DU BREVET AU BAC Préparation au brevet et au bac de français, philosophie et HLP
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Prépabac, examen2017 Administrateur
Age: 59 Inscrit le: 07 Déc 2009 Messages: 6069 Localisation: versailles
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Sujet: Méthode pour réussir l'oral de français, 2ème partie Mar Jan 11, 2011 12:55 pm |
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MIEUX PREPARER VOTRE ORAL DE FRANCAIS
Vous pouvez si vous le désirez nous présenter les textes de l'oral du baccalauréat de français de manière à obtenir les questions susceptibles de tomber à l'oral du bac afin de mieux vous préparer. les questions sont postées depuis le forum dans la rubrique "l'oral du bac".
Nous vous proposons les différentes problématiques possibles sur un même texte et une série de questions avec des ouvertures à proposer afin de terminer le mieux possible votre prestation orale.
Toutes les demandes peuvent être faites depuis cette rubrique, elles seront toutes prises en compte et toutes traitées avant votre examen. N'hésitez pas à faire vos demandes.
Demander les questions :
http://docremuneres.forumparfait.com/gagner-des-points-d-avance-pra-parer-l-entretien-de-frana-ais-vt3244.html
bonnes révisions à tous
Voici en exemples les demandes faites par inexplicable et Just me depuis ces liens pour l'entretien de français :
Entretien sur différents romans
http://docremuneres.forumparfait.com/questions-sur-differents-romans-proust-sartre-vt760.html
Entretien sur Molière, Dom Juan
http://docremuneres.forumparfait.com/preparation-des-entretiens-de-just-me-membre-du-forum-vt2750.html
Entretien sur Elévation de Baudelaire
http://docremuneres.forumparfait.com/preparation-des-entretiens-de-just-me-membre-du-forum-vt2750.html
Présentation des questions, ouvertures et problématiques relativement aux 7 extraits de romans. Demande faite par Inexplicable, membre de ce forum
Le pouvoir, la découverte et la fascination de la lecture, son impact sur l'imagination et processus identificatoire chez Proust, Sartre, Vallès, Cervantès
4 études : questions, problématiques, ouverture, intertextualité
Questions sur roman, Proust, du côté de chez Swann
Séquence : le roman, Proust
Texte 1 : le mystère du livre
Lecture du texte
Maman s'assit à côté de mon lit; elle avait pris François le Champi à qui sa couverture rougeâtre et son titre incompréhensible, donnaient pour moi une personnalité distincte et un attrait mystérieux. Je n'avais jamais lu encore de vrais romans. J'avais entendu dire que George Sand était le type du romancier. Cela me disposait déjà à imaginer dans François le Champi quelque chose d'indéfinissable et de délicieux. Les procédés de narration destinés à exciter la curiosité ou l'attendrissement, certaines façons de dire qui éveillent l'inquiétude et la mélancolie, et qu'un lecteur un peu instruit reconnaît pour communs à beaucoup de romans, me paraissaient simplement - à moi qui considérais un livre nouveau non comme une chose ayant beaucoup de semblables, mais comme une personne unique, n'ayant de raison d'exister qu'en soi - une émanation troublante de l'essence particulière à François le Champi. Sous ces événements si journaliers, ces choses si communes, ces mots si courants, je sentais comme une intonation, une accentuation étrange. L'action s'engagea; elle me parut d'autant plus obscure que dans ce temps-là, quand je lisais, je rêvassais souvent, pendant des pages entières, à tout autre chose. Et aux lacunes que cette distraction laissait dans le récit, s'ajoutait, quand c'était maman qui me lisait à haute voix, qu'elle passait toutes les scènes d'amour. Aussi tous les changements bizarres qui se produisent dans l'attitude respective de la meunière et de l'enfant et qui ne trouvent leur explication que dans les progrès d'un amour naissant me paraissaient empreints d'un profond mystère dont je me figurais volontiers que la source devait être dans ce nom inconnu et si doux de "Champi" qui mettait sur l'enfant, qui le portait sans que je susse pourquoi, sa couleur vive, empourprée et charmante. Si ma mère était une lectrice infidèle c'était aussi, pour