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 DU BREVET AU BAC :: SUJETS EAF A L'ETRANGER, BAC 2014 :: Sujets français 2014 à l'Etranger, séries ES et S

Sujets français 2014 à l'Etranger, séries ES et S

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MessageSujet: Sujets français 2014 à l'Etranger, séries ES et S  Posté leJeu Avr 03, 2014 10:36 am Répondre en citant







Epreuve anticipée de français : session 2014


*** Liban, Washington et Pondichéry



Les sujets des EAF : séries S et ES


*** Les sujets seront mis en ligne le jour de l'épreuve du bac












Epreuve anticipée de français : session 2014 : Pondichéry








Les sujets des EAF à l'étranger : séries ES et S : Pondichéry
** Les sujets sont mis en ligne



Ecriture poétique et quête du sens du Moyen-âge à nos jours

Le sujet comprend :

•Texte 1 : Yves Bonnefoy "Vrai lieu", Du mouvement et de l'immobilité de Douve, 1953
•Texte 2 : Louis Aragon, "Les mots qui ne sont pas d'amour", extrait, le Roman inachevé, 1956
•Texte 3 : Claude Roy, "Jamais je ne pourrai", extrait , poésies, 1970
•Texte 4 : Emmanuel Merle, " Ce poignet démis de toi", Pierre de folies, 2010









Lire le sujet en ligne



Lecture en ligne du sujet séries ES et S Pondichéry
http://www.dubrevetaubac.fr/page/bibliotheques-scolaires/profs-en-direct-le-jour-du-bac/





A consulter :


Bac ES 2013 à Pondichéry.

L’objet d’étude : “le texte théâtral et sa représentation, du XVIIème siècle à nos jours”.
•1. Horace, acte IV, scène 5, extrait - Pierre Corneille (1641)
•2. Lorenzaccio, acte IV, scène 11 - Alfred de Musset (1834)
•3. Electre, acte II, scène 9, extrait - Jean Giraudoux (1937)




•Consulter le sujet de français, Liban 2013, ES et S : Format PDF


Objet d'étude
•La poésie avec Guillevic, Ronsard, Hugo et Rimbaud
•Ecriture poétique et quête du sens, du Moyen-âge à nos jours





•Consulter le sujet de français, Washington, 2013, ES et S : format PDF


•Le texte théâtral et sa représentation du XVII ème siècle à nos jours
•Corpus,
Pierre Corneille, l'illusion comique, I, 2, vers 121 à 153
- Racine, Bérénice, I, 5 vers 301 à 317
- Duras, l'Eden, Cinéma, l'Eden, Cinéma, 1977
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MessageSujet: Sujets français 2014 à l'Etranger, séries ES et S  Posté leSam Mai 03, 2014 7:00 pm Répondre en citant





Epreuve anticipée de français : session 2014 : Pondichéry



Les sujets des EAF à l'étranger : séries ES et S : Pondichéry
** Les sujets sont mis en ligne



Ecriture poétique et quête du sens du Moyen-âge à nos jours

Le sujet comprend :

•Texte 1 : Yves Bonnefoy "Vrai lieu", Du mouvement et de l'immobilité de Douve, 1953
•Texte 2 : Louis Aragon, "Les mots qui ne sont pas d'amour", extrait, le Roman inachevé, 1956
•Texte 3 : Claude Roy, "Jamais je ne pourrai", extrait , poésies, 1970
•Texte 4 : Emmanuel Merle, " Ce poignet démis de toi", Pierre de folies, 2010










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Lecture en ligne du sujet séries ES et S Pondichéry

http://www.dubrevetaubac.fr/page/bibliotheques-scolaires/profs-en-direct-le-jour-du-bac/


Proposition de corrigé : bac ES - S.

