DU BREVET AU BAC

Prof de français lycée, · Sam Avr 13, 2013 4:18 pm

BACCALAURÉAT SERIES GENERALES, ES et S – SESSION 2013 : L'ECRITURE D'INVENTION

Objet d’étude :

Le sujet comprend :

*** En ligne le jour J / Correction de l'écriture d'invention

Travaux d'écriture

Invention

Sujet corrigé en ligne le jour J
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Prof de français lycée, · Mer Juin 19, 2013 11:10 am

SESSION 2013FRANÇAISEPREUVE ANTICIPEE

SERIES ES-S

Durée de l’épreuve :

4 heures Coefficient : 2

Objet d’étude

:Le personnage de roman, du XVII ème siècle à nos jours

Le sujet comprend :

Texte A : Colette, Sido

, 1930Texte B : John Steinbeck,

Les Raisins de la colère , 1939 (traduit de l’anglais par M. Duhamel et M.- E. Coindreau)

Texte C : Jean Giono, Un Roi sans divertissement , 1947

Texte A

- Colette,

Sido , 1930

La narratrice, dont la famille habite en province, évoque le souvenir de sa mère, revenant

de l’un de ses séjours à Paris.

Elle revenait chez nous lourde de chocolat en barre, de denréesexotiques et d'étoffes en coupons, mais surtout de programmes de spectacleset d'essence à la violette, et elle commençait de nous peindre Paris dont tousles attraits étaient à sa mesure, puisqu'elle ne dédaignait rien.En une semaine elle avait visité la momie exhumée, le musée agrandi,le nouveau magasin, entendu le ténor et la conférence sur

La Musiquebirmane

. Elle rapportait un manteau modeste, des bas d'usage, des gants trèschers. Surtout elle nous rapportait son regard gris voltigeant, son teint vermeilque la fatigue rougissait, elle revenait ailes battantes, inquiète de tout ce qui,privé d'elle, perdait la chaleur et le goût de vivre. Elle n'a jamais su qu'àchaque retour l'odeur de sa pelisse en ventre-de-gris

, pénétrée d'un parfumchâtain clair, féminin, chaste, éloigné des basses séductions axillaires

,m'ôtait la parole et jusqu'à l'effusion.

D’un geste, d’un regard elle repren

ait tout. Quelle promptitude demain ! Elle coupait des bolducs

roses, déchaînait des comestibles coloniaux,repliait avec soin les papiers noirs goudronnés qui sentaient le calfatage

.Elle parlait, appelait la chatte, observait à la dérobée mon père amaigri,

touchait et flairait mes longues tresses pour s’assurer que j’avais brossé mes cheveux

… Une fois qu’elle dénouait un cordon d’or sifflant, elle

s’aperçut qu’au géranium prisonnier contre la vitre d’une des fenêtres, sousle rideau de tulle, un rameau pendait, rompu, vivant encore. La ficelle d’or àpeine déroulée s’enroula vingt fois autour du rameau rebouté, étayé d’unepetite éclisse

de carton… Je frissonnai, et crus frémir de jalousie, alors qu’ils’agissait seulement d’une résonance poétique, éveillée par la magie du secours efficace scellé d’or…

_____________________

1 Pelisse en ventre-de-gris : manteau en fo

urrure de ventre d’écureuil.

2 Axillaire : qui vient des aisselles. Colette évoque les odeurs de sueur.
3 Bolduc : ruban.
4 Calfatage : traitement des coques des navires avec du goudron pour les rendre étanches.
5 Rebouté : réparé.
6 Éclisse : plaque servant à étayer, c’est -à-dire à soutenir, un membre fracturé.

Texte B

John Steinbeck,

Les Raisins de la colère

, 1939

Tom Joad est de retour chez lui. Il retrouve sa famille, son père, le vieux Tom, ses grands

parents, ses frères et sœurs plus jeunes ainsi que sa mère, Man, décrite dans l’extrait

suivant.

Elle regardait dans le soleil. Nulle mollesse dans sa figure pleine, mais de lafermeté et de la bonté. Ses yeux noisette semblaient avoir connu toutes lestragédies possibles et avoir gravi, comme autant de marches, la peine et lasouffrance jusqu'aux régions élevées de la compréhension surhumaine. Ellesemblait connaître, accepter, accueillir avec joie son rôle de citadelle de safamille, de refuge inexpugnable

. Et comme le vieux Tom et les enfants nepouvaient connaître la souffrance ou la peur que si elle-même admettaitcette souffrance et cette peur, elle s'était accoutumée à refuser de lesadmettre. Et comme, lorsqu'il arrivait quelque chose d'heureux ils laregardaient pour voir si la joie entrait en elle, elle avait pris l'habitude de riremême sans motifs suffisants. Mais, préférable à la joie, était le calme.Le sang-froid est chose sur laquelle on peut compter. Et de sa grande ethumble position dans la famille, elle avait pris de la dignité et une beautépure et calme. Guérisseuse, ses mains avaient acquis la sûreté, la fraîcheur et la tranquillité ; arbitre, elle était devenue aussi distante, aussi infailliblequ'une déesse. Elle semblait avoir conscience que si elle vacillait, la familleentière tremblerait, et que si un jour elle défaillait ou désespéraitsérieusement, toute la famille s'écroulerait, toute sa volonté de fonctionner disparaîtrait.

1 Inexpugnable : qu’on ne peut pas prendre par la force.

Texte C

Jean Giono,

Un Roi sans divertissement

, 1947

Mme Tim est la femme du châtelain de Sain

t Baudille. Autour d’elle s’organisent des fêtes

familiales dont le narrateur garde le souvenir.