les ouvrages où elle trouvait l'accent d'un sentiment vrai, une lectrice admirable par le respect et la simplicité de l'interprétation, par la beauté et la douceur du son. Même dans la vie, quand c'étaient des êtres et non des oeuvres d'art qui excitaient ainsi son attendrissement ou son admiration, c'était touchant de voir avec quelle déférence elle écartait de sa voix, de son geste, de ses propos, tel éclat de gaieté qui eût pu faire mal à cette mère qui avait autrefois perdu un enfant, tel rappel de fête, d'anniversaire, qui aurait pu faire penser ce vieillard à son grand âge, tel propos de ménage qui aurait paru fastidieux à ce jeune savant. De même, quand elle lisait la prose de George Sand, qui respire toujours cette bonté, cette distinction morale que maman avait appris de ma grand-mère à tenir pour supérieures à tout dans la vie, et que je ne devais lui apprendre que bien plus tard à ne pas tenir également pour supérieures à tout dans les livres, attentive à bannir de sa voix toute petitesse, toute affectation qui eût pu empêcher le flot puissant d'y être reçu, elle fournissait toute la tendresse naturelle, toute l'ample douceur qu'elles réclamaient à ces phrases qui semblaient écrites pour sa voix et qui pour ainsi dire tenaient tout entières dans le registre de sa sensibilité. Elle retrouvait pour les attaquer dans le ton qu'il faut, l'accent cordial qui leur préexiste et les dicta, mais que les mots n'indiquent pas; grâce à lui elle amortissait au passage toute crudité dans les temps des verbes, donnait à l'imparfait et au passé défini la douceur qu'il y a dans la bonté, la mélancolie qu'il y a dans la tendresse, dirigeait la phrase qui finissait vers celle qui allait commencer, tantôt pressant, tantôt ralentissant la marche des syllabes pour les faire entrer, quoique leurs quantités fussent différentes, dans un rythme uniforme, elle insufflait à cette prose si commune une sorte de vie sentimentale et continue.
La nature du roman
"La nature du roman, si elle était connue, les romans seraient écrits par des fonctionnaires. Les thèmes des romans seraient enregistrés sur logiciel, les romans composés par ordinateur. La nature du roman est inconnue. Elle fuit sous l'esprit de celui qui écrit le roman comme la femme fuit, tout en s'abandonnant aux mains de son amant, tandis que sa propre imagination divague. La nature du roman est l'absence. Le roman n'est pas seulement mobile, il est mouvant, il se transforme en même temps qu'il se déroule, il ignore à jamais le prochain mot. La nature du roman est l'infini. Le roman est l'autobiographie en acte. Le romancier est une création de chaque instant. Il dit « Je » pour mentir. Il s'affirme homme et femme, ange et monstre, jeune homme et vieillard. Il meurt autant de fois qu'il faut. Il aime infatigablement. La nature du roman est le sexe. Le roman est un acte sexuel. La nature du roman est une femme rousse, dans une salle obscure, qui convoite un acteur de cinéma. « Tout à l'heure, chez moi, Lexington Avenue. » Elle ferme les yeux et s'enfonce les ongles dans les paumes. La nature du roman est un vieil homme, assis sur un pliant, la nuque protégée du soleil par un mouchoir, qui regarde, immobile, le paysage poussiéreux. Il boit une orchiatta, que lui apporte un jeune garçon de café, en qui il croit vaguement se reconnaître, et tirant de sa poche un carnet, il tente de noter un souvenir qui vient de lui traverser l'esprit. Sa main tremble. La nature du roman est la guerre entre le désir et la mémoire, entre l'écriture et le temps. La nature du roman est l'impossible."
Pierre Bourgeade, La nature du roman
Problématiques possibles :
comment comprenez vous le problème du romancier et de la lecture chez Proust d'après cet extrait?
La lecture se révèle t'elle être un plaisir d'après cet extrait?
Questions sur texte :
Peut on dire à la lecture de ce texe, qu'il conduise à une étude approfondie sur le problème du romancier et de la lecture chez Proust?
En quel sens pouvons nous dire que sa curiosité est éveillée par l'aspect du livre?
Le narrateur se rappelle t'il comment et en quoi la lecture entrainait l'imagination, voire la rêverie de l'enfant?
