DU BREVET AU BAC
Préparation au brevet et au bac de français, philosophie et HLP
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Astharté
Inscrit le: 05 Nov 2012
Messages: 2
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 Sujet: Dissertation sur la poésie  Lun Nov 05, 2012 7:01 pm |
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Bonjour tout le monde ! Je suis une élève de première S, et j'ai un sujet de dissertation, "en quoi, selon vous, poète et poésie auraient-ils des choses essentielles à nous dire ?" à faire pour les vacances.
Je pensais parler en premier lieu de l'expression des sentiments, avec l'amour, la nostalgie et la peur de la mort, puis finir en parlant de l'engagement du poète à défendre une cause, notamment avec la poésie engagée.
J'aimerai beaucoup avoir vos avis, et si vous avez des idées, ça serait vraiment cool que vous me les communiquiez ! 
Il faut dire que c'est ma première dissertation, et je suis un peu perdue... 
Merci beaucoup d'avance !  |
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Prépabac, examen2017
Administrateur
Age: 59
Inscrit le: 07 Déc 2009
Messages: 6069
Localisation: versailles
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psychédélique, 2013
Age: 30
Inscrit le: 17 Jan 2011
Messages: 258
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| Sujet: Dissertation sur la poésie Lun Nov 05, 2012 7:10 pm |
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Bonjour
L'administratrice a raison, tu trouveras ton bonheur pour un sujet comme celui là dans le forum.
En fait il a été fait quelque part, on a déjà les arguments formulés autrement mais le fond est là
Bonne recherche 
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Psychédélique
J'invite les visiteurs et les lycéens à me rejoindre sur le livre d'or de prépabac
http://prepabac.e-monsite.com/livredor.html |
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jacquelineDuffernet,bac S
Age: 31
Inscrit le: 14 Jan 2012
Messages: 102
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| Sujet: Dissertation sur la poésie Lun Nov 05, 2012 7:35 pm |
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Salut, bienvenue
Je pensais parler en premier lieu de l'expression des sentiments, avec l'amour, la nostalgie et la peur de la mort, puis finir en parlant de l'engagement du poète à défendre une cause, notamment avec la poésie engagée.
Oui, vas puiser tes arguments dans le forum depuis les liens donnés, tu vas avoir les moyens de développer, sans parler des exemples littéraires qui appuieront tes idées.
Au plaisir de lire ton brouillon  |
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Astharté
Inscrit le: 05 Nov 2012
Messages: 2
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| Sujet: Dissertation sur la poésie Mar Nov 06, 2012 5:08 pm |
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| merci beaucoup à tout le monde, j'essaierai de faire au mieux |
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Hélène
Inscrit le: 02 Déc 2012
Messages: 16777213
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| Sujet: Dissertation sur la poésie Dim Déc 02, 2012 4:32 am |
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Bonjour!
Etant donné qu'il m'est impossible de créer un nouveau sujet, malgré mon inscription, je me permets de poster temporairement ce message là.
Alors, je suis élève en terminale dans un lycée belge, je suis dans une section littéraire, et j'ai à rendre pour la semaine prochaine une anthologie pour mes examens de décembre.
Le thème que j'ai choisi est : "L'évolution de la femme dans la poésie".
De façon plus explicite, le message que je voudrais faire passer par là est de démontrer que, au 19e siècle, les femmes ne pouvaient pas, ou devaient éviter, de publier sous leur nom féminin et devaient donc en emprunter un masculin, cela afin d'être lues et respectées.
Au 20e, cela se libère, et elles peuvent se présenter telles quelles, la femme est enfin reconnue pour avoir l'intelligence suffisante pour écrire aussi bien (si pas mieux) qu'un homme.
Enfin, pour la 21e siècle, afin de montrer bien clairement la liberté d'expression dont la femme dispose, j'ai choisie la poète Joyce Mansour, poétesse pornographique.
Je dois faire:
- Une table des matières (ça devrait aller)
- Une préface (Comment exposer ce thème avec ses fils conducteurs?)
- Un petit commentaire pour chaque poème (comment m'y prendre? Que mettre en avant de mon analyse?)
- Une conclusion/postface (Que doit-il y figurer?)
- Une bibliographie
- Une 4e de couverture avec un petit résumé.
J'ai du choisir 8 poèmes, pas plus de deux poèmes par auteur.
-> Mes différentes poètes:
Femmes poètes du 19e siècle:
- George Sand (Aurore Dupin)
- Gérard d'Houville (Marie Louise Antoinette de Heredia)
Femmes poètes du 20e siècle:
- Louise Dupré
- Anne Hébert
Femmes poètes du 21e siècle:
- Joyce Mansour
-> Mes poèmes:
CHATTERTON
Quand vous aurez prouvé, messieurs du journalisme,
Que Chatterton eut tort de mourir ignoré,
Qu’au Théâtre-Français on l’a défiguré,
Quand vous aurez crié sept fois à l’athéisme,
Sept fois au contresens et sept fois au sophisme,
Vous n’aurez pas prouvé que je n’ai pas pleuré.
