autres, j’ai compris que la chienne de notre auguste reine était un peu boiteuse, si je l’ose dire.

«A l’égard du cheval du roi des rois, vous saurez que, me promenant dans les routes de ce bois, j’ai aperçu les marques des fers d’un cheval ; elles étaient toutes à égales distances.

Voilà, ai-je dit, un cheval qui a un galop parfait. La poussière des arbres, dans une route étroite qui n’a que sept pieds de large, était un peu enlevée à droite et à gauche, à trois pieds et demi du milieu de la route. Ce cheval, ai-je dit, a une queue de trois pieds et demi, qui, par ses mouvements de droite et de gauche, a balayé cette poussière. J’ai vu sous les arbres qui formaient un berceau de cinq pieds de haut, les feuilles des branches nouvellement tombées ; et j’ai connu que ce cheval y avait touché, et qu’ainsi il avait cinq pieds de haut. Quant à son mors, il doit être d’or à vingt-trois carats ; car il en a frotté les bossettes contre une pierre que j’ai reconnue être une pierre de touche, et dont j’ai fait l’essai. J’ai jugé enfin par les marques que ses fers ont laissées sur des cailloux, d’une autre espèce, qu’il était ferré d’argent à onze deniers de fin.»

Tous les juges admirèrent le profond et subtil discernement de Zadig ; la nouvelle en vint jusqu’au roi et à la reine. On ne parlait que de Zadig dans les antichambres, dans la chambre, et dans le cabinet ; et quoique plusieurs mages opinassent qu’on devait le brûler comme sorcier, le roi ordonna qu’on lui rendît l’amende des quatre cents onces d’or à laquelle il avait été condamné. Le greffier, les huissiers, les procureurs, vinrent chez lui en grand appareil lui rapporter ses quatre cents onces ; ils en retinrent seulement trois cent quatre-vingt-dix-huit pour les frais de justice, et leurs valets demandèrent des honoraires.

Zadig vit combien il était dangereux quelquefois d’être trop savant, et se promit bien, à la première occasion, de ne point dire ce qu’il avait vu.

Cette occasion se trouva bientôt. Un prisonnier d’état s’échappa ; il passa sous les fenêtres de sa maison. On interrogea Zadig, il ne répondit rien ; mais on lui prouva qu’il avait regardé par la fenêtre. Il fut condamné pour ce crime à cinq cents onces d’or, et il remercia ses juges de leur indulgence, selon la coutume de Babylone. Grand Dieu ! dit-il en lui-même, qu’on est à plaindre quand on se promène dans un bois où la chienne de la reine et le cheval du roi ont passé ! qu’il est dangereux de se mettre à la fenêtre ! et qu’il est difficile d’être heureux dans cette vie !



A lire : j'ai trouvé ça sur prépabac Very Happy
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VanderBreak




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MessageSujet: [Commentaire] Zadig Chapitre III ; La Chienne et le Cheval.  Posté leSam Mar 30, 2013 4:27 pm Répondre en citant

Merci pour votre avis, il m'est d'une grande aide.
Par contre, pour les figures de styles, je n'en vois pas.

Peut être entre Roi et Reine / Sultan et Sultane ?

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VanderBreak




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MessageSujet: [Commentaire] Zadig Chapitre III ; La Chienne et le Cheval.  Posté leSam Mar 30, 2013 4:32 pm Répondre en citant

Excusez moi pour le double post.

Merci Jean Sébastien pour ton aide, mais n'ayant pas encore traiter l’œuvre complète de Zadig, je ne peux pas reprendre certains éléments que tu as cités.

De plus, mes axes ne correspondent pas à ceux que tu as cités.
Mais... dans mon premier axe ; Un récit divertissant, serait-il intéressant de parler aussi de la sous parti : Un récit policier ?

Dans tout les cas, merci Jean' pour ton aide Smile

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jean sébastien bac STT




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MessageSujet: [Commentaire] Zadig Chapitre III ; La Chienne et le Cheval.  Posté leSam Mar 30, 2013 4:37 pm Répondre en citant

Si tu as des idées seulement, sinon tu gardes tes axes c'est bien
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MessageSujet: [Commentaire] Zadig Chapitre III ; La Chienne et le Cheval.  Posté leSam Mar 30, 2013 5:08 pm Répondre en citant

Pas mal ton début de commentaire, on a hâte de lire la suite Cheers Lol Very Happy
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MessageSujet: [Commentaire] Zadig Chapitre III ; La Chienne et le Cheval.  Posté leSam Mar 30, 2013 5:41 pm Répondre en citant

Zadig est un conte philosophique écrit en 1747 qui dénonce plusieurs formes d'intolérance, de plus c’est un conte à la manière orientale où le héros éponyme va faire l’expérience du monde. Nous étudions ici le chapitre III des aventures de Zadig à Babylone, intitulé ; La Chienne et le Cheval. (Chapitre III).