L'enfant a t'il l'impression d'avoir à trouver quelque chose dans le livre?
Pouvons nous conclure d'après la lecture de cet extrait que la lecture est un plaisir?
Ouverture possible
Intertextualité
Etudier les points communs et les différences avec le texte de Sartre, Les mots
Lecture du texte de Sartre pour étudier l'intertextualité entre Proust et Jean Paul Sartre :
http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=7198903_1.jpg
http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=6637833_2.jpg
Séquence le roman :
texte de Jean Paul Sartre, « Les mots », extrait de 1ère partie intitulée « Lire »
Lecture du texte :
http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=7198903_1.jpg
http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=6637833_2.jpg
La nature du roman
"La nature du roman, si elle était connue, les romans seraient écrits par des fonctionnaires. Les thèmes des romans seraient enregistrés sur logiciel, les romans composés par ordinateur. La nature du roman est inconnue. Elle fuit sous l'esprit de celui qui écrit le roman comme la femme fuit, tout en s'abandonnant aux mains de son amant, tandis que sa propre imagination divague. La nature du roman est l'absence. Le roman n'est pas seulement mobile, il est mouvant, il se transforme en même temps qu'il se déroule, il ignore à jamais le prochain mot. La nature du roman est l'infini. Le roman est l'autobiographie en acte. Le romancier est une création de chaque instant. Il dit « Je » pour mentir. Il s'affirme homme et femme, ange et monstre, jeune homme et vieillard. Il meurt autant de fois qu'il faut. Il aime infatigablement. La nature du roman est le sexe. Le roman est un acte sexuel. La nature du roman est une femme rousse, dans une salle obscure, qui convoite un acteur de cinéma. « Tout à l'heure, chez moi, Lexington Avenue. » Elle ferme les yeux et s'enfonce les ongles dans les paumes. La nature du roman est un vieil homme, assis sur un pliant, la nuque protégée du soleil par un mouchoir, qui regarde, immobile, le paysage poussiéreux. Il boit une orchiatta, que lui apporte un jeune garçon de café, en qui il croit vaguement se reconnaître, et tirant de sa poche un carnet, il tente de noter un souvenir qui vient de lui traverser l'esprit. Sa main tremble. La nature du roman est la guerre entre le désir et la mémoire, entre l'écriture et le temps. La nature du roman est l'impossible."
Pierre Bourgeade, La nature du roman
Analyse de l'extrait :
il s'agit pour Sartre de relater sa naissance à l'écriture, sa vocation d'écrivain.
Il relie la littérature à 2 actes fondamentaux : lire / écrire.
Nous allons donc nous intéresser à la façon dont il articule ces deux activités.
Problématiques possibles :
Comment est traduit son attrait pour les ouvrages évoqués?
Quels effets traduisent ces lectures sur le jeune Sartre?
Peut on parler de distanciation ou d'implication dans cette autobiographie?
En quoi le récit amusé de ce souvenir enfantin propose t'il un éloge de la lecture plaisir?
Plan possible de l'extrait :
I - La narration d'un souvenir amusé
II - L'éloge de la lecture
Questions sur texte :
I - Quelles sont les marques du récit autobiographique? récit à la première personne, identité du narrateur, de l'auteur et du personnage.
Quelle est l'importance accordée aux images?
Relevez les verbes de volonté
Relevez les termes qui traduisent une certaine naiveté : "les petits livres roses" - "ces boites magiques"
Est ce une fausse naiveté d'un poijnt de vue de l'écrivain qui feint de recréer les impressions de l'enfant qu'il fut?
Porte t'il un regard distancié sur les habitudes de son enfance?
Analysez l'humour dans ce passage avec les figures de rhétorique en particulier avec les antiphrases et les hyperboles
Quel regard porte t'il sur l'enfant qui se prend pour un héros?
Qu'évoque le conditionnel? Jeux d'enfants où l'on se prend pour un autre
II - A quoi le plaisir de la vue est associé? importance du regard, des couleurs, des images
Commentez le sens de l'adjectif "merveilleuses"
Peut on dire que les livres soient perçus comme un objet qui attire?
Relevez les expressions qui le justifient
Peut on parler de séduction du regard?