Et si mes pleurs ont tort devant le pédantisme,
Savez-vous, moucherons, ce que je vous dirai ?
Je vous dirai : ” Sachez que les larmes humaines
Ressemblent en grandeur aux flots de l’Océan ;
On n’en fait rien de bon en les analysant ;
Quand vous en puiseriez deux tonnes toutes pleines,
En les faisant sécher, vous n’en aurez demain
Qu’un méchant grain de sel dans le creux de la main.
George Sand
A L’AURORE
La nature est tout ce qu'on voit,
Tout ce qu'on veut, tout ce qu'on aime,
Tout ce qu'on sait, tout ce qu'on croit,
Tout ce que l'on sent en soi-même.
Elle est belle pour qui la voit,
Elle est bonne à celui qui l'aime,
Elle est juste quand on y croit
Et qu'on la respecte en soi-même.
Regarde le ciel, il te voit,
Embrasse la terre, elle t'aime.
La vérité c'est ce qu'on croit
En la nature c'est toi-même.
« Conte d’une grand-mère I », 1873, George Sand
AUJOURD’HUI JE SUIS TRISTE
Aujourd'hui je suis triste. Ecoute, ô cher potier !
Je t'apporte le don de mon corps tout entier,
Si tu veux avec art, dans ta durable argile
Peut-être, éterniser une forme fragile,
Dans une terre rose et semblable à ma chair
Modèle le contour de mon bien le plus cher :
Mes petits seins égaux aux deux pointes aiguës.
Qu'il reste au moins cela des grâces ingénues
Que j'offre à ton désir, si de chaque côté
De l'amphore funèbre où toute ma beauté
Doit dormir, poudre éparse et cendre inerte et grise,
Au lieu de l'anse, creuse à la main qui l'a prise,
Tu renfles la rondeur de ce double contour
Presque enfantin et prêt à peine pour l'amour.
...
Et celui qui, pensif, sous le sol séculaire,
Trouvera quelque jour mon âme funéraire
Saura que je fus femme, et femme tendrement,
Amoureuse et malicieuse par moment ;
Et se demandera devant la terre sombre
Pourquoi tant de clarté dut naître pour tant d'ombre.
Gérard D’Houville, Revue des Deux Mondes, 1er février 1905.
LA NEIGE
La neige nous met en rêve
Sur de vastes plaines,
Sans traces ni couleur.
Veille mon cœur,
La neige nous met en selle
Sur des coursiers d’écume.
Sonne l’enfance couronnée,
La neige nous sacre en haute-mer,
Plein songe,
Toute voile dehors.
La neige nous met en magie.
Blancheur étale.
Plumes gonflées
Où perce l’œil de cet oiseau.
Mon cœur ;
Trait de feu sous des palmes de gel
Fille de sang qui m’émerveille.
Anne Hébert
TUTOIEMENT
de mémoire tu refais
le trajet du monde
tu cherches encore le point
aveugle
où se sont divisées
les eaux du ciel
et les eaux de la terre
pour que l’horizon
jamais ne cesse
de manquer à la soif
ce qu’on appelle l’amour
rappelle ce tutoiement
que tu imagines
en effleurant les blessures secrètes
des pierres
poèmes tirés de "Une écharde sous ton ongle" (Montréal, Éditions du Noroît, 2004), Louise Dupré
chaque invention de ton corps
recompose ton corps
frémir sous la caresse
d’une voix ou d’une ville
fiévreuse, avancer
plus vite que l’ivresse
d’anciennes colères
gratter le noir
encore luisant à ton ongle
ou écrire, simplement
écrire
ce verbe maigre
qui ramène l’infini
à la hauteur des mains
mais un poème
jamais ne te sauvera
de toutes les guerres
inutiles
Louise Dupré, Poètes contre la guerre
La nuit je suis le vagabond dans le pays du cerveau
Étiré sur la lune en béton
Mon âme respire domptée par le vent
Et par la grande musique des demi-fous
Qui mâchent des pailles en métal lunaire
Et qui volent et qui volent et qui tombent sur ma tête
A corps perdu
Je danse la danse de la vacuité
Je danse sur la neige blanche de mégalomanie
Tandis que toi derrière ta fenêtre sucrée de rage
Tu souilles ton lit de rêves en m'attendant
Déchirures, Éditions de Minuit, 1955. Joyce Mansour
Tu veux mon ventre pour te nourrir
Tu veux mes cheveux pour te rassasier
Tu veux mes reins mes seins ma tête rasée
Tu veux que je meure lentement lentement
Que je murmure en mourant des mots d’enfant.