Bac 2014, sujet de Pondichéry





Claude Roy

Claude Roy, "Jamais je ne pourrai", extrait , poésies, 1970




Jamais jamais je ne pourrai dormir tranquille aussi longtemps
que d’autres n’auront pas le sommeil et l’abri
ni jamais vivre de bon coeur tant qu’il faudra que d’autres
meurent qui ne savent pas pourquoi
J’ai mal au coeur mal à la terre mal au présent
Le poète n’est pas celui qui dit Je n’y suis pour personne
Le poète dit J’y suis pour tout le monde
Ne frappez pas avant d’entrer
Vous êtes déjà là
Qui vous frappe me frappe
J’en vois de toutes les couleurs
J’y suis pour tout le monde
Pour ceux qui meurent parce que les juifs il faut les tuer
pour ceux qui meurent parce que les jaunes cette race-là c’est fait pour être exterminé
pour ceux qui saignent parce que ces gens-là ça ne comprend que la trique
pour ceux qui triment parce que les pauvres c’est fait pour travailler
pour ceux qui pleurent parce que s’ils ont des yeux eh bien c’est pour pleurer
pour ceux qui meurent parce que les rouges ne sont pas de bons Français
pour ceux qui paient les pots cassés du Profit et du mépris des hommes

DépêcheAFPdeSaïgonDenotrecorrespondantparticuliersurleFrontdeCoréel’AgenceReuter mandedeMalaisieLeQuartierGénéraldesForcesArméescommuniqueLeTribunalMilitairesiégant àhuisclosDenotreenvoyéspécialàAthènesLesmilieuxbieninformésdeMadrid

Mon amour ma clarté ma mouette mon long cours
Depuis dix ans je t’aime et par toi recommence
Me change et me défais et me libère
Mon amour mon pensif et mon rieur ombrage
En t’aimant j’ouvre grand les portes de la vie
Et parce que je t’aime je dis

Il ne s’agit plus de comprendre le monde
Il faut le transformer

Je te tiens par la main
La main de tous les hommes.



Claude Roy - “Les Circonstances” in Poésies, Gallimard (1970)


Proposition de corrigé

1. Le poème n’est pas logique : ce n’est pas la même chose à chaque fois / Sujets différents / Lien pas expliqué
Ø 2. Pourquoi y a-t-il une dépêche dans la poésie ? / Intérêt ?
Ø 3. Opposition entre ce qu’il y a avant la dépêche (guerre…) et ce qu’il y a après (amour) / Plusieurs thèmes : fraternité puis amour / Pourquoi ce changement ? / Impression qu’il y a deux poèmes en un
Ø 4. Difficile à comprendre car :
v le texte est « philosophique » (réflexion sur des idées)
v le vocabulaire est soutenu
v des tournures de phrases sont inhabituelles
Ø 5. Pourquoi deux strophes sont-elles en italique ?
Ø 6. Présence d’indignation au début / Enumération d’injustices
Ø 7. Vers de longueurs différentes, pas de rimes / Strophes inégales : pourquoi ?
Ø 8. Aucune ponctuation sauf à la fin, pourtant présence de majuscules en milieu de vers (v.6-7, 20-23 ; cas du vers 19)
Ø 9. Sens de « mal à la terre » (vers 5) ?
Ø 10. Présent dans les italiques, autres temps ailleurs


La construction du poème

v Suite à la remarque 1 : donner les thèmes de chaque strophe
§ 1 : engagement de « je », souffre des souffrances des autres, fraternité
§ 2 : exemples de ceux qui souffrent, d’injustices, de violences (lien : souffrance des autres)
§ 3 : dépêches sur le thème de la guerre (lien : violence)
§ 4 : amour (rupture)
§ 5 : vision du monde
§ 6 : fraternité (retour au thème de départ)

>> Le lien existe en fait entre les trois premières strophes (thème). Rupture après la dépêche.


Pourquoi cette rupture ?

A la 1re strophe « je » s’exprime en tant que poète (cf reprise au vers 12 du vers 7 : « je » reprend à son compte ce que dit le poète, « je » est poète) et s’adresse à « vous » (vers 9-10) désignant les « autres » évoqués plus haut et qui souffrent.
A la 4e strophe « je » s’exprime en tant qu’amant et s’adresse à la personne aimée (« mon amour » v.24 et 27,
« toi » v.25, « t’ » v.25, 28, 29). Cette partie est lyrique. Accumulation d’adjectifs possessifs puis de pronoms réfléchis de la 1re personne.