A quoi Chateaubriand est il réduit?
Que provoque la lecture de roman?
A nalysez le phénomène d'identificaiton du lecteur avec les personnages
Peut on dire que Sartre dramatise cette expérience?
Peut on affirmer que la lecture s'octroie une dimension morale, voire éducative?
Estimez vous que le plaisir ressenti à ces lectuers soit à l'origine du désir d'écrire chez Sartre?
Ouverture possible
étudier les points communs et les différences entre le texte de Proust et celui de Sartre
Séquence le roman : Don Quichotte, Cervantès Miguel
L'ingénieux hidalgo Don Quichotte de la Manche
chapitre 1
Résumé du chapitre 1
Don Quichotte de Cervantès
Chapitre 1 : Un homme de 50 ans vit avec sa gouvernante, il est tellement passionné de lecture de roman de chevalerie qu'il en oublie la réalité. Il décide de partir, tel un chevalier à travers le pays sur son cheval, qu'il appelle Rossinante (Roussin-avant). Il se choisit un nom, tel un chevalier, Don Quichotte de la Manche. Il veut trouver une femme à qui aimer, tels les plus grands chevaliers. Il prépare un beau discours pour sa « Dulciné du Tobosco ». Il se fabrique un casque en carton.
Lecture du texte :
"L'ingénieux hidalgo Don Quichotte de la manche"
Don Quichotte propose un jeu sans fin entre deux interprétations du monde, celle de la raison et celle de la folie.
Introduction :
Le roman de Don Quichotte est un roman d’aventures qui fait connaître un nouveau genre : le picaresque dans lequel un héros part seul et connaît une succession d’aventures. L’aventure des moulins à vent est la plus connue puisqu’elle caractérise parfaitement le personnage central Don Quichotte. En effet, celui-ci ne renonce pas à ses illusions et se réfugie dans un monde imaginaire malgré les efforts déployés par Sancho Pança pour le faire revenir à la réalité. Outre l’apparence fantaisiste et légère du texte, il faut y voir une portée plus profonde en accord avec l’époque. Comment, Don Quichotte s’inscrit-il à la frontière du Moyen-âge et de l’époque moderne
Problématiques possibles :
Peut on dire que la lecture du chapitre 1 se révèle au lecteur comme une oeuvre destinée surtout à susciter le rire, une sorte de plaisanterie assez ironique?
Montrez en quoi le héros souhaite devenir un des chevaliers errants
Questions pour préparer l'entretien à l'oral du baccalauréat de français
Quels sont les repères livresques?
Comment le héros crée t'il sa propre identité?
Répète t'il le comportement des chevaliers?
Peut on dire que le héros apparait comme obsédé par les livres?
Fait il sans cesse appel à sa mémoire qui lui permet de rester fidèle à l'idée du chevalier qui constitue pour lui un modèle à suivre?
Don Quichotte emble t'il atteint d'une étrange folie?
Pouvons nous affirmer que la réalité pour le héros se réduit à un ensemble de sollicitations auxquelles il doit répondre?
Ces sollicitations sont elles des signes qui éveillent dans son esprit les textes qu'il a lus?
La nature du roman
"La nature du roman, si elle était connue, les romans seraient écrits par des fonctionnaires. Les thèmes des romans seraient enregistrés sur logiciel, les romans composés par ordinateur. La nature du roman est inconnue. Elle fuit sous l'esprit de celui qui écrit le roman comme la femme fuit, tout en s'abandonnant aux mains de son amant, tandis que sa propre imagination divague. La nature du roman est l'absence. Le roman n'est pas seulement mobile, il est mouvant, il se transforme en même temps qu'il se déroule, il ignore à jamais le prochain mot. La nature du roman est l'infini. Le roman est l'autobiographie en acte. Le romancier est une création de chaque instant. Il dit « Je » pour mentir. Il s'affirme homme et femme, ange et monstre, jeune homme et vieillard. Il meurt autant de fois qu'il faut. Il aime infatigablement. La nature du roman est le sexe. Le roman est un acte sexuel. La nature du roman est une femme rousse, dans une salle obscure, qui convoite un acteur de cinéma. « Tout à l'heure, chez moi, Lexington Avenue. » Elle ferme les yeux et s'enfonce les ongles dans les paumes. La nature du roman est un vieil homme, assis sur un pliant, la nuque protégée du soleil par un mouchoir, qui regarde, immobile, le paysage poussiéreux. Il boit une orchiatta, que lui apporte un jeune garçon de café, en qui il croit vaguement se reconnaître, et tirant de sa poche un carnet, il tente de noter un souvenir qui vient de lui traverser l'esprit. Sa main tremble. La nature du roman est la guerre entre le désir et la mémoire, entre l'écriture et le temps. La nature du roman est l'impossible."