[…]

Mme Tim était abondamment grand-mère. Les filles occupaientaussi des situations dans les plaines, en bas autour. A chaque instant, sur les chemins qui descendaient de Saint-Baudilleon voyait partir le messager et, sur les chemins qui montaient àSaint-Baudille, on voyait monter ensuite des cargaisons de nourrices et

d’enfants. L’aînée à elle seule en avait six. Le messager de Mme Tim avaittoujours l’ordre de faire le tour des trois ménages et de tout ramasser.

C’étaient, alors, des fêtes à n’en plus finir : des goûters dans lelabyrinthe de buis

; des promenades à dos de mulets dans le parc ; des jeux sur les terrasses et, en cas de pluie, pour calmer le fourmillement de jambes de tout ce petit monde, des sortes de bamboulas

dans les grandscombles du château dont les planchers grondaient alors de courses et desauts, comme un lointain tonnerre.

Quand l’occasion s’en présentait, soit qu’on revienne de Mens(dont la route passe en bordure d’un coin de parc)

, soit que ce fût pendant

une journée d’automne, au retour d’une petite partie de chasse au lièvre,c’est

-à-dire quand on était sur les crêtes qui dominent le labyrinthe de buis etles terrasses, on ne manquait pas de regarder tous ces amusements.

D’autant

que Mme Tim était toujours la tambour-major

.Elle était vêtue à

l’opulente d’une robe de bure

, avec des fonds

énormes qui se plissaient et se déplissaient autour d’elle à chaque pas, lelong de son corps de statue. Elle avait du corsage et elle l’a

grémentait de jabots de linon

. A la voir au milieu de cette cuve d’enfants dont elle tenait

une grappe dans chaque main, pendant que les autres giclaient autour

d’elle, on l’aurait toute voulue. Derrière elle, les nourrice

s portaient encoreles derniers-nés dans des cocons blancs. Ou bien, en se relevant sur lapointe des pieds et en passant la tête par-dessus la haie, on la surprenait au

milieu d’un en

-cas champêtre, distribuant des parts de gâteaux et des verres

de sirop, encadrée, à droite, d’un laquais (qu

i était le fils Onésiphore de

Prébois) vêtu de bleu, portant le tonnelet d’orangeade et, à gauche, d’une

domestique femme (qui était la petite fille de la vieille Nanette

d’Avers),

vêtue de zinzolins et de linge blanc, portant le panier à pâtisserie. C’ét

ait àvoir !

1 Buis : arbuste.
2 Bamboula : fête.
3 Combles : espaces compris entre le dernier étage de la demeure et le toit.
4 Tambour-major : grade militaire (sous-

officier qui commande les tambours et les clairons d’un

régiment) donné ici, de façon plaisante, à Mme Tim qui commande tout.
5 Bure : étoffe de laine brune.
6 Jabots de linon :ornements de tissu qui s’étalent sur la poitrine.

7 Zinzolins :tissus d’un violet rougeâtre.

ÉCRITURE

I - Vous répondrez d’abord à la question suivante (4 points)

: Quelles sont les caractéristiques des figures maternelles dans les textes du corpus ?

3. Invention :

Le regard que porte la narratrice du texte A sur sa mère fait de cette dernière unpersonnage fascinant. Comme Colette et en vous inspirant des autres textes du

corpus, vous proposerez le portrait d’un être ordinaire qui, sous votre regard,prendra une dimension extraordinaire.
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Maggy · Invité

Bonjour, je sors du bac et j'ai tenté le sujet d'invention, pouvez vous me dire (je préfère l'avis de pro), la note que je peux attendre sachant que c'est sur 16. Merci Smile

Le sujet : Comme Colette et en vous inspirant des autres textes du corpus, vous proposerez le portrait d'un être ordinaire qui, sous votre regard, prendra une dimension extraordinaire.

La narratrice évoque le souvenir de sa mère revenant d'un journée de travail.

Certains soirs, elle revenait chez nous fatiguée. Ses yeux verts, encore humides semblaient refléter une nouvelle déception. Pourtant son sourire si parfait continuait d'irradier la maison. Peut-être était-ce son tailleur rouge qui illuminait tant son visage poupin...
En une semaine, elle s'était occupé de plusieurs familles, femmes, enfants. En rentrant, sous son bras, elle portait une pile de dossiers épaisse. Elle devait continuer de travailler ce soir-là, se privant une nouvelle fois d'un repas en famille. Afin de donner un nouveau foyer à ces enfants, elle en oubliait les siens ! Pourtant nous ressentions de l'admiration pour elle. Tous cet amour qu'elle arrivait à redistribuer. Elle ressemblait à une fée dispersant cet amour comme de la poudre étoilée.
D'un geste, d'un regard, elle redonnait l'envie de sourire et de se battre
A chaque Noel, un enfant venait passer avec nous. Il arrivait intimidé, perdu et triste mais cela ne durait jamais longtemps Quand ma mère lui adressait un sourire, tous ses malheurs s'envolèrent et ses éclats de rire se dispersaient dans la maison. C'était une fête à ne plus en finir...

philo, bac S, 2013 · Age: 31 Inscrit le: 08 Sep 2012 Messages: 121

ok lecture pas mal mais la critique essentielle, je trouve, c'est vraiment très court

Le descriptif un peu léger pour la description d'un être ordinaire mais c'est surtout très court. Es tu d'accord avec moi? Twisted Evil

Maggy · Invité

Oui je sais c'est un peu court mais on m'avait dit : sujet d'invention, min une page et ça en fait une. Après c'est sur je pense aussi que c'est un peu court mais bon...
Sur ce site il y a t-il des professeurs qui pourraient me conseiller? Smile

Prof de français lycée, · Mer Juin 19, 2013 6:18 pm

Bonjour

Ton écriture d'invention n'est pas mauvaise mais :