Dans les dernières strophes, chercher un lien entre le « je » poète se rapprochant de ceux qui souffrent et le
« je » amant.
Ce lien est fait aux vers 28-29 : « en t’aimant j’ouvre grand les portes de la vie / et parce que je t’aime je dis ». Par l’amour, le poète est en perpétuel devenir (vers 25-26). L’amour est source de liberté, donc d’ouverture au monde et aux autres. Il pousse le poète à l’action et non plus à la contemplation (vers 30-31).


la dépêche. Se demander d’abord de quoi elle parle.
Difficile à comprendre car fragments, dépêches incomplètes, tronquées, débuts de communiqués seulement (d’où majuscules cf remarque Cool sans ponctuation ; effet : toutes liées, évoque la suite ininterrompue des événements dramatiques dans le monde.
Champ lexical guerre : front, Quartier Général, Forces Armées, Militaire. Evocation de : guerres coloniales en Asie, régime des généraux en Grèce, régime franquiste en Espagne.




Consultez le corrigé bac
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MessageSujet: Sujets français 2014 à l'Etranger, séries ES et S  Posté leDim Juin 01, 2014 7:36 pm Répondre en citant







Epreuve anticipée de français : session 2014


*** Liban



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Epreuve anticipée de français : session 2014 : Liban





Sujet des séries S et ES


Objet d'étude : Écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours.



Jacques Réda, Retour au calme, « La Maison Rouge », 1989.

Le poème « La Maison Rouge » se compose de trois sections, intégralement reproduites ici : « LA VISITE », « MAI SOMBRE » et « LES BRETELLES ÉTOILÉES ».

LA VISITE

Par un novembre obscur englouti sous les feuilles mortes
Qu'on amasse en marchant pour en mâcher l'odeur
(Et ma mère disait : tu vas abîmer tes chaussures,
Et mon père comme toujours ne disait pas un mot),
Au bout d'une avenue déserte où l'unique repère
Était, brune et rose, une usine de cacao,
Un dimanche on alla visiter la nouvelle maison.
Elle était haute et rouge, en brique avec des coins de pierre,
Pareille au château d'un poème étrange que j'avais lu,
Mais château de banlieue où devait pourrir ma jeunesse,
Comme entravé dans son étable un bouc irrésolu.
Et, dignement, avant les allées venues machinales,
Les éclats par-dessus la rampe et les portes claquant,
On remonta, redescendit l'escalier en spirale
Qui s'enfonçait jusqu'au sous-sol vers un jardin étroit.
Je m'émerveillai d'y trouver, tout au long de l'allée,
Si tardives et parfumées, quelques fraises des bois.
Sur le mur courait une vigne, et la grille rouillée
Donnait sur la berge du fleuve. On le sentait de loin
Qui roulait dans l'air mou d'automne un remugle de vase ;
On entendait rire et glousser au fil des remous
Son corps abandonné hâtif à des lueurs sournoises.
En face, une île toute en prés avec un pavillon
Un peu chinois et malfaisant comme le lieu du crime
Et, sur de forts appontement épaissis de bitume,
Un peu plus loin le pont roulant d'un hangar à charbon.
Muet à ce moment sous les arbres sourds et les brume
(Mais j'allais aimer la douceur rauque de sa chanson),
Sur la sauvagerie à villas, entrepôts, légumes,
Il s'élevait comme un signal dans l'entre chien et loup,
La nuit tombant sur mon enfance - et je devinais tout.

MAI SOMBRE


Tout au fond du jardin chantait l'araignée à fourrure
Et le soleil de mai tissait sa toile sur les eaux.
J'écoutais le trop-plein de bleu brûler dans les orties
Et le souffle animal d'une locomotive
Veiller sur la solitude des dieux.
Alors en haut d'un arbre ou dans l'ombre d'un mur,
Je fus le moyeu, les rayons et le bord de la roue
Accélérant.
Et si c'est un malheur de vivre, il est moins grand
Pour qui dure en vieux mur de mousse sous les nuages,
Ouvrant toujours sa cavité sombre au soleil de mai
Nerveux comme un tueur entre le fleuve et le sentier ;
Ombrageant des fleurs dont la tige aérienne prolonge
Une jambe de ciel ou d'enfant dans l'abricotier
Qui dérive à présent loin des jardins, loin des nuages.