Pierre Bourgeade, La nature du roman
Ouverture possible :
comment la lecture est elle perçue dans le texte de Proust, de Sartre et de Cervantès,
L'enfant, Jules Vallès, chapitre 11
la punition Robinson Crusoé
Présentation de l'extrait à étudier :
Nous sommes ici au chapitre 11, soit au cœur du roman, où Jacques, le héros, se retrouve puni au « Lycée ». Il y apprend la sournoiserie et l’ennui, malgré Robinson Crusoë, brèche ouverte dans la torpeur de la salle de classe. Cet extrait voit Jacques puni, découvrir un livre dans lequel il va se plonger pour n’en ressortir que de longues heures plus tard. Il s’agira de voir en quoi cette lecture permet au héros de s’évader de la salle de classe.
Problématiques possibles :
La lecture est elle un plaisir?
Quels sont les pouvoirs de la lecture? Etudier cet aspect de la question au niveau de l'évasion, de l'imagination et du processus identificatoire
Plan possible de l'étude :
Plan :
Introduction
I La structure du texte
A/ Les trois parties
B/ La lecture comme déstructuration du texte
C/ plaisirs de l’anecdote
II Poétique de l’écriture : entre roman et poésie
A/ Le jeu sur les registres de langue
B/ Le jeu sur les images
C/ L’imagination fertile : une expérience d’enfant
III Les pouvoirs de la lecture
A/ La lecture comme moyen d’évasion
B/ La lecture comme déploiement d’imaginaire.
C/ Le processus identificatoire
Conclusion
Questions pour préparer l'entretien à l'oral du baccalauréat de français
I -
Quelles sont ls parties du texte?
Etudiez la décomposition de cet extrait
Peut on dire que la lecture de cet extrait soit perçue comme destructuration?
Décrivez les plaisirs de l'anecdote de manière précise
II - Peut on parler de poétique de la lecture? En quoi?
Quels sont les registres présents?
Etudiez le jeu sur les images
Décrivez l'expérience de l'enfant et le pouvoir de l'imagination qui s'y exerce
III - Comment les pouvoirs de la lecture sont ils perçus?
au niveau de l'évasion
au niveau de l'imaginaire
Ouverture posssible: intertextualité
Que peut on dire sur le processus identificatoire?
Comment ce dernier se manifeste t'il dans les mots de Sartre, du côté de chez Swann, Don Quichotte de Cervantès et cet extrait de Jules Vallès?
La nature du roman
"La nature du roman, si elle était connue, les romans seraient écrits par des fonctionnaires. Les thèmes des romans seraient enregistrés sur logiciel, les romans composés par ordinateur. La nature du roman est inconnue. Elle fuit sous l'esprit de celui qui écrit le roman comme la femme fuit, tout en s'abandonnant aux mains de son amant, tandis que sa propre imagination divague. La nature du roman est l'absence. Le roman n'est pas seulement mobile, il est mouvant, il se transforme en même temps qu'il se déroule, il ignore à jamais le prochain mot. La nature du roman est l'infini. Le roman est l'autobiographie en acte. Le romancier est une création de chaque instant. Il dit « Je » pour mentir. Il s'affirme homme et femme, ange et monstre, jeune homme et vieillard. Il meurt autant de fois qu'il faut. Il aime infatigablement. La nature du roman est le sexe. Le roman est un acte sexuel. La nature du roman est une femme rousse, dans une salle obscure, qui convoite un acteur de cinéma. « Tout à l'heure, chez moi, Lexington Avenue. » Elle ferme les yeux et s'enfonce les ongles dans les paumes. La nature du roman est un vieil homme, assis sur un pliant, la nuque protégée du soleil par un mouchoir, qui regarde, immobile, le paysage poussiéreux. Il boit une orchiatta, que lui apporte un jeune garçon de café, en qui il croit vaguement se reconnaître, et tirant de sa poche un carnet, il tente de noter un souvenir qui vient de lui traverser l'esprit. Sa main tremble. La nature du roman est la guerre entre le désir et la mémoire, entre l'écriture et le temps. La nature du roman est l'impossible."