- Beaucoup trop courte

conséquence : le descriptif n'est pas mis en valeur, on est en manque de détails simples et précis

c'est ton défaut essentiel, quelques maladresses aussi Lol

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Maggy · Invité

D'accord, oui je me doute que c'est court mais à part ça? ^^

philo, bac S, 2013 · Age: 31 Inscrit le: 08 Sep 2012 Messages: 121

ce qui est fait est correct

critique : trop court

dommage que tu aies pas plus développé car ce qui est fait est pas mal Very Happy

bacfrancais, 2014 · Age: 31 Inscrit le: 25 Mar 2011 Messages: 375

ça reste correct malgré le peu de lignes mais manuscrit, ça parait plus long!!! Geek

music-inlove · Invité

Tous les jours, elle était là, derrière le comptoir. Elle regardait les clients qui rentraient uns à uns, et de sa voix chaleureuse elle déliait les visages et les cœurs.
Elle avait toujours quelques nouvelles pâtisseries, des fondants aux moelleux, des meringues pour les enfants, aux macarons pour les parents. Elle écoutait d’un air calme les enfants lui raconter leurs histoires fantastiques, caressait quelques boucles fines ruisselantes sur leurs grosses joues rondes et grasses qui rougissaient alors, recueillait au creux de son oreille les germes de leurs rêves, qui semblaient écloitre par ses éclats de rire. Elle cueillait alors discrètement une canne à sucre derrière elle, et elle savait, par les yeux qui pétillaient d’envie, qu’elle leur faisait la plus grande des joies.
Ses doigts semblaient toucher des formes célestes qu’elle décrivait par des courbes dansantes, lorsqu’elle choisissait délicatement les gâteaux, les posait tendrement sur le comptoir, les empaquetait soigneusement et finissait, sublimement, de ses doigts dansant, par envelopper le paquet d’un fil doré.
Aucune femme ne pouvait lui être comparable. Ses cheveux perlaient sur ses larges épaules avec la légèreté de ceux d’une déesse de l’Olympe. Et elle dégageait l’odeur d’un bouquet de roses, rouge de passion, blanche de pureté et rose de douceur. Elle était d’autant plus sublime qu’elle n’avait pas conscience que quiconque qui croisait son regard, ses yeux perles enflammées, ne pouvait penser qu’à un cadeau venu du ciel.
De sa voix onduleuse, elle remplissait les vides pesanteurs que portaient les hommes qui s’étaient perdus, naufragés, et qui avait aperçu la lumière de l’extérieur. Ils sentaient la vie dans l’odeur des petits pains chauds, respiraient enfin de ses sourires à elle, qui les illuminaient tel un phare.
Je regardais ces clients défilés, qui repartaient guerris de leurs maux, et pour rien au monde je n’aurai quitter cette boulangerie ; car sinon, sans doute, peut-être me serais-je moi aussi perdu.

AUTOCRITIQUE
Problèmes :
-trop court
-Pas l’intervention du narrateur, ou peu. On ne sait pas d’où il vient, qui il est ect. A l’inverse, ce sont des enfants ou des hommes qui font avancer le récit.
- orthographe : « écloitre », « guerris », « uns à uns »
- style : « canne à sucre » au lieu de sucre d’orge, « d’autant plus que »
-calque trop Colette ? (fil doré, et présence du « je » uniquement à la fin)
-la beauté froide aussi qui ressortait des 3 figures féminines que je n’avais pas trouvé dans le corpus n’est pas présente, seulement dans les « larges épaules », mais je ne suis plus sure d’avoir développé cette particularité physique.
-manque d’originalité : « déliait (…) les cœurs », « la plus grandes des joies », « déesse de l’Olympe », « cadeau venu du ciel »
- plus en détail : répétition avec « cheveux qui perlaient » et ses yeux = « perles enflammées »

Ce qui est bien :
-longues énumérations
-Présence des sens --- fascination visuelle--- (Le goût aurait pu être développé)
-cadre spatio-temporel dit rapidement, mais dit ! (Même si c’est une pâtisserie et pas une boulangerie)

En gros, les thèmes que j’ai voulu développer :
1er et 2nd paragraphe : Vision entourée d’enfant, attitude chaleureuse maternelle
3ème p : la vue, et énumération de verbes d’actions par la description
4ème p : beauté physique, et beauté divine (description physique)
5ème p : décalage avec le commun des mortels, qui la rend encore plus divine
6ème p : la présence du narrateur, car ça reste SA vision dans l’intitulé du sujet

Je me suis torturée pendant toute l’épreuve pour absolument EVITER la présence du « je », car Colette insiste essentiellement sur la mère, la narrateur n’est qu’un maigre être humain à côté. Or dans la correction proposée par le site de l’Etudiant, c’était justement ce qu’il faisait ne pas faire, les interventions du narrateur était importante.

Est ce que ça vaut une dissert ‘ ou un commentaire ? J’ai l’impression d’avoir fait une écriture d’invention de collège …:/

Auster · Inscrit le: 19 Juin 2013 Messages: 2

Bonjour !

J'ai passé l'épreuve ce matin et j'aimerais avoir vos impressions quant à l'écriture d'invention. J'ai choisi celle-ci parce qu'elle m'a beaucoup inspiré d'une personne proche.

Mon professeur nous a donné une fiche méthode il y a plusieurs mois déjà, qui était appelé 'GPS pour l'écriture d'invention'. Il s'agit de remplir un tableau qui permet d'une part de cerner le sujet, afin d'éviter le hors sujet, et d'autre part de savoir quel type de texte il faut produire et les conséquences sur la présentation.

J'ai suivi les méthodes, ce qui m'a permis de cerner parfaitement le sujet : mise en place d'un portrait (donc texte plutôt descriptif), l'utilisation d'un narrateur intérieur, et enfin la mise en scène d'un personnage ordinaire qui doit, à travers le personnage, devenir extraordinaire.