INTRODUCTION

Voltaire a écrit ici un conte philosophique qui va lui permettre de mener son combat en faveur de l’esprit scientifique et ce contre l’injustice de son époque. Nous verrons dans un premier temps comment Voltaire transforme un conte traditionnel en conte philosophique, ce qui permet au lecteur d’avoir une lecture plaisante et un récit divertissant ; puis dans un second temps, montrer comment Voltaire grâce à diverses procédés dénoncent le système juridique de son époque.
Par ce fait, nous analyserons cet extrait de Zadig en décomposant celle-ci en 2 axes : Un récit divertissant ; la Satire de la Justice.

I) Un récit divertissant.

Voltaire situe l’extrait dans un Orient lointain et étranger, et la mise en place d’un cadre spatio temporel nous permets de rentrer dans l’univers d’un conte : « Un jour » et « auprès d’un petit bois » = Formule traditionnel d’un conte qui permet au lecteur de se plonger dans un monde féerique (plongée du lecteur dans le récit). Les personnages présents dans cet extrait font eux aussi allusion à un conte, ils sont riches et puissants tel que la Reine et le Roi, et bien d’autres tels que le Grand Veneur, et les officiers. De plus, le héros est le personnage principale de l’histoire (= personnage éponyme). Les différents personnages présents dans cet extrait permettent la mise en scène d’un conte. Les éléments Orientaux sont omniprésents dans le texte : Babylone, Desterham, eunuque, Zadig et l’Orosmade.
Mais Voltaire, à travers des éléments Orientaux, fait aussi allusion à l’Europe (comparaison entre éléments Orientaux et Européens = Voltaire crée ce décalage pour inciter le lecteur à éveiller ses intentions et essayer de chercher un sens à ce décalage).
« Roi » et « Reine » différents de sultan et sultane
- " épagneul " chien européen
- " palefrenier " et " grand veneur »
- " Knout " (fouet) et " Sibérie " : Russie
Par ce décalage, Voltaire s’attaque aux défauts de la justice de son temps.

II) La Satire de la Justice

Zadig doit payer l'amende avant même de pouvoir s'expliquer ; de plus, les Juges l'accusent sans preuves. Et le procès de celui-ci n’est même pas en règle : Aucun interrogatoire, pas d’observation, pas de preuves, pas d’enquêtes, pas de témoins pas d’avocats, pas de jury, pas de référence à une loi précise = Aucune réflexion et de doute dans l’esprit des juges, c’est bel et bien Zadig l’auteur de ce vol d’après eux.
Une justice injuste est décrite dans cet extrait (ou plutôt l’irrationalité de celle-ci) : un déséquilibre est présent ; entre le délit et la condamnation : avoir volé un cheval et une chienne, ce qui condamne Zadig au knout + exil à vie en Sibérie pour avoir vu ce qu’il n’avait pas vu. Il devra s’acquitter de 400 onces et plus tard et plus tard dans l’extrait 500 onces d’or pour avoir regardé par la fenêtre. Des juges corrompus lui font face : Zadig doit payer une amende, mais en plus de ça, il doit rembourser les 398 onces d’or pour les frais de justice.
Zadig doit d’abord payer et se faire condamner pour ensuite déclarer son innocence (= Justice absurde). Voltaire, ironise le statut des juges par cette expression : " la pesanteur du plomb, la dureté du fer, l'éclat du diamant " (= figure de style présente, il s’agit d’une Oxymore, elle renforce l’ironie) suggère que les juges sont corrompus, sévères et stupides. L’enchaînement d’actions pour la peine de Zadig dénonce le manque de réflexion et la stupidité des juges.
Voltaire, par l'ironie, dénonce une justice injuste, cruelle et corrompue.

CONCLUSION

Dans cet extrait, Voltaire reprends les éléments d’un conte traditionnel pour le transformer en un conte philosophique, qui se caractérise comme étant amusant et sérieux à la fois (= Fonction d’un apologue ; plaire et instruire). Voltaire fait un satyre de la justice européenne à travers le procès de Zadig. Il utilise l'ironie pour lui reprocher son absurdité, et par le fait que celle-ci ne soir préoccupée que par l’argent (Justice corrompue), et qui se relève être une entrave pour Zadig. Voltaire dénonce les travers de la Justice de son époque.

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MessageSujet: [Commentaire] Zadig Chapitre III ; La Chienne et le Cheval.  Posté leSam Mar 30, 2013 5:46 pm Répondre en citant

Tu as vu l'essentiel du passage. Est-ce pour la préparation d'un oral?
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VanderBreak




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MessageSujet: [Commentaire] Zadig Chapitre III ; La Chienne et le Cheval.  Posté leSam Mar 30, 2013 5:47 pm Répondre en citant

Non non, je ne suis qu'en Seconde, donc le BAC, c'est pas encore pour moi ! Lol

Juste un commentaire, rien de plus Smile

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MessageSujet: [Commentaire] Zadig Chapitre III ; La Chienne et le Cheval.  Posté leSam Mar 30, 2013 6:22 pm Répondre en citant

Alors dans ce cas ton étude est très correcte Lol
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