LES BRETELLES ÉTOILÉES

Il y eut quand même des matins où, je ne peux pas dire,
même en hiver, mais enfin surtout au printemps, l'été
(sans oublier l'automne dont le déclin est apothéose),
oui, des matins où tout allait pour de bon commencer.
Quand je dis tout, c'est tout. Il faut donc entendre : le monde
entier de partout jaillissant en tous sens comme une onde
ou comme une fille les poings aux hanches et rieuse : me voici.
Non que le monde n'eût pas existé la veille, l'avant-veille,
ou pendant les jours innombrables qui m'avaient précédé,
mais (et l'on s'expliquait alors une certaine distance,
une certaine incapacité de confiance ou de ferveur),
il y était resté pris sous la pure transparence
d'une très fine pellicule collant si juste à ses contours,
qu'on pouvait la plupart du temps omettre sa présence
comme celle du papier peint à fleurs dans la salle à manger.
On vivait cependant, mais comme sur la scène d'un théâtre
au décor circulaire planté pour l'ornement des jours,
pour une illusion de profondeur derrière les pensées et les êtres
non moins étroitement enfermés sur eux-mêmes tels des sourds.
Puis un matin l'enveloppe s'étant tout à coup déchirée,
on découvrait la vérité des formes, des couleurs.
Quelque chose remuait au fond du décor immobile
et, léger lambeau d'air plus tiède dans l'air, on était
traversé par les chants d'oiseaux hachés comme de la paille,
par les étincelles du fleuve et ses buissons d'odeurs.
Et chaque pas heurtait une corde tendue à se rompre,
fil soyeux de la trame qui tout entière alors vibrait
à la fois jusqu'au ciel dans l'écho d'un cristal sans voûte
et par tout l'espace de la terre en route dans sa grandeur.
Le plus beau, quand j'allais ainsi le long des berges,
c'était, près du débarcadère, le gros tas de charbon
brillant comme du diamant au-dessus de leur barricade en poutres,
et plus loin cette petite manufacture de chocolat
si rose, parfumant l'air avec sa cheminée de tôle
droite sous la colline où moussait l'écume des lilas.
La lumière dorait les entrailles noires de la planète,
et dans ma tête la corde vibrait bien au-delà des mers.
Je percevais même sans bouger le changement, la vitesse ;
les pylônes électriques à vastes enjambées passaient
en chantonnant d'un hémisphère à l'autre, et d'un moment
à l'autre on allait arriver mais partir. Je me rappelle :
en ce temps-là j'arborais d'assez extraordinaires bretelles,
pas très élastiques à vrai dire mais, sur un fond bleu nuit,
semées de minuscules étoiles qui semblaient me soulever de terre.
Et, bien que j'utilise à présent comme beaucoup une ceinture
qui tous les matins me repartage suivant l'ordre établi,
je suis resté flottant entre le charbon et les étoiles.



Question : Le poème « La Maison Rouge » se compose de trois sections, « LA VISITE », « MAI SOMBRE » et « LES BRETELLES ÉTOILÉES » :
comment comprenez-vous la complémentarité entre ces trois sections ? Justifiez votre réponse en prenant appui sur l'ensemble du texte.


Commentaire : Vous ferez le commentaire de « LA VISITE ».


Dissertation : La poésie permet-elle seulement de porter un regard neuf sur le monde ?
Vous développerez votre réflexion en vous appuyant sur les textes du corpus, sur les œuvres littéraires étudiées en classe ainsi que sur votre culture personnelle.


Invention : Un journaliste littéraire souhaite rédiger un article sur le travail des poètes. Il se rend sur les lieux qui ont inspiré « La Maison Rouge ». Il lui apparaît alors que la poésie de Réda a la capacité de transfigurer une réalité qu'il trouve peu poétique. Écrivez cet article.
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MessageSujet: Bac de français Washington, séries ES et S, 2014  Posté leJeu Juin 05, 2014 9:02 pm Répondre en citant







Epreuve anticipée de français : session 2014


*** Washington



Les sujets des EAF : séries ES et S



Bac Washington 2014, séries générales






Bac Washington 2014, séries S - ES



Séries ES - S

Coéfficient 2

Durée 4 heures

Le roman

Le personnage de roman du XVIIè à nos jours

Le sujet comprend :


•Texte 1 : Balzac, le Père Goriot
•Texte 2 : Alexandre Dumas, le comte de Monte Cristo
•Texte 3 : Victor Hugo, les misérables
•Texte 4 : Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantomâs, l'agent secret






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