Je me suis inspiré du 'plan' du texte Colette de Sido, si je puis dire. Je m'explique : je n'ai pas copié bêtement le texte mais j'ai suivi le parcours de celui-ci à proprement parler ; j'ai pris l'ordre des éléments pour ainsi dire. Je me suis aussi inspiré des autres textes du corpus, particulièrement celui des Raisins de la colère de Steinbeck. J'ai repris trois, quatre expressions des deux textes, pour 'enrichir', étoffer le tout.

Je me suis appuyé sur ma mère. J'ai raconté son retour en Italie, parce qu'elle est italienne. J'ai rassemblée toutes mes connaissances sur l'Italie en clair (Pise, Venise, les vignobles, Rome, les monuments, etc.). J'ai dit qu'elle a rapporté des souvenirs en tout genre: fromage local, prote-clé, programmes opéras, etc.. Je voulais mettre de l'originalité dans ma copie. Puis comme la narratrice Colette, j'ai développé la description de ma mère (cernes, fatigue, mais belle, radieuse, héritage culturel + odeur: fromages + patchouli (son parfum) dès qu'elle rentre d’Italie : senteur originale qui éveille les sens du narrateur, le fait voyager ---> voies nasales : picotements). J'ai par la suite décrit la figure maternelle en détail (figure de pilier de la famille, chaleureuse, humble + interventions du narrateur avec des exclamatives comme "Quelle incroyable mère !", "Quelle figure maternelle!" .. Je me souviens pas de ce que j'ai mis, j'étais sous le feu de l'action donc ce sont des exemples). Ensuite, j'ai dressé un peu un portrait moral avec une description de sa figure autoritaire (femme qui organise la maison) -je ne voulais pas être sexiste mais je pensais que c'était l'image des femmes à l'époque-. Enfin, j'ai mis en place des souvenirs du passé : femme qui a souffert, regarde le ciel comme échappatoire + souvenir d'enfance du narrateur ----> école: les écoliers enviaient sa relation mère-fils : jalousie puis le narrateur réalise vite que ce n'était que son cerveau qui lui jouait des tours ; son cœur lui dit la vérité : sa mère véritable incarnation de la bonté, du respect ----> être surnaturelle ---> ange protecteur.

Je me demande si je ne suis pas allé trop loin (au niveau de l'odeur, trop original ? la fin, trop c'est trop ?). J'ai oublié de préciser le cadre spatio-temporel dans le devoir. Ma copie est sûrement trop longue.. J'ai dû faire environ 3-4 pages en sautant des lignes. J'ai relu ma copie mais je pense avoir fait de petites fautes d'orthographe comme à des mots 'fanent', 'pilier'.. Peut-être des erreurs de syntaxe ? Je ne sais honnêtement pas si les correcteurs vont être cléments, car je n'ai pas choisi l'épreuve par défaut mais par inspiration.

Merci de vos commentaires, d'avance !

PS : Ce message comporte surement des maladresses ou des fautes d'orthographes. Profondément désolé.

bacfrancais, 2014 · Age: 31 Inscrit le: 25 Mar 2011 Messages: 375

salut

tu as fait ton auto critique

j'aime beaucoup les détails de tes descriptions bien amenés
on est dans l'histoire, c'est agréable à lire

merci pour la lecture

peut-être un peu court mais bon Durken-smilie

Prof de français lycée, · Mer Juin 19, 2013 8:21 pm

Les deux dernières écritures d'invention sont vraiment assez bien construites dans le jeu du descriptif

Devoirs convenables. Non pour te répondre ce n'est pas trop long, au contraire, il y a un véritable effort dans transcription du détail et dans la sensibilité littéraire

PAS MAL Lol

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bacfrancais, 2014 · Age: 31 Inscrit le: 25 Mar 2011 Messages: 375

c'est vrai on va de plus en plus loin dans le descriptif, c'est agréable à lire, on découvre et on se laisse porter. Portrait très réaliste Very Happy

Anne-Jeanne,L · Inscrit le: 23 Déc 2012 Messages: 215

Merci pour vos lecture, j'adore Rolling Eyes

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Sylviane,bacphilo, L · Age: 28 Inscrit le: 08 Sep 2012 Messages: 303

Jean Baptiste, techno · Age: 29 Inscrit le: 13 Oct 2012 Messages: 72

Bravo les écritures en ES et S, elles sont bien Lol

Auster · Inscrit le: 19 Juin 2013 Messages: 2

Merci beaucoup de vos réponses rapides ! Cela me donne déjà un point de vue sur mon devoir, quoique, comme l'a précisé Sylviane, je n'ai pas rédigé l'intégralité de ma copie. Je ne pouvais pas : je n'ai fait au brouillon que le début de ma copie.

Merci encore !

cake · Invité

Bonjour , j'ai moi même pris le risque de prendre l'écriture d'invention mais j'ai quelques craintes vis à vis de mon travail .

J'ai voulu rendre mon récit touchant et poignant en jouant sur le fait que ma mère est une femme de ménage profondément seule, avec pour seule compagnie , sa fille ( moi) .Ma description s'est faite sur la longueur , j'ai fait en sorte que cette mère attire de la pitié et de la sympathie avant de faire intervenir la fille qui elle , voit sa mère comme quelqu'un d'unique et d’irremplaçable . Je ne sais pas si j'ai bien approfondi la description , j'ai surtout traité le côté moral et le physique un peu moins; Aurais je du tenter quelque chose d'un peu moins originale ? j'ai surtout voulu partager certains moment forts de ma vie , marqués de l'absence de mon père , et de ma mère luttant pour s'en sortir . je ne peux pas vous présenter mon travail X') à vrai dire j'men souviens très peu , je peux juste pour citer quelques phrases qui m'ont semblé être 'assez bien' :

Quand elle détacha ses cheveux , une longue chevelure dorée , chatoyante lui tomba sur ses seins . Encadré de cet halo de lumière , son visage était rayonnant , scintillant . Sa peau, laiteuse ,venait contraster avec la couleur véronique de ses yeux ..; etc , enfin comme je vous l'ai dit , je ne m'en rappelle plus trop !