Je frémis sous tes mains joyeuses
Je bois le sang qui tombe de ta bouche enfante
Le drap noir rampe sous nos jambes unies
Et tandis que tu mâches mon oreille détachée
Je chante ton nom et mes rêves écartés
« Cris », Joyce Mansour
-> Voilà mes problèmes:
1) Je ne trouve AUCUNES références sur le 1er poème de George Sand, "Chatterton", ni sur celui de Anne Hébert, "La neige".
2) J'ai beaucoup de mal à déchiffre correctement un poème, à passer au travers des lignes, de décoder les messages, déterminer les figures de style, etc.. (pour les commentaires surtout)
3) J'ai du mal à mettre tous mes poèmes en lien sur base de mon thème et mes commentaires.
4) Je n'ai aucune idée de comment avancer...
Voilà, si quelqu'un aurait une quelconque idée, une piste pour me lancer, un coup de main, j'accepte tout avec joie, dans cette sombre et désespérante situation!
Merci d'avance,
Cordialement,
Hélène |
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Prof de français lycée,
Intervenant enseignant en français, 1ères S et ES
Age: 64
Inscrit le: 07 Fév 2011
Messages: 1583
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| Sujet: Dissertation sur la poésie Dim Déc 02, 2012 11:19 am |
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| Hélène a écrit: | Bonjour!
Etant donné qu'il m'est impossible de créer un nouveau sujet, malgré mon inscription, je me permets de poster temporairement ce message là.
Alors, je suis élève en terminale dans un lycée belge, je suis dans une section littéraire, et j'ai à rendre pour la semaine prochaine une anthologie pour mes examens de décembre.
Le thème que j'ai choisi est : "L'évolution de la femme dans la poésie".
De façon plus explicite, le message que je voudrais faire passer par là est de démontrer que, au 19e siècle, les femmes ne pouvaient pas, ou devaient éviter, de publier sous leur nom féminin et devaient donc en emprunter un masculin, cela afin d'être lues et respectées.
Au 20e, cela se libère, et elles peuvent se présenter telles quelles, la femme est enfin reconnue pour avoir l'intelligence suffisante pour écrire aussi bien (si pas mieux) qu'un homme.
Enfin, pour la 21e siècle, afin de montrer bien clairement la liberté d'expression dont la femme dispose, j'ai choisie la poète Joyce Mansour, poétesse pornographique.
Je dois faire:
- Une table des matières (ça devrait aller)
- Une préface (Comment exposer ce thème avec ses fils conducteurs?)
- Un petit commentaire pour chaque poème (comment m'y prendre? Que mettre en avant de mon analyse?)
- Une conclusion/postface (Que doit-il y figurer?)
- Une bibliographie
- Une 4e de couverture avec un petit résumé.
J'ai du choisir 8 poèmes, pas plus de deux poèmes par auteur.
-> Mes différentes poètes:
Femmes poètes du 19e siècle:
- George Sand (Aurore Dupin)
- Gérard d'Houville (Marie Louise Antoinette de Heredia)
Femmes poètes du 20e siècle:
- Louise Dupré
- Anne Hébert
Femmes poètes du 21e siècle:
- Joyce Mansour
-> Mes poèmes:
CHATTERTON
Quand vous aurez prouvé, messieurs du journalisme,
Que Chatterton eut tort de mourir ignoré,
Qu’au Théâtre-Français on l’a défiguré,
Quand vous aurez crié sept fois à l’athéisme,
Sept fois au contresens et sept fois au sophisme,
Vous n’aurez pas prouvé que je n’ai pas pleuré.
Et si mes pleurs ont tort devant le pédantisme,
Savez-vous, moucherons, ce que je vous dirai ?
Je vous dirai : ” Sachez que les larmes humaines
Ressemblent en grandeur aux flots de l’Océan ;
On n’en fait rien de bon en les analysant ;
Quand vous en puiseriez deux tonnes toutes pleines,
En les faisant sécher, vous n’en aurez demain
Qu’un méchant grain de sel dans le creux de la main.
George Sand
A L’AURORE
La nature est tout ce qu'on voit,
Tout ce qu'on veut, tout ce qu'on aime,
Tout ce qu'on sait, tout ce qu'on croit,
Tout ce que l'on sent en soi-même.
Elle est belle pour qui la voit,
Elle est bonne à celui qui l'aime,
Elle est juste quand on y croit
Et qu'on la respecte en soi-même.
Regarde le ciel, il te voit,
Embrasse la terre, elle t'aime.
La vérité c'est ce qu'on croit
En la nature c'est toi-même.
« Conte d’une grand-mère I », 1873, George Sand
AUJOURD’HUI JE SUIS TRISTE
Aujourd'hui je suis triste. Ecoute, ô cher potier !