Pierre Bourgeade, La nature du roman
André Gide, Voyage au Congo
Réflexions sur la colonisation
Problématique possible :
en quoi cet extrait est il une dénonciation de la colonisation?
Plan possible de l'étude :
I Un carnet de voyage
1 - les indices du genre
2 - le cadre dépaysant
3 - une mise en scène
I - Un réquisitoire contre le système colonial
1 - un témoignage
2 - un souci d'objectivité
3 - un sens de l'engagement
Questions possibles pour préparer l'entretien à l'oral du baccalauréat de français
I -
Montrer que cet extrait s'apparent à un carnet de voyage
énumérez les indices du genre de manière détaillée
en quoi peut on dire que nous avons un cadre dépaysant, relevez les expressions qui le montrent
pouvons nous parler d'une mise en scène, si oui, en quoi?
II -
Pouvons nous parler d'un réquisitoire contre le système colonial?
relevez les expressions les plus représentatives de la dénonciation du colonialisme
citer deux autres textes de la littérature qui ont le même objet d'étude et qui vont dans le sens d'une dénonciation virulente de la colonisation
Ouverture possible :
Faites une étude comparative avec d'autres textes littéraires importants qui ont comme dénominateur commun avec notre extrait de Gide, d'être une réflexion et une dénonciation du colonialisme
jacques Lacarrière, l'été grec
voici un exemple de problématique possible sur ce texte :
en quoi cet extrait dans la description et dans le contraste restitue t'il la réalité du théâtre grec et le jeu de l'acteur?
Plan possible de l'étude :
I - Le théâtre et l'acteur :
descriptions et contrastes
II - La représentation théâtrale
Questions possibles à l'entretien
1er paragraphe
I - Le théâtre et l'acteur : descriptions et contrastes
Expliquez l'adjectif qualificatif " salutaire", ligne 3
Restituez son ampleur dans le texte
Relevez un rythme ternaire
Quelle portée l'expression "condition d'homoncule" donne t'elle dans la vision gigantesque du théâtre
Décrivez de manière précise le théâtre d'Epidaure tel qu'il se révèle au fur et à mesure de la lecture du texte
Relevez les hyperboles de la description
Estimez vous que les figures de style suffisent à restituer l'importance et l'immensité impressionnante du théâtre?
2ème et 3ème paragraphe
II - La représentation théâtrale
relevez le champ lexical du théâtre et du jeu
La description de la représentation théâtrale vous semble t'elle réaliste ou exagérée?
Quels sont les temps dominants?
Quel est le registre de l'extrait?
Relevez les expressions qui trahissent le trouble et l'émotion
Relevez une comparaison
La dernière phrase contraste t'elle avecles lignes précédentes?
Que pensez vous de cet extrait?
pour répondre à ta question, l'ouverture est conseillée à la fin de l'entretien voire obligatoire.
Si tu veux les questions relatives à ton extrait de Camus, peux tu me scanner l'explication que tu as et la mettre dans le forum ou la taper de manière à ce que je te prépare une série de questions
L'incipit, l'Etranger de Camus
Lecture du texte :
Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un
télégramme de l'asile: «Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués.»
Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier.
L'asile de vieillards est à Marengo, à quatre-vingts kilomètres d'Alger. Je prendrai
l'autobus à deux heures et j'arriverai dans l'après-midi. Ainsi, je pourrai veiller et je
rentrerai demain soir. J'ai demandé deux jours de congé à mon patron et il ne pouvait
pas me les refuser avec une excuse pareille. Mais il n'avait pas l'air content. Je lui ai
même dit : «Ce n'est pas de ma faute.» II n'a pas répondu. J'ai pensé alors que je
n'aurais pas dû lui dire cela. En somme, je n'avais pas à m'excuser. C'était plutôt à lui
de me présenter ses condoléances. Mais il le fera sans doute après-demain, quand il
me verra en deuil. Pour le moment, c'est un peu comme si maman n'était pas morte.