Je trouve que le sujet d'invention était beaucoup explicite que certains que j'ai pu avoir cette année, une première ! X')

stéphanie, bac L · Inscrit le: 23 Déc 2012 Messages: 60

salut

Touchant pour le peu que j'en ai lu. Si tu as bien conduit ta description, je pense que cet aspect de la question sera perçu comme un plus

Original donc Lol

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Bac français

Sylviane,bacphilo, L · Age: 28 Inscrit le: 08 Sep 2012 Messages: 303

c'est aussi mon avis Chery

MC · Invité

Bonjour ,
J'ai passé l'épreuve écrite de francais mercredi et j'aimerais avoir votre avis quand a l'écriture d'invention qui m'a beaucoup inspirée.
Pourriez vous estimer la note que je pourrais obtenir ?

Il apparaissait puis disparaissait tel un souffle destabilisant les branches freles et fragiles d'un jeune arbre. C'est ainsi que je percevait cet être si cher.
Son parfum et son odeur restaient là, comme une seconde atmosphere flottant dans la maison durant son absence. J'ai le souvenir de ces vendredis soirs , vingt heure vingt , ce moment que j'attendais avec impatience durant toute la semaine. J'etais là, debout sur un banc , mon regard balayant cette foule de voyageur qui se pressait sur le quai. Je sautais de joie dès que j'entendais le bruit des roulettes frôlant le sol dans la pénombre. Sans le voir je savais que c'etait lui , comme un bruit devenu familier. Je l'aurais reconnu entre mille !
Son regard a peine aperçu au loin , se glissait sur mon visage pâle et innoncant un sourrir etincellant. Une fois montés dans la voiture , il s'empressait de m'interroger , inquiet de tout ce qui, privé de lui, perdait son sens et sa gaieté. Une fois arrivés a la maison , nous nous retrouvions enfin en famille autour de quelques patisserie qu'il avait pris soins d'acheter sur les champs élisées. Toujours soucieux de notre bonheur, il manquait jamais de nous couvrir de délicates intentions. Ces longues veillées le vendredi soir , ces sauts de joie , ce bruit de roulettes , cette foule sur le quai de la gere , ces vendredis soirs vingt heure vingt etaient devenu notre quotidien. Un quotidien ordinaire, avec un père ordinaire qui prit rapidement une dimension extraordinaire.

MC · Invité

Je tiens a preciser que j'ai ajouté pas mal de modifications lors de la réécriture au propre

raphael · Invité

Bonjour tous le monde j'apprecie les ecrits d'inventions que vous avez mis en ligne et j'aimerais avoir un avis sur le miens si c'est possible : voici mon sujet je parle ici de mon père :

Il était assis dans son fauteuil habituel.
La rêverie pouvait être perçue mais ce n'était pas celle-ci qu'il fallait voir en lui. Son visage était net et placide, ces petits plis qu'on appelle rides évoquaient pour moi un être marqué par l'expérience de la vie. Ses yeux bleus et son regard reflétaient à priori un être calme mais ordinaire. Sa simplicité était alors ce qui le rendait si exceptionnel.
Si le temps était bon, ou alors mauvais, à mon étonnement il n'en était que peu affecté. Pour lui il fallait prendre ce qu'on nous donnait et se contenter de ce que l'on avait. Telles étaient les bases qu'il me transmettait et qui rythmaient son quotidien sous mon regard admiratif.
Alors issus d'une famille de commerçants peu cultivés, il avait appris seul au cours de la vie à se construire une culture. Me disait-il ainsi que la curiosité était ce qui permettait de comprendre le monde, la société et les gens qui nous entourent. Ce n'est que passivité que l'on développe face aux institutions et au monde qui nous entourent si l'on ne se développe pas un esprit critique. Son expérience me guidait alors et me permettait de suivre une voie; cette voie; la voie qui à mon goût est la bonne pour devenir un homme mûr et cultivé.
Ce qui rend mon père à première vue ordinaire, c'est cette facilité qui se dégage de lui à pouvoir naturellement inculquer des valeurs qui rendent un homme mûr. Cependant être mûr c'est ce que tout adolescentacquerris au cours de la vie : seules les valeurs morales qui se dégagent de l'éducation de mon père, sa simplicité, son savoir le rendent exceptionnel.
Être un homme bien, faire preuve de bon sens, développer son esprit critique et sa curiosité pour comprendre le monde, c'est l'homme qui se trouvait assis dans son fauteuil, aux yeux bleus et au regard placide qui me l'a appris.

Elèveterminale,philo · Age: 30 Inscrit le: 08 Sep 2012 Messages: 217

Elèveterminale,philo · Age: 30 Inscrit le: 08 Sep 2012 Messages: 217

raphael · Invité

Merci pour cette réponse et pour les points qui auraient pu etre améliorés. a très bientot Smile

!

MC · Invité

Merci pour la reponse.

sur ma copie de bac , j'ai fait une page sachant que je n'ai pas sauté de ligne.. ça m'a paru court aussi

Si un professeur pouvait me dire combien j'aurais a peu près ce serait gentil... Embarassed

bacfrancais, 2014 · Age: 31 Inscrit le: 25 Mar 2011 Messages: 375

bacfrancais, 2014 · Age: 31 Inscrit le: 25 Mar 2011 Messages: 375

Prépabac, examen2017 · Ven Juin 21, 2013 8:42 am

L'oral du baccalauréat de français

Bac 2013

PARTAGEZ VOTRE ORAL

- Texte
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Lorsque vous aurez passé votre oral, vous pouvez soumettre depuis cette rubrique, les textes, problématique, questions, réponses de votre entretien de français.