Je t'apporte le don de mon corps tout entier,
Si tu veux avec art, dans ta durable argile
Peut-être, éterniser une forme fragile,
Dans une terre rose et semblable à ma chair
Modèle le contour de mon bien le plus cher :
Mes petits seins égaux aux deux pointes aiguës.
Qu'il reste au moins cela des grâces ingénues
Que j'offre à ton désir, si de chaque côté
De l'amphore funèbre où toute ma beauté
Doit dormir, poudre éparse et cendre inerte et grise,
Au lieu de l'anse, creuse à la main qui l'a prise,
Tu renfles la rondeur de ce double contour
Presque enfantin et prêt à peine pour l'amour.
...
Et celui qui, pensif, sous le sol séculaire,
Trouvera quelque jour mon âme funéraire
Saura que je fus femme, et femme tendrement,
Amoureuse et malicieuse par moment ;
Et se demandera devant la terre sombre
Pourquoi tant de clarté dut naître pour tant d'ombre.
Gérard D’Houville, Revue des Deux Mondes, 1er février 1905.
LA NEIGE
La neige nous met en rêve
Sur de vastes plaines,
Sans traces ni couleur.
Veille mon cœur,
La neige nous met en selle
Sur des coursiers d’écume.
Sonne l’enfance couronnée,
La neige nous sacre en haute-mer,
Plein songe,
Toute voile dehors.
La neige nous met en magie.
Blancheur étale.
Plumes gonflées
Où perce l’œil de cet oiseau.
Mon cœur ;
Trait de feu sous des palmes de gel
Fille de sang qui m’émerveille.
Anne Hébert
TUTOIEMENT
de mémoire tu refais
le trajet du monde
tu cherches encore le point
aveugle
où se sont divisées
les eaux du ciel
et les eaux de la terre
pour que l’horizon
jamais ne cesse
de manquer à la soif
ce qu’on appelle l’amour
rappelle ce tutoiement
que tu imagines
en effleurant les blessures secrètes
des pierres
poèmes tirés de "Une écharde sous ton ongle" (Montréal, Éditions du Noroît, 2004), Louise Dupré
chaque invention de ton corps
recompose ton corps
frémir sous la caresse
d’une voix ou d’une ville
fiévreuse, avancer
plus vite que l’ivresse
d’anciennes colères
gratter le noir
encore luisant à ton ongle
ou écrire, simplement
écrire
ce verbe maigre
qui ramène l’infini
à la hauteur des mains
mais un poème
jamais ne te sauvera
de toutes les guerres
inutiles
Louise Dupré, Poètes contre la guerre
La nuit je suis le vagabond dans le pays du cerveau
Étiré sur la lune en béton
Mon âme respire domptée par le vent
Et par la grande musique des demi-fous
Qui mâchent des pailles en métal lunaire
Et qui volent et qui volent et qui tombent sur ma tête
A corps perdu
Je danse la danse de la vacuité
Je danse sur la neige blanche de mégalomanie
Tandis que toi derrière ta fenêtre sucrée de rage
Tu souilles ton lit de rêves en m'attendant
Déchirures, Éditions de Minuit, 1955. Joyce Mansour
Tu veux mon ventre pour te nourrir
Tu veux mes cheveux pour te rassasier
Tu veux mes reins mes seins ma tête rasée
Tu veux que je meure lentement lentement
Que je murmure en mourant des mots d’enfant.
Je frémis sous tes mains joyeuses
Je bois le sang qui tombe de ta bouche enfante
Le drap noir rampe sous nos jambes unies
Et tandis que tu mâches mon oreille détachée
Je chante ton nom et mes rêves écartés
« Cris », Joyce Mansour
-> Voilà mes problèmes:
1) Je ne trouve AUCUNES références sur le 1er poème de George Sand, "Chatterton", ni sur celui de Anne Hébert, "La neige".
2) J'ai beaucoup de mal à déchiffre correctement un poème, à passer au travers des lignes, de décoder les messages, déterminer les figures de style, etc.. (pour les commentaires surtout)
3) J'ai du mal à mettre tous mes poèmes en lien sur base de mon thème et mes commentaires.
4) Je n'ai aucune idée de comment avancer...
Voilà, si quelqu'un aurait une quelconque idée, une piste pour me lancer, un coup de main, j'accepte tout avec joie, dans cette sombre et désespérante situation!
Merci d'avance,
Cordialement,
Hélène |
Bonjour
Tu dois absolument poster ce message en nouveau message sinon il ne sera pas lu, il faut réessayer. Merci
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Professeur de français, lycée
Intervenant, professeur de français
Dubrevetaubac.fr |
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Suzanna liliane
Age: 31
Inscrit le: 10 Avr 2011
Messages: 28
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| Sujet: Dissertation sur la poésie Dim Déc 02, 2012 11:37 am |
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quand tu arrives dans aide en ligne tu fais nouveau, je viens de faire un essai ça marche  |
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