Après l'enterrement, au contraire, ce sera une affaire classée et tout aura revêtu une
allure plus officielle.
J'ai pris l'autobus à deux heures. II faisait très chaud. J'ai mangé au restaurant, chez
Céleste, comme d'habitude. Ils avaient tous beaucoup de peine pour moi et Céleste
m'a dit: «On n'a qu'une mère.» Quand je suis parti, ils m'ont accompagné à la porte.
J'étais un peu étourdi parce qu'il a fallu que je monte chez Emmanuel pour lui
emprunter une cravate noire et un brassard. Il a perdu son oncle, il y a quelques mois.
J'ai couru pour ne pas manquer le départ. Cette hâte, cette course, c'est à cause de
tout cela sans doute, ajouté aux cahots, à l'odeur d'essence, à la réverbération de la
route et du ciel, que je me suis assoupi. J'ai dormi pendant presque tout le trajet. Et
quand je me suis réveillé, j'étais tassé contre un militaire qui m'a souri et qui m'a
demandé si je venais de loin. J'ai dit «oui» pour n'avoir plus à parler.
Camus, L'étranger, « Incipit »
voici quelques questions possibles pour ton entretien
Problématique possible :
en quoi peut on dire que cet incipit est à la fois atypique et traditionnel?
Pour l'incipit :
Questions possibles : -
En quoi cet incipit est-il traditionnel ?
- En quoi cet incipit est-il original/atypique ?
- Comment et en quoi cette 1ère page éclaire-t-elle le titre ?
- Que ressent le lecteur face à cet extrait?
Caractéristiques d'un incipit traditionnel :
- Présentation du lieu et de l'époque
- Présentation de la situation
- Présentation des personnages
Incipit atypique : ne respecte pas ces trois caractères.
Plan :
I) Un incipit traditionnel
A) Le cadre spatio-temporal & la situation.
Alger, Marengo asile de vieillard, là où loge sa mère. Sa mère est morte, elle était dans une maison de retraite.
B) Les personnages
La mère : maison de retraite, morte.
Le "narrateur", pas nom, il a des habitudes. Le patron et le restaurant prouve qu'il s'agit d'un milieu social modeste, il a des amis , avec des prénoms, il est apprécié.
C) Une narration à la première personne, qui ressemble à un journal.
1) Temps de base : présent d'énnonciation
2) Des indices d'énnonciation : "aujourd'hui", "hier", "demain".
Conclusion : des éléments d'un incipit traditionnel, cependant il manque des choses.
II) Un incipit atypique, déroutant, à cause de l'indifférence apparente du personnage.
A) Meursault ne manifeste aucun sentiment.
Absence de vocabulaire sentimental, vocabulaire de la raison : "affaire classée", "enterrement". Sa mère semble ne rien être pour lui. Contraste entre son comportement et celui de ses amis qui eux sont touchés.
B) Meusault éprouve des sensations et non des sentiments.
- il fait chaud
- sensation olfactive, visuelle
C'est un personnage qui se réduit à un corps, sans sentiments.
C) Au lieu de dire ce qu'il ressent, il commente le télégramme et raconte ce qu'il a fait et ce qu'il va faire.
1) Actions, récit.
- des actions et non des sentiments
- il apprend la nouvelle
- il déjeune
- il prend le train
Des faits banals, anodins, des phrases courtes, pas de propositions subordonnées relatives. Mais seulement des propositions indépendante juxtaposées.
2) Réflexion sur le télégramme
Il réfléchit sur le télégramme, "Cela ne veut rien dire", mais également sur la date "peut être hier, je ne sais pas".
Meusault nous est étranger, dépourvu de sentiments, absence de subjectivité, volonté de dire les choses de la manière la plus exactes.
III) Un incipit déroutant par la rupture des codes traditionnels de l'incipit du roman.
A) Un manque d'informations
1) Presque pas d'indication sur les personnages.