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Bonne chance à tous de la part de toute l'équipe prépabac

Lol

A consulter :

Partage des oraux 2012 des membres du site prépabac
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Du BREVET AU BAC

Elèveterminale,philo · Age: 30 Inscrit le: 08 Sep 2012 Messages: 217

Bonnes révisions, avec les oraux déjà passés au lycée et sur le forum, je pense que ça devrait aller, on a confiance Very Happy

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Bac ES francais

Anne-Jeanne,L · Inscrit le: 23 Déc 2012 Messages: 215

Oui on a bien travaillé et on s'est donné du mal pour avoir les questions disons probables : confiance,tout va bien aller Lol

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Elève Bac L
Je veux des points d'avance au bac

Elèveterminale,philo · Age: 30 Inscrit le: 08 Sep 2012 Messages: 217

TRAVAILLER = REUSSIR

Equation très simple Very Happy

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Bac ES francais

Manon · Invité

Bonjour , moi à l'invention, le narrateur est un homme qui décrit sa femme.. j'ai tout respecté mais je me demande.. Est ce qu'il fallait que le narrateur soit forcément un eleve de 17 ans, que ce soit sous notre regard ?

philo, bac S, 2013 · Age: 31 Inscrit le: 08 Sep 2012 Messages: 121

Sous notre regard : oui

vous proposerez le portrait d’un être ordinaire qui, sous votre regard,prendra une dimension extraordinaire.

LoveBerry · Invité

Bonsoir, j'ai moi aussi choisi l'écriture d'invention, et je voudrais savoir ce que vous en pensez. (Même s'il y a des points négatifs, dites le moi, j'ai vraiment aimé écrire ce texte, que je pense avoir plutôt réussi,mais en lisant vos écritures qui sont vraiment bien, je suis perplexe quant à mon travail):

"Il entrait dans la classe -sa mallette dans une main, un livre dans l'autre- d'une manière calme, posée, mais aussi d'un pas ferme, la tête haute, et un sourire au coin des lèvres. Dès lors, tout le monde se levait pour l'accueillir, signe de respect qu'il exerçait naturellement.
Son éternel costume noir, sa chemise blanche, et ses chaussures en cuir, ne le distinguaient pas plus d'une quelconque personne partant travailler.
Et pourtant...
Les mathématiques étant sa passion, il ne cessait de nous l'inculquer, et ce, de n'importe quel manière, aucune idée ne lui semblait assez farfelue ou osée pour nous faire comprendre: expériences, paraboles, sans oublier ses blagues en toute circonstance, et sur n'importe quel sujet, qui pouvaient rendre le sourire en quelques secondes a quiconque, même le plus accablé.
Malgré ce caractère joyeux, que l'on pourrait presque qualifier d'enfantin, son sérieux et son flegme restaient légendaire. Aucun sujet ne semblait lui échapper: mathématiques, philosophie, littérature, arts...
Lorsqu'il était là, tout le monde lui laissait le passage, tout le monde voulait lui parler. Il semblait posséder un pouvoir attractif, un certain magnétisme -presque inhumain- sur son entourage, qu'un seul de ses regards, de ses mots, de ses sourires, pouvait déclencher.
Une craie à la main, rien ne pouvait lui résister: il expliquait, dessinait, calculait, et observait chacun d'entre nous, d'un regard noisette empli d'une lueur étrange, passionnée, ce qui nous faisait sentir unique et indispensable à la fois.
Pourtant... Il existait un de ces rares instants, où l'on pouvait l'apercevoir seul dans un couloir, le regard perdu, pensif, les traits tirés par la fatigue. On pouvait y déceler une certaine fragilité, qui me rappelait qu'il n’était finalement qu'un humain ordinaire, avec ses problèmes. Mais cette illusion disparut aussitôt, lorsque je le vis rentrer dans la classe, d'une manière calme et posée, d'un pas ferme, la tête haute, un sourire au coin des lèvres, le regard illuminé de cette passion qui l'habitait..."

J'ai réécrit ça de tête, vu qu'il y a plusieurs choses que j'ai rajouté sur ma copie par rapport à ce que j'avais écrit sur mon brouillon. Donc certains passages sont altérés (par exemple la fin, je n'arrive pas à me souvenir exactement de la chute...)
Voilà, merci de m'avoir lu, j'aimerais vraiment avoir vos avis.

Ross,ami fidèle du forum · Age: 31 Inscrit le: 26 Sep 2010 Messages: 274

Prépabac, examen2017 · Sam Juin 22, 2013 9:46 am

salut

une écriture d'invention pas mal menée, on peut biensûr toujours s'améliorer et mieux faire mais la tienne à des qualités dans la description donc à présent, il faut te concentrer sur l'oral et tes textes

Lol

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Du BREVET AU BAC

christelle, STG · Age: 31 Inscrit le: 08 Fév 2010 Messages: 132

Il est temps de revoir vos fiches, vos textes, vos biographies et vos questionnaires préparés sur le forum

A vos révisions et bon courage Study

bacfrancais, 2014 · Age: 31 Inscrit le: 25 Mar 2011 Messages: 375

Merci, du courage on en a besoin. à fond dans les révisions des textes et des séquences : voilà ou tout ceux qui passent l'oral doivent être Hello

LoveBerry · Invité

Bonjour,
Merci pour vos réponses, ça me fait vraiment plaisir !
Quand à l'oral, je suis à fond, mais mes révisions sont facilitées par le travail fourni tout au long de l'année, donc il ne reste plus qu'à perfectionner tout ça. Wink

En tout cas, merci pour vos avis, et petite anedocte au passage: la bannière du forum (L'école d'Athènes, de Raphaël) est un de mes documents complémentaires à présenter pour l'oral ! Un signe ? Wink

Bonne journée, et bonne continuation.

bacfrancais, 2014 · Age: 31 Inscrit le: 25 Mar 2011 Messages: 375

bacfrancais, 2014 · Age: 31 Inscrit le: 25 Mar 2011 Messages: 375

bacfrancais, 2014 · Age: 31 Inscrit le: 25 Mar 2011 Messages: 375

BONNE CHANCE

Anne-Jeanne,L · Inscrit le: 23 Déc 2012 Messages: 215

trop gentil

BONNE CHANCE pour l'oral
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Elève Bac L
Je veux des points d'avance au bac

music-inlove · Invité

lili-rose · Invité

Bonjour, j'aimerai avoir un avis sur le début de mon invention car j'ai peur de ne pas avoir respecté le sujet en partant d'une personne ORDINAIRE. En effet après avoir lu les inventions plus haut sur le forum, qui sont toutes pour ma part très bien écrit, j'ai des doutes concernant mon invention car le fait de décrire quelqu'un de ma famille n'est pas assez original et ordinaire comme par exemple la boulangère ou le professeur de mathématiques que j'ai eu plaisir à lire plus haut . Je précise qu'il s'agit d'1/3 de mon invention que j'avais écrit sur mon brouillon et la phrase finale.

La narratrice évoque le souvenir d'une après midi d'été passé auprès de sa grand mère dans le sud de la France.

J'écoutais avec entrain et passion cette douce et délicate mélodie qu'elle produisait à la force de son touché sur son piano. Ses doigts se posaient délicatement sur les touches, les effleuraient, passant des aigus aux graves d'un seul coup de maître. Elle était une virtuose du piano, un véritable génie. Elle m'invitait à la rejoindre, et prenant place à ses côtés, j'essayais de reproduire à l'identique le son enivrant, séduisant que je venais d'écouter avec plaisance. Son parfum attachant, qui caressait mon petit nez, m'enivrait d'une douce caresse. Cette voluptueuse odeur musquée, boisée avec une petite touche de fleur d'oranger pouvait emmener toutes les âmes au bout du monde. Je m'arrêtais de jouer et l'observais admirablement avec fascination. Ses longs cheveux d'une blancheur aussi étincelante que son piano illuminaient la pièce. Elle avait de grands yeux couleur émeraude, un nez aquilin, et des lèvres d'une rougeur qui lui était propre comme les roses que j'avais fraichement coupé à la rosée du matin. Certes, d'un âge avancé, elle avait su préserver sa jeunesse d'esprit. A la silhouette fine, elle portait de ravissants ensembles féminins et gracieux (...)

Ma phrase final qui clôture mon invention: Ma grand mère était et restera à tout jamais mon héroïne, mon idéal, une forme de perfection.

Sylviane,bacphilo, L · Age: 28 Inscrit le: 08 Sep 2012 Messages: 303

lili-rose · Invité

Merci de votre réponse, je m'inquiétais car beaucoup de personne ont pris un membre de leur famille donc pas très original, et je n'ai pas assez joué la carte de l'ordinaire pour ma part (je suis directement allée d'éloge en éloge). Sinon pour l'oral je suis passée lundi 24, le matin, sur "l'Albatros" de Baudelaire. Ce n'était pas un de mes textes préférés je dois dire mais je m'en suis sortie. J'ai tenu 9-10 minutes pour la première partie, et les questions de l'entretien portaient sur: Qu'est ce qu'un poète prophète; un poète exclu, le spleen et des textes complémentaires. J'ai la sensation d'avoir réussi, en tous les cas beaucoup plus que l'écrit (je précise être nulle en orthographe même si ça ne se voit guère ici car je fais attention et il y a le correcteur automatique). Bonne chance à tous ceux qui ne sont pas encore passé, si vous avez bien étudié chacun de vos tout devrai bien se passer. Et surtout restez souriant, l'examinateur appréciera.

Prépabac, examen2017 · Mer Juin 26, 2013 11:38 am

mart113 · Invité

Bonjour , après les résultats de mon bac de francais etant sur de mon travail et de ma future note je me suis vu terriblement decu par celle-ci Sad

, je comptais sur cette note pour rattraper l'oral , discipline compliquée pour moi car les mots ne se decident pas a sortir Rolling Eyes

. Je suis plutôt perfectionniste quand il s'agit de faire quelque chose que j'aime et la note n'est pas une catastrophe en elle meme mais mon ego a quand a lui pris un sacré coup Sad

, j'aimerais donc savoir si le correcteur s'etait levé de mauvais pied , si par hasard cela pouvait etre une erreur ou bien s'il faut seulement que je me mette dans la tete que mon travail n'avait rien pour lui...
"Son regard était rivé sur les flots , les petites secousses du lac semblaient agiter ses pensées tandis que sa chevelure d'or ondulait au grès du vent. Puis , doucement , délicatement , elle déposa son corps de déesse dans l'herbe encore humide. Je l'observais , deja conscient de l'innommable beauté de ses yeux , j'osais entrouvrir les fenetres de son ame.
La ou d'autres n'auraient percu qu'une pupille brillante , j'y vis une force certaine nouée a une enveloppe fragile.
Ses yeux me fixaient et l'on pouvait y lire qu'elle me saurait perdu sans son aide , son appui si cher a mon coeur.
Il y'avais la de la fierté en son regard , une assurance a en faire palir un homme de foi."
Je n'ai pas la suite car tout ce que j'ai de ce travail n'est plus que mon brouillon , et comme mon brouillon lors de l'epreuve m'a quasiment ete inutile pour ecrire ce texte j'avais decidé de continuer mon ecrit sur la feuille d'examen Rolling Eyes

Chez mon on me scande que mon travail ne valait certainement pas ce en quoi je croyais et qu'il faut que je dois arreter de "me prendre pour ce que je ne suis pas" ; j'aimerais en avoir le coeur net car cela me touche réellement Sad