Narrateur : pas de nom, pas de passé, pas de métier, pas de père, pas de sentiments, pas de description physique.
Mère : pas de nom, pas d'âge.
Amis : prénom seulement.
Le patron: pas d'identité, rien sur l'entreprise, rien sur la relation entre Meursault et son patron.
Le narrateur est en focalisation interne, pourtant on a l'impression d'une focalisation externe.
Behaviourisme : Steinbeck, Dos Passos => On analyse le comportement extérieur.
B) Un journal qui n'en est pas un.
1) Pas de dates, pas de lieux.
" d'Alger " ( d'ici ) = > étrangeté.
2) Problème de temporalité.
Entre le début er la fin du texte il s'est arrêté,
Présent, Futur, Passé.
" Je prendrai " ARRET " J'ai couru "
Mais lorsqu'on lit, on a l'impression que c'est au même moment que tout se passe.
Il met tout au passé composé. Un bouleversement de la chronologie, toutes les actions sont mises au même niveau.
Conclusion générale :
Cet incipit est-il original ?
I) Synthèse :
Non, car on a des informations :
- lieux
- époque
- situation
- personnages
Mais original ...
Pourquoi ?
a. Manque d'informations
b. La façon de raconter : " Journal qui n'en est pas un ", Focalisation interne qui ressemble à une focalisation externe.
c. Un personnage atypique, étrange, dénué de sentiments.
II) Ouverture :
1) La suite du roman.
2) Les incipits de roman du XIXème.
3) XXème, sur l'absurde.
A consulter :
Oeuvre intégrale, Balzac, le père Goriot
Questions, problématiques sur le Père Goriot, Balzac
http://docremuneres.forumparfait.com/les-questions-a-l-oral-de-francais-le-roman-vt515.html
Chapitre 1, l'incipit, le père Goriot, Balzac, questions, problématiques et analyse de la séquence "roman"
http://docremuneres.forumparfait.com/les-questions-a-l-oral-de-francais-le-roman-vt515.html
Chapitre 1, Balzac, le père Goriot, questions, problématiques de l'extrait et introduction de la séquence
http://docremuneres.forumparfait.com/les-questions-a-l-oral-de-francais-le-roman-vt515.html
Chapitre 2, Balzac, le père Goriot, problématiques, questions et introduction de la séquence
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Chapitre 4, le père Goriot, Balzac, problématiques, questions, ouvertures et analyse de la séquence
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Chapitre 4, l'excipit, le père Goriot, Balzac, problématiques, questions, ouvertures et analyse de la séquence
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Etudes sur Zola pour le bac de français, préparer l'oral du bac en anticipant les questions, problématiques et ouvertures
Questions sur les différents extraits du roman, sur la séquence le roman, les problématiques et les ouvertures
Zola l'argent, l'incipit
http://docremuneres.forumparfait.com/zola-l-argent-plusieurs-etudes-questions-problematiques-vt809.html
Zola, l'argent, chapitre 8, le portrait de Saccard
http://docremuneres.forumparfait.com/zola-l-argent-plusieurs-etudes-questions-problematiques-vt809.html
Zola, l'argent, chapitre 8, l'exposition universelle
http://docremuneres.forumparfait.com/zola-l-argent-plusieurs-etudes-questions-problematiques-vt809.html
Zola, l'argent, chapitre 12, l'excipit, dernière page
http://docremuneres.forumparfait.com/zola-l-argent-plusieurs-etudes-questions-problematiques-vt809.html
Explications des extraits de l'ouvrage de Zola, l'argent afin de répondre aux questions, problématiques et ouvertures
Lecture analytiqe de l'incipit de "l'argent" de Zola
http://docremuneres.forumparfait.com/l-argent-emile-zola-l-incipit-vt691.html
Explication du chapitre 8 de l'ouvrage, "l'argent" de Zola, le portrait de Saccard
http://docremuneres.forumparfait.com/emile-zola-l-argent-description-de-saccard-vt757.html
Lecture analytique du chapitre 8 de l'argent de Zola, l'exposition universelle
http://docremuneres.forumparfait.com/emile-zola-l-argent-exposition-universelle-vt732.html _________________ Du BREVET AU BAC |
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