Bac philo ES · Age: 30 Inscrit le: 04 Oct 2012 Messages: 141

mart113 · Invité

J'ai eu 11 a mon examen de francais , oui c'est court pasque je n'ai pas la suite !
Sur le brouillon que j'ai gardé il n'y a que le debut du texte car il ne m'a pas plus servi pour la suite , je n'ai que ca a vous presenter mais la suite est dans la meme veine Rolling Eyes

Bacfrançais, prof 1ère · Lun Juil 15, 2013 6:53 pm

Bac philo ES · Age: 30 Inscrit le: 04 Oct 2012 Messages: 141

mart113 · Invité

Non , bien sur , comme je le disais 11 c'est plutot correcte , c'est juste , mais c'est correcte , mais quand on se dit qu'il y'a 4 points sur un corpus de texte ou j'ai , minimum eu 2/4 (2.5/4 ou 3/4 etant plus probable vu la quantité de travail fourni) , on voit que la note d'ecrit est plutot basse.
enfait c'est exactement ca qui me fait mal au coeur , d'avoir certainement eu 8 a mon ecriture d'invention , alors que je suis du genre a ne jamais etre content de mon travail et que pour une fois j'en etais satisfait au point meme de garder mon brouillon , m'enfin , si vous me dites que c'est justifié ^^'

klick29 · Inscrit le: 19 Fév 2015 Messages: 2

Bonjour à tous,
cela fait un bail que ce sujet est tombé et j'y ai eu droit pendant les vacances. J'aimerais bien votre avis, j'ai un peu peur de la note que je risque d'avoir... j'ai l'impression d'avoir blablaté et que mon texte est un peu larmoyant et ridicule... Merci beaucoup d'avance ! Wink

(Je suis en L)

Je ne me rappelle pas de notre rencontre, j'étais trop petite pour en garder le souvenir. Il me semble l'avoir toujours connue dans sa petite échoppe qui fait l'angle de la rue de la Paix.
Je me souviens de sa peau laiteuse et si fine qu'elle était striée de veines bleues qui ressortaient. Elle me faisait alors penser à un ange. Un ange vêtu de robes colorées et qui ne semblait jamais sortir au dehors, toujours enfermé entre les livres et les étagères. Mon imagination d'enfant débordante la voyait ainsi, comme une jeune femme joyeuse et mélancolique qui habitait un monde merveilleux à la fois très sombre et très clair.
Dès que je sus lire ma mère m'y a emmenée régulièrement et m'a laissée choisir mes propres livres mais plutôt que de profiter de cette liberté j'allais invariablement le voir et lui demander de m'aider. Sans diplôme, comme je l'appris plus tard, mais tenue par une pasion et l'envie débordante de mettre à disposition de tout le monde ce qu'elle aime elle a ouvert cette petite librairie, qui croule depuis sous le poids des milliers de livres qu'elle abrite. Il me faut reconnaître qu'elle force l'admiration. Même dans les mauvaises passes elle gardait la tête haute et je la voyait courir d'un bout à l'autre de la librairie. Donnant des conseils à ses clients, gérant les livraisons et les appels téléphoniques elle me faisait penser à Shiva, être divin doué d'une capacité de travail simultané incroyable. Elle n'était pas ordinaire et semblait échapper au cours normal de la vie. Et même plus grande lorsque je courais me réfugier chez elle c'était toujours avec émerveillement que je pénétrais dans la boutique. Elle était mue par de la générosité et de la patience, pour chacun elle avait un mot gentil ou une petite attention et n'étais pas avare de compliments, et tout cela elle le faisait sans jamais rien attendre en retour. Cela est peut-être exagéré mais elle était à mes yeux d'enfant la bonté et la gentillesse même. Elle n'appartenait pas à notre monde et elle me le confirmait indirectement lorsqu'elle m'aidait à trouver des livres.
Elle semblait tout connaître, avoir tout lu, tout fait. Il y avait tant de livres dans la librairie, elle les avaient tous dévorés, cela me semblait donc être normal qu'elle soit un de ces sages indiens possédant la culture et la vie de l'humanité entre leurs mains. Elle était pour moi la dépositaire du savoir et de la connaissance. Lorsque je le lui ai dit un jour son rire cristallin et éclatant de pureté s'est élevé au sein des livres, des dessins et des effluves de papier neuf qui embaumaient la pièce unique de la librairie. Je n'ai jamais vraiment compris ce que ce rire signifiait, je savais seulement qu'elle ne se moquait pas de moi.

isabelle Terminale L · Inscrit le: 22 Aoû 2014 Messages: 56

jeanne bac ES · Inscrit le: 21 Aoû 2014 Messages: 73

bonjour à tout le monde

je pense comme Isabelle, devoir bien écrit. Seule critique : c'est peut-être un peu court pour une L, non?
Beau retour en arrière Bounce

_________________

klick29 · Inscrit le: 19 Fév 2015 Messages: 2

Isabelle ->
Ah zut je ne savais pas... merci j'y penserais pour la prochaine fois Smile

Ca me rassures merci beaucoup !

Jeanne ->
Je le trouves aussi trop court mais comme je ne savais plus quoi mettre j'ai préféré m'arrêter pour ne pas tomber dans le hors-sujet...
Mon prof est l'un des meilleurs de l'académie et il est envoyé au rectorat pour les décisions de la manière de corriger les copies... il est hyper sévère sur la notation. J'espère qu'il pensera plus ou moins comme vous !
Je croise les doigts Thumright

jeanne bac ES · Inscrit le: 21 Aoû 2014 Messages: 73

Dominique Tle techno · Inscrit le: 19 Aoû 2014 Messages: 92

Moi je n'aurais pas fait mieux les amis Geek